Aedis Galace - Ecuyère

Nom/Prénom : Aedis Galace
Âge : 27 ans, 18 physiquement
Sexe : féminin, quoique...
Race : demi-elfe, à très forte tendance humaine
Particularité : des yeux vairons, l'un brun et l'autre gris

Alignement : neutre-bon
Métier : écuyère (après le premier rp)
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement :
La jeune femme porte toujours sur elle une épée bâtarde, assez longue mais légère pour s'adapter à sa stature. Ainsi, elle prend son épée à une seule main lorsqu'elle à un bouclier à portée de main, et à deux mais lorsqu'elle n'en a pas, ce qui est le cas le plus fréquent. Elle a aussi un poignard, deux dagues de lancer, et une légère petite arbalète à deux coups, qu'elle utilise très rarement. En dernier recours, Aedis peut aussi très bien se débrouiller à mains nues.

Description physique :
Aedis Galace est une jolie jeune femme qui tient beaucoup plus de l'humain que de l'elfe. Elle a néanmoins une poitrine assez peu développée, ce qui, précisons-le, l'arrange beaucoup. De toute manière, à cause de sa prétendue masculinité, elle se bande la poitrine avec de longues bandes de tissu, qu'elle essaye de placer discrètement. Grande, dépassant presque le mètre soixante-quinze, avec une musculature qui, quoique bien dessinée, est plutôt discrète. Fine, elle pèse quelques petits cinquante cinq kilos, dus à son ascendance elfique. Courte sur pattes, elle a de grands pieds. Son visage est fin, encadré par de longues mèches de cheveux blonds. Longs, ils sont coupés d'une manière très masculine, et elle attache ceux-ci en chignon pour plus de confort. Ses yeux sont étrangement vairons, l'un était brun, l'autre d'un gris bleuté très brillant. Mobiles, son regard donne l'impression de ne jamais se fixer, et elle n'arrive pas à regarder les gens en face plus d'une seconde. Les gens qui la connaisse ne lui en tienne par rigueur, sachant pertinemment que ce n'est qu'un tic, sans doute un relent de l'hyperactivité qu'elle subissait étant jeune.

Description mentale :
Aedis Galace a tout d'une incorrigible tête brûlée : elle adorerait commander tout le monde, faire sa chef, mais n'a jamais eu l'occasion de le faire, et ne le fera sans doute jamais, car elle n'en a absolument pas les capacités, bien qu'elle pense le contraire, et ceci, tout le monde le devine au moindre coup d'oeil. Elle sait tout de même rester à sa place, mais n'est pas toujours très maline, elle aime foncer tête baissée et frapper/tuer avant d'interroger, ce qui pose, vous vous en doutez, quelques légers problèmes. Malgré tout, elle reste intelligente, mais préfère se battre plutôt que réfléchir, et peut faire preuve d'une certaine logique (soit dit en passant, la sienne), mais uniquement quand ça lui chante -et il faut bien avouer que c'est plutôt rare. L'exception confirmant la règle est plutôt voyante, puisque lorsqu'il s'agit de sauver sa peau (ou de gagner un peu d'or, la donzelle étant quelque peu pingre), elle peut être très efficace et rusée.
Pourtant, s'il ne fallait retenir qu'une seule chose du caractère de la jeune femme, ce serait sa loyauté sans faille : que ce soit en amour, en amitié et plus encore dans les relations de vassalité, elle serait tout bonnement incapable de mentir ou d trahir, particulièrement quand elle a prêté serment (et uniquement dans ce cas, quoique pour elle la notion de serment peut être légèrement différente) ou qu'elle a une confiance absolue en la personne concernée. Dans les deux cas (l'un apportant très souvent l'autre), elle serait sans aucun doute prête à se sacrifier si la personne concernée le lui demandait. Autre petite chose plutôt importante qu'il est bon de savoir sur elle, c'est que ses liens prioritaires sont les liens de vassalité, plutôt que d'amitié...

Histoire :

Une lueur, un coin dans une forêt sombre, un feu illuminant les alentours de la clairière. Une jeune femme, qui regarde le ciel, ses cheveux blonds dénoués. Elle semble un peu triste, très seule en tout cas. Le fait qu'elle commence à parler alors qu'elle semble seule, semble corroborer cette thèse. Soudain, une lueur plus vive surgissant du feu fait se dessiner une silhouette clairement masculine, qui écoute, en silence, complétement absorbé par les lueurs du brandon.

- Je me souviens des histoires que me racontait ma mère... Plus que des histoires, c'était des pans entiers de mon passé. Elle me racontait son enfance sur les routes, suivant ses parents, l'un herboriste, l'autre explorateur. Elle aimait me raconter les routes, les forêts, les marécages boueux où ils s'embourbaient et mettaient des jours à s'en sortir. Elle aimait me raconter Finiel Gil'Efian, l'elfe des lumineuses forêts. Bonne dessinatrice qu'elle était, elle me retranscrivait ses mots sur les feuilles de papier qu'elle trimballait toujours avec elle : son corps plus que fin, ses longues oreilles, ses cheveux sombres, sa peau d'opale diaphane... Elle me racontait la vie là-bas avec une telle précision qu'aujourd'hui encore il me suffit de fermer les yeux pour y être. Alea Galace, ma mère, est tombée amoureuse un soir d'automne, de l'elfe Sylvain Finiel Gil'Efian. Ses parents restèrent quelques mois dans la forêt, avant de partir pour la contrée des hommes. Le "mal" était fait, et je naquis quelques neuf mois plus tard...

La jeune femme s'arrête avec un soupir, et sourit tristement au ciel :

- Je n'ai jamais connu mon père autrement que par les descriptions de ma mère. Je ne le connais pas, et je n'ai pas envie de le connaître. Peut-être que le destin nous réunira, mais j'en doute, et je n'en ai aucune envie... Mon enfance fut heureuse, et rien ne me manquait : ma mère s'était mariée cinq ans après ma naissance, avec un seigneur qui ne manquait pas d'argent. Amour, famille, richesse... Mes grands-parents se fixèrent après l'accouchement de leur fille, et m'élevèrent autant qu'elle, et aussi bien. Ils moururent de leur belle mort alors que j'avais dix ans, ce qui est toujours mieux que de finir assassiné... Mon explorateur de grand-père partit le premier, et sa femme le suivit un mois plus tard. Nous étions triste, ma mère et moi, mais heureuses en même temps... Ils étaient ensembles, au chaud, à l'abri de toutes les souffrances du monde des vivants.

Un fugace sourire carnassier passe sur son visage, et la jeune femme attrape machinalement la garde de l'épée qui trainait là, à côté d'elle.

- Je fus élevée loin des stéréotypes de la faible femme qui fait la cuisine, le ménage et les marmots. En effet, j'avais toujours joué avec les garçons du coin avant que ma mère ne se marie, et j'étais toujours habillée et crottée comme eux. Ma mère eut l'idée de me travestir, et je commençais donc à apprendre le métier des armes avec tous les jeunes hommes un peu riches. Valet, page... Je connu toutes ces tâches quotidiennes qu'on leur réserve, et je peux avouer que je ne m'en sortais plutôt bien, surtout étant donné mon côté très féminin. Dire que ça a été une partie de plaisir est faux, bien entendu... J'ai du m'entrainer plus que mes camarades, et ça a payé. Je suis bonne épéiste, je sais me défendre. Restait le problème de l'adoubement. On peut mentir aux hommes, mais pas aux Cinq. Si je voulais devenir chevaleresse, il me fallait trouver quelqu'un qui accepterait de m'adouber en connaissant mon sexe. Et ce n'était pas gagné.

Sa voix commence à trembloter, elle ne sait comment continuer. Ses yeux se voilent alors qu'elle plonge dans le souvenir...

- Ma... chère mère s'en est allée le lendemain de mes vingt ans. Alors que la veille elle était brûlante de vie, je la voyais éteinte, froide... Sa peau était exsangue, et autour d'elle, les draps étaient d'un rouge cramoisi. La seigneurie était sens dessus-dessous, il manquait des bijoux... Il manquait ma mère, et son mari. Je m'en voulais. Je m'en veut. Si je n'étais pas sortie, si je n'avais pas passé la nuit à la belle étoile, j'aurais pu la sauver... J'avais été faible. Alors je suis partie. Je suis partie, sans rien dire à quiconque. Qui m'aurait comprise ? Je ne sais pas ce que je cherchais, sans doute la vengeance, mais aujourd'hui encore j'en doute. Si je voulais mener à bien ma vengeance, je ne serais plus de ce monde. Puisque c'est ma faute... Tout ça à cause d'une vulgaire révolte paysanne ! Quelle ironie !

Aedis est convaincue de sa faute... Elle soupire, et continue :

- Feu ma mère me manque. Jusqu'ici, je me suis débrouillée seule, mais je commence à douter... Je n'ai pas de but précis, je ne sais que faire... Il serait peut-être temps pour moi de me fixer...

Après un temps de silence, ponctué par les crépitements du feu, elle reprend :

- J'étais jeune, quand elle est partie... Ça a été un peu rude pour moi, et je n'ai pas eu envie de rester dans le lieu qui m'avait vu naître et grandir. Je m'en suis allée, mais avant, j'ai regardé ce qu'il manquait aux objets de ma maison. Un coffret scellé contenant des lettres, sans doute le voleur et assassin a-t-il cru qu'il contenait des objets précieux ? Quelques bijoux, dont un pendentif en forme de triskell, et l'argenterie... Peut-être manquait-il autre chose, mais soit je n'avais pas connaissance de ces objets, soit je ne l'avais pas remarqué... J'ai erré quelques temps, jusqu'à ce que j'arrive dans un petit village du nom de Morneval, où je suis restée un an. Là, un jeune maître épéiste me reconnue, et me recueillit chez lui quelques temps. J'appris à mieux manier l'épée, et je m'en suis sortie. Je suis repartie, mes capacités d'épéiste améliorées. Ce n'était toujours pas la perfection, mais c'était mieux qu'avant.

Elle inspire une bonne fois, et reprend :

- Je me suis trouvée un maître quelques temps. Et j'ai repris mon ancienne identité, celle de Théofried. Nous sommes au service du Seigneur d'Ofédie, et mon maître à été appelé à l'aide, pour un enlèvement, je crois. Je profite de mes moments de solitude que j'ai reçu pour être à nouveau qui je suis réellement. Demain tout reprendra son cours normal. Et après ces évènements...

Elle sort un pendentif de son col, en forme de triskell : trois arabesques centrée sur un triangle, symbole des quatre éléments : l'eau, l'air et le feu, avec au centre la terre. A l'arrière, un F est finement gravé.

- Je l'ai retrouvé chez un marchand il y a peu... Je lui ai... "gentiment" demandé qui lui avait vendu, et il m'a répondu après moult hésitations que c'étaient quelques brigands.

Son visage se ferme quelques secondes, et elle reprend, sur un ton exagérément joyeux :

- Je doute que je soit assez forte contre eux, mais j'aimerais connaître la vérité... Et qui sait, peut-être que je rencontrerais une bonne âme en chemin, qui m'aiderait ?
- Désolé gamine, j'ai déjà à faire...

Une bourrasque éteint le feu, quelques étincelles crépites. L'homme s'approche, souriant, entre tristesse et dépit. Elle vient de le rencontrer, et ils ont commencé à voyager ensemble. Demain, ils se quitteront, suivront une route différente. Il a raconté son histoire, elle lui a narré la sienne. A présent, épuisés par la route, ils s'endorment doucement...On entend leur respiration se régulariser tout doucement, jusqu'à ce qu'ils tombent dans les bras de Morphée...

~~~~~

Comment trouves-tu le forum ? : Magnifique ! Mais les sous-catégories de sous-catégories de sous-catégories... c'est long à lire^^
Comment as-tu connu le forum ? :Par Nicolaï
Crédit avatar et signature : https://2img.net/r/ihimizer/img46/6306/gwportraitsbymakani.jpg On verra par la suite pour la signature

@ Admin :
• PM : 10 •

Code:

[Métier & Classe] : Ecuyère

[Âge & Sexe] : 27 ans & Féminin

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] :  Neutre bon