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 Comme il fait bon d'être chez soi

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Cassiopée de Missède
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MessageSujet: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeDim 30 Jan 2011 - 3:28

Depuis quelques jours le soleil brillait sur les terres du baron de Missède. Dans les potins habituels de la cour du baron on ne parlait que de la nouvelle venue. Comme si la chute de la pauvre Agniezka-Iseult était disparut, tout comme l’arrivée incessant d’une batarde dans les blablas quotidien. Cassiopée avait pris le même envol que l’ex-future baronne. Elle était devenue normale a côtoyer.

Malgré ce coté bizarre que l’on lui trouvait. Elle ne sortait que si le baron demandait à la voir. Sinon elle s’enfermait dans la bibliothèque de la maison. Elle regardait les romans, les lisait et s’instruisait. Elle n’avait pas eu le droit à la même vie que Viktor.

Quelques jours après l’arrivée de la nouvelle baronne, Cassiopée écartée de tout honneur Elle avait besoin de respirer et de reprendre le cours de sa vie.

Lyrin était absent depuis plusieurs jours, et elle ne savait pas pourquoi. Même Viktor se faisait silencieux sur ce sujet, mais il n’avait aucun doute, que le moral de la jeune femme en était gravement affecté. Sans plus un regard, elle s’était inclinée devant son frère et était partie. En douce, elle avait fait faire les valises de la jeune châtelaine. Elle lui devait bien ca. La pauvre enfant s’ennuyait terriblement.

Le lendemain matin, alors que l’escorte l’attendait dehors, Cassiopée se glissa dans les appartements de la jeune Solenne. Elle fit signe au gros chien de Solenne de se taire et vint réveiller doucement la jeune enfant. Déposant Maia sur le lit, le jeune chiot tira la couverture sans que Cassie le fasse.

-Solenne ? Réveil toi, j’ai une surprise pour toi.

Dans ce genre de chose, on pouvait faire confiance à Nane qui avait fait les valises de la jeune enfant. Cassiopée avait hâte de lui annoncer que l’on prenait le chemin de Ybaen.

Elle tenait parole, envers la protégée de Viktor, qui était plus la sienne.
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Solenne de la Courcelle
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeLun 31 Jan 2011 - 15:46

    J'entends le vent... J'entends la plaine
    Et comme un cri, la brise m'entraîne
    Vers ma terre où brûle... la flamme d'autrefois.


    Les jours ont passés sans aucune autres vagues ou débordement, fluide, comme une petite rivière qui court une plaine herbeuse et grasse sans colline, ni relief pour lui faire obstacle. Elle coule doucement, paisiblement la petite rivière des jours sans soucis, ni problème. Ces jours qui se ressemblance tellement tous qu'on si perdrait, ils entrent dans les rangs d'un traintrain quotidien sans saveur, ni couleur, aucun goût ne parvient au palé de l'eau plate. Elle glisse lentement, gracieusement tout comme un cygne, sans remous, ni rapide, elle polit en silence les souvenirs des jours heureux sans se plaindre de sa triste tâche, elle les regarde défiler, sans cesse revenir, sans pouvoir les saisir.

    Elle voit poindre le jour depuis son lit, couchée dans ses draps de soie et de velours d'un blanc immaculée synonyme de sa pureté et de son innocence. Sa longue chevelure brillante étalée de toute sa longueur ses oreillers en plume d'oies dans un désordre dés plus chaotique. Ils ondulent très délicatement, comme des serpents aux écailles luisantes sous les premiers rayons du jour leurs donnant une légère teinte violine. Son visage enfantin encore endormit enfoncé dans ses oreillers, plongé dans un rêve des plus intriguant elle poussait des petits grognements. Les rayons froids du soleil d'automne lui caressait le visage sans pour autant la réveiller, elle agrippait solidement entre ses doigts fins des rubans, qui habituellement nouait ses cheveux en de longues tresses, elle les avait retiré pendant la nuit ne trouvant point le sommeil dont-elle avait tant besoin pour effacer et recommencer une nouvelle journée. Journée qui, ressemblerait sans doute à la précédente, mais tant pis...

    Une voix, une voix lointaine perce le lourd sommeil de l'enfant. Elle pense d'abord qu'il s'agit d'un rêve, mais la voix insiste et quelque chose lui a retiré sa couette son corps et trop engourdit par le sommeil pour qu'elle s'en rende vraiment compte. Alors elle se recroqueville sur elle-même, comme un chat se roule en boule et encore un peu endormit elle cherche du bout des doigts sa couverture sans parvenir à la trouver. Doucement, elle ouvre les yeux et aperçoit alors Cassiopée penché sur elle, la sœur du baron était déjà habillée à cette heure pourtant bien matinal, Solenne ouvrait de plus en plus les yeux et prenait peu à peu conscience elle passa une main sur son visage pour essayer de chasser le sommeil. Elle émit un petit grognement, elle venait tout juste de comprendre où elle était encore comme chaque depuis la disparition de ses parents, elle observa longuement la demoiselle devant elle avant de réellement bien saisir ce qui se passait dans cette chambre, dorénavant la sienne bien qu'elle est toujours du mal à si faire.

    « Bien le bonjour Cassiopée, vous êtes matinal... »

    Lentement l'enfant encore couchée dans son pyjama se redresse et s'assoit sur son lit, frottant de nouveau son visage pour faire partir les derniers morceaux de sommeil qui persistaient à si accroché. Elle tourna alors une fois encore son regard vers Cassiopée, elle se leva lourdement, le réveille était particulièrement difficile pour la demoiselle. Elle abandonna ses rubans sur sa maquilleuse, et s'avança vers sa bassine d'eau, elle se pencha dessus le coupe en porcelaine posa son doigt au fond et prononça quelque mot et de l'eau se forma dans la coupe. Elle plongea les mains dans l'eau et la passa sur son visage de façon à être totalement réveiller. Le traintrain quotidien prend alors le dessus sur son invité, enfin réellement invité vu qu'elle vivait dans se château. Elle s'essuyait délicatement le visage avec un drap blanc, puis elle s'attaqua au brossage de ses cheveux plus emmêlés que d'habitude.

    « Tu disais avoir une surprise pour moi, qu'est ce donc ? »

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Cassiopée de Missède
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeLun 31 Jan 2011 - 16:35

Cassiopée se retint de rire devant sa protégée. Elle avait pour habitude de se laisser emporter parle sommeil.

Devenir noble n’avait pas changé ses habitudes, elle se levait, arrangeait sa chambre et errait dans la maison. Mais ce matin, elle offrait une surprise à sa meilleure amie. Solenne désirait prendre le chemin de Ybaen elle le lui donnerait.

Prenant la brosse des mains de la jeune, elle démêla cette tignasse.

Je suis allée voir Viktor hier soir. Je lui ai demandé s’il voulait bien nous laisser partir de la baronnie quelques jours. Nous avons tous les deux besoin de reprendre de l’air, je lui ai donc proposé Ybaen.

Nous avons le droit de se rendre chez toi. Avec une escorte, mais nous serons loin d’ici, loin des problèmes baronniales. Nous passerons du temps chez toi.


Elle était heureuse de savoir que quelqu’un qu’elle aimait profitait de la bonne humeur de sonamie.
Prenant soin de sa protégée, comme, elle l’avait fait avec Agniezka, elle termina de soigner la chevelure de la jeune châtelaine. Avec Solenne, elle se sentait moins seule. Moins éloignée de la réalité qu’elle avait enfin une place. Et puis, Lyrin lui manquait et Viktor l’oubliait.

Nane a fait nos bagages hier soir.

Le jeune chiot de la sœur du baron se mit à gémir, et Héraclès, l’attrapa dans sa gueule pour le faire descendre du lit. Cassio sourit et se dit que la jeune chienne trouvait un moment d’affection avec le gros chien.

Je vais t’attendre dehors, La garde nous attend.

Tournant les talons, elle prit la direction de l’entrée. Elle était si heureuse.
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeVen 4 Fév 2011 - 16:28

    Cassiopée semblait amuser de l'état mi-léthargique dans lequel elle était plongée lors de son lever. Il faut dire qu'elle n'avait pas pour habitude d'être réveillé si tôt, la sœur du baron elle c'était une autre histoire. Elle n'était pas née noble, elle avait longtemps été domestique pour son frère - le baron - qui quand il avait apprit qu'il s'agissait de sa sœur l'avait accepté comme son égale. Viktor avait sans doute un grand cœur mais beaucoup de mal à savoir comment se comporter avec ces protégées, il ne savait pas s'en occupé, il était un peu comme un père continuellement absent au final. La demoiselle fixait son miroir impassible, tirant soigneusement sur ses cheveux dans le but de les démêler. Quelle idée lui était passée par la tête quand elle avait retiré ses rubans pour défaire ses tresses la nuit dernière. Sa longue chevelure brune brillait tout de même d'un éclat violet dés plus enivrant et unique, ses joues qui en se levant s'avéraient être aussi pâle que les draps défaits de son lit avait reprit leur teinte rose naturel égayant son petit minois rond et enfantin. La jeune demoiselle luttait avec le sac de nœuds qu'été devenu ses cheveux pendants la nuit, elle vit Cassiopée s'approcher d'elle saisissant délicatement sa brosse dans sa main pour brosser à sa place la tignasse rebelle.

    Assise bien droite dans sa chaise la jeune fille se laissait faire, elle se souvenait de sa mère à ce moment, avant c'était elle qui prenait la peine de lui coiffer les cheveux. Avant elle faisait exprès de ne pas mettre ses rubans pour dormir, ainsi sa mère chaque matin venait dans sa chambre pour la coiffer devant cette même coiffeuse offerte par son père pour ses quinze ans. Elle se souvenait du parfum se mère qui embaumé sa chambre chaque matin, de ses mains fraîche caressant son visage et sa nuque, puis elle prenait la brosse et se mettait à compter jusqu'à cents et toujours à cents comme par magie sa chevelure était redevenue lisse. Tout en la brossant Cassiopée lui parla, Solenne hochait de la tête doucement pour lui montrer qu'elle l'écoutait, elle se souvenait qu'elle lui avait promit de parler à Viktor pour obtenir de lui qu'elle puisse retourner chez elle quelques jours. Et quand elle lui annonça qu'il avait accepté son cœur se mit à battre la chamade, elle se tourna vers Cassiopée qui venait de finir de la coiffer. Elle lui sauta au cou, renversant sa chaise et elle la serra dans ses bras comme elle l'avait souvent fait avec sa mère quand elle lui offert un beau cadeau. C'était ici le plus merveilleux des cadeaux que puisse lui faire Cassiopée, elle était si heureuse, elle avait du mal à contenir sa joie. Quand elle libéra la demoiselle de Missède elle se tourna vers Héraclès avec un sourire digne d'un ange, un sourire rayonnant qu'elle n'avait plus affichait depuis longtemps.

    « On rentre à la maison Héraclès, on rentre chez nous, le chien aboya et tourna sur lui même pour montrer que lui aussi était heureux de rentrer chez lui, Solenne se tourna vers la jeune femme qui se tenait à coté d'elle, merci mille fois Cassiopée vous me faites le plus beau des cadeaux qui soit. Je serais comment vous remerciez d'un pareil cadeau. Merci, merci infiniment ma belle amie. »

    Elle voyait malheureusement dans les yeux de la jeune femme que les choses n'allaient pas si bien pour elle. Solenne ne savait comment aborder le sujet, enfin elle le ferait plus tard une fois loin de Missède elle lui parlerait à cœur ouvert devant le magnifique miroir d'eau brillant du lac de sa naissance. Héraclès aida la petite chienne gémissante à descende de son lit et Cassiopée annonça qu'elle prenait congé et qu'elle l'attendrait dehors. Nane avait déjà préparé leur affaire, il ne lui restait donc qu'à se changer, une fois que la jeune femme eut fermé la porte derrière elle. L'enfant se précipita sur sa penderie pour trouver quelque chose à se mettre le plus vite possible. Elle ne voulait guerre faire attendre Cassiopée et encore moins perdre du temps précieux qu'elle passerait chez elle. Solenne se vêtit d'une longue robe verte claire en velours et dévala en toute hâte les escaliers, courant à travers les couloirs suivit par son énorme chien noir. Elle se rua à l'extérieure du château du baron, poussant la porte d'entré d'un grand coup sec, un peu essoufflé elle fit une pose et rejoignit Cassiopée, son sourire ne semblant plus vouloir quitter son visage.

    « Je suis fin prête à partir. »

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William de Beaurivages
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeDim 6 Fév 2011 - 15:42

Voila déjà plusieurs semaines que le nouveau garde de la bibliothèque avait été adoubé et qu’il occupait pleinement ses fonctions, n’hésitant pas une seconde d’aller de l’avant afin de pouvoir pleinement satisfaire son grade. Il était ambitieux et très arrogant, mais il se savait capable d’accomplir ses tâches au quotidien, sans nécessairement délaisser l’entraînement pour autant. Il se levait tôt chaque matin, qu’il pleut ou que le soleil resplendissent à l’extérieur et il allait s’entraîner avec les autres chevaliers. Il n’avait guère envi de perdre la main en se disant que lui, il était garde de la bibliothèque et que les autres n’auraient qu’à s’entraîner s’ils le désiraient. En temps normal, lorsqu’un homme de sa trempe atteignait le grade auquel il était désormais rattacher, le baron lui assignait une chambre beaucoup plus luxueuse que celles de l’aile des chevaliers, mais William avait insisté auprès de celui-ci afin de conserver son ancienne chambre. Par cet action, le chevalier ne désirait pas oublier la chance qu’il avait et les efforts qu’il devrait encore accomplir pour montrer à quel point il fière du rang atteint.

C’est ainsi que commença l’une de ses nouvelles journées au sein de la Baronnie. Tous les chevaliers s’était lever tôt afin de pouvoir commencer l’entraînement. Seulement, pour William, celui-ci fût encore écourter lorsqu’il vit le maître d’armes se diriger vers lui. Il y avait-il quelques choses d’important pour qu’il vienne le chercher immédiatement? Délaissant son épée, il se dirigea immédiatement vers son supérieur avec un regard impassible. Pour certain, ce regard aurait pu montrer un total détachement de toute présence, mais c’était simplement la façon de faire de William et Tibérias de Roch le savait très bien. Cela ne l’empêchait pas d’apprécier en partie ce chevalier. Arriver à hauteur l’un de l’autre, le maître de la bibliothèque lui confia que le baron requérait sa présence afin de lui faire part d’une certaine mission. Fronçant les sourcils, le nouveau adouber hocha brièvement la tête et gravit rapidement les quelques marches qui le séparait de le demeure baronnial. En cas de demande direct, il était hors de question de faire attendre Viktor. Ce fût quelques minutes plus tard qu’il entra au sein du bureau où Viktor était déjà présent et où se tenait également sa sœur.

Brièvement, le baron lui fit part de la requête de la demoiselle qui se trouvait à son côté et accepta rapidement la mission qui lui était confier. Il le faisait d’avantage pour protéger Cassiopé, que pour protéger la jeune femme qu’il avait mentionné. Solenne de la Courcelle? Jamais il ne l’avait aperçu, trop occupé à parfaire ses connaissances au sein de la garde et surtout, trop occupé dans ses nouvelles fonctions pour se préoccuper de qui que ce soit. De plus, il n’avait guère le choix d’accepter ou de refuser cette mission, c’était une demande directe du Baron et tout ordre reçus de celui-ci devait être exécuté dans l’immédiat.

Les jours passèrent donc et le grand jour arriva finalement, où il commencera sa première et véritable mission. Ayant préparé l’ensemble des vivres et des vêtements dont il aurait besoin lors du voyage jusqu'à Ybean, William enfila une armure beaucoup plus légères qu’a l’accoutumé, mais qui le protégerait tout autant en cas d’attaque. Il passa d’abord par les écuries, afin de quérir les chevaux nécessaires au déplacement et prit soin de demander au palefrenier des bêtes relativement rapide afin de pouvoir les attacher au carrosse et qu’ils ne perdent pas de temps en chemin. Lui-même prit sa monture d’un noir de jais et se dirigea vers l’endroit où se trouvait le reste de l’escorte. Ils n’étaient que trois en tout, mais il serait aisé de protéger le carrosse.

Le jeune homme était entrain de sangler son cheval, lorsqu’il entendit des pas retentirent derrière lui. D’abord, il ne se retourna pas, puisque Cassiopé se trouvait déjà en compagnie de l’escorte, ce qui signifiait que c’était Solenne de la Courcelle qui se hâtait ainsi à leur présence. Il prit soin de terminer son travail et de vérifier que le tout tiendrait, sans nécessairement provoquer de blessure au cheval. Satisfait, il daigna finalement se retourner vers le nouveau venu. Son regard émeraude, d’un froid et d’une impassibilité consternante, contrastait avec la robe qu’avait choisi d’enfiler la demoiselle. Sa première pensée, fut qu’elle était encore jeune et il se demandait pourquoi il devrait escorter une gamine vers Ybaen. Détachant son regard de celle-ci, le chevalier mis un pied à l’étrier et monta sur son cheval. Ils n’avaient pas de temps à perdre en parlant, ils devaient se mettre en route.


- Vous êtes fin prêtes, Milady?, dit-il de sa voix grave.

La remarque en sois était presque inutile, puisque non, elles n’étaient pas fin prêtes, puisqu’elles n’étaient pas encore à bord du carrosse. Prenant les rennes de son étalon, le chevalier montrait une certaine impatience envers elles.
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Cassiopée de Missède
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeDim 6 Fév 2011 - 21:33

Cassiopée avait rendu un sourire à la jeune demoiselle de la Courcelles. Elle ne supportait pas de voir cette mine triste. Elle était plus jolie ainsi. Cassiopée avait besoin d’une amie qui était plus ou moins proche de Viktor. Non par irrespect, mais pour éviter les cancans. Elle savait que son manque d’expérience dans la vie de noble lui manquait, mais Solenne lui rendait une partie de sa vie qu’elle n’avait pas eue. Elle pouvait admirer le coté enfantin. Elle avait juste 17 ans, mais elle aussi avait réagi avec mal, lors du décès de sa mère, mais son père avait tenu a la protéger avant de mourir. La jeune enfant avait perdu ses parents et un long mystère s’en suivait.

Cassiopée descendait lentement les escaliers. Elle avait pour habitude de remercier, mais elle avait fait une bonne action, elle avait écouté son cœur. Il lui avait dicté de faire plaisir à une jeune personne en détresse. Maia ne suivit pas sa maitresse mais plutôt, Héraclès.
Les bagages avaient été solidement attachés, les montures les suivraient. Elles en profiteraient pour mieux se connaitre.

Si sa relation avec la jeune chatelaine allait au mieux, elle déchargerait Viktor de sa charge et prendrait soin d’elle. Elle ne demandait que de l’attention, rien de plus. Elle ne pouvait pas faire plus. Embarquant à la suite de Solenne, Cassiopée répondit sèchement.

Oui , oui nous partons.

Qu’ils pouvaient être pressés, ces chevaliers. Toujours des ton arrogant. Encore une chance, elles avaient une petite garde. Ybaen n’était pas trop loin non plus. Elle regarda Solenne et sourit. Maia s’était installé contre la grosse bête.

Elle a trouvé son protecteur je crois.

La petite boule de poil blonde fermait les yeux graduellement.

Viktor nous laisse des vacances à Ybaen pendant deux semaines. Tout va trop vite pour lui. À notre retour, je lui demanderais si je peux avoir ta tutelle. Question de laisser que les problèmes de la Baronnie.
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Solenne de la Courcelle
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeLun 7 Fév 2011 - 16:41

    Une fois hors de la demeure du baron la jeune demoiselle put apercevoir le carrosse qui les conduirait chez elle, dans son Ybaen. Sa merveilleuse Ybaen, elle regarda comme émerveillée la voiture tirée par deux fabuleux chevaux blanc immaculé. Tout était déjà près, les bagages, les vivres, ils n'attendaient plus qu'elle. Cassiopée l'attendait déjà à l'intérieure quand un des gardes qu'elle avait pour habitude d'ignorer lui adressa la parole, tournant son regard vers le dit garde en armure légère monté sur son cheval noir, son iris bleu ciel le dévisagea. Il avait un sacré toupet celui-ci, Héraclès monta dans le carrosse aidant la boule de poil de Cassiopée à monter à son tour. Le demoiselle elle n'en démordait pas, jusqu'à ce que l'un des autres gardes et la politesse de l'offrir de l'aider à monter dans le carrosse. Ce qu'elle accepta avec tout autant de politesse et d'élégance on lui tient la porte et la hissa abord du carrosse, elle prit place face à Cassiopée et Héraclès s'installa à ses pieds la petit Maia s'installant près de lui dans son pelage touffu. La sœur du baron la pressa un peu par ces paroles, si ça n'avait pas été le cas elle aurait pu rester ainsi longtemps. Le garde referma la porte sans un mot et regagna son cheval, même une fois assise dans la voiture hippomobile elle continua de jeter un sombre regard sur le garde qui lui avait parler. La demoiselle d'Ybaen souriait à sa compagne de route, et en voyant que le carrosse n'avançait pas le demoiselle passa la tête par la fenêtre.

    « Fouette cocher ! »
    « Bien, mademoiselle. »

    Et le carrosse avança, le périple commençait elle était existé comme une puce. L'idée de revoir son Ybaen chéri la rendait presque euphorique, en plus c'était une fort belle journée pour rejoindre son châtelain bien quel soit un peu fraîche. L'automne avait bien prit sa place sur les terres humaines, les feuilles des arbres brunissaient peu à peu et tombait lentement emporté par la brise douce et fraîche qui s'infiltrait par les fenêtres du carrosse. Les rayons du soleil y pénétrant était eux aussi très doux, il ne faisait guère bien chaud à cette époque de l'année sur Mira. Héraclès ferma les yeux pour dormir un peu ce que Maia imita sans trop tarder, il y avait quelque heure de route entre Missède et Ybaen, les deux jeunes femmes allaient pouvoir en profiter pour discuter un peu. C'est d'ailleurs Cassiopée qui commença par lui annoncer qu'elle désirait récupérer sa tutelle, ce que la châtelaine trouva être une forte bonne idée, vu combien le baron était préoccupé par son futur mariage, et toutes les autres paperasses ainsi que les divers problèmes de la baronnie qui occupait beaucoup de son temps. Elle serait une charge en moins sur ses épaules ça ne pouvait que le soulager un peu après tout.


[HRP : J'arrive à rien les médocs me tue désolé]
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William de Beaurivages
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeMar 8 Fév 2011 - 19:41

Le regard que lui jetait la demoiselle d’Ybean n’impressionna pas le garde le moins du monde. Ils avaient plusieurs heures de trajet à faire avant d’arriver dans la citadelle tant attendu, donc il fallait presser le pas et ne pas perdre d’avantage de temps en tergiversant! Il n’avait que faire de l’avoir presser ou de l’avoir presser, l’important, c’était d’accomplir la mission qui lui avait été confier. Toujours monter sur son cheval, il attendit que le garde introduise cordialement la demoiselle dans le carrosse avant de pousser l’ensemble de l’escorte tout droit vers les routes. La route risquait d’être longue et laborieuse avec ces deux demoiselles à protéger. Ils franchirent donc l’énorme portail en cette chaude matinée vers des terres qui lui était inconnu jusqu'à présent. Il n’avait jamais réellement prit le temps de faire le tour de la baronnie entière, puisque son but principale avait été d’intégrer les chevaliers de Missède. Il avait vaguement eu vent des quelques guerres qui avaient opposer les différents chatellenie, soit; Missède, Ybaen, Chiard et Ethin. Il aurait bien aimer pouvoir participer à ses grande épopée de guerre, qui les opposait, mais dans un sens, il valait mieux que ceux-ci se retrouvent en très bon terme. Le commerce se trouvait meilleur et les richesses beaucoup plus importante.

La progression de l’escorte se faisait lente, mais l’ensemble maintenait un rythme de promenade agréable. Il aurait aimer pouvoir gagner rapidement, mais avec ce fichu carrosse, ils en étaient ralentit. Le trajet aurait été beaucoup plus rapide au dos de cheval entraîner pour parcourir de grande distance. À mis parcourt, le jeune homme commençait à entendre un léger grognement qui le fit se redresser sur sa selle, au aguet. À sa connaissance, il n’y avait nul trace de créatures en ses terres, donc d’où pouvait bien provenir se son. Le bruit s’intensifia légèrement, faisant tirer la lame de William hors de son fourreau. Les autres gardes semblaient tout autant au aguet, près à frapper si besoin était afin de protéger les dames qui se trouvaient à l’intéresser du transport. C’est alors qu’il entendit le ricannement léger et presque hystérique de Cassiopé et de Solenne.


- Mais qu’est-ce que…, dit-il d’un ton qui gagnait de plus en plus le ton de la colère.

Du pommeau de sa lame, il vint frapper avec force contre le bois renforcer de la porte et demanda au cocher de s’arrêter. Essuyant son ordre d’un hochement de tête, le convoit s’arrêta entièrement, sous les regard intriguer des chevaliers. William mis pied à terre et enjamba rapidement la distance que le séparait de la porte close du carrosse. L’ouvrant, il jeta un regard à la ronde, un regard dur et froid, qui ne laisse nul place à l’amusement don pouvait faire preuve les deux jeune femmes.

- Vous avez envi que tout Missède sachent que nous sommes en route pour Ybean?!

Le ton n’était en rien conciliant. Il était agacé et plus qu’irrité par leur manières. Il avisa finalement le centre de leur amusement. Héraclès ainsi que la petite chienne de Cassiopé s’amusait à grogner vers la fenêtre d’où l’on pouvait voir un morceau de branche s’ayant coincer au cour d’un passage plutôt à l’étroit dans une forêt tout près. Les chiens se croyaient puissant face à cet adversaire qui n’en était pas un. Lançant un regard noir aux jeunes femmes qui s’esclaffait de nouveau en voyant la branche bouger sous l’impulsion du vent et provocant de nouveau des grognements de la part des chien, il n’en pouvait plus.

- Faites moi taire ses chiens, sinon j’ignore ce que je leur fait…

La menace était sérieuse et elle ne risquait pas de leur plaire s’il la mettait à exécution. Elle avait intérêt à ce tenir à carreau avec lui, sinon il pourrait se montrer de plus en plus arrogant. Sans attendre, il referma la porte derrière lui et se hissa de nouveau sur son cheval, lançant l’ordre de repartir. Sans discuter ses ordres, tous repartir et William se permis de rapidement retirer la branche qui provoquait tant d’émois auprès des chiens. Deux semaines…Il devrait tenir deux semaines à les surveillé, elles et leurs gamineries.
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeMer 9 Fév 2011 - 1:13

Elle remerciait son génie de savoir lire le besoin des gens. Solenne était toute excitée ce qui rendait son amie toute joyeuse et fière. Elle ne savait pas comment exprimer elle-même ce sentiment. Elle était heureuse de faire plaisir à Solenne. Elle ne pouvait pas croire que l’on arrache une enfant si jeune dans l’âme à sa maison alors qu’elle venait de tout perdre.

D’un autre coté, elle se serait passée de tant de gardes. Elle ne savait pas pourquoi, elle trouvait les gardes de la bibliothèque, arrogant, grogneur et et. Elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit, a préparer les bagages avec Nane. Dès qu’elle serait à Ybaen, elle se reposerait. Elle était heureuse de voir que la jeune châtelaine approuvait son désir. Elle voulait offrir plus qu’un fantôme comme Viktor qui en avait que pour sa future.

Après plusieurs minutes, voir des heures, car Cassie manquait de temporalité, les deux chiens se mirent à japper comme des petits fous. Solenne et elle avaient éclaté de rire, en voyant Maia, essayer d’imiter le gros cabot de la pupille Missédienne. Héraclès avait une vibrance grave et forte, Maia jappait tel un chiot quémandant son dut et sa nourriture.

Une fois cet épisode terminée, Cassiopée avait détaché son ruban et faisait tourner son chiot sur elle-même. Ne désespérant pas, elle effectuait des courbes, sous les yeux amusés de sa maitresse. Puis un potentiel ennemi s’approcha des deux chiens qui se mirent à grogner.

Qu’il était mignon …

Lorsqu’un garde fit irruption, Cassiopée se retint de rire. Elle s’amusa plutôt à répliquer :

Il est vrai que lorsque vous constatez l’étendue de Missède, il serait dur que tous puis nous entendre. Surtout lorsque vous vous trouvez entre deux bordures de forêts, mais bon, nous allons nous taire ….

*Ou pas*, pensa-t-elle.

Maia se retourna vers le chevalier lorsque celui-ci menaça les deux jeunes femmes. Cassiopée se retint de rire en voyant le chien

Faites donc, très cher. Nous verrons après qui gagnera auprès de mon frère le baron.

La porte se referma et Cassiopée rit. Elle caressa sa petite boule de poils et lui flatta les oreilles.

Petite terreur, essaierais-tu de faire fuir le chevalier.

Une point de sarcastique et la jeune sœur du Baron éclata de rire.
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Solenne de la Courcelle
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeJeu 10 Fév 2011 - 17:28

    Solenne avait beaucoup de mal à rester sagement assise à sa place, la demoiselle avait tellement envie de retrouver sa demeure, ses gens et la meute qui serait heureuse de la retrouver. Reprendre possession de sa chambre, refaire d'Ybaen son foyer et bien entendu sa périple vers son châtelain était aussi une façon de rappeler à Ysera son odieuse cousine que c'était elle la maîtresse des terres. C'était à elle que revenait la succession directe à la tête de la seconde puissance Missèdoise, terre que sa cousine désirait presque autant qu'épouser le baron, elle avait toujours cru que du faite qu'elle ne possède point de terre aucun homme le la demanderait en mariage sans doute, mais à l'humble avis de la jeune châtelaine il n'en était rien. C'était sans nulle doute son exécrable qui faisait fuir les hommes, ainsi que son obsession pour le baron, qui à se jour n'avait plus que faire d'elle - Ysera de la Courcelle - et des autres femmes de sa cour, car il comptait bien épouser la jeune Kathleen de la Roseraie qu'il avait demandé en mariage avant même de l'avoir rencontré. Kathleen que dire sur elle, si ce n'est qu'elle devait sans doute avoir à peu près le même âge qu'elle... Ce n'est pas ce qui les rapprocha, depuis son arriver elle ne lui avait pas une fois adressé la parole... Pourquoi ? Elle l'ignorer, elle n'avait peut-être simplement pas envie et bien que la demoiselle fut bien élevée elle n'était pas du genre à se forcer. Puis il faut bien avouer qu'elle préférait cent fois la compagnie de Cassiopée, qui elle savait quand il fallait être présent pour elle et quand il fallait la laisser seule. Cassiopée avait un don avec les gens, elle savait deviner se dont-ils avaient le plus besoin et comment les rendre heureux. Ô non, la sœur du baron n'était pas n'importe qui.

    C'est paisiblement que le carrosse avançait sur le chemin forestier qui menait à Ybaen, les trous dans la grand route secouait légèrement les deux jeunes femmes dans l'habitacle, elle discutait de choses et d'autres, quand les chiens se mirant à aboyer sans raison. Solenne parcourra de ses yeux l'extérieure et remarqua la branche qui faisait très bêtement parler les chiens, Cassiopée et elles échangèrent un regard complice c'est alors qu'elles se mirent à rire l'une l'autre de la bêtise de ce moment. La forêt regorge de mystère et de brigand on est jamais très en sécurité, alors quand elle avait vu Héraclès aboyer elle s'était dite que cela devait être assez grave, car l'animal n'avait pas pour habitude faire entendre sa belle voix pour si peu. C'était rassurant tout de même, puis ça faisait un bien fou de rire un peu, il y avait longtemps qu'elle n'avait pas rit autant, le carrosse s'arrêta, inquiète elle interrogea du regard la soeur du baron et c'est alors qu'un véritable intrus pénétra dans l'habitacle. Le garde de tout à l'heure... Quel bon à rien il les avait arrêté pour de pure bêtise et comment il avait le toupet de lui parler à elle et à la dame de Missède elle ne l'apprécia pas le moins du monde. Elle écouta les propos lançait par Cassiopée en réponse à l'agressivité du garde, mais ça ne calma pas les nerfs à vif de la demoiselle qui dévisageait toujours le garde.

    Quand il allait reprendre la route, la demoiselle se leva furibonde et quitta le carrosse elle ne supportait pas qu'un simple garde puisse d'un levait la voix sur elle et deux la menaçait aussi impunément. Elle fut suivit par son énorme toutou noir, elle se planta dans le sillage du garde arrogant et presque irrespectueux et prit la parole. Elle se tenait bien droite, articula et posa bien ses mots elle ne le dirait qu'une fois elle avait donc bien l'intention de faire entendre et comprendre maintenant et ce par toute la garde présente.

    « Sachez que je n'apprécie guère votre ton à l'égard de la demoiselle de Missède et de moi-même. »

    Elle s'approcha du garde et le fixa droit dans les yeux sans jamais perdre sa constance, ni être troublé par son impassibilité de muraille.

    « Je vous prierez donc de revoir vos manières, il va de soit que j'en référais moi-même auprès du baron s'il vous reprenez l'envie de menacer Cassiopée ou moi-même lors de se voyage que nous sommes à contre cœur obliger de faire en votre compagnie. Il en va de même pour vous messieurs, je ne tolérais pas qu'on nous manque de respect. »

    C'est avec fière allure qu'elle lui tourna le dos sans attendre la moindre réponse de sa part, elle grippa souplement dans le carrosse lui lançant un dernier regard noir et claqua la porte derrière elle. C'est en tapant du pied qu'elle fit repartir l'hippomobile sans plus de cérémonie.

    « Les gardes de la bibliothèque sont d'une arrogance, aucun savoir vivre, ne leur apprend-t-on pas la courtoisie, le respect et la politesse pendant leur classe ? »

    Dit-elle à Cassiopée plutôt agacé.

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William de Beaurivages
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeSam 12 Fév 2011 - 23:05

Le voyage avait d’abord enchanté le jeune homme, mais lorsque le baron lui avait annoncé qu’ils devraient supporter les deux demoiselles, l’envi s’était soudainement éteinte. Il devrait assurer la sécurité de deux gamines don il n’avait cure. Les propos que lui avait lancés la demoiselle de Missède avaient d’avantage provoqué le garde. Pour qui ce prenait-elle? Elle utilisait le fait que son frère avait pleine autorité sur lui pour le narguer. Il n’allait certainement pas la laisser avoir le dessus aussi facilement et croire qu’il se plierait à la moindre de ses exigences. Il avait beau avoir beaucoup de respect pour Viktor, sa sœur par contre allait trop loin en utilisant son autorité ainsi. Serrant la mâchoire et ravalant une énième remarque cinglante, il remarqua à peine le regard de la dame de la Courcelle qui le dévisageait. Il avait simplement envi de se retrouver à Ybaen et pouvoir profiter de ce temps pour prendre d’avantage connaissance de cette châtellenie. Reprenant place sur son étalon, le jeune homme jeta un regard à la porte du carrosse lorsque celle-ci s’ouvrit à la volée, dévoilant Solenne de la Courcelle. Elle semblait peu ravie des propos qu’il avait tenu, mais il n’en démordit face à la châtelaine.

« Sachez que je n'apprécie guère votre ton à l'égard de la demoiselle de Missède et de moi-même. »

Et puis quoi encore? Il s’en fichait qu’elle apprécie ou non le ton qu’il employait. Il n’avait pas été désigné pour rester poli, mais pour assurée leur sécurité tout au long du voyage. De plus, il aurait pu être d’avantage déplaisant, en interdisant de suite la présence des chiens lors du trajet. Son regard vint finalement se planté dans celui de la dame, passif à toute les accusations ou remarque qu’elle pouvait bien lui faire. Elle semblait avoir contenance, malgré son jeune âge, mais elle semblait comme toute les nobles. Avoir droit à tout les privilèges dû à son rang, sans jamais déployer un centième d’effort pour l’obtenir.

« Je vous prierez donc de revoir vos manières, il va de soit que j'en référais moi-même auprès du baron s'il vous reprenez l'envie de menacer Cassiopée ou moi-même lors de se voyage que nous sommes à contre cœur obliger de faire en votre compagnie. Il en va de même pour vous messieurs, je ne tolérais pas qu'on nous manque de respect. »

Menacé ? À sa connaissance c’était uniquement les chiens qu’il visait par le fait de se taire. De plus, qu’elle autorité croyait-elle avoir sur lui et ses hommes? Serrant légèrement ses mains sur les rennes de son cheval, il lui décocha un regard tout aussi noir que le sien. Le voyage ne risquait pas d’être sans flammèches entre ses deux là! Reprenant la route aussi calmement que possible, le garde du corps ruminait sa colère contre la jeune châtelaine. Il lui ferait payer un jour où l’autre et cette journée risquait d’être fort amusante pour lui. Les quelques heures qui les séparaient encore d’Ybaen furent parcourut avec une rapidité raisonnable et ils n’avaient guère prit assez de retard pour manquer le banquet qu’aurait lieu le soir même dans Arrivé en vu du château, le garde du corps demanda à ses gardes de ralentir l’allure afin de ne pas trop se presser.

Quand ils franchirent le portail de la châtellenie, plusieurs valets les attendaient déjà dans la grande cours prévu à cet effet. Lentement, le carrosse vint se garer devant les hautes marches qui permettaient d’accéder au bâtiment principal. Les valets s’empressèrent de déposer un tapis devant la porte du carrosse afin d’empêcher les robes des demoiselles de traîner dans la terre battue. Avec un roulement de yeux léger, le garde de la bibliothèque descendit de son étalon et vint se placer près du tapis, fier et droit comme la coutume le voulait. L’un des gardes charger de l’escorte vint ouvrir la porte afin de permettre aux deux jeune femmes de sortirent et de faire leur entrer officielle à Ybaen. Lorsque vint le tour de Solenne de la Courcelle de débarquer du véhicule, William ne lui accorda même pas l’espace d’un regard. Peut-être croyait-elle avoir réussie à obtenir quelques choses de lui, mais elle en était loin. Très loin même. Les domestiques prirent soin de décharger les effets personnels de dame Cassiopé ainsi que ceux de la dame de la Courcelle, mais au moment où ils allaient les prendre pour les faire suivre jusqu'au chambre, le garde les arrêta d’un geste presque poli.


- Vous pouvez laisser cela ici, messieurs. Les demoiselles ci présentent, n’apprécie guère que l’on touche à leurs effets. Elles préfèrent généralement s’en occupées elles même.

Le domestique le regarda avec un regard perplexe, mais il n’avait pas envi de défier ce garde beaucoup plus grand que lui et avec un air aussi sévère. La salamandre brodée sur ses habits ne devait pas manquer de faire son effet également. Il savait que les deux jeunes femmes l’avaient entendu et il lui lança un sourire rempli de malice. Il n’aimait pas ce faire narguer et encore moins ce faire parler sur le ton qu’avait employé Solenne. Il avait vu là, l’opportunité de se venger. Certes, c’était loin d’être une punition très dure, mais il savait que les jeune femmes peinerait à monter leurs effets à l’étage supérieur.
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeDim 13 Fév 2011 - 4:22

Si elle avait été plus odieuse, Cassiopée aurait mis une paire de claques aux soldats. Plus particulièrement le petit brunet. Non pas lui, l’autre. OUI le petit brunet que la jeune demoiselle de la Courcelle venait particulièrement d’engueuler comme du poisson pourri. Donc du poisson pas frais

Les autres gardes se tenaient bien. La jeune femme était la promise du baronnet de Missède. Et certain évitait de choquer le baron.

Cassiopée regardait la jeune enfant. Elle avait du front la petite Solenne. Elle qu’on croyait si gentille et mignonne. Elle ferait une bonne régente de domaine. Elle était tout ce qu’un homme voulait. Gentille, drôle, amusante, pas très enfantine. Il n’y avait que Cassiopée qui entretenait ce coté, enfant. Elle savait que la jeune adolescente préférait mille fois son Ybaen que Missède et un baron trop occupé

Une fois arrivée Cassiopée sortie laissant Maia filer entre les pieds du cheval de William. Heureusement aucun blessé …

Les deux chiens prirent de l’avance.

Vous pouvez laisser cela ici, messieurs. Les demoiselles ci présentent, n’apprécie guère que l’on touche à leurs effets. Elles préfèrent généralement s’en occupées elles même.


Cassiopée regarda Solenne d’un regard mauvais. Il voulait jouer à ce jeu. Elle se retourna et regarda les domestiques.

Laissez, Sir William de Beaurivage adore être serviable et vous defera de ce pénible fardeau de ramener nos bagages.

Elle regarda Solenne et continua en direction des trois autres gardes.

Laissez, Sir William s’en chargera.

Continuant de monter les marches elle eut un sourire.

Ne tardez pas trop.

Elle se tourna vers Solenne.

Ca lui apprendra.

Au moment même ou elle allait parler, Cassiopée fut coupé par une chipie. Oui! Une chipe de premier ordre.

Très chère cousine !

*Oh non pas elle.*

Dame Cassiopée comment allez-vous?

Dame Ysera …
L’acolyte de la sale vipère? Que faisait-elle ici?
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeDim 13 Fév 2011 - 9:13

    Le garde lui lançait un regard noir, se dont-elle n'avait que faire, elle n'avait pas envie d'être apprécier par la garde du baron. Puis il lui devait le respect, c'était ainsi que le monde humain était régit, non pas par la loi du plus fort comme chez les drows, mais c'était à celui qui avait le plus de terre et charisme qui était au dessus des autres. Voilà, elle était sans doute la plus riche et la puissante des personnes présente ici, car même si elle était la sœur du baron, Cassiopée, elle ne possédait aucune terre, tout revenait à son frère. Le reste du voyage se déroula sans aucune encombre, les jeunes femmes riait de vive voix sans plus être dérangée et les deux chiens étaient calmement couchés l'un à coté de l'autre, ils dormaient paisiblement, on put même entendre la petite Maia poussait de couinement lors de son sommeil. La petite boule de poil dorée devait rêver qu'elle poursuivait un lapin ou un truc du genre, Héraclès lui ronflait légèrement très profondément endormit. Ils arrivèrent avant la nuit tombé, une fois le portail la jeune demoiselle sautillait de joie assise à sa place, elle était si contente on aurait dit une enfant de sept ans s'extasiant dans une sucrerie. Le carrosse s'arrêta dans la grande cour, devant l'escalier principal, on leur ouvrit la porte faisant descendre la demoiselle de Missède en premier, elle n'attendit l'aide personne pour descendre de voiture, elle était excité. Elle inspira profondément l'air de son Ybaen, elle ouvrit grand les bras s'étirant avec un sourire magnifique embellissait son petit minois. Elle observa autour d'elle, quelque chose manquait, le jardin était bien trop calme, Héraclès aboya avec puissance. Mais oui, où était la meute ? C'était ainsi qu'elle appelait les six autres chiens de guerre qui lui tenait normalement compagnie pendant ses promenades autour du domaine. Une pointe de colère pouvait se lire dans ses yeux. Les domestiques descendirent pour l'accueillir, elle et Cassiopée, l'enfant d'Ybaen avait quitté bien trop longtemps ses magnifiques terres.

    « Mademoiselle, votre retour nous enchante. »

    « Je suis très heureuse de vous revoir tous, mes bons amis. »

    Répondit-elle, avec un sourire sincère affiché sur ses douces lèvres rouges comme le pétale d'une rose. Les domestiques saluèrent avec beaucoup de politesse et courtoisie la sœur du baron, qu'il était heureux de recevoir ici en Ybaen. Il y avait longtemps que les Missède n'était venue leur rendre une petite visite comme ça. Le garde qu'elle avait réprimandé passa derrière elle pour rejoindre les marches de l'escalier, il n'avait pas quitté le dos de son cheval et attendait sagement que les demoiselles rejoignent la grande demeure qui s'ouvrait devant-elle. Elles commencèrent à marcher en direction de l'escalier quand la voix du garde retentit... Il ne s'adressait pas à elles fort heureusement, mais au page qui se chargeait de transporter leurs bagages. Il lui somma de laisser les bagages là devant l'escalier, lui expliquant que les demoiselles préféraient se charger elle-même de leurs bagages. La demoiselle de la Courcelle lui lança un regard noir, elle émit un grognement presque inaudible venant tout droit du fond de sa gorge quelque chose qu'elle avait fait sans s'en rendre compte. C'est la demoiselle de Missède qui répondit donc avant que la châtelaine ne remette une seconde à sa place le garde arrogant.

    - Laissez, Sir William de Beaurivage adore être serviable et vous défera de ce pénible fardeau et ramènera nos bagages.


    Annonça la jeune femme, qui avait l'intention de se faire obéir du garde. Elle lui décocha donc un sourire narquois, à lui de porter les bagages donc. Le domestique posa les bagages au sol, lentement et doucement comme s'il avait peur de briser quelque chose, puis il recula de deux pas salua les demoiselles et prit congé sans un mot. Sir William hein, elle retiendrait son prénom... La demoiselle de Missède la tira avec elle, lui faisant monter les marches assez rapidement.

    - Ça lui apprendra.

    Ajouta-t-elle, la demoiselle d'Ybaen se retient de rire et ne se retourna pas vers le garde par la suite. Elles avaient tout juste passé la porte que le visage de l'enfant se décomposa. Ysera... Elle était dans sa maison... Elle était déjà sur le point de l'étriper. Elle se força lui sourire très poliment, un sourire crispé on aurait dit une grimace.

    « Ysera, où son mes chiens ? »

    Même pas un bonjour, non Solenne n'aimait vraiment pas sa cousine et se permettait de lui manquer de respect. De toute façon elle aussi le faisait souvent quand elle en avait l'occasion. Mais ici et maintenant elle était chez elle, elle n'avait aucun droit d'être ici sans son autorisation préalable.

    « Hé bien, je les ai fait mettre dans les écuries avec les chevaux, il avait tendance à être agressif alors... »

    « C'est donc toi, alors tu iras les libérer sur le champ ! Et ne t'avise pas de demander à un de mes domestiques de faire cette tâche à ta place sinon TU dormiras avec les chevaux. »
    « Allons ma chère cousine... »
    « Ysera tu n'es pas ici chez toi ! Et je ne t'ai pas donné la permission de venir ici, alors estime toi heureuse que je ne te renvoie pas à Missède sur le champ. »

    La demoiselle Ysera se tut, elle avait bien compris que sa cousine n'avait pas l'intention de cédait. Et oui, à se jour Solenne était plus confiante et possédait un caractère bien trempé. Elle n'aurait pas trop la torturer étant enfant, aujourd'hui ça se retournait contre elle. Ysera savait très bien que sa cousine était sérieuse, elle se soupira quittant tout de même la pièce tête haute on pouvait lire son visage l'agacement que ça lui procuré d'être traité comme une domestique de surcroit par quelqu'un de plus jeune qu'elle. Solenne souriait victorieuse croisa le regard d'un des gardes et par pure méchanceté elle ajouta.

    « Ysera ma chère, tu montreras à la garde du baron où ils vont dormir pendant les deux semaines qui vienne. »

    Ysera grogna elle était hors d'elle, elle sortit de la du château comme une véritable furie. Solenne étouffa un rire, elle serait une gérante formidable plus tard. A Dix-sept ans elle était déjà capable de mener Ysera à la baguette et de remettre à sa place un garde, elle n'avait pas froid aux yeux.
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William de Beaurivages
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeLun 14 Fév 2011 - 15:34

La demoiselle de la Courcelle semblait sincèrement heureuse de se retrouver en terre connues, mais William ne comptait pas rester là sans riposter à l’arrogance dont elle avait fait preuve envers sa personne lors du voyage entre Missède et Ybean. La riposte serait sans doute amusante à voir. Seulement, il était loin de s’attendre à une réponse de la part de Cassiopée, se faisant ainsi prendre à son propre jeu. Elle sommait les pages de le laisser s’occuper de leurs effets! Elle avait du culot cette jeune femme! Serrant la mâchoire pour ne pas risquer de perdre la face en publique, il réfléchissait déjà à un moyen de leur faire payées ce qu’elles osaient lui faire. Il était chevalier de la bibliothèque, ont leur devaient d’avantage de respect. Il se dirigea tout d’abord vers son propre cheval afin de retire les sangles et ainsi le rendre plus à l’aise et prit soin de le confier à l’un des palefreniers ce trouvant tout près. Satisfait, il revient vers les bagages des demoiselles, non sans les regarder avec une certaine amertume, puis il les ramassa afin de pouvoir les porter jusqu'à leur chambre. C’est alors que son regard se posa sur une demoiselle qui ressemblait de loin à la demoiselle de la Courcelle. Par les cinq, combien pouvait-il y en avoir encore? Une seule ne suffisait pas. Il devait se retrouver avec une seconde sur le dos?

- Vous êtes le garde en charge de leurs effets? Solenne m’a demandé de vous indiquer la chambre où elles logeraient toutes les deux afin que vous puissiez déposer leurs bagages.

Froid comme la neige, il escalada les marches afin de franchir le seuil de la demeure. Certes, celle-ci était richement décorer et devait apparaître comme l’une des plus belles demeures de Missède, mais le jeune homme était loin de s’extasier devant la beauté des lieux. Elles n’étaient que rempli d’objet matériels qui comblait un vide évident et de toutes évidences, les lieux ressemblaient énormément à ceux du Baron. Les bras chargé, le chevalier de la bibliothèque suivait la silhouette de la jeune femme qui s’était offerte pour lui montrer les appartements des deux châtelaines.

- Vous ne m’avez toujours pas fait part de votre nom, messire.
- William de Beaurivages, Milady.

Le ton était neutre, sans réellement avoir un grand intérêt pour la conversation. Il avait simplement envi d’en finir avec ce voyages et mettre une distance respectable entre lui et Solenne. Ils arrivèrent finalement à l’étage supérieur, puis William s’arrêta pour jeter un regard à la ronde, comme s’il cherchait quelques choses. Voyant que les pas derrière elle avait cessé, Ysera s’arrêta à son tour et se tourna vers le chevalier. Sans préambule, le garde de la bibliothèque reprit sa route afin de déposer les bagages devant les portes indiquer par la demoiselle qui lui servait de guide à travers les sombres couloirs qui constituaient la demeure d’Ybaen. Il n’avait pas envi d’entrer de nouveau en contact avec les jeunes femmes, il laissa donc les quelques effets devant la porte, sous l’œil avertie d’Ysera. Celle-ci semblait avoir une idée derrière la tête, mais il ignorait quel en était la raison, puisqu’il n’avait pas assisté à la scène qui s’était déroulée entre la châtelaine et sa cousine.

Sans plus attendre, il descendit au niveau inférieur, afin de pouvoir prendre part au banquet, qui allait se débuter dans quelques minutes afin de fêter leur arriver en terre d’Ybaen. Seulement, même si la presque totalité des convives étaient présente autour de la table, il manquait les deux principales. Fronçant les sourcils en se demandant où elles pouvaient bien se trouver, William, sorti rapidement de la pièce afin de se mettre en quête des deux jeunes femmes. Grimpant à l’étage avec une expression qui gagnait de plus en plus la colère, il s’arrêta net devant la porte de la demoiselle de la Courcelle et remarqua au dernier moment que ses vêtements ne se trouvaient plus devant celle-ci. Elle avait simplement dû les récupérer et les entrer à l’intérieur.

Avec de profond coup donné à la porte, le jeune homme dit d’une voix qui ne laissa pas place à la discussion;


- Tout vos gens attendent votre venus et vous oser les faire patienter de la sorte! Venez immédiatement!

En prononçant ses paroles, il ignorait en réalité l’ampleur du drame qui pouvait arriver. Elles n’avaient pas récupérées leurs effets, simplement parce qu’ils n’étaient plus là quand elles avaient voulu le faire. La seule et unique responsable était Ysera, qui avait soigneusement prit soin de disposer les vêtements des dames, dans la bassine remplie d’eau, par pur vengeance. Après tout, personne ne pourrait l’accuser, puisque c’était William qui était en charge de les amener à bon port. Continuant de cogner jusqu'à avoir une réponse, le garde commençait réellement à perdre patience.
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeLun 14 Fév 2011 - 20:34

Cassiopée avait défait le déchargement de ses habits et aidait Solenne à le faire. La jeune femme savait qui avait pu faire ca. Elle n’avait pas l’étoffe d’une baronne ou d’une dame. Ses manières restaient rustres à celle d’une simple servante. Que l’on fasse avec.

Lorsqu’elle ouvrit la porte, elle manqua de pouvoir frapper le garde de la bibliothèque sans livre.

SUFFIT ! SUFFIT!

Cassiopée était de si mauvaise humeur, qu’on aurait pu l’entendre. Elle était d’une humeur massacrante.

Finit votre petit jeu. Mon frère le baron et Tibérias seront au courant de vos bêtises dès que nous rentrerons à Missède.


Qu’il en soit clair, elle n’avait pas de titre, mais elle avait du caractère. Elle avait envie de faire de meurtre. Comme si la situation pouvait être meilleure la pire peste de Missède se montra vexé de la situation.

Mais voyons!, Les domestiques vont s’arranger avec ca.

Petite cloche, Cassiopée pariait sa place qu’elle avait avoir avec ca. Oh Ysera, elle était chanceuse que Cassio ne soit que la sœur et non la baronne elle-même.

Elle l’aurait fait dormir avec les rats ! Et le chevalier servant , oh lui, elle l’aurait mis au travail forcer pour son insupportable sourire et présence.

Maintenant elle allait devoir les sécher, sinon les tissus deviendraient laids.
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeMar 15 Fév 2011 - 17:45

    Les demoiselles avaient laissé Ysera et la garde dans le hall de la grande demeure, elles marchaient bras dessus bras dessous en direction du salon. La demoiselle d'Ybaen avait bien l'intention de faire faire le tour du propriétaire à son amie. Elle l'entraina donc à travers la maison, lui faisant découvrir les diverses pièces et tous les trésors que pouvait cacher son château. Solenne prenait aussi le temps de lui conter quelques petites anecdotes sur le château et son histoire en passant aussi par son enfance et vécue personnelle entre ces murs. Des murs peints de blanc auquel on a ajouté une petite touche de bleue rendant ainsi la demeure plus reposante. Les deux jeunes femmes rient l'une comme l'autre, de vive voix, ce qui égaillée la demeure qui avait été bien trop longtemps vide de son départ. Les longs couloirs au sol marbré semblaient reprendre vie après le passage des deux demoiselles, comme si elle respirait de nouveau. La demeure, n'était guère aussi grande que le château de Missède, mais elle n'en restait pas moins charmante et spacieuse, elles eurent donc vite fait dans avoir fais le tour. Elles montèrent ensuite en direction de leur chambre, pensant trouver leurs effets personnelle devant la porte à l'heure qu'il est, mais ils n’y étaient pas. Les demoiselles passèrent plus de dix minutes à faire toutes les pièces de l'étage pour les retrouver. C'est alors qu'elles découvrirent le désastre. Les bagages étaient ouverts et complètement vide... Solenne froissa le velours vert sa robe entre ses doigts et prit une profonde inspiration avant de fermer les yeux quelques secondes. Cassiopée par contre eut du mal à garder son calme, elle rassemblait les vêtements trempés et éparpillés dans la bassine, d'une main furieuse les jetant dans leur valise presque rageuse. Elles entrèrent dans sa chambre par la suite pour constater l'étendu des dégâts.

    Pas une seule de leurs toilettes n'y avait échappé, tous étaient trempés, elle n'avait plus rien de sec à se mettre pour les jours à venir. Cassiopée était réellement hors d'elle, la châtelaine assise sur son lit ne l'était pas moins, mais elle le montra beaucoup moins que sa compagne de voyage. Il n'y avait que deux personnes capable de se montrer aussi puéril et stupide présent ici, le sir William de Beaurivage et sa cousine Ysera. Le garde était sans doute la dernière personne à avoir touché à leur bagage, elle regardait les vêtements dégoulinant d'eau au milieu de la pièce. L'heure du buffet était venue, elles n’avaient toujours pas quitté la chambre, Cassiopée était verte de rage et l'enfant d'Ybaen soupirait de façon exaspérée par les valises pleines de vêtements humides. Toutes deux restaient là à dévisager les gouttes d'eaux que suintait de leurs habits, à une heure aussi tardive il était impossible de faire sécher ces derniers. On vient alors frapper à la porte de la chambre, ce n'était même plus frapper c'était marteler la porte de coup, puis une voix se fit entendre, une voix qu'elle n'avait pas particulièrement envie d'entendre et qui de plus se permettait de lui parler sur un ton qu'elle n'apprécia guère.

    - Tout vos gens attendent votre venus et vous oser les faire patienter de la sorte ! Venez immédiatement !

    Les demoiselles ne répondant pas à son appel il continua de s'acharner sur la porte de façon plus qu'agaçante, elle allait lui faire mordre la poussière à se garde, il souffrirait mille mort pour une pareil arrogance. Ce n'est pas Solenne qui quitta la chambre comme une tornade c'est Cassiopée qui lui ordonna de cesser son tintamarre.

    - SUFFIT ! SUFFIT ! Finit votre petit jeu. Mon frère le baron et Tibérias seront au courant de vos bêtises dès que nous rentrerons à Missède.

    Hurla de tout ces poumons la sœur du baron jusqu'alors n'avait pas perdu son calme en la présence de la jeune châtelaine. C'était d'ailleurs un peu effrayant comme moment, le visage de Cassiopée c'était empourprée de colère et c'est alors que la jeune châtelaine se leva pour l'empêcher de se jeter sur William ou encore sur sa cousine dans le but de leur arracher les yeux ou de les étrangler aux choix. Elle s'approcha lentement posant sa main sur son épaule affichant un mince sourire.

    « Allons, ma bonne amie calmez-vous ce n'est pas si grave, nous somme ici chez moi, je dois encore avoir quelque vieille toilette dans un placard quelque part, sinon nous utiliserons celle de ma mère qui ne doivent pas avoir quitté la chambre de mes parents. Ne vous inquiétez pas, nous ferons sécher nos robes dés demains matin, le soleil d'Ybaen est généreux et les senteurs du jardin parfumerons nos toilettes. »

    Elle souriait généreusement à son amie puis elle appela les domestiques pour leur demanda de se charger des toilettes mouillés ainsi que de leur trouver des robes pour la nuit et demain. Bien sur ils essuyèrent la flaque d'eau qui c'était répandu sur le sol marbré par la faute du trop plein d'eau que contentait leur habit. Solenne lança un regard incendiaire à sa cousine, les domestiques allaient s'en charger n'est ce pas ? Elle se concentra quelque secondes sur la demoiselle puis elle prononça dans un murmure une incantation et l'eau contenue dans l'air devient liquide la demoiselle Ysera se retrouva aspergé d'eau de la tête aux pieds. Elle n'adressa pas un regard au garde, il n'avait pas gagné la guerre, ni même encore remporté la bataille.

    « Si nous allions manger maintenant, je meurs de faim ma chère. Je suis sur que le repas sera tout simplement divin. »


    Solenne tenait la demoiselle de Missède dans ses bras, la forçant à tourner les talons et à la suivre jusque la salle de réception où devait se tenir le buffet. Elle ne prêta guère d'attention à sa cousine qui pestait de rage et alla rejoindre ces appartements, furieuse. La salle fut quelque un peu déserté à cause l'agitation des étages, mais doucement les gens d'Ybaen reprirent leur place dans la grande salle. C'est en souriant que la jeune maitresse des lieux invita tout le monde à s'asseoir. On tira les chaises pour Cassiopée qui se tenait à sa gauche et elle était assise en bout de table, car elle était propriétaire des lieux et Cassiopée étant son invité elle avait droit à l'une des meilleures places. Mais on tira bien évidemment les chaises pour toutes les femmes présente à la table ce soir ça allait de soit. Ysera revient changé, plus en retard que tout le monde... Elle avait l'art de faire des entrer remarqué, mais Solenne elle ne lui accorda pas un regard. Elle n'attendit même pas que sa cousine soit assise pour ajouter :

    « Et si nous commencions !? »


    On avait invité des musiciens pour se buffet un peu spécial, ils commencèrent donc alors à jouer et les plats arrivèrent les uns après les autres sur la table dans un beau défilé organisé.


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William de Beaurivages
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeMer 23 Fév 2011 - 0:51

Tous les domestiques charger des appartements de la demoiselle et de son amie, semblait en émois lorsque le chevalier de la bibliothèque arriva à l’étage. Il se demandait ce qui pouvait bien causer autant de désordre dans la demeure d’Ybaen. A vrai dire, tout ça lui était égal pour le moment, presque tout le monde était déjà présent dans la salle de banquet afin d’offrir le meilleur accueil qui sois à la dame des lieux, mais celle-ci semblait guère avoir conscience de la situation ou bien faisait-elle ça dans le but de le provoquer d’avantage? Et bien, si tel était le cas, il ne manquerait pas de lui faire remarquer que ce n’était pas lui qu’elle pénalisait de la sorte, mais ses domestiques! Serrant fortement la mâchoire, les coups qu’il donnait contre la porte massive de Solenne, demeurait sans réponse. Alors qu’il allait réitérer ses propos avec plus de force, sa main vint fendre le vide, devant une Cassiopé rouge de colère. Fronçant les sourcils, prêt à riposter, il fût tout de même prit au dépourvu par les propos de celle-ci.

- SUFFIT ! SUFFIT ! Finit votre petit jeu. Mon frère le baron et Tibérias seront au courant de vos bêtises dès que nous rentrerons à Missède.

Elle l’accusait? De quoi exactement? Pour avoir des explications, il porta son regard beaucoup plus loin que la sœur du Baron et vit étendu sur le grand lit de la châtelaine, leurs toilette, tremper pour la plupart. L’accusait-elle d’avoir un rapport quelconque dans cet acte? Il était aussi sur le point de se mettre d’avantage en colère, pour faire savoir qu’il n’agirait pas de façon aussi base et surtout, qu’il n’avait aucun rapport avec tout cela! Il avait fait exactement ce qu’elles avaient demandé, sans même refiler la tâche à l’un des domestiques! Ouvrant la bouge avec la ferme intention de remettre Cassiopé à sa place, il n’en n’eut guère le temps, puisque voila que Solenne se rapprochait d’eux. Elle maîtrisait d’avantages ses émotions que la demoiselle qu’il avait sauvé quelques semaines plus tôt, mais cela n’enlevait absolument rien à la rage qu’il éprouvait. Il aurait une revanche tôt ou tard et il ne risquait certainement pas de la laisser passer. Quand il entendit la voix d’Ysera, la connexion entre les événements présents et le moment où il avait déposé les valises devant les chambres, se fit en une seule seconde. Elle était restée dans le corridor après que William eut quitté les lieux et ne l’avais pas revue dans la salle de banquet. Cela expliquait donc les robes trempées des demoiselles.

Heureusement, Solenne semblait maîtriser la situation mieux que Cassiopé, ce qui leurs permettraient de gagner rapidement la salle de banquet. Il se faisait de plus en plus tard et la voûte qui couvrait désormais la demeure de la dame de la Courcelle, était constellée d’étoile, comme si elle semblait heureuse de voir à nouveau l’enfant. Sans attendre, le chevalier de la bibliothèque gagna rapidement la pièce où tous les attendaient et fit un message d’ordre générale afin d’aviser les domestiques que les demoiselles ne seraient plus longue à arrivée. Tous debout, ils guettèrent l’arrivé des jeunes femmes, puis, lorsqu’elles firent leur entrer, plusieurs pairs de yeux se braquèrent sur elle, ravi. Une fois en place, ils prirent place, comme le souhaitait l’hôte des lieux et aussitôt que le signal fût donné, tous attaquèrent avec appétit les mets préparé par l’ensemble des cuisiniers pendant la journée.

Silencieux, le jeune homme se contentait de jeter quelques brefs regards en direction de ses protégées et lorsqu’il était assuré qu’elles allaient bien, il s’en détournait aussitôt. Il se demandait bien ce qu’il pourrait faire lors de ses 2 semaines à Ybaen. L’espace était vaste et il pourrait participer aux entraînements des quelques chevaliers présent, mais il se doutait bien que la garde était beaucoup moins motivé que celle de Missède et que son niveau risquait d’être plus élever que le leurs. Pensif, il remarqua à peine que les convives se levèrent afin de gagner la piste de danse, mettant ainsi une ambiance festive à l’arrivée de la maîtresse des lieux. Alors que les musiciens entamaient un morceau beaucoup plus rapide, il sentit une main se refermer autour de son bras et l’attirer sur la piste de danse. Tournant la tête vers la propriétaire de cette main, il rencontra finalement le regard avare d’Ysera braqué sur lui. Qu’est-ce qu’elle lui voulait exactement? Grognant légèrement, il finit par la suivre sur la piste, se disant que ce serait probablement le meilleur moment pour lui glisser quelques mots au sujet de ce qui était arrivé là haut. Il ne voulait pas être blâmé pour quelques choses qu’il n’avait pas commises et elle devrait assumer les conséquences de cela.
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeJeu 24 Fév 2011 - 18:06

Cassiopée se changea et pesta quand même contre le chevalier et la cousine de la châtelaine. La première fois qu’elle l’avait vu, elle était encore simple servante et pour agrémenter la chose, son fiancé avait été longuement courtisé par Ysera. Hors quand la nouvelle avait été officielle, Ysera s’était vu déclassée par une batarde et sœur du baron.

La jeune sœur du baron se calma. Elle quittait Missède pour avoir la paix et elle se retrouvait avec un chevalier qui la faisait rager. En plus, il y avait cette peste qui l’embêtait. Une chance encore que Solenne était la pour la ramener dans une bonne voie.
Vilaine magicienne.

Elle jouait avec l’eau comme une arme. Elle s’en servait pour faire pester sa cousine et Cassiopée cachait mal son rire et son amusement. Dommage que le chevalier ne fut pas dans la mire de cette malheureuse vague créée par Solenne.

Elle aurait aimé avoir une sœur comme Solenne. Elle se ressemblait sur certains points. Elle suivit la jeune châtelaine dans son domaine. Même si Viktor était le baron de Missède, elle trouvait la demeure de sa charmante amie

Une fois assise et le repas défilant elle trinqua personnellement avec son amie.

À un séjour agréable à Ybaen.

Elle n’avait pas eu le droit à une réception de la part de son frère, elle profitait donc de ce repos imposé par elle-même

J’espère que vous profiterez de me montrer les vestiges d’Ybaen. Je dois vous avouer que Lyrin et moi y avons passé quelques jours, mais pas plus. Nous avons été plus au nord, chez son frère.

Ysera avait braqué un regard noir sur Cassiopée mais elle s’en moqua. La danse s’installa et Cassiopée vida de nouveau sa coupe. En voyant le garde se faire prendre par la cousine de Solenne, elle lui sourit et se forca à ne pas rire.

Je vous gage quelques écus qu’il lui marche sur les pieds en tentant de danser.

Un peu éméchée, elle éclata de rire en imaginant une Ysera aux pieds piétinés. Qui a dit qu'il avait le pied dansant?
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeVen 25 Fév 2011 - 18:17

    Les festivités avaient donc commencés, les domestiques tous étaient présent assit à la table comme de véritable invités de marques, ils avaient sortis pour l'occasion, leur plus riche toilette et leur plus beau costume pour ces messieurs. Ils avaient tous prit part au festin organisé avec génie par le majordome et la jeune châtelaine, qui assise à sa place contemplait avec radieux sourire l'assemblé de personne qui se trouvait autour d'elle. Pour la plupart d'entre eux ils l'avaient vu grandir et devenir la jeune femme qu'elle était aujourd'hui, radieuse, pétillante et pleine de vie. Mais il restait une ombre à se sublime tableau, l'ombre funeste et lourde du souvenir de ses parents disparus, assise à sa place elle caressait d'une main enfantine et triste les accoudoirs de la chaise. Ce n'était pas là sa place c'était là celle de son père, chaque soir elle se souvenait que pour le diner il s'asseyait ici et sa mère à sa gauche et elle à sa droite... Quand elle était enfant il la faisait souvent venir sur ses genoux, où il lui courait après à travers la pièce parce qu'elle ne voulait s'asseoir à table, il avait tant de précieux souvenir entre ces murs. Être loin d'eux était à la fois un soulagement et une torture, car il n'y avait pas de plus bel endroit que son Ybaen, pas de lieux plus rassurant que ces murs, mais tant de chose doivent pourtant l'en éloigner encore pour longtemps... Le retour définitif n'était guère pour aujourd'hui, mais laissons derrière nous ces lourdes et mélancoliques pensés, car l'heure est à la fête et non au souvenir. Elle se souviendrait plus tard, car elle avait encore bien des jours pour se souvenir et pour honorer la mémoire de ses parents chéri.

    Les premiers plats avaient été posé sur la longue table en chêne finement travaillé à la main par l'un des meilleurs ébénistes qui fut en Missède il y a de ça bien longtemps, table qui en avait du voir passer nombre de bons gens entre ces quatre pieds et se régaler sur son dos. Elle avait d'ailleurs elle aussi revêtue ces plus beau atours, montrant ainsi à Cassiopée et à toutes les personnes présente à table la richesse de sa famille. La demoiselle se tenait bien droite dans sa chaise, son sourire ne dépérissant pas, bien que dans son regard une goutte de tristesse était tombée dans le bleu ciel de son iris. Les verres se remplir de vin, boisson de toutes les fêtes, nectar très apprécier par tous à cette table. On servit l'invité d'honneur en premier, c'est à dire la sœur du baron qui se trouvait à gauche de la jeune maitresse de maison, puis elle et le reste de la table chacun son tour. La musique et me vin montèrent vite à la tête des hommes et femmes présent à la table et à la fin du premier plat les hommes prirent la main d'une demoiselle pour l'inviter ainsi à danser pendant qu'on débarrassait la table pour apporter le plat suivant. Il ne fallut pas longtemps pour qu'Ysera trouve la main du Sir de Beaurivages qu'elle entraina plus ou moins contre son gré danser avec elle. Cassiopée leva alors son verre, à leur séjour en Ybaen, en espérant qu'il soit riche aventure et qu'elles puissent achever de construire une relation durable entre elles, se petit voyage était fort en émotion et vu le caractère de sa cousine et du garde mal luné que le baron avait nommé comme garde fou ce n’était pas près de s'arrêter.

    - J’espère que vous profiterez pour me montrer les vestiges d’Ybaen. Je dois vous avouer que Lyrin et moi y avons passés quelques jours, mais pas plus. Nous avons été plus au nord, chez son frère.


    « Les Gwidyr sont une riche famille, fort aimable, je ne vous cache pas que mon père, paix à son âme, aurait fort sans doute apprécié que je me fiançai à Lyrin... Mais entendait bien mes propos ma chère votre Lyrin est à vous et à vous seule, il ne m'intéresse en aucune manière. Je vous ferez découvrir mes terres, et nous passerons peut être dire bonjour à votre belle-famille, si nous en trouvons le temps. »

    La jeune châtelaine se tenait toujours à table, se divertissant en admirant les danseuses et leurs cavaliers virevoltait, tournoyait avec élégance et souplesse dans la grande salle. Bien-sûr Ysera, n'étant guère très sage elle flirter plus ou moins librement avec son cavalier qui n'avait pas l'air de beaucoup apprécier. Il avait une moue un peu exaspérer accroché à son visage et qui ne semblait pas prête à se décrocher de son visage. Cet homme était un véritable rabat joie, le temps qu'ils passeraient ensemble allait être un enfer... Il était donc incapable de s'amuser ? Il était certain qu'Ysera n'était pas de la meilleure des compagnies, mais il pouvait au moins faire semblant, non ? Après quelque verre du fameux nectar rougeâtre et sucrée, la sœur du baron semblait un peu pompette et c'est avec peine qu'elle se retient de rire en regardant valser sa cousine et le garde.

    - Je vous gage quelques écus qu’il lui marche sur les pieds en tentant de danser.

    Cette idée amusa la jeune châtelaine qui esquissa un sourire en imaginant sa cousine se faire marcher sur les pieds par le garde. Comme se serait plaisant, mais malheureusement le garde ne semblait pas avoir deux pieds gauches et s'en sortait assez bien en danse. Un sourie malicieux et une étincelle de vice vient éclairer le visage de la jeune femme qui échangea un regard complice avec Cassiopée.

    « Ils s'en sortent plutôt bien pour le moment, mais je pense pouvoir arranger ça ma chère et se sera bien plus amusant que le simple fait qu'il lui marche sur les pieds. »

    Elle joua encore de sa magie et avec un peu de concentration elle créa une petite flaque d'eau sur le sol de marbre ce qui eut pour effet de faire trébucher le Sir de Beaurivages, se dernier entrainant dans sa lourde chute sa chère cousine qui pesta de rage contre le garde. Tout le monde arrêta de danser pour les aider à se relever, la jeune châtelaine garda sa réserve et n'explosa guère de rire devant la chute pas très accidentelle d'Ysera et son cavalier. Et personne n'accusa qui que ce soit pour d'être l'auteur se petit accident, puis ils n'accuseraient sans doute pas Solenne en premier lieu, mais un simple oublie par un domestique un peu plutôt dans la journée. Tout le monde revient alors à table et on servit le deuxième plat de la soirée, la bonne entente était installé à la table, on riait et discutait de tout. On harcelait de question Cassiopée au sujet de son frère, mais aussi la jeune châtelaine sur comment était Missède. La demoiselle d'Ybaen n'avait guère le temps de préoccuper de sa cousine couverte de honte et du garde, elle était bien trop occupée à divertir sa principale invitée et amie.
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William de Beaurivages
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeSam 26 Fév 2011 - 2:26

Les chansons allaient bon train, tandis que les convives se mêlaient aux autres danseurs pour entamer une nouvelle danse. Parfois, celles-ci étaient lentes, mais parfois, beaucoup plus endiabler afin de maintenir un rythme agréable pour l’ensemble des gens. Heureusement pour lui, la danse sur laquelle avait choisit la cousine de la châtelaine pour le faire danser, était d’un calme relatif et pourrait lui permettre de remettre les pendules à l’heure avec elle. Il voulait qu’elle s’excuse à voix haute auprès de leur hôte. Les tensions avaient beau être palpable entre eux, il n’avait pas envi que le séjour tourne en guerre personnel entre les différents clans. Alors qu’il s’éloignait de la table en compagnie d’Ysera, il n’eut pas vent des différentes discutions des demoiselles, mais il pouvait les apercevoir rire de bon train, lorsqu’il pivotait sur la piste. Sa cavalière se débrouillait très bien sur la piste de danse et elle sembla remarquer le regard légèrement absent de son cavalier. Afin d’attirer toute l’attention sur elle, elle se rapprocha de lui, ce qui ne passa pas inaperçu au garde, qui s’éloigna afin de maintenir une distance raisonnable. Il n’avait pas envi de la courtiser et ne voulait pas qu’elle se fasse de fausses idées sur ses intentions première.

Ayant attiré toute l’attention de William, il rassembla rapidement ses idées pour les exposer clairement à la demoiselle et l’empêcher de croire à un certain double. Conservant un air réservé, ils dansèrent encore un moment, sans qu’aucune parole ne fût échangée, puis il se lança, fin prêt.


- J’aimerais que vous iriez vous excusez auprès de Solenne de la Courcelle.

Ysera lui jeta un rapide coup d’œil. Croyant qu’il voulait lui faire une blague, elle laissa un léger sourire naître à la commissure de ses lèvres, mais elle se heurta rapidement à un regard froid et qui ne permettait aucune réplique. Seulement, elle n’en fit pas grand cas et se lança à son tour.

- Je croyais que vous la détestiez. Elle vous à quand même fait portez ses valises et celles de Cassiopé jusqu'à leurs chambres. Ne trouvez vous pas dégradant d’effectuez une tâche pareille?

- Ce que je trouve plutôt dégradant mademoiselle Ysera, c’est que vous vous permettiez de tel acte auprès de notre hôte. Pour votre gouverne, elle vous héberge comme tout le monde, donc qu’avez-vous à lui reprocher?

Le jeune homme ne supportait pas d’endosser les actes de la cousine de la dame de la Courcelle. Il se permettait également des remarques désobligeant auprès de celle-ci, mais elle ne pouvait pas le renvoyer, simplement, parce que c’était le Baron lui-même qui l’avais assigné à cette tâche et il ne croyait pas qu’elle désirait le contre dire sur ses décisions. La tâche de la protéger tout en restant courtois, était certes, impossible pour lui, mais il s’acquittait très bien de celle-ci et jusqu'à présent, elles n’avaient rien à craindre. Alors que sa cavalière ouvrait la bouche pour riposter une nouvelle fois, le jeune homme senti le plancher glisser sous ses pas, n’ayant guère le temps de lâcher sa cavalière, il l’entraîna dans sa chute avec lui. William tomba le premier, directement dans la flaque, puis vint Ysera qui s’affala sur lui, mécontente. Si elle était mécontente, lui était complètement rouge de colère. Serrant la mâchoire en refusant les mains courtoises qui s’étaient proposé de l’aider, il se releva un jeta un regard noir vers ses protégées. Il ne savait guère comment, mais il savait qu’elles avaient un lien quelconque avec ce qui venait de se produire. Pendant qu’Ysera pestait contre le garde, elle s’arrêta un moment alors que celui-ci la remettait rapidement sur pied.

- Vous voyez bien qu’il ne serait loin d’être nécessaire que je m’excuse.

Il acquiesça rapidement, alors que les domestiques venaient porter le second service. Froid comme le marbre, William vint se rasseoir à la place qui lui était assigné, sans prêter oreille aux propos de la demoiselle de la Courcelle. Elle avait déjà suffisamment d’attention comme cela, inutile d’en rajouter. Il avait une sorte de goût amère qui le taraudait. Ça lui apprendra également de vouloir bien faire les choses en forçant d’être courtois avec leur hôte. Tournant son regard vers celle-ci, il se leva alors pendant qu’elle s’appliquait à faire les éloges de son séjour à Missède. Il était en général, très mal poli de quitter la table, avant que l’hôte ne l’eut quitter, mais elle n’était pas sans ignorer, que ce garde ne faisait jamais les choses comme les autres.

Arpentant les couloirs avec l’intention de gagner l’extérieur du château pour se rendre jusqu’aux écuries, il se remémora les raisons pour lequel il avait choisit de devenir chevalier. Premièrement, il avait voulut protéger les gens, ensuite, parce qu’il voulait montrer des prouesses, comme dans les tournois auxquelles ils avaient pu voir étant petit. Seulement là, il avait été loin de se douter qu’être chevalier, impliquait défendre des personnes telle que Solenne et Cassiopée. Elles n’avaient que de bons mots devant leurs invités, mais que de mépris envers les chevaliers. Serrant la mâchoire, il passa rapidement devant l’un des portraits qui représentait la châtelaine avec ses parents. Fronçant les sourcils, il revint lentement sur ses pas pour s’attarder un moment sur le tableau. Sur cette peinture, la demoiselle de la Courcelle était encore jeune et désormais, on conservait toujours cet air légèrement enfantin qui la caractérisait.

Reprenant sa marche, il se dirigea vers les splendides écuries d’Ybean et alla rapidement trouver la stalle, où se trouvait son étalon. Celui-ci piaffa doucement à son arriver, mais fût rapidement calmer par le chevalier. William portait un habit relativement noble, mais il retira rapidement son par-dessus afin d’être plus à l’aise dans sa chemise.


- Je crois que notre séjour en ses terres risque d’être beaucoup plus long que prévu.

Ça pouvait paraître complètement stupide converser avec un cheval, mais au moins, sa lui permettait de se défouler sans perturber la fête. Ce ne fût que quelques minutes plus tard qu’il perçu la présence de quelqu’un d’autre dans les écuries. Serrant la mâchoire, il quitta rapidement l’endroit où il se trouvait et gagna l’allée central pour plongé son regard de marbre dans l’importune. Qu’est-ce qu’elle lui voulait encore?
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Cassiopée de Missède
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeSam 26 Fév 2011 - 20:27

Cassiopée sourit. Elle avait tant à faire, mais Solenne était une bonne amie. Presque sa sœur. Elle trinqua de nouveau et lui parla de Lyrin.

Son Lyrin qui lui manquait tant et tan. Elle avait passé deux semaines sans lui et elle avait l’impression que le monde s’écroulait.

J’aurais davantage crut que l’on vous fiancerait à son frère ainé. Je l’aime bien. Ils ont été très gentils avec moi. Plus que certains. Ce n’est pas toujours drôle. Je reste quand même la petite batarde de chirad et de Daniel.

Elle s’attendait toujours à cette remarque. Sauf de deux personnes, car ils avaient toujours été gentil avec elle. Solenne et Lyrin avaient toujours laissé de coté ce léger détail qui ruinait un peu sa vie.

Mais le coup que Solenne donna à la fête elle ne l’oublierait jamais. Elle avait osé?

Cassiopée s’empêcha de rire et attendit que le chevalier se relève. Pauvre Ysera, elle venait d’avoir la honte sur elle, devant sa cousine. Mais qui aime châtie bien? Pas dans le cas de la Solenne. Elle n’était pas très contente de voir Ysera.

Vous m’excuserez mon amie, mais le voyage a été long. Je vais me retirer et vous souhaiter une bonne nuitée.

Cassiopée avait eu un long voyage et la frousse qu’elle avait pour Lyrin, l’inquiétait. Inclinant la tête , elle se retira.




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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeDim 27 Fév 2011 - 17:42

    Solenne et Cassiopée s'entendait comme deux sœurs, on avait du mal à croire qu'elle ne ce soit jamais connue avant l'arriver de la petite en Missède. Car tout de suite il c'était comme lié entre elles un lien plus qu'intense, on aurait du mal à en expliquer sa nature tant il était particulier. Cassiopée se chargeait de Solenne comme d'un poussin sortit de l'œuf et Solenne elle divertissait la jeune femme qui semblait cruellement manquer d'occupation depuis que sont frère l'avait reconnue. Il avait beau l'avoir reconnue et prise sous son aile tout comme Solenne il n'en restait pas moins qu'il n'avait guère le temps de s'occuper d'elles. Elles c'étaient donc bien trouvé au final, à elles deux elles n'avaient besoin de personne pour s'occuper l'une de l'autre, elle prenait mutuellement soin l'une de l'autre. Bien que la jeune demoiselle ne le fasse toujours exprès de faire certaine bêtise comme laisse de lever la voix sur le baron et son comportement de total abandon de sa personne, elle savait que Cassiopée serait toujours à ses cotés pour la soutenir et la remettre dans le droit chemin. Le repas avait donc reprit quand la sœur du baron lui glissa encore quelques mot au sujet des Gwidyr et de sa propre personne, la demoiselle crut elle allait avaler de travers.

    - J’aurais davantage crus que l’on vous fiancerait à son frère ainé. Je l’aime bien. Ils ont été très gentils avec moi. Plus que certains. Ce n’est pas toujours drôle. Je reste quand même la petite bâtarde de Chirad et de Daniel.

    « Sachez ma bonne amie, qu'il est des rois et des possesseurs de terre de sang plus imbécile et idiot que leur frère et sœur bâtard. Car ce n'est avec le sang qui coule dans nos veines qu'on dirige les hommes, mais avec sa tête et son cœur. Et l'intelligence, la force ainsi que la détermination ne sont pas toujours des qualités héréditaires. Peu importe votre sang vous êtes dans le cœur de votre frère sa cher et tendre sœur, et dans le miens la plus précieuse amie qu'il m'eut était offert. Je remercie les cinq de m'avoir permit de vous rencontrer en me rendant à Missède. »

    Les heures passèrent comme s’ils s’agissaient de minutes, après la chute inopiné du garde on mangea avec appétit, on but jusqu'à ne plus avoir soif. Il y avait à table de quoi nourrir presque la garnison toute entière d'Ybaen se fut un repas fabuleux, peint de rire et joie sur tous les visages enfin sauf sur celui d'Ysera qui faisait une sorte d'étrange grimace de colère. On lisait bonheur et sérénité chez tous, tout c'était passé comme prévue absolument tout quoi que le chute malencontreuse de Sir William ne fut qu'un petit plus pour les deux jeunes demoiselles, un clin d'œil de Solenne à sa bonne amie Cassiopée qui avait bien besoin de rire. Mais le temps file tellement vite que la jeune châtelaine n'eut presque pas le temps de s'apercevoir qu'il était sans doute temps pour tous ses humbles convives de rejoindre leur appartement. Et elle aussi d'ailleurs qui commençait à avoir fortement sommeil. Le sommeil gagna lentement toute l'assemblée et le repas se terminant sur une assez bonne note, le premier à quitter la table fut le garde qui bien-sûr ne dit pas un mot en prenant congé, ce qu'il pouvait être mal poli. Ensuite vient le tour de Cassiopée de disparaitre pour rejoindre ces appartements.

    - Vous m’excuserez mon amie, mais le voyage a été long. Je vais me retirer et vous souhaiter une bonne nuitée.

    La châtelaine se leva pour saluer humble le départ de son invitée et amie, elle lui souriait tendrement, prenant le temps de l'enlacer comme une sœur l'aurait fait. Puis elle la regarda partir de la salle, écoutant ces pas s'éloigner dans le couloir jusqu'à se dissiper totalement. Toujours debout Solenne se tourna vers les personnes encore présente à table et elle leur fit signe qu'ils pouvaient disposer. Elle se posa une dernière fois dans la chaise son père regardant tout le monde se disperser, être assise là, seule, lui fit du bien. La demoiselle songea longuement, en caressant de ses doigts distraits les accoudoirs de la chaise, jusqu'à ce que son regard passe par les fenêtres et qu'étrangement elle ressente le besoin de sortir se promener.

    Elle quitta le château silencieusement, pour flâner dans le jardin. Le vent soufflait doucement faisant vibrer les branches des arbres et danser les herbes. A peine avait-elle mise un pied dehors qu'une horde de chien se rua sur elle, tous heureux de la revoir. Elle caressa avec vigueur les têtes lourdes et musclés de ses chiens de guerre. Elle ne les avait pas vue depuis si longtemps, elle parcourra le jardin dans sans aucune bougie, elle connaissait tout d'Ybaen elle pouvait marcher les yeux fermaient dans se jardin. Il était le seul jardin qu'elle avait vraiment connu... La lumière l'attira comme un papillon de nuit vers les écuries, qui normalement à cette heure devrait être éteinte depuis longtemps. Elle poussa la porte de l'écurie, suivit de ses sept chiens elle entra dans la grande bâtisse encore éclairée.

    Quel surprise, le Sir de Beaurivages, elle qui avait cru qu'il était partit se coucher. Elle le toisa avec tout autant de froideur que lui et ajouta sur un ton hautain :

    « Je ne savais pas qu'il était coutume chez la Garde de la Bibliothèque de dormir avec les chevaux. Il est tard, ces bêtes doivent se reposer éteignait donc et rejoignait vos appartements vous y dormirez bien mieux. »
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William de Beaurivages
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeLun 28 Fév 2011 - 19:19

Le garde du corps savait bien qu’il en faudrait d’avantage pour faire rager la châtelaine et il ne s’attendait pas à la provoquer en quittant la table. Il était beaucoup trop en colère pour oser lui faire face. Le tout risquerait de très mal tourné. Il était loin d’être soumis à son autorité et jamais il ne le serait, seulement, il ne voulait pas se tourner en bourrique lorsqu’ils seraient de retour à Missède et que le baron apprendrait ce qu’il avait fait. Préférant aller se calmer avec son compagnon, il entra dans les écuries qui étaient à cette heure déserte et vint flatter l’encolure de son cheval. Cela faisait déjà plusieurs années qu’ils faisaient équipe tout les deux et l’union qui les unissaient entre destrier et meneur, ne semblait point faillir sous l’impact du temps. Les bruits de pas l’avaient alerté et il était loin d’être d’humeur de croiser qui que ce soit. Si c’était l’un des palefreniers, il lui ferait savoir qu’il ne s’attendait à être réprimander par l’un d’eux.

Non seulement, ce n’était pas un charger d’écurie qui se présenta devant lui, mais en plus, il fallait que ce soit l’objet de sa colère. Serrant la mâchoire, il lui fit face. Tout la rage qu’il avait réussi à réprimander jusqu'à présent, semblait faire de nouveau surface. Solenne de la Courcelle se tenait là, devant lui, le défiant de sa hauteur d’enfant. Il la dépassait d’une tête et était beaucoup plus imposant qu’elle, mais c’était elle qui avait le titre, et non lui. Serrant les doigts autour du tissu de sa veste, il croisa enfin son regard, aussi froid que le sien. Rien ne pouvait l’ébranler jusqu'à présent
.

« Je ne savais pas qu'il était coutume chez la Garde de la Bibliothèque de dormir avec les chevaux. Il est tard, ces bêtes doivent se reposer éteignait donc et rejoignait vos appartements vous y dormirez bien mieux. »

Oh, voilà à quoi elle voulait jouer. Eh bien, elle ne serait pas la seule à jouer. S’approchant d’elle en quelques enjambées seulement, William dû descendre le regard vers la demoiselle d’Ybaen afin de pouvoir la regarder droit dans les yeux. La présence des chiens étaient loin de le déranger.

- Et vous, vous préférez vous entourez de ses clébards, plutôt que des gens qui font partie intégrante de vos terres. Je serai fort étonner que vous puissiez trouvez un mari qui veuille de votre amertume et de votre arrogance. Votre cousine ferai une bien meilleure dirigeante.

La réplique était cinglante, mais il en pensait chaque parcelle. De quel droit se permettait-elle se lui dictée une conduite à adopter. Elle était beaucoup plus jeune que lui et semblait vouloir prendre la place qui lui était dû. Seulement, elle devrait voir que le spectre de ses parents pesait toujours dans l’esprit des gens et qu’a elle seule, jamais elle n’arriverait à grand-chose. Tel était le monde. Les hommes dirigeaient, les femmes se soumettaient. Elle aurait beau s’acharner contre lui ou contre les hommes en générale, si elle en voulait au Baron de ne guère lui prêter toute l’attention qu’elle aimerait, il n’avait pas à endurer ses sautes d’humeurs.

La contournant sans préambule, il franchit le seuil de la porte sans un regard derrière lui. Il pouvait quand même entendre les chiens grogner, ce qui le fit sourire. Il avait bien réussi son coup. Continuant son avancer, il se dirigea vers ses appartement et se mit rapidement au lit. Une dure journée l’attendrait demain et il ignorait de quoi elle serait faite. Il eut une brève pensée pour son père et se coucha encore plus déterminer à réussir qu’avant.

Comme à son habitude, le chevalier se leva à l’aurore afin de pouvoir s’entraîner. Ainsi libre de ses mouvements et de toute dictature de la part des demoiselles, il pouvait s’entraîner à faire des parades sur l’un des mannequins prévu à cet effet. Alors que sa parade devenait de plus en plus rapide, il entendit une voix grincer derrière lui. En fait, il était loin de se douter que l’heure était aussi avancer et qu’il aurait dû se trouver à disposition de ses protégées.
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Cassiopée de Missède
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeMer 2 Mar 2011 - 15:08

Cassiopée se leva tôt le lendemain. Elle n’avait pas bien dormit à cause de son Lyrin. Elle craignait que quelques choses de graves lui soient arrivées. Cependant, il avait la mauvaise habitude de toujours tout dédramatiser comme toujours. Il n’y avait rien, il fallait qu’elle se calme. Perdre Lyrin lui serait fatale, il était le seul qui la comprenait vraiment. Du moins, plus que Viktor.

Elle se sentait toujours aussi basse. Viktor avait vraiment tout eu et il ne daignait pas de lui parler. Ils se rencontraient et se regardait à peine. Cassiopée voulait tellement avoir une relation avec lui. Surtout s’il fallait qu’elle vivre le restant de ses jours avec lui. Elle essaierait d’avoir un petit manoir pour elle et Lyrin. Elle ne voulait pas s’imposer dans le couple baronniale. Couple qui s’aimait trop. Comme elle aimait

Prenant ses mauvaises habitudes à cœur, elle prépara un déjeuner pour deux. Elle monta ensuite à l’étage ou elle entra dans les appartements de sa petite sœur. Elle réveilla doucement sa protégée et ouvrit les rideaux.

Debout Solenne. Le déjeuner est prêt.

Elle avait décidé de quitter Ybaen pour le lac peu de temps après le réveil de la garde. Il y aurait polémique dans l’air. La jeune Cassiopée vint près de son ami et elles entamèrent le repas préparé pas la sœur du baron. Elles mangèrent et elle laissa Solenne s’habiller.

Je vais vous attendre à l’écurie châtelaine.

Feignant une révérence manquée, elle prit la fuite dans les écuries, ou elle scella les deux montures. Elle avait l’impression que Lyrin le faisait avec elle. C’était lui qui lui avait montré à Cassiopée comment sceller une monture.

*Tu me manques*
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MessageSujet: Re: Comme il fait bon d'être chez soi   Comme il fait bon d'être chez soi I_icon_minitimeJeu 3 Mar 2011 - 19:49

    Non mais... Mais quel odieux personnage que se garde ! Il ne perdait rien pour attendre le bougre. Elle allait lui montrait le vrai visage d'Ysera et surtout lui faire ravaler sa fierté. Elle le regarda quitter les écuries sans un mot, elle n'avait pas à se rabaisser en lui répondant. Il ne connaissait rien de sa vie et rien d'Ysera, oui que connaissait-il d'elle ? Ysera il n'y avait pas deux heures qu'ils se connaissaient et il prenait son partie quel idiot... Il ne savait pas quel lourde erreur il était en train de commettre en décidant aussi impunément de prendre un camp qui était contre le siens. La demoiselle était hors d'elle, mais elle ne le montra pas et en osant lui dire ce qu'il avait dit il avait ébranlé sans le vouloir la jeune châtelaine. Bien qu'elle reste de marbre son regard se teinta d'une légère surprise, elle ? Plus désagréable que la peste d'Ysera et elle meilleure dirigeante d'Ybaen qu'elle... Jamais ! C'était impossible, Solenne avait toujours sur-passé sa cousine dans tous les domaines, surtout en beauté et en gentillesse alors qu'elle, elle n'avait absolument rien... Elle était odieuse, capricieuse et d'une ambition de très mauvais goût.

    Il avait quitté les écuries depuis plusieurs minutes, l'enfant d'Ybaen elle n'avait pas bougé pas d'un point après ce qui lui avait dit. La demoiselle tremblait de colère, une fois qu'il eu totalement disparue de son champs de vision Solenne posa une de ses mains tremblante sur sa bouche, elle était totalement choquée parce qu'elle venait d'entendre. Mais elle ne devait pas se laissait déstabiliser par lui. Elle plantait là comme une statue de pierre dans la grande allée des écuries, tout son corps tremblant, totalement tétanisé par la rage ce qui comprimait son cœur dans sa poitrine, jusqu'à ce qu'Héraclès frotta sa tête contre une de ses mains la sortant de sa torpeur. Elle sembla respirait à nouveau quand son énorme chien noir l'eut touché, elle inspira profondément et oublia presque d'expirer elle regarda autour d'elle comme perdu et elle éteint les bougies qui éclairait la bâtisse une à une.

    Rejoignant alors d'un pas lent sa demeure, pour monter se coucher dans son lit, dans sa chambre, comme cette idée pouvait lui faire du bien malgré les mots que lui avait dit le garde. La jeune demoiselle se sentait tout de même bien mieux ici qu'à Missède...L'idée de ne plus quitter Ybaen lui effleura l'esprit, mais elle ne voulait pas causer de tord au baron et pour ça elle devrait retourner dans deux semaines à Missède elle allait bien profiter de ces deux semaines pour se reposer et songer à ce qu'elle pourrait faire pour le baron à son retour pour qu'il se sente moins encombré de sa présence. La demoiselle croisa les derniers domestiques qui rangeait la salle de réception et leur souhaita la bonne nuit avant de rejoindre les étages, entrer dans ses appartements, se changer pour la nuit et finalement se jeter sur son lit en étoile et s'endormit aussi sec sans transition songeuse ou pensé encombrante, rien ne la perturba. La voyage l'avait aussi bien fatigué il faut croire.

    Quand on chasse le naturel il revient au galop n'est ce pas, hé bien Cassiopée était une éternelle lève tôt ! Solenne qui pensait pouvoir dormir peut être une heure ou deux de plus fut une fois encore réveillée par la jeune femme. Elle était infernale, la douce enfant ouvrait difficilement les yeux, regardant autour d'elle détaillant un moment la pièce ce qui prit un peu de temps vu qu'elle était mal réveillée, c'est avec un mince sourire qu'elle constata qu'elle n'avait pas rêvé la nuit dernière et qu'elle était bien chez elle à Ybaen.

    « Bon matin, ma chère Cassiopée. Vous avez bien dormit j'espère !? »

    Dit-elle d'une petite voix un peu enrouée par la nuit très confortable qu'elle venait de passer. Elle s'étira longuement pour réveiller les parties de son corps encore engourdie par le sommeil. La sœur du baron avait déjà fait préparer et monter le petit déjeuner dans sa chambre, comme c'était attentionnée de sa part de faire tant pour elle, elle l'a remercia une fois encore et mangèrent ensemble. Le temps était splendide aujourd'hui pour se promener, ce qui ne manqua apparemment pas de frapper l'esprit vif de sa chère amie qui annonça une fois le petit déjeuner terminé :

    - Je vais vous attendre à l’écurie châtelaine.

    Elle avait surement l'intention de sortir un peu des murs du château, puis il faut bien avouer que si elles étaient ici ce n'était sans doute pas pour faire comme à Missède s'ennuyer à mourir assise dans un salon avec pour seul compagnie quelque livre, des gâteaux et du thé. La jeune châtelaine sauta de son lit gaiement, se hâtant à se préparer pour sortir faire une balade matinale dans les champs et les plaines herbeuse qui entouraient sa demeure. Elle enfila un pantalon de chasse, une chemise en mousseline de façon à être plus à l'aise une fois à cheval. Elle enfila ses chausses et quitta précipitamment le château pour rejoindre les écuries. Cassiopée l'y attendait déjà avec deux montures scellaient une dans chaque main, Solenne prit l'une des deux montures et avant de partir pour faire une farce au garde elle décida de libérer leurs chevaux ainsi ils ne pourraient pas les suivre.

    « Si ma Dame veut bien se donner la peine. »


    Dit-elle en lui tenant la porte que Cassiopée puisse sortir et Solenne vida les lieux à sa suite. Avec quatre chevaux sans cavalier à sa suite dont un étalon noir de qui appartenait au sir William. L'enfant d'Ybaen prit les devants pour lui montrer comment quitter l'enceinte du château et rejoindre au plus vite les champs. Héraclès et la meute les suivirent bien entendu malheureusement la petite Maia était trop courte sur patte pour les suivre à pied Cassiopée fit rapidement demi-tour pour récupérer la petite chienne dorée la prendre sur ces genoux puis repartir dans la direction indiqué par la jeune châtelaine.

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