Maräie, haute prêtresse [terminé] [Memquevoila]

Pour le besoin de la cause, la présentation est à la première personne et non à la troisième.


Équipement :

Quoi de plus luxueux que la luxure elle-même? N’y a-t-il rien de mieux que des rêves étalés aux yeux de tous, que des fortunes découvertes pour les partisans? Qui, oh! Mais qui ne deviendrait-il pas fou à voir toutes ses richesses accumulées? Ahhh, mais mes chers, que vous-êtes aveugles. Croyez-vous vraiment que quelqu’un peut posséder tant de biens? Croyez-vous qu’un temple est assez grand pour combler le désir qui hante chaque esprit d’Ishten? Imbéciles! Si vous y croyez! Ni fortune ni milles hommes ne pourraient assouvir ma soif. Ni temples ni diamants. Oh, des diamants. Vous lez trouvez beau? Mais pourquoi? Quelle signification sommes-nous supposés donner à la beauté? Est-elle capricieuse? Incomplète? In…satisfaite? Tout comme moi. Vous n’avez point besoin de connaitre ce que je possède, ni ce que je ne possède point car je ne possède rien, tout en possédant tout…

Description physique :

Mais qui êtes-vous? Connaissez-vous le people Drow? Je veux dire…Le connaissez-vous vraiment? Si oui, alors rien de tout ce que je vais dire ne devrait vous surprendre. Saviez-vous que les prêtresses Drow n’ont rien en commun avec ceux que les humains appellent ainsi, ou même les elfes? Tout est différent, en étant pareil. Chacun prie à sa façon, et la mienne, ma façon est beaucoup plus physique que silencieuse. Vous, les vénérez-vous par vos gestes, par vos actes, vos paroles et votre façon d’être? Donnez-vous votre corps et votre âme à votre déesse? Et bien, c’est ce que je n’ai pas hésité à faire. Alors écoutez-moi bien : Je n’ai ni arme en métal ni arc, je n’ai point d’armure ni de défense inutile. Mon arme est ma foi, mes vêtements sont délicats et peu présents, tel est le souhait d’Isthen. Pourtant, je n’ai jamais froid, je n’ai jamais chaud. En fait, je ne sais pas. Suis-je belle? Suis-je désirable? Aux yeux des autres, je me fais vénérer comme je vénère ma déesse, mais au fond de moi, est ce que tout cela me satisfait? Non, bien sur que non. Qui ne voudrait pas toujours plus? Encore plus... Plus grosse poitrine, cheveux plus longs, plus fins, je n’arrêterai jamais de vouloir changer. Suis-je fragile à vos yeux? Est-ce que mes iris rouges délattent de mon désir acharné, charnel, matériel… Ainsi, et pour toutes ses raisons, je ne ressemble en rien aux autres prêtresses. Lorsqu’on me regarde, la salive des hommes humecte leurs bouches, et leurs entrejambes frissonnent…Mais en vain, ils sont rares, ceux qui ont partagés le même lit que moi….Tel est le vœu de la déesse, je ne fais qu’écouter.

Description mentale :

Un jour, j’ai remarqué un jeune elfe noir passé proche de moi. Elle avait de très belles fesses, un visage doux, des yeux tendres et un corps désirable. Je me suis levée pour aller lui parler. Elle m’a alors souris, et me demanda : qui es-tu? Et bien, je fus si troublé par la question, que j’en vins à me demander moi-même, qui est-ce que j’étais? Une partisante d’Isthen, oui…Mais qui est-ce que j’étais vraiment? Une jeune Drow insensible, dévouée corps et âme à un être supérieur. Au-delà de cela, est-ce que je pouvais avoir une vraie identité? À moi? Je trouvai vite la réponse : non. Rien en moi était étonnant, ni original : un parfait reflet de la luxure, que des années de prières ont dû renforcer. J’ai toujours été ce genre de personne qui veut plus, toujours plus, avide de pouvoir, avide de désirs. Cette jeune femme, cette journée là, je l’embrassai. Elle devint alors folle amoureuse de moi, alors que maintenant, je ne lui trouvais plus rien d’intéressant. Je la fis désirer des années, je la fis changer, car oui, elle changea. Lorsque je la connu, elle ne se souciait de rien. Lorsque je la quittai, ou plutôt, lorsqu’elle me quitta, elle était devenu folle. Folle, car elle n’était plus satisfaite de rien, ne s’aimait plus, en voulait toujours plus, avait donné son corps à la luxure, mais son âme aussi. Au contraire de moi, cette femme se supporta pas toutes les responsabilités, et se jeta en bas d’une falaise. Je ne l’ai jamais compris…Pourquoi…Mais qu’est-ce qu’il y avait de mal à être une âme insatisfaite? Qu’avait-il de mal à vouloir être parfait, sans en être capable. Pour me comprendre, pour me cerner, vous devez comprendre que je ne suis qu’une avec la luxure même : les désirs charnels font partis de moi, la déception aussi. Car, vous savez, la luxure est aussi signe de caprices, et caprices signe d'insatisfaction

Histoire :

Mon histoire est longue et peu intéressante.

Tout à commencer sur les terres du volcan du Puy d'Elda, un endroit non chaland et chaud comme le feu. Je suis né de parents drows, bien évidement. Mon père était un assassin, ma mère prêtresse de Kiel. Mes parents ne se sont jamais aimés, et même dans leurs morts, leurs âmes se dédaignent parallèlement. Je fus donc élevée très sauvagement, laissée à moi-même la plupart du temps, ou amenée dans le temple de Kiel, où je n'avais ni le droit de parler, ni le droit de bouger. Si j'osais émettre un son, ma mère se permettait quelques coups de fouet, et elle y trouvait un malin plaisir. Vous pouvez donc comprendre que je n'ai jamais aimé mes parents, ni même apprécié. J'ai souvent voulu leurs morts, très souvent, et un jour c'est arrivé. Alors que j'avais 70 ans, je priai très fort Kiel de se débarrasser de mes ignobles parents. Kiel m'écouta. Un soir, alors que je revenais d'un entrainement auprès du maitre d'armes, je retrouvai mes parents pendus dans la cuisine de la lugubre maison dans laquelle nous vivions. Sans aucune émotion apparente, j'allai chercher quelques morceaux de linge et de la nourriture, et sans jeter un coup d'œil aux cadavres, je sortis de la maison, enfin libre.

On pensa souvent que j'étais l'assassin de mes parents, ce que j'aurais bien aimé. Malheureusement, ce n'était pas le cas. Bien que j’aie souvent tenter de retrouver cette personne, afin de la remercier, ce fut en vain et un jour j'abandonnai les recherches. J'étais devenue une âme errante dans les territoires drow, mangeant par nécessité, me fournissant un peu d'argents ici et là grâce aux généreux hommes qui voulaient bien échanger de l'argent contre mes services. Cette vie me plaisait bien, car plus jamais je n'avais à me soucier des cerveaux humains, elfes ou nains, que mon père apportait pour souper...Il disait que s'était sa prise de la journée...Je n'ai jamais vraiment apprécié. Tant qu'à ma mère, elle était devenue folle à forcer que Kiel lui inculte ses idées. Bref, je vivais bien. Jusqu’au jour où je rencontrai une jeune femme qui quémandait pauvrement. Elle était devant un établissement pareil à un temple, dans un petit village du Puy. Je passai devant elle sans en prendre compte, et entrai dans le temple. À l’intérieur se trouvait une vingtaine de personnes, priant devant une grande statue d’une femme sublime. Certains autres se cachaient dans des coins mais je ne savais pas trop ce qu’ils y faisaient. Je m’approchai de la statue, où j’y trouvai cette calligraphie: À la mémoire d’Isthen. Isthen....Je connaissais le nom des dieux et déesses de notre peuple, et Isthen était la déesse de la luxure, je le savais bien. Je compris alors pourquoi il y avait des gens dans les recoins...Mais ca m’était égal. Étonnement, il m’était impossible de quitter l’endroit. Il y avait une force extérieur qui m’obligeait à rester dans cette place, une force dont je connu vite la forme. Après quelques heures à errer dans le temple, je décidai de m’approcher un peu plus près de la statue et d’y toucher. À cet instant, j’eus une illumination: Isthen m’avait transférer en seul touché, quelques uns de ses savoirs. Je tentai alors de sortir...Et je pus.

J’étais alors devenue une partisante d’Ishten. J’allais souvent, même tous les jours, écouter les discours de la haute prêtresse, et je suivais les pas des grandes. Chaque soir, j’allais prier au temple, je m’étais, sans le savoir, installer à cet endroit. Et chaque soir aussi, je continuais à me fournir en argent auprès des hommes. C’était devenu une routine. Une routine qui se transforma peu à peu en vie, et la vie se transforma en obligation. Certains soirs par contre, il m’arrivait d’être attirée vers la statue, d’y déposer ma main et de recevoir quelques autres connaissances. C’est ainsi que peu à peu, je devins une grande prêtresse d’Isthen, et 100 ans plus tard, lorsque la haute prêtresse mourra d‘une cause inconnue, le souhait d’Isthen se déposa sur moi.

Ma vision était claire à présent. Lorsque des gens venaient me voir, je divulguais ce que je savais, ce qui m'avait été appris, et sans aucun problème. Il m'arrivait parfois de convertir certaines personnes, même de les rendre fou...Mais ca m'était encore une fois égal. Après tout, c'était le souhait d'Isthen et je ne faisais que l’exécuter. Plus de partisans, plus de force. C'est la loi de la nature! Un jour, je vis une femme, superbe et généreusement courbée…Je voulus la connaitre…Mais étant donné qu’elle-même ne savait pas qui j’étais, cela me perturba. Mais qui est-ce que j’étais? J’amenai cette femme dans le temple, et lui fis l’amour…Peut-être qu’ainsi j’y trouverais une répondre…Mais la réponse ne vint que lorsque je regardai la statue, après que cette femme se soit endormi…Oui, voilà qui j’étais…La haute prêtresse d’Isthen, celle qui doit, par tous les moyens, convertir des gens aux désirs de pouvoir, de domination, de puissance, ce désir qui ne s’assouvis jamais, ce désir sexuel aussi. Lorsque la femme se réveilla, elle voulu rester auprès de moi…Mais j’avais trouvé ma réponse, elle ne m’intéressait plus…Mais…Elle continua à venir chaque soir au temple, comme je faisais auparavant lorsque je n’étais qu’une simple novice…Et puis, un jour…Elle ne vint plus…C’est alors que j’ai appris qu’elle avait mis fin à ses jours…Il y avait un vent de paroles qui disait qu’elle était devenue carrément folle…Peut-être étais-ce à cause de moi? C’était les risques du métier quoi…

Depuis ce temps, voilà ma vie : le temple est ma maison, Isthen ma foi, les partisans ma force. J’aime et je n’aime pas, je désire comme je fais désirer, ma vie est une routine perpétuelle et ennuyante…Mais je m’y plais…Un peu…Ou peut-être pas…

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : Différent
Comment as-tu connu le forum ? : Il y a très longtemps
Crédit avatar et signature : J'ai pas le url de la version original :S
Compte autorisé par : Elandril

Voilà pour ma part ^^

J'ai vu ton MP, hein ? : p Je regarde ce soir.

Puis-je me permettre d'upper

J'aurais tendance à dire que pour moins d'une semaine, surtout quand on a un autre perso, ça serait non... mais je suis le premier à être impatient quand je poste une fiche, donc...

C'est parti.

Donc, les prêtres et prêtresses d'Isthen ne sont pas des prostitué(e)s. Ta fiche est vachement réductrice de ce côté là. Le temple vit des dons et des offrandes du peuple sombre, entre autre. On peut aussi y ajouter des activités qui frisent ou non la légalité. Bref, pas besoin donc de coucher pour survivre, et c'est carrément pas avec une telle attitude que tu monteras en grade.

Par la même occasion, as-tu lu la fiche qu'on t'a indiqué, avec Piaf ? Je sais qu'elle est un peu... obscure, donc si tu as des questions dessus, je peux te la résumer. Mais elle avait l'avantage de décrire un mode de passation de pouvoir original qu'il serait bien de reprendre.

Je tiens à garder le fait qu'elle se prostitue avant de devenir prêtresse. Elle le devient, s'illumine et ne le fais plus, mais ça va lui causer certains problèmes à monter dans la hiéarchie. Est-ce que c'est mieux?

Alors, qu'est-ce que tu penses de l'idée?