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 Lex Liceré capitaine du Guet de Diantra {Callimpériale}

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Lex Liceré
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Lex Liceré


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MessageSujet: Lex Liceré capitaine du Guet de Diantra {Callimpériale}   Lex Liceré capitaine du Guet de Diantra {Callimpériale} I_icon_minitimeJeu 7 Avr 2011 - 10:07

Nom / Prénom : Lex Liceré

Age : 25 ans

Sexe : Masculin

Race : Humain

Alignement : Neutre-bon

Métier : Capitaine du Guet de Diantra

Classe d’arme : Corps à corps / Défensif.

Equipement : Une rapière et une dague. Le reste de son équipement est fonction de la mission qu’il doit mener.



Description Mentale :


Lex a un esprit torturé, comme le sont tous ceux qui on eut à subir une horrible perte trop tôt. Mais c’est un battant qui sût mettre son intelligence et sa ruse au service de sa cause. Pragmatique mais ouvert aux limbes de l’imagination il est capable de se mettre dans la peau d’un autre personnage fictif ou réel (pour peu qu’il ait pu étudier son comportement) très facilement. C’est comme si il laissait sa vraie personnalité dans un coin de son esprit, comme prisonnière d’une cellule tandis qu’il s’en façonnait une nouvelle dans son esprit vide. Il libérait ensuite sa vraie personnalité quand celle de substitution ne lui était plus d’aucune utilité. C’était un pouvoir dangereux qu’il n’usait que rarement. Car il était conscient des risques que cela comporte. Lex est également avide de savoir et de réponses. L’argent ne l’intéresse pas et les femmes pas beaucoup plus. N’ayant pas suivit d’études il a tout appris dans la rue et continu chaque jour d’agrandir ce qu’il appelle « son potentiel de réponse ». Il peut paraitre froid au premier abord, mais il préfère le terme de calculateur. Préfèrent savoir à qui il a affaire avant de dévoiler une personnalité riche et riante. Il est à noter que peu de personne on accès à ce degrés d’intimité avec lui. Ces hommes font souvent preuve à son égard d’une loyauté indéfectible. Mais ils le respectent plus qu’ils ne l’aiment.

Description physique :

Lex se regarda dans le miroir. Il était en effet grand temps qu’il se rase. D’épais poils noirs lui rongeaient le visage qu’il avait très fin. Ses joues creuses témoignaient d’une vie de privation et de son manque de sommeil. Il avait des pommettes hautes que surmontaient deux yeux vert et brillants qui semblaient toujours vouloir voir plus loin pour trouver des réponses. D’épais sourcils les encadraient, leur donnant un air sévère. Ils commençaient presque à se rejoindre, il faudrait qu’il face quelque chose contre ça aussi. Il se passa la main dans les cheveux qu’il avait noir et qu’il aimait porter mi-long. Une mèche de cheveux venait souvent se perdre devant son œil droit, accentuant son air mystérieux. Il grimaça et porta sa main le long de son flanc. Une douleur aigue s’était à nouveau réveillée. Il ôta sa tunique et observa son torse sa main rencontra bien vite un énorme hématome. Il était finement musclé et possédait des épaules assez larges mais il restait un homme taillé pour la vitesse. Il était rapide aussi bien physiquement qu’intellectuellement. Grand, il avait longtemps travaillé son souffle et sa souplesse. Sa force résidait dans sa rapidité de mouvement et d’exécution.

Histoire

I) le cauchemar

La porte explosa. Les débits fusèrent dans la pièce et les tables les plus proches furent soufflées, forçant les personnes attablées à se recroqueviller pour se protéger. La poussière soulevée par l'explosion de napht vint alourdir l’atmosphère enfumée de la salle commune. Seul le feu qui brulait vivement dans l’âtre permettait encore d’apercevoir la scène. Trois hommes entrèrent lentement, leurs lourdes bottes claquant sinistrement sur le parquet usé. Ils étaient tous vêtus de capes et de chapeaux noirs dégoulinant de pluie. Le premier toisa les clients présents dans l’auberge de son unique œil et un sourire éclaira son visage, découvrant plusieurs dents en or.

- Et bien et bien… l’ambiance est… explosive !

Ses compagnons ricanèrent

Ils s’avancèrent dans la pièce en direction du comptoir et du tavernier tétanisé tandis que les clients le suivaient du regard, leur visage exprimant des émotions allant de la surprise à l’incrédulité.
Ils s’arrêtèrent tous trois devant le propriétaire de l'auberge toujours immobile et le premier frappa le comptoir de son point l’air narquois.

- Trois bières !

Le tavernier ne bougea pas mais une porte donnant sur la cuisine s’ouvrit en grinçant, inondant la salle d’une odeur de viande grillée.

- Que ce passe t’il Alan ? J’ai cru entendre…

La femme s’immobilisa, l’inquiétude quitta son visage, vite remplacé par la colère lorsqu’elle aperçut les trois arrivants.

- vous ! Cracha-t-elle

L’homme en noir sourit de plus belle

- Et oui ! On vous avait dit qu’on repasserait !

La tenancière s’approcha des trois hommes. Plus grande que son mari, plus corpulente aussi, elle n’était pas femme à ce laisser marcher sur les pieds dans sa propre maison, qu’elle tenait à la sueur de son front.

- Nous n’avons pas votre argent, et au combien nous l’aurions vous n’en toucheriez pas un sous. Est-ce assez clair ?

Les clients se recroquevillèrent. Ils connaissaient cet air qu’elle prenait lorsque l’un d’entre eux déclenchait une bagarre. Ils savaient aussi qu’en ces moment la elle n’hésitait pas a utiliser tout se qui lui passait par la main pour remettre le fauteur de trouble dans le droit chemin. Cela ne sembla pourtant nullement impressionner les trois hommes qui ricanèrent devant temps d’audace, surtout venant d’une femme. Ils retournèrent leur attention sur le tavernier.

- hé bien Alban, on laisse la culotte aux femmes ?

Les deux autres s’esclaffèrent.

Alban sembla enfin sortir de sa torpeur.

- Ma femme… a dit vrai Baltan, on a pas l’argent.

Le sourire de Baltan s’effaça. Soudain il tendit le bras et saisi le tavernier par le col avant de le tirer violement vers lui. Seule son l’énorme bedaine l’empêcha de passer par-dessus le comptoir.

- l’ennui, vois-tu, c’est que nous de l’argent on doit en ramener tu vois… sinon c’est nous qui allons payer… d’une manière… ou d’une autre. Et ça ne m’emballe pas vraiment Al, ça non. Il sembla réfléchir, Alors écoute. Il rapprocha doucement son visage de celui du tavernier et poursuivit. Voila ce qu’on va faire, c’est très simple, tu me donne l’argent que tu nous dois…

- Je ne vous dois… rien… du tout ! s’exclama Alban en tentant en vain de se dégager.
L’homme en noir le lâcha brutalement le tenancier qui s’effondra derrière le comptoir.

- Mauvaise réponse, dit-il.

Il tendit la main vers l'un de ses hommes. celui-ci plongea le bras dans une sacoche qui pendait sur son flan et en sortit une sphère en terre cuite de laquelle dépassait un bout de tissu. Il la tendit à Baltan. Ce dernier gratta une allumette sur la semelle de sa botte. Elle s'enflamma en crépitant. Avec un sourire moqueur le bandit alluma le tissu. Il s'embrasa rapidement. Il la lança au tavernier qui la rattrapa par réflexe. Il regarda la sphère d’un air interrogateur

Puis tout explosa.

II) La Piste

Lex ce réveilla en sursaut, le cœur battant et couvert de sueur. La chaise sur laquelle il s’était endormit tangua dangereusement et il se rattrapa in extrémis au bord de son bureau couvert de parchemins. Il vit, à la lueur de la bougie mourante que l’encre de l’un d’entre eux avait coulée. Il avait du s’assoupir dessus. Il soupira et tenta de se calmer. Il n’avait pas correctement dormit depuis plusieurs jours, comme toujours lors des enquêtes difficiles. Autant dire qui ne dormait jamais vraiment bien. Et souvent sont esprit fatigué le tourmentait dans son sommeil avec les fantômes de son passé qui surgissaient à travers les limbes de son esprit embrumé par la fatigue.

Il se passa la main sur le visage, examinant au toucher une barbe de plusieurs jours. Il faudrait qu’il trouve le temps de se raser. Il examina ensuite le parchemin abimé. Il s’agissait d’une requête mineure d’un propriétaire d’entrepôt qui demandait un soutient du guet pour transférer des marchandises apparemment importantes pour la couronne. Déjà qu’il n’avait pas assez d’agent, il fallait qu’il leur délègue en plus la garde du caviar du roi. Il se sentit soudain très las. Il se leva lentement son corps protestant douloureusement après être resté trop longtemps assit dans cette chaise de bois inconfortable.

Son bureau n’était pas bien grand, mais il en était le seul occupant et comme il y passait le plus clair de son temps il avait fait en sorte de l’aménager à sa guise. Tous les murs étaient occupés par des étagères surchargées de dossiers la porte d’entrée faisait face à son bureau lui aussi perdu sous les parchemins. Dans un coin se trouvait une paillasse ainsi qu’un meuble en bois grossier qui supportait une vasque en porcelaine remplie d’eau. Il se dirigea jusqu’à elle et, plutôt que de s’asperger le visage il plongea sa tête dans le récipient. L’eau froide lui l’effet d’une claque. Il en oublia immédiatement sa fatigue et son cerveau le sembla soudain plus réceptif à ce qui l’entourait. Il chercha à tâtons une serviette puis il se l’appliqua sur le visage, respirant de nouveau à pleins poumons. Il étendit de nouveau la serviette humide et se dirigea vers l’unique fenêtre de son bureau, placée à gauche de sa table de travail de manière à bénéficier le plus longtemps possible de la lumière du soleil. Il l’ouvrit et laissa l’air frais de la nuit lui caresser le visage tandis qu’il observait la ville qui ne dormait jamais.

Il était le plus jeune capitaine de la garde que Diantra ait connu. Arrivé très jeune au service du guet il avait fait preuve de talents remarquables et avait rapidement gravit les échelons. De simple patrouilleur il était devenu caporal puis sergent quelques mois après avant de devenir lieutenant. Aujourd’hui, à près de vingt-cinq ans il occupait le poste de capitaine de la garde de Diantra et dirigeait près de deux cent hommes . Le fait qu’il ait été promu à cause de l’assassinat de son prédécesseur ne l’ombrageait pas. Il savait au fond de lui qu’il n’y aurait personne d’autre de plus qualifié que lui pour occuper se poste.

Il leva un instant les yeux et observa les étoiles. Vu leur position le jour n’allait pas tarder à ce lever. Il soupira en songeant à la longue journée à venir. Se résignant, il contourna sa table de travail, prit son épée au passage et sortit de son bureau. Derrière se trouvait un espace rectangulaire ouvert sur un couloir desservant plusieurs salles et un autre menant dans la cour du quartier général du guet. Il y avait la des salles de repos, des bureaux une cantine et une armurerie. Tout était silencieux à cette heure. On entendait juste le grattement régulier d’une plume sur le parchemin.

- Vous êtes déjà là Tom ?

- Je n’ai pas bougé monsieur. Dit un grand gaillard large d’épaule au cou de taureau et à la barbe foisonnante. Ses yeux noirs pétillaient de fatigue. Lex Sourit. Tom était son plus fidèle compagnon au sain du guet. Il avait suivit Lex au cours de son avancement et officiait aujourd’hui comme assistant. Un terme officiel qui signifiait officieusement que Tom avait toute autorité et pouvait agir à sa guise. Lex lui faisait entièrement confiance.

- qu’avons-nous eu cette nuit ?

- Je terminais le rapport justement. Il présenta le parchemin fraichement rédigé à lex. Pour ce qu’on en sait il y a eu et trois vols déclarés, dont un gros et dix agressions dont deux se sont soldées par un assassinat dans les règles.

- Les lames dansantes ?

- peut-être, sa ferait longtemps! Mais on n’a encore trouvé aucuns liens entre les victimes.

Lex lu le parchemin en diagonal, cherchant une information quelconque. Il s’arrêta un instant sur un passage, plissa les yeux et revint au premier paragraphe.

- très bien, dit-il en rendant le parchemin à son lieutenant. Tu mets l’équipe de jour sur l’affaire du deuxième meurtre le premier n’est pas l’œuvre des lames dansantes.

- comment ça ?

- Il est mentionné ici que la victime a reçu plusieurs coups c’est l’œuvre d’un boucher, pas d’un tueur professionnel.

Tom sourit.

- Ça m’épatera toujours. Ha ! Autre chose ! dit-il alors que Lex faisait mine de partir un sourire indulgent sur les lèvres. Un coursier et venu cette nuit, j’ai pris le message pour ne pas vous… déranger.

Il prit le rouleau que Tom lui tendit.

- Merci.

Puis il s’engagea dans le couloir qui menait à la cour. Il déroula le parchemin tout en marchant.

Il reconnu tout de suite l’écriture familière.

J’ai des informations à vous transmettre

Il n’était pas signé mais Lex était sur de sa provenance. La queue du dernier e venait rejoindre la boucle, formant comme un 8 très mal dessiné. Il n’y avait aucun doute possible. Il descendit une volée d’escaliers, puis une autre et il se retrouva dans l’air frais d’une nuit qui allait sur sa fin. Il prit à droite passa par la grille et sortit du bâtiment. Il salua rapidement les deux gardes à l’entrée et s’enfonça dans la ville.

Depuis qu’il était capitaine du guet Lex avait changé beaucoup de chose. Autrefois il n’y avait que ce bâtiment austère pour loger les agents. Lex avait fait construire plusieurs annexes à travers toute la ville de manière à ce que ses agents disposent d’un endroit ou se reposer, se ravitailler et enfermer les troubles fête proche de leur lieu de patrouille. Il y avait désormais une chaine de commandement clair. Chaque patrouille était dirigée par un sergent et son caporal.

Chaque annexe avait son lieutenant qui en référait à Lex. Il avait également tout mit en œuvre pour changer la manière dont les gens voyaient le guet. Autrefois ses agents n’étaient perçut que comme une autre espèce de voyous, plus dangereuse encore qui les autres car affranchie de toute autorité. Les croyances ont la vie dure et il avait toujours des pourris, comme Lex les appelait, mais les choses étaient en bonne voie, le blason du guet, autrefois terni reprenait doucement des couleurs. Son seul souci s’était les effectifs. Il n’avait en tout et pour tout qu’une cinquantaine d’hommes.

Trop peu pour gérer une ville comme Diantra. Ils se faisaient sans cesse déborder.

Perdu dans ses pensées ses pas l’avaient mené mécaniquement à sa destination. Il se trouvait devant une échoppe proprette d’une rue marchande. Le commerce semblait fermé, mais Lex savait qu’il était attendu. Cela faisait des années qu’il était sur la trace des assassins de ses parents. Des gens simples qui n’avaient eut pour seul tord de ne pas payer une bande de malfrats. La piste qu’il avait suivit l’avait mené jusqu’à Diantra. C’était pour cette raison que très jeune il était entré de le guet. Afin de pouvoir continuer son enquête. La piste était demeurée silencieuse durant de nombreuses années avant qu’il entre en contact avec l’homme chez qui il se rendait et avec qui il avait passé un accord. Le marchand le préviendrait si les hommes qu’il recherchait revenaient un jour, en échange de quoi Lex passerait sous silence les activités illicites du commerçant. Il n’avait pas eut de nouvelles durant plusieurs autres années, jusqu’à aujourd’hui.

Il poussa la porte est entra. Aussitôt il ressentit la sensation familière d’être observé par un millier d’yeux. Cette impression partie aussi vite qu’elle était venue et il s’avança lentement dans l’échoppe plongée dans l’obscurité. Une voix décharnée retentit dans le fond de la pièce.

- Vous avez fait vite.

- Je suis venu dès que j’ai eu votre message. Il sentit monter en lui une fébrilité qui l’envahissait chaque fois qu’il résolvait une affaire.

Il y eut un tintement cristallin qui emplit l’air et une vive lueur naquit à l’intérieur d’une boule transparente posée sur un comptoir. Elle chassa peu à peu l’obscurité de la salle et révéla un vieillard vêtu d’une robe bleu nuit de laquelle s’échappaient parfois de petits filets de lumière.ces long cheveux et sa barbe argenté masquait presque entièrement son visage.

- bien… c’est très bien… . Ils sont revenus.

Le vieil homme n’avait pas besoin de préciser. Lex savait parfaitement de qui il voulait parler.

- vous en êtes certains ?

- absolument. Ils sont venus m’acheter deux autres orbes de feu. Lorsque l’un d’eux à remonté sa manche j’ai aperçut ce symbole.

Il montra un dessin fait grossièrement sur un morceau de parchemin déchiré. Lex le prit dans les mains et l’étudia. Le motif représentait une sphère barrée d’un X ouvragé représenté par des serpents.

- C’est eux.

- Oui, c’est nous.

Lex se retourna instinctivement et seul ce mouvement lui évita de se faire écraser la tête par un lourd gourdin. Il continua son mouvement tout en sortant son épée. Il se trouvait à présent sur le coté de l’homme qui avait essayé de le frapper, qui, emporté par le poids de son arme n’avait pas eut le temps de réagir. Lex lui appliqua la Lame sur la nuque.

- Ne bouge plus !

L’autre obéit. Lex, haletant se tourna vers le marchant:

- Je suppose que notre arrangement ne tient plus ?

- Je suis désolé Lex… son ton indiquait qu’il l’était vraiment.

Lex sentit plutôt qu’il ne vit un mouvement derrière son dos. Il tenta une nouvelle esquive mais cette fois le gourdin atteint sa cible.

La douleur explosa dans son crane tandis qu’un voile noir semblait emplir la pièce. La dernière chose qu’il entendit c’est un rire qui avait déjà entendu quelque part. Il essaya de se rappeler ou mais ses souvenir s’échappaient comme du sable s’échappe d’une main. Il sombra dans l’inconscience.

III) la chute
- T’a vu c’est un capitaine du guet.

- j’le sais bien, imbécile ! Ce qui m’inquiète c’est qu’ils aient réussit à remonter aussi loin jusqu’à nous. Notre commanditaire ne va pas être content d’apprendre ça.

- Suffit de pas lui dire Baltan, et y viendra pas nous chercher des noises.

- Silence !

Baltan se mit à faire les cent pas autour de la salle. Il se trouvait dans une petite pièce, apparemment en sous-sol à en juger par les pierres brutes et humides des murs. D’épais poteaux de bois alignés au milieu soutenaient la poutre maitresse d’un plancher vermoulu. La pièce n’était éclairée que par une lanterne portée par l’un des hommes en noir. Lex était attaché à l’un des poteaux les deux mains liées par une épaisse corde.

Baltan sembla soudain prendre une décision.

- Réveillez-le.

Les deux autres s’activèrent, l’un alla dans un coin de la pièce, chercher un seau d’eau tandis que l’autre s’agenouillait auprès du capitaine et commençait à lui asséner une paire de claques à réveiller un mort. Celui avec le seau revint et lança sans autres formalités son contenu sur le crâne du prisonnier.

Lex s’anima soudain, rejetant la tête en arrière, cracha et toussant l’eau qui lui entrait dans les poumons.

- Bien, reprit Baltan, on va pouvoir causer. Qui est tu ?

Lex respira péniblement, grimaçant sous la douleur qui explosa à nouveau dans son crâne. Il avait l’impression que son cerveau allait exploser d’une seconde à l’autre. Il prit péniblement la parole.

- Vous n’avez pas à savoir qui je suis. L’important c’est que je sache qui vous êtes. Ca fait dix ans que je vous cherche.

- Ho ?! Tient donc ? Et qui sommes- nous ?

Lex réfléchit. Il n’avait absolument pas envie de palabrer à se sujet mais il devait gagner du temps s’il voulait s’en sortir. Aussi se résigna-t-il à tout leur raconter. Même s’il mourrait d’envie de serrer ses doigts engourdis autour de leur cou.

- vous souvenez-vous d’une auberge ? Au bord de la route de Diantra.

Baltan s’esclaffa, ce qui ne fît que renforcer la fureur de Lex.

- mon gars, tel que tu nous vois on n’a pas connu qu’une auberge dans notre vie.

- Celle que vous avaient faite exploser.

- tient oui ça me rappelle quelque chose. De mauvais payeurs.

- C’était mes parents ! Cracha Lex.

L’autre s’accroupit à son niveau et l’observa.

- Ha.. oui… je vois… c’est une vengeance personnelle.

- on peut dire ça oui…

Baltan se releva et lui tourna le dos.

- Mais une chose m’échappe. Comment tu nous a retrouvé ?

- Ca n’a pas été simple (les trois hommes sourirent, le prenant pour un compliment). Mais vous m’avez beaucoup aidé.

Ajouta Lex avec un sourire narquois. Les sourires s’évanouirent à l’unisson. Et devant les regards interrogateurs Lex continua.

- Vos tatouages. Un tatouage est très facile à suivre. Je n’étais pas la à l’auberge. Je chassais dans la forêt proche. Mais
quand je suis rentré j’ai fouillé les décombres. Sur l’une des tables encore intactes il y avait un symbole gravé à même le bois à l’ongle. Une sphère barrée de deux serpents.

Machinalement, Baltan porta la main à son avant bras.

- et après ?

- Mes parents ne vous on jamais payé, mais ils avaient de l’argent caché, en prévision des mauvais jours. Pour finir il ne leur à pas été très utile mais à moi si. J’ai engagé un alchimiste, un jeune avide de faire ses preuves. Ils sont très doués pour reconnaitre les résidus de mélanges explosifs. Une fois le mélange découvert j’ai pu retrouver l'alchimiste chez qui nous nous somme rencontré. J’ai passé un marché avec lui. Je savais que tôt ou tard vous reviendriez. Ce n’était qu’une question de temps avant que vous ayez fait le tour de tous les autres pour brouiller les pistes. Et aujourd’hui enfin…

Il se tut.

- Tu ne sais rien d’autre ?

- Pourquoi je devrais ?

Baltan réfléchit un instant. Puis fît signe à ses compagnons.

- Venez vous autres.

Ils se dirigèrent de concert vers l’unique porte en bois cerclé de fer de la pièce et disparurent dans l’obscurité de la pièce adjacente. La porte claqua et Lex se retrouva seul.

Il soupira de soulagement. Il n’espérait pas mieux. Il se tortilla, essayant de retirer sa botte droite. Une fois son pied libéré il fît jouer ses orteils et souleva un morceau de cuire qui masquait une poche cousue à l’intérieur de la botte. Il se saisit du contenu, une petite outre de cuire imperméabilisé. Puis faisant preuve d’une souplesse impressionnante il porta l’outre à sa bouche. Il la mâcha avidement jusqu’à ce qu’elle cède et répande dans sa bouche un liquide amer et nauséabond. Retenant un hoquet il se concentra sur sa tâche. Il tourna le cou le plus possible sur la droite de façon à ce que son menton se trouve juste au dessus d’un morceau de la corde. Il commença alors à recracher lentement le liquide qui coula au goute à goute sur la corde. Dès que la première atteignit la corde elle se mit à crépiter, produisant un épais voile de fumée grise en attaquant la corde. Le temps que Lex recrache tout le liquide la elle avait cédée. Il se releva brusquement. Trop vite. Il fût assaillit de vertiges. Il respira des grandes goulées d’air. Et se massa le crâne. Il sentit sous ses doigts une bosse impressionnante. Il n’y aurait probablement pas de séquelles, mais il allait souffrir pendant un moment. Une fois que le dernier vertige se fût dissipé il s’avança lentement vers la porte et y colla son oreille. De faibles voix lui parvinrent.

- … Suis pas d’accord avec vous il pourrait nous rapporter des ennuis. On ferait mieux d’en finir maintenant m’est avis.

- mais il ne sait rien de nos projets. Seule sa stupide vengeance l’intéresse.

- il va mourir de toute façon non ? Moi je suis d’accord avec Baltan. On à cas le garder. Une rançon pour un capitaine du guet sa doit peser lourd.

Lex sourit. Ils ne connaissaient pas bien le système. On le considérerait comme mort dans deux jours quoi qu’il arrive et il serait très vite remplacé. Ils n’obtiendraient pas un centime du trésor royal.

- et moi je dis qu’il faut s’en tenir au plan. Si on s’en tient au plan notre groupe pourra reprendre la place qu’occupaient les silencieux. C’était ça le plan avec à la clé une place de lieutenant pour tout les trois et moi je dis qu’il ne faut pas s’encombrer avec un membre du guet. Si il a réussit à nous retrouver c’est qu’il sait peut-être plus de choses. Il faut en finir !

La voix grave de Baltan reprit :

- ça y est t’a fini ?

-oué, j’ai fini.

- très bien.

Lex entendit le frottement métallique d’une épée qui sort du fourreau. Un bref bruit de lutte puis le son mat d’un corps qui s’affale. L’épée regagna son fourreau

- allons-nous occuper du capitaine.

Lex s’écarta juste à temps. La porte s’ouvrit brutalement et les deux hommes entrèrent à nouveau dans la salle. Ils s’immobilisèrent lorsqu’ils aperçurent le poteau vide et la corde qui émettait toujours un peu de fumée. Lex n’hésita pas une seule seconde il surgit de l’ombre et attaqua l’homme de gauche. Il lui prit le menton et l’arrière du crâne et, tout en se glissant derrière lui, lui tordit violement le cou. Un craquement sinistre retentit et le corps de l’homme devint soudain flasque et sans vie. Lex libéra sa main droite et arracha l’épée de l’homme de son fourreau. Il continua son mouvement qu’il transforma en coup de taille à hauteur de l’aine du second bandit. Celui-ci s’écarta juste à temps. IL y eut un bruit de verre brisé lorsque l’homme de gauche s’effondra. Dans sa main droite une lanterne brisée s’éteignit lentement. La flamme émit un dernier sursaut et s’éteignit, plongeant la pièce dans l’obscurité.

- merde ! jura Baltan.

Lex sourit, cet imbécile avait donné sa position. Il s’élança rapidement. Il fît mine de frapper sur la gauche, exagérant ses mouvements afin de faire le plus de bruit possible avant de rabattre brusquement son arme sur le flan droit de son adversaire. Son épée était plus lourde que la rapière qu’il affectionnait. Mais le coup toucha son but. Il sentit la lame trancher la chair et les muscle et entendit le grognement de douleur de Baltan. Lex dégagea son épée et profitant de son avantage il visa cette fois le cou. Une fois encore son épée atteignit son but et son adversaire émit un dernier gargouillis avant de s’effondrer à son tour.

- t’a le bonjour de mes parents, baltan.

Puis, avant qu’il puisse se maitriser il tomba à genoux et éclata en sanglots.

IV) le renouveau

Tom écarquilla les yeux. Lex venait d’apparaitre devant lui, couvert de sang.

- mais que…

- Plus tard Tom

- mais…

- plus tard !

Tom n’insista pas. Il laissa Lex passer et l’observa d’un œil inquiet disparaitre dans son bureau. Il ne parvint à détacher son regard de la porte que quelques secondes après qu’elle se fût refermée et tenta temps bien que mal de se remettre au travail.

Dehors la lumière déclinait. Lex se nettoya du mieux qu’il put, tâchant de se débarrasser de se sang immonde qui le recouvrait. Il avait été enfermé dans une cave sous un entrepôt du port. Il avait rapidement trouvé une échelle dans la deuxième pièce qui lui avait permit de sortir. De la il s’était rendu au quartier général du guet en plein centre ville. Il se sécha et alla s’asseoir à son bureau.

Il n’arrivait pas à définir se qu’il ressentait. Ce n’était en tout cas pas ce à quoi il s’attendait. Il sentait en lui une certaine satisfaction, non à cause de sa vengeance, mais de sa victoire. La vengeance, elle lui laissait un goût amer dans la bouche, plus encore que le produit qu’il avait utilisé pour se libérer. Tant que les assassins de ses parents étaient restés en vie l’histoire ne s’était pas achevée. Et il avait toujours sentit comme un lien qui le reliait encore à ses parents à travers les meurtriers. Mais aujourd’hui se lien était rompu et ses parents lui semblaient plus loin encore qu’avant. Il avait réalisé aussi que tout ce qu’il avait réalisé il l’avait fait dans l’unique but de tuer ces hommes. Il était arrivé au bout du chemin.

Il se leva et se dirigea vers la fenêtre face à l’obscurité déclinante. Il se sentait un peu comme cette journée. Sur la fin.
Il savait pourtant que ce n’était pas le cas. Il savait qu’il était à sa place et que la nuit laisserait place à une nouvelle journée, encore et encore et qu’il aurait un rôle à y jouer.

Il repensa à ce qu’il avait entendu dans cette cave. Les silencieux n’étaient plus. Voila qui expliquait pourquoi depuis des mois les crimes semblaient plus nombreux tout comme les vols et les agressions. La puissante association de voleurs avait éclatée et une multitude de petits groupes tentaient maintenant d’étendre leur domination quartier par quartier laissant derrière eux de nombreux morts.

Il réfléchit longuement tandis que la nuit tombait et lorsque la lune se leva clair et brillante dans le ciel il prit une décision. Afin de ramener l’ordre et le calme à diantre, ou plutôt pour que tout redevienne comme avant il n’y avait qu’une seule solution. Il fallait qu’il devienne le chef des silencieux.






[en cours de relecture]


Dernière édition par Lex Liceré le Sam 9 Avr 2011 - 16:45, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Lex Liceré capitaine du Guet de Diantra {Callimpériale}   Lex Liceré capitaine du Guet de Diantra {Callimpériale} I_icon_minitimeJeu 7 Avr 2011 - 14:54

Bonjour,
Je vais m'occuper de ta fiche.

1) Est-ce que tu pourrais changer le terme de barman pour quelque chose de plus dans le ton, comme aubergiste, tenancier, cabaretier, etc. ?

2) Je vais être un peu tatillon sur les dossiers. Ca me chiffonne un peu car la population est majoritairement analphabète et les membres du Guet, du moins le gros, sont des grouillots, des roturiers, etc. Ce concept de "rapports" écrits me dérange un peu, sur cette Péninsule illettrée et où les livres sont encore rares, peu courants. C'est mon interprétation, si tu le souhaites, je peux demander un avis général au staff.

3) Est-ce que la faculté à t'envelopper dans une autre personnalité a quelque chose de magique ?

4) Les lames dansantes sont une guilde d'assassin de luxe, dirons-nous. Leurs services sont monnayés à prix d'or et je ne pense pas qu'un meurtre de leur part soit quelque chose de banal. Peut-être pourrais-tu modifier ce point pour parler des pègres et de guildes qui fraient dans la ville (guilde des voleurs ?).

5) Tu parles d'orbes de vision et de marchands d'objets magiques. Le problème est que les objets magiques sont très rares, hélas, sur Miradelphia et encore plus au sein de la Péninsule.

6) De même pour la bombe, le staff une politique sévère à propos des explosions, il craint que quelqu'un n'invente les armes à feu avec n'importe quel produit explosif. Il faudrait donc que tu me précises quel genre de bombe c'était (la poudre noire étant interdite, il faut un autre type de produit explosif qui n'a pas été interdit par le staff). Pour le stabilisateur qui reconnaît le type d'énergie magique qui est resté, je pense que ça passe, même si je vais demander à notre spécialiste.

7) Voilà à peu près les éléments qu'il faudrait modifier. Je tiens également à préciser que ta réforme du Guet est encore en gestation. Si le Guet commence à retrouver un peu de son honneur passé, il reste de nombreuses poches de résistance, des gardes corrompus et profitant de leur position (ex. Brok). De plus, tu as un concept très moderne du Guet : les dossiers, les enquêtes, etc. Je ne te retire pas ça, cependant n'oublie pas que c'est avant tout une milice, une milice en sous-effectif comme tu le disais. Le Guet a autant une fonction de sécurisation d'une ville appauvrie par la guerre civile et par sa densité qu'une fonction de police au sens contemporain du terme.

8) Ah oui ! C'est facultatif mais si tu pouvais parler un peu de la dite guerre civile. Diantra a été mise à sac pendant cette guerre, ce qui n'est pas rien pour le Guet.
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MessageSujet: Re: Lex Liceré capitaine du Guet de Diantra {Callimpériale}   Lex Liceré capitaine du Guet de Diantra {Callimpériale} I_icon_minitimeJeu 7 Avr 2011 - 15:05


1) fait.

2) Lex est un capitaine et avide de savoir il a tout naturellement appris a lire comme chaque capitaine de guet doit savoir le faire d'ailleurs.


3) Non ma qualité à envelopper dans une autre personnalité n'a rien de magique. c'est purement intellectuel.

4) changé

5) certes mais à plan exceptionnel moyens exceptionnels. d'ailleurs il est clairement indiqué dans le Background que les imprégnateurs existent. Et on est quand même dans la capitale humaine.

6) pour la bombe c'est fait. elle est à base de napht.
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MessageSujet: Re: Lex Liceré capitaine du Guet de Diantra {Callimpériale}   Lex Liceré capitaine du Guet de Diantra {Callimpériale} I_icon_minitime

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