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 La nuit du cavalier [pv]

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Lucrèce d'Uberwald
Humain
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MessageSujet: La nuit du cavalier [pv]   La nuit du cavalier [pv] I_icon_minitimeMer 20 Juil 2011 - 19:57

On était la veille de mon mariage. J'avais peur de ce qui se passerait ensuite. C'était un moment très important pour moi car il s'agissait de la seule et unique seconde chance qu'on m'offrait. Je ne pouvait pas me permettre de la gâcher comme la petite idiote que j'étais. J'appréhendais ce moment avec angoisse. Non pas le mariage en lui même mais ce qui en découlerait ensuite.
La matinée passa bien vite, trop à mon goût. J'aurai aimé pouvoir ralentir le temps. Norman faisait preuve d'une passion dévorante à mon égard alors que moi, j'étais incapable de faire de même. Je ne l'aimais pas. Mon esprit était tourné encore vers celui que j'avais épousé, mon cousin le baron d'Ysari. Mon cœur, lui n'était pourtant pas vide. Depuis cette nuit de pleine lune à Diantra, je demeurai quoique j'en dise troublée.

L'après midi arriva avec son lot de désagréments. Je me sentais de moins en moins bien. Je finis par faire un petit malaise. Rien de grave. Le médecin affirma que cela était dû au stress de mes noces. Il m'ordonna de ne pas quitter la chambre pour le reste de la journée et qu'il me fallait du repos. Aussi je fis ce qu'on me demanda.
Je n'avais quitté du reste de la journée ma chambre. Camille me tenant compagnie me divertissait en me faisant un peu de lecture. J'ignorai alors qu'un noble voyageur avait demandé l'hospitalité le temps de la nuit avant de refaire route le lendemain matin. N'ayant été présente au repas du soir, je ne sus rien de cela.

N'ayant été présente la soirée, je m'étais rendue seule dans les appartements de Norman alors qu'il dinait avec les autres. Je m'endormis sur son lit. Ce ne fut que plus tard que je me fus réveillée par sa présence. Je voulais le rassurer quelque peu sur mon état de santé. Je ne voulais pas qu'il pense que je sois fragile et que jamais je ne puisse porter son enfant. C'était un enjeu clef de mon remariage.
Lui offrant un sourire endormi, les paupières encore lourdes de sommeil, nous passâmes d'abord un prime moment le temps que je me réveille complètement. Quand cela fut fait, il n'y avait pas que moi de réveiller. Il fallait que je me mettes à la tâche. Comme les jours d'avant, on s'endormit ainsi. Dans le même lit.

Cependant ma nuit fut agitée. Sans doute le stress. Quoiqu'il en soit, je fus réveillée. Renfilant ma chemise de nuit, je sortis discrètement de sa chambre en faisant bien attention de ne pas le réveiller. Il faisait si sombre dans le couloir. Le silence régnait en maître absolu. Alors que je me déplaçais à pas de loup, mon regard fut attiré par une source de lumière.
Sans même m'en rendre compte, je m'étais rapprochée de cette source lumineuse. Dans la clarté un visage se dessina. Je mis ma main devant ma bouche pour étouffer ma surprise mais il était trop tard. Un fin bruit avait filtré de mes lèvres. Je restai plantée là, telle une cruche alors que mon cœur battait la chamade.
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Aetius d'Ivrey
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MessageSujet: Re: La nuit du cavalier [pv]   La nuit du cavalier [pv] I_icon_minitimeVen 22 Juil 2011 - 17:13

Aetius était arrivé en Uberwald avec une poignée d’hommes. Il venait, disait-il, de la forêt d’Aduram, où il aurait fait l’invention d’un riche trésor, laissé, pour l’heure, aux hommes de son dromon et un certain homme de mauvais aloi connu sous le nom de Vincent Maneleste. Et depuis, il fêtait cela en la bonne société du seigneur d’Uberwald, à qui il avait demandé refuge. La soirée ne s’était pas enfoncé dans les petites heures de la nuit pour le comte de Scylla et ses féaux, car, fourbus par le voyage, ils avaient hâte de découvrir leur lit après, pour le comte, un bon bain délassant (oui, il était comme ça, ce seigneur du sud). Aussi fut-il mené par une petite servante jusqu’à sa chambre et son bain. Et l’histoire aurait pu s’arrêter là, si Lucrèce n’avait pas jeté un coup d’œil dans la chambre d’Aetius.

Pour sûr, la jeune femme, fiancée du seigneur des lieux, l’avait reconnu immédiatement, mais après qu’elle eut jeté dans le silence feutré du couloir vide un petit cri de surpris (ou peut-être à cause de cela même), elle découvrit que le jeune homme, aussi nu qu’un ver et encore ruisselant de son bain, était calmement assis le lit à baldaquin qu’on avait mis à disposition de ce prestigieux invité. Retiré dans des réflexions qui paraissaient le passionner, il avait fermé les yeux, et lorsque Lucrèce baissa encore un peu les yeux, elle put comprendre quel était ce mal qui le rongeait. Une jeune femme brune, sûrement une damoiselle ou une épouse d'un châtelain, agenouillée devant l’hôte, avait enfoui son visage entre les reins d’Aetius, et opérait avec une lenteur qui tenait du sadisme sur le vît dressé dans sa bouche, venant parfois accompagner le geste d’une main douce et soigneuse.

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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Re: La nuit du cavalier [pv]   La nuit du cavalier [pv] I_icon_minitimeSam 23 Juil 2011 - 0:44

Les papillons sont généralement attirés par les flammes dansantes d'un feu de camp. Cette lumière m'attirait tel un papillon vers sa source. Cette pièce était habituellement close mais cette nuit, il s'en dégageait un certain mystère.
Poussant doucement la porte, j'étais entrée dans cette pièce pour y découvrir Aetius, celui qui fut au début de l'automne mon amant. Petit à petit mes yeux s'habituaient à cette obscurité pour découvrir non pas un visage mais un second.

La scène me fit rougir, me mettant mal à l'aise. Car le seigneur était allongé en tenu d'Adam sur cet immense lit à baldaquin alors qu'entre ses cuisses une jeune femme le butinait. J'eus alors une sensation de jalousie. Oui, j'étais jalouse qu'elle lui offre ce délice éclipsant sans doute celle que je lui avais offerte à Diantra. Avec Norman, je n'arrivais pas à être la même qu'avec lui ce jour d'automne.
La jeune femme relevant une mèche de ses cheveux, je pus voir son visage. Je fus outrée de voir qu'il s'agissait de l'épouse d'un des nobliaux que comptait mon futur époux dans ses amis ou du moins ses proches relations.

Elle me vit. Ce n'est pas pour autant qu'elle stoppa sa besogne bien au contraire. Elle me lançait un regard qui m'inquiétait alors qu'elle continuait son office. Finalement quittant le dard de l'Ivrey, c'est avec le sourire aux lèvres qu'elle ajouta ironiquement et sûre d'elle.


Le spectacle vous plait il, madame ? J'ose espérer que la pièce qui s'y joue ne prendra pas fin sur cet entre-fait et qu'au contraire vous resterez pour la suite...

IL était trop tard, j'étais finie. Si jamais quelqu'un était au courant de cela, à en voir l'habilité de la jeune femme pour la parole, elle ferait en sorte que l'on croit l'inverse. Alors je serai perdue à nouveau pour des mensonges éhontés.

Je devrais peut être vous laisser. Je ne voudrai pas vous déranger plus longuement dans vos activités.

Faisant un pas en arrière pour tenter de me dérober à la scène, elle s'était déjà relevée pour m'attirer un peu plus dans la chambre en me saisissant par le poignet. Amusée, elle laissa à nouveau entendre sa voix.

Il est trop tard. Vous n'avez plus le droit de nous quitter à présent. Ce serait vous mettre en péril inutilement!

Je ne peux...

Je n'eus le temps de finir ma phrase que la jeune femme adultérine posait déjà ses lèvres sur les miennes pour me faire taire et m'obliger ainsi à rester. Le seigneur d'Ivrey ne pouvait manquer pareil spectacle qui s'offrait à ses yeux de gentil homme.
Je me mis à rougir comme jamais auparavant. C'était la première fois qu'une femme m'embrassait. Ses lèvres étaient douces. Son baiser n'avait rien à voir avec celui d'un homme dans le fond comme dans la forme.

Alors que ses lèvres s'éloignaient peu à peu des miennes et que j'étais profondément troublée par ce baiser, elle se mit à rire. Refermant la porte en la poussant d'un geste de la main et tournant le loquet pour être sûre qu'on ne soit pas dérangés cette fois ci, elle dit alors à l'attention du seigneur qui fut plus que surpris en voyant ce spectacle qui lui fut donné.


Monsieur le Comte, puis je vous présenter, Dame Lucrèce d'Adamantine, future épouse de votre hôte : Norman Uberwald.

Elle ignorait que nous nous étions déjà rencontrés par le passé. Elle ajouta alors cyniquement.

Dame Lucrèce va se joindre à nous ! Je doute qu'elle soit en position de refuser quoique ce soit à mon de mettre en péril ses noces de demain. N'ai je pas raison, très chère?!

Je ne sus que répondre car elle avait parfaitement raison. Je n'étais pas en position de riposter. D'autant plus qu'avant de jurer fidélité à mon Norman, je souhaitais rien qu'une fois de plus goûter aux baisers de l'Ivrey.
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MessageSujet: Re: La nuit du cavalier [pv]   La nuit du cavalier [pv] I_icon_minitimeSam 23 Juil 2011 - 2:21

L’interruption emplit Aetius de la plus vive des surprises. D’abord choqué par leur négligence, ensuite gêné de découvrir son ancienne maîtresse, un trouble dans le regard, contempler cette petite scène sardanapalesque sous son propre toit, avec ce qui devait être une de ses dames d’atours, il fut bientôt forcé d’abandonner ces sentiments confus pour se détendre doucement. Sa nudité, sa queue tendue dans toute sa superbe furent effacé d’un baiser par celle qui, un instant plus tôt, s’était atteler à conclure son bain de la plus charmante des façons. Liant ses lèvres sans embarras à celles de l’intruse, elle sembla calmer la craintive enfant en une seule seconde. Mutine, celle-ci déclara, sous un ton amusé, que la jeune fiancée allait se joindre à leur petite orgie nocturne pour se sauver d’un scandale qui briserait à coup sûr le mariage qui l’attendait demain. Embarrassé, Aetius se laissait cependant vite convaincre – homme faible ! – par un nouvel échange de baiser la mise en place, tout en douceur, des deux jeunes femmes entre ses jambes qu’il avait oublié de placer dans une situation moins vulnérable.

Elles avaient fière allure, ces deux camarades prêtes à se mettre à l’ouvrage. D’un geste câlin, la tentatrice laissa son jouet à la jeune femme hésitante, qui, après avoir jeté un regard à un Aetius dont le sourire excité se voulait réconfortant, plongea sur le membre gonflé. Et sa compagne, voyant la maladresse de Lucrèce, partit d’un grand rire clair, franc, presque complice et, avec une bonté qu’on n’aurait soupçonné dans pareille situation, lui dit « Non, non, pas comme ça. » Elle arracha un gémissement à Aetius avec sa bouche et sa main, fit durer le plaisir un instant, avant de revenir à Lucrèce par un baiser. Et tandis que cette dernière imitait sa professeur à la plus grande satisfaction d’un Aetius transformé en objet d’entraînement, la belle brune vint glisser un baiser dans le coup de son élève, enrouler une main douce à sa taille. Et pendant que la jolie fiancée besognait son seigneur en rougissant toujours plus, elle en profitait pour découvrir le galbe de la damoiselle d'Adamantine, venant se glisser derrière sa proie, accompagnant parfois les mains de la disciple sur la queue gorgée de sang et couverte d’attention, venant s’amuser avec la poitrine, juste protégée par un fin tissu de coton de la chemise de nuit, puis plongeant plus bas, vers son entrejambe qu’elle eut l’agréable surprise de découvrir humide.

On aurait dit une image d’Epinal. La jeune préceptrice apprenant à broder, avec patience et minutie, à la jeune fille inexpérimentée, et sans la chemise de nuit de Lucrèce, qui laissait deviner le caractère peu moral auxquels elles se livraient, ainsi que les baisers que déposait la professeure, on n’aurait découvert qu’une saine relation de professeure à élève. Cependant, la jeune Lucrèce se rebiffait parfois. Ces mains, étrangères, sur sa taille fine, ses tétons érigés, même cette main inquisitrice qui venait se frotter à son bouton, tout cela, dans un premier temps, l’effrayait terriblement. Mais la situation dans laquelle elle se trouvait, couplé avec les paroles douces, les instructions délicates et le doigté diablement efficace de sa compagne fini par la détendre complètement, et faire naître en elle une vague de chaleur qui commençait à l’inonder. La chaleur de la honte ?

Bientôt, la maîtresse revint aux lèvres de sa disciple, et leurs bouches se lièrent de nouveau. D’abord en abandonnant leur tâche, et bientôt entre deux caresses. Réunies autour du vît qu’elles se partageaient, s’appropriaient, conquéraient ensemble, fêtant chaque nouveau soupir d’aise par un baiser toujours plus mouillé et entreprenant, elles finirent par être si terribles avec la pauvre bête qu’Aetius, ce malheureux assailli de caresses, finit par succomber. Alors qu’elles remontaient la délicieuse hampe pour se fondre dans un nouveau baiser victorieux, sa bite, plus enflée que jamais, sembla trembler de façon saccader et explosa entre ces deux paires de lèvres qui n’avaient pas eu le temps de se réunir une nouvelle fois.
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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Re: La nuit du cavalier [pv]   La nuit du cavalier [pv] I_icon_minitimeDim 24 Juil 2011 - 0:11

L'épouse adultérine ne me laissait guère le choix que me joindre à eux. Elle exerçait sur moi un certain chantage avec une facilité déconcertante. Ce petit jeu semblait l'amuser beaucoup à mon grand désarroi.
Elle m'entraîna avec elle dans la pénombre de la chambre après avoir vérifié minutieusement que la porte était à présent verrouillée. D'un geste de la main sur mon épaule, elle m'intima de m'agenouiller entre les jambes de l'éphèbe.

De la main, elle me fit signe que je pouvais continuer ce qu'elle avait entrepris avant mon irruption. Avançant une main tremblante et mes lèvres, il ne fallut guère longtemps après que j'eus commencé pour qu'elle éclate de rire.
Elle me montra alors la façon dont il fallait faire comme un précepteur montre à son élève sauf que la situation n'avait rien d'académique. Il est vrai que je m'y prenais très mal. Mais ses instructions se révélèrent précieuses car quand je repris mon office, il ne fallut guère de temps pour entendre un râle.

Alors que je m'appliquais à la tâche de la façon dont elle m'enseigna, elle glissa sa main sous ma chemise pour en sentir les courbures de mon corps. Surprise, je m'arrêta mais elle insista pour que je continue. Quand elle plongea sa main vers mon intimité, elle put découvrir une certaine moiteur qui l'amusa quelque peu.
A plusieurs reprises mon corps machinalement s'opposait aux caresses de la brunette. Mais un baiser de sa part venait à faire tomber mes maigres défenses. Après quelques longues minutes, elle ne sentit plus aucune tension dans mon corps. J'étais détendue et une chaleur intérieure m'envahissait peu à peu qu'elle ne manqua pas de sentir à l'aide de ses doigts aventureux.

J'avais honte. Honte de ce que qui se passait. Honte de moi. J'étais faible et je n'avais pu réussir à m'opposer à elle. J'avais honte d'éprouver une once de plaisirs quand elle m'embrassait où quand elle parcourait mon corps de ses mains. J'avais honte de ce que faisait ma bouche sur l'étendard de l'Ivrey. Oui, j'avais honte de tout cela.
Les baisers et les caresses reprirent, la courtisane menait la danse à son rythme à elle et m’entraînait dans sa ronde. Elle vint à me rejoindre sur la dite besogne et ensemble on continua à jouer avec la hampe du comte. Devant tant de délicatesses, Aetius ne résista pas et se répandit sur le visage des deux jeunes femmes sa semence.

Surprise, je m'étais presque habituée à la recevoir dans la gorge. Norman venait toujours ainsi sans que je puisse me dérober. La brunette sourit avant de venir lécher une goutte sur mon visage. Grimpant sur le lit, elle me prit la main pour m'entraîner sur l'édredon. Se plaçant derrière moi, elle tira sur la bretelle pour la faire céder avant de passer à sa congénère.
Ma poitrine était alors offerte à la vue de cet amant alors qu'intentionnellement elle vint à en caresser les contours faisant jouer sous ses doigts fins mes tétons qui se durcissaient. Elle invitait du regard Aetius à venir également jouer. Ma respiration était rapide et augmentait un peu plus à chaque seconde.

Alors que le comte se redressait pour venir nous rejoindre, je me soustrayais aux caresses de la dame en me lançant au cou d'Aetius. Ma poitrine était alors plaquée contre son torse. Mes lèvres effleuraient sensuellement le creux de sa nuque. Je lui murmurai alors à voix basse que lui seul put entendre.


Je pensais ne jamais vous revoir, Aetius... Je... Vous...

Je ne finis pas phrase. J'avais tellement envie de lui. Coupant court à la conversation, je vins à sceller mes lèvres sur les siennes en un baiser plein de passion. La courtisane vint alors à rire et ajouter un nouveau pic dont elle avait le secret.

Doucement, jeune fille. Savoure car les caresses de ton époux sont toutes autres.

Et oui, la brunette connaissait Norman dans l'intimité et elle savait parfaitement qu'il était difficile de lui refuser quoique ce soit au risque d'encourir des violences représailles. Et à voir comment je m'étais débrouillée jusqu'à présent il ne faisait aucun doute pour elle que Norman ne m'avait pas encore eue.
A ce moment la nuit n'était pas encore terminée et ce n'était que les prémisses de la soirée. D'autres délices allaient venir prochainement. Très prochainement.

La courtisane se glissa alors dans mon dos alors que j'embrassais le comte. De ses mains, elle effleurait mon corps, remontant vers ma chevelure avant de souffler dans le creux de mon oreille quelques mots qu'elle laissa échapper suavement.


Relève toi, je n'avais pas encore fini. Après je te le laisserai si tu le veux mais pas tout de suite...

Ses mains se glissant sous mon ventre, elle m'obligea à me redresser. Les bretelles étant défaites, ma poitrine était offerte à sa vue. La chemise était tombée sur mes hanches cachant toujours ma vénusté. Relevant doucement le tissu de la chemise de nuit, elle dévoila mon intimité. Caressant ma blonde toison, elle alla y glisser un doigt pour en vérifier une nouvelle fois l'humidité qui fut réelle cette fois. Amusée, elle vint à poser ses lèvres sur ma nuque en fixant Aetius pour l'inviter à butiner à son tour ce jardin secret.
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MessageSujet: Re: La nuit du cavalier [pv]   La nuit du cavalier [pv] I_icon_minitimeLun 25 Juil 2011 - 0:55

La jeune Lucrèce avait fini par tomber entre les serres de sa maîtresse, qui s’attelait à présent à échauder ses deux amants via le contact de ses doigts ou la vision qu’offrait l’instrumental qu’elle jouait sur le corps offert de sa victime. Aetius, qui éprouvait des sentiments mélangés sur cette situation, finit par se laisser tenter par l’étalage de chairs mises en valeur par les lèvres de ses deux maîtresses et vint sonder à son tour la réaction de Lucrèce quant à tout ceci. Humant, d’abord, il finit par se faire plus tactile. Plongé entre ses cuisses, il achevait une Lucrèce tremblante de plaisir avec l’aimable soutien de la jolie brune, qui n’en finissait pas de maîtriser la pouliche, venant caresser sa peau pâle, suçoter sa gorge délicate, titiller ses tétons durcis. L’opération dura un moment, jusqu’à ce que la jeune châtelaine s’abandonne sous les coups conjoints de ses tortionnaires.

La belle brune décida alors de profiter du moment de faiblesse d’une Lucrèce savourant un orgasme bien mérité (?) pour s’approcher vers le comte et lui demander, avec indifférence, s’il pouvait la débarrasser de sa robe. « Avec plaisir », rétorqua un Aetius fort plaisant, qui prouvait une nouvelle fois qu’on pouvait nu et gentilhomme. Ainsi, de froissement de robe en délassement de ficelles, la brune finit par se retrouver dans son plus simple appareil et, plus important encore, fort proche d’Aetius. Profitant de l’effeuillage pour déployer tous ses charmes, souvent dissimulés avec maestria derrière un voile de pudeur coquette, pour finir de séduire le seigneur. Enlacés l’un l’autre sous les yeux d’une Lucrèce spectatrice, Aetius finit par s’échauffer quelque peu. Mettant la petite brune à quatre pattes juste au dessus de la jeune blonde, il la pénétra après l’avoir habilement excité et exploré avec un certain doigté.

La cavalcade commença alors, et peu à peu, la beauté ténébreuse s’abandonna à son tour, se cambrant de plaisir sous les assauts toujours plus violents de son cavalier, gémissant entre deux halètements bestiaux. Parfois, elle venait ralentir la cadence pour échanger un baiser désespéré avec l’amant ou pour partager un peu avec Lucrèce cette extase qui montait en elle, coulant ainsi un baiser langoureux, humide avec la jeun châtelaine qui lui rendait ce contact délicieux avec avidité. Le comte, quant à lui, était trop excité par le spectacle (qu’il avait, au premier abord, trouvé immoral, mais qu’au deuxième abord il jugeait immoral et diablement bandant) se remettait à ses va-et-vient, si bien que les corps des deux jeunes venaient s’effleurer, se caresser, se frotter l’un l’autre sous les coups de reins d’Aetius.

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MessageSujet: Re: La nuit du cavalier [pv]   La nuit du cavalier [pv] I_icon_minitimeLun 25 Juil 2011 - 2:11

Aetius tel un serpent se glissa entre mes cuisses que la dame caressait en invitation. Alors qu'elle laissait ses mains se balader sur ma poitrine, elle laissa sa langue parcourir ma gorge. Pendant ce temps Aetius, entre mes cuisses jouait de sa langue.
Des frissons et une indescriptible chaleur envahissaient peu à peu tout mon être. Ma respiration se faisait en s'accentuant. Quelques gémissements se faisaient entendre alors des crispations se faisaient sentir dans mon bas ventre.

Mes deux geôliers se montraient plein de tendresses me laissant aucun répit. Après quelques longues minutes je finis par fondre et avoir un orgasme. Je me laissai alors tomber sur le ventre pour reprendre mon souffle mais mon corps était toujours pris par les spasmes de cette jouissance.
Court répit pendant que le comte effeuillait la brunette. Alors que je me retournais, celle ci fut mise à quatre pattes juste au dessus de moi. Je me demandais ce qui allait à présent advenir de moi. Ma prière fut sans doute entendue car Aetius s'occupa de la dame.

Alors qu'il besognait la belle, son corps se pressait peu à peu contre le mien. Ses cheveux bruns me chatouillaient le visage. Je vins alors à relever l'une de ses mèches, effleurant son visage où l'on pouvait lire le plaisir. Je rougissais de voir cela, de participer à cela.
La brunette voulut me faire partager cet extase. Elle m'embrassait, se cambrant toujours un peu plus. Je sentais son souffle sur mon visage. Et finalement, elle finit à son tour par avoir un orgasme du moins en apparence. Car elle me fit un clin d'oeil. Elle venait de simuler. Je n'aurai jamais pensé que cela soit possible.

Glissant hors du lit, elle me laissa en tête à tête avec l'éphèbe. Mon regard la suivait. Je la vis alors s'avancer vers la table et se servir un verre de liqueur. Mes lèvres remuèrent alors en un murmure muet pour la remercier de son geste.
Tournant de nouveau la tête en direction d'Aetius, je lui souris. Le battement voluptueux de mes paupières étaient une invitation à poursuivre. Me redressant alors je vins à lui faire face. Caressant son visage du revers de la main, j'apposais mes lèvres dans sa nuque sur son torse.

Après quelques caresses de ma part sous le regard de la dame, ma main posée à l'arrière de la nuque de l'Ivrey, je l'attirai alors contre moi alors que je me rallongeai sur le lit en écartant les cuisses. Je désirai qu'il me prenne. Je ne voulais plus attendre. Plus jouer. Enroulant alors une jambe autour de son bassin, la pression que je venais d'exercer fut suffisante pour la pénétration. Il fut alors enfin en moi sans qu'il ait eu à faire quoique ce soit...
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MessageSujet: Re: La nuit du cavalier [pv]   La nuit du cavalier [pv] I_icon_minitimeLun 25 Juil 2011 - 22:06

Après une cavalcade allant crescendo, la jeune comte, ému par la tenue de la petite brune qui ne cessait d’exalter son ardeur en jouant avec le corps de sa partenaire, on peut aisément deviner la déception de l’étalon scylléen lorsque la châtelaine, poussant un ultime gémissement, cessa d’y mettre du sien. Son envie assouvie, elle se détacha d’un vît pourtant au mieux de sa formant, traînassant hors du lit puis vers la table pour se saisir de l’aiguière de liqueur qui trônait sur la table et observer, en simple spectatrice, la suite des hostilités. Aetius, d’abord choqué par le manque d’égards de sa première maîtresse, resta là un instant, essayant d’appréhender au mieux la situation sans pour autant se rendre compte de son impudeur, lui qui était à genou, nu et humide de salive et de sueur, sa virilité roide toujours au garde à vous.

Ce temps de flottement laissait du temps au comte pour réfléchir à tout ceci. Mais c’était sans compter sur Lucrèce, qui déjà s’attardait sur le torse luisant et la gorge haletante du prince du sang. Un rappel agréable de sa seconde maîtresse, en quelque sorte. Aussi, Aetius, qui ne disait que rarement nom à une nymphe qui l’échaudait sans ambages, ne se fit pas plus prier que cela. Presque forcée par la fiancée de son hôte, il lui rendit ses baisers, vint plaquer ses mains sur le corps galbé de l’amante, réagissant sous ses caresses, sa respiration s’accélérant à mesure qu’il cajolait ses endroits les plus sensibles. Encore plus excitée que lui, Lucrèce eut un geste impérieux, et d’un mouvement qui ne laissait aucune place à la discussion, vint s’empaler sur son vît dactyle. Le frottement les fit sourire, et la victime abandonna un baiser voluptueux à son bourreau, tandis qu’il commençait à se laisser aller en un va-et-vient encore lent. Cependant, alors qu’il arrachait quelques gémissements à la damoiselle d’Adamantine en s’amusant avec sa poitrine arrogante, il cessa d’un coup. Sous la surprise, il en profita pour se démettre de la biche, qui ouvrit ses yeux fort rondement, comme un chien à qui on volerait son jouet. Sans se laisser attendrir, Aetius la mania et la mit sur le ventre et commença, sans rien dire, à s’occuper de son entrejambe brûlante et humide.

Apaisant bien vite les craintes de Lucrèce sans pour autant faire disparaître le souvenir de ce début d’étreinte tout à fait embrasée, il l’amena à la mettre sur ses quatre pattes, comme il l’avait fait pour sa précédente maîtresse. Ses doigts, fouissant toujours son puits mais également le mauvais trou, finissait d’échauffer une Lucrèce maîtrisée. Ses lèvres et sa main libre quant à elles, s’attardaient sur la rondeur de ses fesses, l’intérieur de ses jambes, la douceur de sa taille, s’acoquinant, parfois là où la main occupée faisait son office. D’une main et d’un regard, il appela la jolie brune, pas indifférente au spectacle, pour qu’elle s’occupe de lui en même temps et s’atteler, une nouvelle fois, à faire luire son épée dénudée. Lorsqu’il sentit prête la nymphe qu’il avait disciplinée de ses doigts, il saisit son vît et déclara : « Damoiselle, je ne vais pas mettre un bâtard dans votre ventre la veille de vos noces, aussi vais-je devoir m’engager dans des chemins plus obscurs. »

Sans plus attendre, il s’introduisit avec une lenteur délicieuse dans le mauvais gouffre d’une Lucrèce alors offerte, cambrée par les attentions prodiguées. Sa main, qui pétrissait, alors, son fessier, vint se plaquer contre sa nuque, et le prince du sang amorça un va-et-vient méthodique dans les entrailles de son amante, appréciant chaque pouce traversé dans l’étroitesse de ce lieu interdit, tandis que la brune, surprise par le revirement de situation, plaquée contre le dos de l’amant pour sentir le mouvement de son vît à l’intérieur de son élève avec plus de force, perdait ses mains sur les corps de ses deux partenaires.
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MessageSujet: Re: La nuit du cavalier [pv]   La nuit du cavalier [pv] I_icon_minitimeMar 26 Juil 2011 - 1:22

Aetius resta interdit devant la fuite de la brunette une fois que celle ci semble t-il avait eu ce qu'elle désirait. Cette dernière se transforma en spectatrice. Pendant ce laps de temps, j'en avais profiter pour prendre le comte entre mes cuisses pour mon plus grand délice. Ce fut comme la première, j'étais étroite mais la douleur fut minime.
Un baiser des plus voluptueux échangé, Aetius commença un lent va et vient entre mes cuisses. Le plaisir montait lentement m'arrachant quelques fins gémissements. Mais sans que je comprenne ce qui se passe, le comte arrêta son mouvement pour se retirer de mon fourreau.

Cette fois ci, ce fut moi qui resta interdite devant ce geste. Je ne comprenais pas pourquoi si vite, si tôt. Alors que je le fixais avec un regard plein de surprise, la réponse arriva bien vite. Ce n'était pas une réponse orale mais physique.
Il me fit alors m'allonger sur le ventre. Il commença alors lentement à caresser mon entrejambe humide avant de me forcer de me mettre à quatre pattes. Ainsi donc il voulait me prendre dans la même position que la courtisane.

Ses doigts jouant sur mon intimité me laissèrent une amère impression quand il effleura d'un doigt mon autre orifice. La sensation que je ressentis alors à cet instant fut toute nouvelle. La surprise put se lire dans mon regard que la courtisane vit parfaitement mais que l'éphèbe ne vit pas. Il continua son petit jeu un instant.
Laissant sa main vagabonder sur mes courbes, il invita la brunette à nous rejoindre à nouveau sur le lit. Celle ci ne se fit pas prier plus longtemps et vint nous rejoindre pour observer ce spectacle de plus près tout en lui procurant des caresses pour alimenter la sève de son dard.

Aetius déclara ensuite quelques paroles sur un ton bien décidé. Ses paroles me firent écarquiller grand les yeux. S'il ne voulait pas me pénétrer par ici, ce serait donc par... Oh ! Ma réaction ne se fit pas attendre. Le suppliant alors de la voix, je lui dis.


Non, je vous en prie par … Aaaaahhhh!!!!

Un petit cri de douleur se fit entendre. Aetius n'avait pas attendu et m'avait prise de la sorte sans se soucier si j'étais consentante ou non. Ma tête s'était relevée d'un coup alors qu'il s'introduisait en moi mais sa main vint à se plaquer sur ma nuque me forçant à baisser la tête.
Ainsi maintenue, il entama un va et vient. C'était douloureux. Je me mordais la lèvre inférieure pour faire taire le moindre gémissement à chacun de ses mouvements. La brunette dans le dos du comte plaquée contre lui ressentait à travers son corps chacun des accoues qu'il me donnait.

Les mains de la courtisane étaient posées de part en part de mes hanches. Ce revirement de situation à laquelle elle ne s'attendait pas, la fit sourire. Elle ajouta alors quelques paroles qui se voulurent douces à mon attention pour m'aider à passer ce cap difficile.


Détendez vous Lucrèce. Si vous ne le faites pas, vous allez continuer à avoir mal et passer à côté d'un véritable délice. Détendez vous... Lâchez prise et laissez vous aller...

Essayant d'appliquer ce qu'elle venait de me dire, je tentais alors de faire le vide dans mon esprit. D'oublier par où Aetius me prenait mais impossible. Après quelques longs va et vient douloureux. Je finis pas laisser entendre un gémissement de douleur.
Voyant que je n'y arrivais pas, elle glissa ses mains sur ma toison pour la caresser et venir titiller ma rose dans l'espoir de me détendre un peu. Il fallut du temps mais au final elle parvint à cet exploit que je pensais impossible. Petit à petit la douleur me quittait pour laisser place à une étrange sensation. Une bride de plaisir commençait à naitre au creux de mes entrailles. Alors que j'arrivais à me détendre un peu plus à chaque instant que ses doigts jouaient sur moi, elle glissa à l'oreille d'Aetius quelques mots.


Laissez moi faire et vous verrez qu'elle va aimer cela ensuite...

La douleur se mêlait au plaisir. La brunette dans le dos d'Aetius se colla contre lui comme pour ne faire plus que un avec le comte. Plaçant ses mains sur les siennes, elle les positionna sur mes hanches et d'un coup qui se voulut sec, elle le força à me pénétrer de toute sa longueur. Elle menait la danse pour le rythme. Elle savait quand accélérer et quand ralentir. Elle était une femme elle aussi, elle savait donc comment faire pour que ce supplice se transforme en délice.
Continuant son petit jeu. Elle caressait d'une main ferme ma croupe offerte de la sorte. Mon souffle allait en s'accentuant à chacun de leurs coups de butoir. Finalement un gémissement se fit entendre. Ce n'était pas de la douleur qui avait motivé celui ci mais le plaisir. Plaçant une main sous mon ventre qu'elle caressa elle y sentit une légère rondeur qui ne se voyait pas.

Chassant cette idée de son esprit, elle me força à me relever. Quittant le dos de l'Ivrey, elle vint à me faire face. Sa main caressa mon visage et mes cheveux avant qu'elle vienne à m'embrasser. J'étais prise entre ces deux êtres qui jouaient littéralement avec moi telle une poupée de chair. J'avais honte d'être si faible et de n'avoir pu refuser cela depuis le début.
Se plaquant contre mon corps, elle passa ses mains sur le postérieur du comte qu'elle agrippa. Elle laissa ses lèvres sur les miennes pour étouffer mon plaisir. Ses mains sur les fesses de l'éphèbe , ses ongles se plantant, elle le forçait à aller toujours plus loin en moi. Elle savait q'après cette nuit là, pour garder cela secret auprès de Norman, je ferai ce qu'elle me demanderait. Elle détenait ce pouvoir terrible sur moi...
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MessageSujet: Re: La nuit du cavalier [pv]   La nuit du cavalier [pv] I_icon_minitimeMer 27 Juil 2011 - 1:32

L’étroitesse n’avait jamais eu si bon goût. Voilà ce à quoi pensait Aetius tandis qu’il chevauchait la jeune fiancée dans le lit à baldaquin mis à disposition par le seigneur d’Uberwald, son promis. Peu sensible aux manœuvres de la courtisane et de sa pouliche, il se contentait de poursuivre son chemin dans les entrailles de la damoiselle. Il avait, dans un premier temps était ouvert aux conseils de la petite brune, et peu à peu (à mesure que celle-ci rejoignait sa partenaire, à vrai dire), il reprenait les commandes, agissant à son aise, accélérant et décélérant à l’envi. La cadence finit irrémédiablement par devenir plus forte, la fréquence dans ce trou étroit plus violente, et finalement, Aetius dans une vive ruade, termina son œuvre et explosa dans la croupe de sa monture. Dans le dernière assaut, il avait rompu l’assemblage des trois corps entre eux, et l’étreinte, ainsi disloquée, précéda la chute du comte, qui s’avachit de tout son poids sur la jeune Lucrèce ahanant puis poussant un cri de plaisir qui avait des échos de râle. En plein sur elle, il se laissa respirer, avalant de grandes goulées de l’air vicié par l’odeur chaude de sueur et de sexe qui emplissait la chambrette, puis se secoua et se renversa sur le dos. Atterri sur le lit douillet, il reprenait son souffle, les yeux fermé, un bras transpirant sur le visage.

La brune le rejoignit alors, et passa une main joueuse sur corps alangui. Il la chassa d’un revers fainéant sans changer de position. C’est que, après cette cavalcade dédicacée à Sardanapale lui-même, des relents de chevaleries et de religion envahissaient soudainement Aetius. Ce retour du bâton moral était fréquent chez le jeune seigneur, qui, après des amours passionnées, sentait la vertu, jusqu’alors faible et murmurant, venir lui piquer l’échine avec force. Alors, agacé par les manèges de la jolie brune, consterné par cette scène de stupre dans laquelle il avait joué, choqué peut-être aussi par les pratiques contre-nature auxquelles ils venaient de se livrer. Un silence perturbé par les respirations des trois coupables tomba sur le lit à baldaquin. Aetius sortit de sa torpeur, contempla les méfaits qui se jouèrent ici même. La jeune courtisane, gorgée de poison et satisfaite, semblait-il, de son œuvre, Lucrèce, recroquevillée non loin de lui.

« C’est assez. » tonna-t-il d’une voix rauque et encore haletante. « Partez maintenant. Partez sur le champ avant que je ne réveille moi-même le château. Allons partez » Il s’était tendu comme une trique, debout sur le lit, le dos voûté à cause du baldaquin. Colère et peur traversaient son visage, dont les yeux bleus étincelait d’une lumière sauvage, d’une clarté violente, si pure dans sa froideur qu’elle avait quelque chose de divin et d’horrible en même temps. Déjà il était hors du lit, il leur jetait leur toilette respective au visage, comme si les maris des deux femmes arrivaient avec une centaine d’hommes.
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MessageSujet: Re: La nuit du cavalier [pv]   La nuit du cavalier [pv] I_icon_minitimeMer 27 Juil 2011 - 10:28

Aetius, cavalier comme il l'était ne prit plus les considérations de la courtisane sur la façon de faire avec moi. Il menait à présent l'allure me faisant mal à nouveau. La courtisane fit tout pour me faire passer ce moment difficile mais la douleur avait chassé définitivement le peu de plaisir qui montait en moi.
Je serrai les dents pour ne pas crier, ne pas faire entendre que j'avais mal afin qu'aucun garde ou domestique vienne à frapper à la porte et me découvre dans le lit du comte au lieu d'être dans le mien ou de celui de Norman.

J'endurai la souffrance et la douleur alors qu'Aetius à présent ne cherchait plus que son plaisir tel un animal en rûte. D'ailleurs la fin du coït n'en fut pas plus doux. L'Ivrey explosant en moi se retira sans considération aucune pour venir à s'affaler sur moi de tout son poids.
Je ne bougeai plus, restant allongée sur le ventre alors qu'il était encore dans mon dos. Des larmes de douleur perlaient dans mon regard. L'amant peu délicat se laissa ensuite rouler sur le dos. Je demeurai là sur le lit, inerte, me recroquevillant.

La brunette voulut alors jouer avec le comte et aventura une main sur lui qu'il chassa immédiatement. Déçue, elle revint vers moi mais voyant que je n'étais plus en état, elle s'assit simplement sur le rebord du lit et me caressa la tête pour me calmer en me murmurant quelques paroles .


Ne pleurez plus, Lucrèce. C'est finit à présent...

Aetius observa la scène de ses yeux moralisateurs alors qu'il avait lui même participé à cette triste farce. Il s'exprima à haute voix. Il nous ordonna de partir immédiatement sinon il allait réveiller tout le château. La colère se lisait dans son regard.
Il nous envoya nos vêtements sans la moindre délicatesse. Il avait un comportement étrange. Il n'était plus le même qu'à Diantra. Il était devenu un monstre à visage humain. La courtisane enfila sa robe et voyant que je n'avais point bougé, m'aida à remettre ma chemise de nuit.

Tentant alors de me mettre debout, j'eus du mal à avancer. Soutenue par la courtisane, sans un mot, on disparut de son regard le laissant seul avec son cas de conscience. Sans même lui adresser un regard, la voix tremblante, j'adressai quelques mots à Aetius que la courtisane put clairement entendre.


Où est passé ce jeune homme croisé à Diantra? Le monstre que vous êtes en réalité l'a t-il dévoré?

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MessageSujet: Re: La nuit du cavalier [pv]   La nuit du cavalier [pv] I_icon_minitimeVen 29 Juil 2011 - 2:45

Le spectacle qu’offrait à Aetius la démarche difficile de Lucrèce ne réveilla en lui aucune pitié, et s’il ressentît quelque honte, celle-ci avait pris la forme d’une haine tenace et sanguine qui éveillait une colère terrible chez le jeune seigneur, témoin, complice et coupable des conséquences d’une sodomie en bonne et due forme. C’était un mélange bizarre qui mêlait frustration et orgueil de mâle, une concoction délétère de pouvoir et d’impuissance qui démultipliait les forces de l’humeur soudaine qui prenait Aetius à la gorge et lui commandait de mépriser Lucrèce et la courtisane pour tout ce qu’ils purent être ce soir-là. Aussi, quand la fiancée se retourna vers elle, spoliée, détruite, et que, accompagnée d’un regard larmoyant, elle prononça les fatales paroles, le sang d’Aetius ne fit qu’un bond. Il se leva d’une allure nerveuse et preste, s’avança de trois pas et saisit la pauvre proie d’une main sans douceur.

« Monstre, hein ? C’est ainsi que vous m’appelez à présent, gourgandine ? Où sont passés vos promesses et vos serments ? Laissez-moi à présent. »
Et, comme pour donner raison à Lucrèce ou pour trahir ses dernières paroles, il jeta avec force la jeune femme contre l’embrasure de la porte, sous les yeux terrifiés de la jolie brune. Abattu sous le choc du coup de mur, la fiancée était tombée à genou. D’un regard, d’un ordre, d’un geste, il la releva avec rage.

« Allez, relevez-vous petite sotte ! » Et lorsqu’elle fut de nouveau à son niveau, il ne répondit plus de rien et l’encouragea d’une gifle retentissante, puis d’une autre et encore une autre. Si la brune n’avait pas interféré, ses poings auraient fini par se serrer sur eux-mêmes et la bourrer de coups jusqu’à ce qu’elle s’enfuit et meurt. Empêché par l’autre tentatrice, le chevalier, le visage déformé par la haine, l’envoya valdinguer puis cria.

« N’ai-je pas été clair ? Je vous ai donné congé, du vent avant que je n’appelle moi-même vos maris, scélérates ! »
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MessageSujet: Re: La nuit du cavalier [pv]   La nuit du cavalier [pv] I_icon_minitimeVen 29 Juil 2011 - 15:10

Alors que je venais de lâcher ces quelques paroles ô combien cruel, insultant Aetius de monstre, celui ci se leva et parcourut rapidement la distance nous séparant dans un état d'énervement avancé. Il me saisit par le bras avec une rare violence, sa main se serrait sur mon bras. La voix pleine de haine, il s'exprima.
Il demandait comment j'osais l'insulter de monstre me rappelant mes promesses à son égard. Il est vrai que je lui avais juré être prête à toutes ses facéties s'il voulait bien de moi. Mais j'étais bien loin à l'époque de m'imaginer que cela pourrait être ce genre de chose. Je ne l'avais pas vu sous cet angle.

Je baissais les yeux de honte puis soudain il me poussa contre la porte. L'impacte fut d'une telle violence que la courtisane fut horrifiée d'un tel spectacle. J'étais tombée sur le sol, l'arcade sourcilière ouverte, un fin filet de sang ruisselant.
D'un regard plein de colère, d'un geste brutal, d'un ordre sans équivoque, il me releva sans ménagement. Je gardais les yeux baissés alors qu' à présent j'étais debout face à lui. Je ne vis pas la gifle qu'il s’apprêtait me mettre.

Une gifle, une autre et encore une autre. Seuls mes sanglots étaient audibles alors que j'essayais de me protéger le visage avec mes bras mais Aetius dans cette rage folle continuait malgré tout à me marteler de coups sans entendre mes supplications.
La courtisane par qui tout avait commencé intervint avant qu'il ne soit trop tard et que l'irréparable ne soit fait. Elle ne reçut pas un traitement moins doux que le mien car il l'écarta violemment avant de criez une nouvelle fois sur elles.

Sans demander leur reste, la courtisane me releva et on quitta la chambre. Elle me raccompagna discrètement dans ma chambre. Prenant place dans le lit, elle s'absenta. Elle était partie chercher un guérisseur. Non pas celui du château qui aurait posé bien trop de questions mais un autre aux arcanes un peu plus sombre.
Elle revint près d'une heure plus tard. Je m'étais endormie. Le guérisseur fit son office soignant les lésions de mon visage mais pas les autres. Elle le congédia ensuite avec quelques écus pour acheter son silence.

Elle alla alors chercher une bassine d'eau et un baume dans l'officine du soignant du château. Me réveillant, elle me nettoya et appliqua le baume sur mes parties meurtries par le coït. Cela brulait un peu.


Ne vous inquiétez pas pour votre visage. Il n'y a plus aucune traces à présent. Norman ne saura rien !

Que voulait elle dire par cela ? Il est vrai que la douleur de mon visage avait complétement disparue, il ne restait que celle qu'elle était en train de panser. Remontant les draps sur mon corps, elle vint à déposer un baiser sur mes lèvres.

A présent dormez ! Vous avez besoin de repos pour demain. Nous nous reverrons plus tard, ma douce. Vous avez encore plein de choses à apprendre.

Que voulait elle dire par cela ? Il ne fallut guère très longtemps après son départ pour que je m'endorme. Demain était un autre jour. Meilleur sans doute. Du moins espérons le...
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