- Amnesia -
Personnage :Prénom : Amnesia.
Age : 20 ans.
Taille : 1m73.
Poids : 57 kg.
Sexe : Féminin.
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Race : Humain.
Classe : Guerrier - Duelliste.
Alignement : Neutre.
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Origines : Diantra.
Lieu de résidence : Diantra.
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Métier : /
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Caractère physique : Le teinte pâle, les traits fins et délicats, le physique de cette Demoiselle colle à la perfection avec son caractère.Certes, sa peau n'a pas la pureté et la pâleur de celle des elfes, mais elle n'en reste pas moins d'un attrait non négligeable. Non loin d'incarner la perfection même, l'on ne manque cependant pas de constater qu'elle sait faire preuve d'un charme évident : Ses cheveux, coupés courts afin de ne pas entraver ses mouvements, se voient lisses et jouant de diverses teintes de châtains, des plus clairs au plus sombres, tandis que ses yeux, pour leur part, sont le curieux mélange de nuances de vert et de brun.
Lorsqu'elle se doit de faire face aux combats, la jeune femme sait se montrer d'une agilité surprenante, et d'une force qu'aucun de ses traits ne laisserait présager. Supposons que cela ne soit pas à vous qu'il faille apprendre que bien mal avisé serait celui qui jugerait les gens par leur physique extérieur, sans jamais les tester... Conseillons tout de même à la jeune femme de vous le rappeler, tandis que sa lame mordra votre chaire.
Caractère morale : D'une douceur irréprochable, la Demoiselle sait faire preuve d'un calme à toute épreuve, et en toute circonstance. Bien que maniant les armes à merveille, cela ne sera en ce cas point elle qui engagera le combat. Discrète et Silencieuse, elle n'hésitera cependant pas à démontrer son point de vue en cas de nécessité, et ne se voit nullement du genre à s'effacer face aux plus fourbes et aux plus prétentieux. Préférant de très loin la solitudes aux fêtes endiablées et interminable, la Jeune Femme passe le plus clair de son temps à se prélasser au sein de forêt, s'aventurer sur les divers sentier marquant son chemin.
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Equipement :
Tenue vestimentaire : Contrairement aux nombreux guerriers arpentant les Royaumes, la tenue de la Jeune Femme reste des plus sobres. En effet, là ou ces valeureux chevaliers en armure déambuleraient sous une infinité de plaques de métal, des plus encombrantes, il faut l'avouer, Amnesia semble faire bien pâle figure avec ses quelques protections de cuir dissimulant de fins tissus sobres mais non moins des plus chauds. Elle aime à se vêtir de manière légère, n'allant cependant pas jusqu'à l'obscène, dans le seul but de conserver une capacité de mouvement vive et sans gène. C'est pourquoi l'on ne verra qu'en de très rares occasions cette jeune fille porter une cape nouée à ses épaules, ou tout autre vêtement long et dérangeant.
Accessoires/objets portés : La jeune femme dispose d'une sacoche en cuir, constamment rattachée et maintenue à son épaule par une large lanière du même matériau. En son sein, l'on y trouve quelques fioles de verre, probablement achetées au cours de ses nombreux voyages hors de Diantra. Cependant, nulle personne n'eut le loisir jusqu'à ce jour de s'amuser à fouiller en ce petit sac afin d'en étudier plus attentivement le contenu.
L'on y retrouve ainsi :
- Alkanet (contre-poison) : 2 doses.
- Arkasu (cicatrise) : 2 doses.
- Balme (apaise la douleur) : 2 doses.
- Golcorone (stoppe les hémorragies externes) : 1 dose.
- Kintal de mage (provoque le mutisme de la personne ciblée) : 1 dose.
Il est évident qu'une fois une dose usée, elle ne peut nullement servir à nouveau. C'est pourquoi la jeune femme prend grand soin de cette sacoche, et dispose de fioles plus ou moins résistante aux chocs légers.
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Equipement offensif : Fidèle à sa classe, Amnesia ne se sert que d'armes légères, afin de favoriser les attaque les plus précises possibles, bien qu'ayant appris à se servir de toute sorte d'armes, en passant de l'arc et en allant jusqu'au fléau. Ainsi, la Jeune Femme ne dispose sur elle même que d'une fine dague d'argent, rattachée à sa ceinture, qui lui fut offerte dès son plus jeune age. L'on raconte, à qui veut l'entendre, que cette lame, mortelle, fut forgée par les elfes, et serait présente au sein de sa famille depuis des générations. Aussi sa valeur sentimentale en est plus qu'inestimable, et une mise en garde spéciale est adressée à tout voleur se voyant fort malhabile de s'en emparer.
Equipement défensif : Hormis ses quelques protections de cuir, partant de ses épaules et descendant jusqu'à ses avant-bras, la jeune femme ne dispose ni d'armure, ni de bouclier. En effet, en tant que bretteur, la jeune femme compte d'avantage sur des attaques rapides et menées à bien par la ruse. Ainsi estime-t-elle ne pas avoir la nécessité de s'encombrer d'armures en tout genre.
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Histoire :"Le temps d'un souffle... D'un Murmure peut être... D'une Souffrance inutile et sans fin... Voilà qu'un cri perçait la nuit... Faisant trembler certains... Rire d'autres... Qu'il semblait loin le temps ou les braves dansaient, chantaient et buvaient tout leur soûl... Bien loin, tandis qu'entre ces quatre murs de pierre naissait cette enfant, fragile et délicate, fruit d'une Terreur sans nom. Qu'il était loin le temps ou les rire de sa mère retentissait en ce petit jardin isolé, tandis que, gaiement, elle tentait d'échapper aux cajoleries de ce mari bien attentionné... Peut être trop... Car en ce jour, voici que des larmes coulaient en son visage... Ce visage figé par la Peur, déformé par les heures, les jours, les semaines, que dis-je, de souffrance... Car voilà le triste tableau se peignant en ces heures, où toutes les créatures, paisibles, dormaient entre la douce chaleur de leurs couvertures, tandis que cette femme, bien trop épuisée pour crier, pleurait toute la peine trop longtemps enfermée en son cœur... Voilà qu'une main se refermait sur sa gorge... Voilà qu'un craquement grotesque raisonnait au sein de la pénombre... Et voilà le corps sans vie qui gisait sur cette table de pierre, froide et humide.
Seul à présent dans la nuit surpassait les cris et les pleurs de l'enfant, innocent. Etait-ce donc son père qui, les mains froides, venait la prendre en ses bras ? Probablement, car déjà, le voilà qui se mettait à murmurer à son oreille.
" Enfin, tu es née... "
Certes, l'enfant ne comprenait nullement ces paroles lourdes de sens, et, sans tarder, semblera se calmer, agitant gaiement les bras afin d'amuser au mieux son nouveau père. C'est qu'une fille, au plus tôt, se doit se plaire à son père, comprenez vous ?
Bien tôt, elle fut emmenée en une petite pièce rectangulaire, à peine assez grande pour y placer un bureau de bois, et une table en pierre, recouverte d'un tissus brun et repoussant, taché en de nombreux endroits. Là, on déposa l'enfant. Seule la lumière éclairait l'endroit, tandis qu'une porte venait à claquer. Alors l'enfant, calme, attendra qu'on s'occupe d'elle. De temps en temps, évidemment, elle pleurait... Comme tout enfant, me diriez vous... Mais personne ne vint... Les heures passèrent... Les jours... De temps en temps, quelqu'un venait tout de même s'occuper de la jeune enfant... Une femme, assez âgée, vêtue de simples morceaux de tissus en guise de vêtements, et le visage noir de boue... Certes, ce n'était pas grand chose, mais cette femme joua le rôle de mère pour cette enfant délaissée.
La jeune fille grandit en cette pièce obscure... Bientôt, elle apprit à marcher. Comme tout enfant, elle souhaita plus que tout aller explorer du paysage, jouer... Mais tout cela lui fut refusé, et sa seule compagne était cette vieille femme, pleine d'attention, qui venait la voir chaque jour, l'aidant à faire sa toilette, lui apprenant à lire et à écrire... Cette situation ne plaisait guère à la servante, mais que pouvait-elle faire... Elle dont les os la faisant tant souffrir... Que pouvait-elle faire sinon offrir à cette jeune enfant un tant soit peur d'amour ? Pas grand chose, malheureusement...
A nouveau, les années passèrent, en un perpétuel recommencement, jusqu'au jour ou cette vieille femme, dont l'enfant avait enfin appris le nom, qui n'était autre qu'Armène, ne se présenta pas à la porte de la petite pièce... Ni le lendemain d'ailleurs... Ni d'avantage le sur lendemain... Songeant que 'Mène ne souhaitait plus la voir et ne se préoccupait plus de son cas, la petite fille sombra en un mutisme terrifiant, refusant toute nourriture qui lui était "offerte"...
Finalement, un jour, un homme vint à ouvrir la porte de sa cellule, car, disons le franchement, cela ressemblait d'avantage à une cellule qu'à une chambre de princesse. Sans un mot, l'homme s'avança vers elle, l'attrapa par le bras, et l'entraina avec elle.
" Dépêche toi, il est l'heure ! Et ne traîne pas ! "
Hurlait-il sans cesse... Ils durent passer par l'extérieur, et la lumière du jour du forcer la jeune fille à fermer les yeux. Ainsi, ne vit elle nullement le chemin qu'ils empruntèrent, jusqu'à ce que, à travers ses paupières, elle ne distingue plus la lueur du jour. Profitant de cela pour poser ses iris alentour, elle eut le seul loisir de constater que le couloir qu'ils traversaient était tout autant, sinon plus, répugnant que son enclos.
Passé une porte massive de bois, l'homme la malmenant jusque là jeta la Demoiselle à genoux, à même les pierres jonchant le sol, puis se retira. A peine eut elle le temps de relever les yeux qu'une voix parvint à ses oreilles. Sans pouvoir dire pourquoi, la jeune fille aurait juré connaître la personne qui se tenait désormais devant elle. Ses iris glissèrent sur celle ci, fronçant les sourcils face à ce spectacle : L'homme qui se tenait devant elle était d'une laideur à en faire pâlir plus d'un : un œil lui manquait, une cicatrice barrait son visage, son sourire immonde dévoilait des dents gâtées, et ses longs doigts crochus s'achevaient par des ongles jaunâtres. Curieux et effrayant spectacle pour la jeune fille qui, jusqu'à ce jour, n'avait côtoyé que la vielle femme.
Sans un mot, elle se relèvera. La pierre avait écorché ses genoux, et du sang coulait le long de sa peau. Mais cela était bien peu de chose face au spectacle. Une main se portera à sa joue, puis viendra glisser en ses cheveux. Et toujours ce rictus, malin, inlassable. Ce contact le fit trembler, à tel point, qu'elle eut du mal à continuer à se maintenir sur ses propres jambes. Finalement, et après un temps qui lui parut interminable, l'homme s'écarta. Les yeux de la petite étaient baissés, aussi ne comprit-elle pas immédiatement la cause de ce recul. Néanmoins, un bruit assourdissant de métal la poussera à relever les yeux. A peine eut-elle le temps d'ouvrir la bouche pour pousser un cri, que quelqu'un vient s'emparer de sa taille et tira la petite en arrière.
Prise de panique, la petite se mit à se débattre de toute ses forces, mais l'homme ne céda pas. Tout ce qu'elle voyait de lui, c'était ce bras, refermé sur son petit corps, enfermé en une sorte d'étrange habit de métal, et la lumière du jour qui réapparaissait alors. Pas un son n'avait échappé à ses lèvres, depuis si longtemps closes. Finalement, l'étreinte se desserra, et la petite fut jetée sur une monture. Là, un second homme s'empara à nouveau d'elle, et l'animal partit au galop. Tout se passait très vite, et la petite, étourdie, ne comprenait que peu de choses à ce qu'il se passait. Terrorisée, elle continuait à se débattre, inlassablement, malmenant la monture et l'homme qui la tenait fermement.
La chevauchée dura plusieurs heures, et la petite finit par se calmer... Enfin, elle prit le temps d'examiner la situation, et son ravisseur, la sentant se détendre, déserrera légèrement sa prise. La jeune fille était assise devant l'homme qui la maintenait en place, sur un monture d'un blanc éclatant. Devant elle se dessinait un chemin. Au bout de ce chemin, l'on pouvait apercevoir la silhouette d'une immense ville se dessiner. Probablement la destination qu'ils cherchaient à atteindre... A droit et à gauche, d'autres hommes, eux aussi assis sur de nombreuses montures aux teintes variés.
" Tu n'as rien à craindre... "
Cette voix raisonna claire et simple aux oreilles de la petite, qui se risqua alors à tordre le coup pour apercevoir l'homme qui se tenait derrière elle. Vêtu d'une armure argentée, il lui adressa alors un regard bienveillant, ses yeux étant un mélange de vert et de brun, et de longs cheveux bruns retombant sur ses épaules. Malgré cela, et à plusieurs reprise, la petite tenta de se soustraire à la vigilance de l'homme, essayant, mais en vain, de sauter du cheval. Comprenez que la jeune fille était terrorisée par tout ce qu'elle venait de vivre.
Finalement, ils pénétrèrent au cœur de la ville. Le gens ne semblèrent nullement se soucier des hommes, et, d'un signe de la main qu'elle ne perçut pas, celui qui la maintenait permit aux autre de se disperser, afin de ne pas attirer l'attention, ce qu'ils firent sans attendre.
Après cela, elle fut emmenée en une petite chaumière, ou un feu crépitait paisiblement. Une femme semblait les attendre, une cuillère en bois à la main, et se tenant devant l'âtre. Tandis que l'homme passait la porte, maintenant la petite par la main pour ne pas qu'elle s'échappe, la femme leur offrit un sourire.
" Tu l'as retrouvée...
- Oui, mais il faudra la cacher un certain temps...
- Bien entendu... Asseyez vous donc, vous devez avoir faim...
- En effet, mais c'est que...
- Et bien, parle ! Qu'y a t il ?
- Je doute que cette petite reste sagement assise si je la libère...
- Et bien, penses tu réellement gagner sa confiance en la maintenant prisonnière après ce qu'elle à vécu ?! "
Dépitée, la femme prendra les choses en main, forçant son mari à lâcher la main de la petite, et s'agenouillant devant cette dernière. Ne demandant nullement son reste, l'homme quittera la pièce, allant se dévêtir et laissant sa compagne s'occuper de la situation."
Le vieil homme se lèvera, sous les regard de l'assistance, et reprendra calmement la parole, après une courte pause, faisant probablement mine d'avoir oublier la suite de l'histoire.(...)