Nom/Prénom : Vanek Kimr, communément appelé Le Charognard ou encore La Charogne.
Âge : 35 ans
Sexe : Mâle.
Race : Homme
Alignement : Là où il y a de l'argent à se faire. (Neutre / Mauvais )
Métier : Mercenaire touche à tout, escroc et flibustier de renom.
Classe d'arme : Corps à corps, vous savez quoi ? Je laisse l'arc et la magie aux pleutres.
Équipement : Apae -
L'épée de Vanek. Plutôt... imposante. L'une des armes les plus massives jamais portée par un flibustier, elle a longtemps sévis dans les quartiers mal famés des divers ports humains. Jugée de confection naine par quelques experts, elle est extraordinairement légère au vue de sa taille et de l'alliage composant sa lame noire, demeurant néanmoins une arme lourde nécessitant deux mains pour être correctement utilisée. Son tranchant autant que son poids à la retombée fait d'elle une arme dévastatrice en mêlée, son désavantage est bien sur la lenteur à la manier qui peut être compensée par la dextérité, les réflexes et la force du porteur.
Armure -
Les seules protections portées par Vanek sont relativement faibles afin de lui préserver une certaine agilité et avoir peu de poids sur ses épaules, lui permettant de manier plus aisément son imposante arme, qui, heureusement, ne le suit pas partout. En effet, il porte sur son épaule gauche une épaulière de fer, fortement stylisée et certainement de travail elfique ou noir-elfique, du moins, impossible de connaître son origine exact, sachant que Vanek a dû se la procurer de manière plus ou moins légal et qu'elle a du suivre un parcours plus ou moins... suivis. Sur ce même bras il porte un brassard de cuir et un gantelet de fer allant avec son épaulière, recrouvant son avant-bras jusqu'à sa main sans couvrir ses doigts. Son autre bras et totalement nu de protection, recouvert seulement au niveau du poignet de bandages.
Description physique : Si Vanek n'affichait pas en quasi permanence cet immense sourire malsain et calculateur, il aurait certainement ce charme qu'ont les aventuriers charismatiques auprès des jeunes filles de villages et les sottes qui ne jugent les beaux hommes qu'à leur visage, car le sien n'est pas désagréable bien que meurtris. Non, en réalité, Vanek n'a rien d'un homme charmant, mais, laissons ce trait de caractère de côté pour nous concentrer sur ce portrait de lui que nous allons dresser. La première chose frappante que l'on remarque est le nombre incroyable de cicatrices recouvrant la totalité de son corps. De son visage à son torse, jusqu'à son dos, aucune parcelle de peau ne semble avoir été épargnée par la nature bagarreuse du Charognard et son passé tumultueux. Malgré sa roublardise assurée, il ne semble pas avoir été épargnée par les péripéties qu'il a encouru toute sa vie. Deux cicatrices jumelles barrent donc sa joue gauche, se finissant juste sous l'un de ses yeux d'un vert clair extraordinairement profond. Yeux parfois gênés par la longue chevelure de Vanek, de longs et fins cheveux d'un noir profond, tombant avec légèreté sur ses larges épaules, ré haussé au niveau du front par un long tissu pourpre utilisé comme bandeau que surpassent quelques mèches rebelles, venant cottoyer le bout de ses sourcils sombres, dont seul l'extrémité est visible, le reste cachée par ce bandeau rouge qui vient se poser au ras de ses yeux clairs, dont l'arcade droite est habitée par une cicatrice en croix. Son nez fin semble être la seule partie de son corps épargné par les cicatrices, tandis que ses lèvres fines se voient être encerclé d'une sombre mais légère barbe pigmentée de quelques taches blanches, présage du temps qui rattrape le brigand. En baissant votre regard, vous pouvez découvrir le torse musclé de Vanek, couvert de cicatrices mais aux pectoraux et abdominaux saillants, du à une vie dure et des exercices permanents pour garder son corps aussi vif que son esprit. Ses bras sont tout aussi développés, il a toujours travaillé et ayant souvent du faire TOUT le travail tout seul s'est musclé déjà gamin en étant manutentionnaire et ouvrier, ou en commençant déjà dans le système délinquant.
On remarque aussi de nombreux tatouages sur son corps. Un tatouage recouvrant tout son torse; représentant le symbole de la bande de malfrat dont il était le leader avant qu'il ne soit arrêté, trahis par ses camarades et jeté en prison.
Son dos est également tatoué dans son intégralité.
Comme pour exhiber ses tatouages ou par manque d'éducation, Vanek se balade la plupart du temps torse nu, vêtu d'un pantalon ample découpé au niveau des genoux, recouvert en partie par une large "toge" qui pend, attachée à sa ceinture et couvrant la moitié de son pantalon, assez courte pour ne pas trainée au sol et déchirée par endroit. Autant dire qu'il ne porte pas les mêmes vêtements que les nobles et a toujours l'apparence d'un flibustier, bien qu'il fasse souvent des efforts pour les affaires, s'habillant correctement avec de riches ou beaux habits plus ou moins achetés, mais il est plus fréquent de le croiser ainsi vêtu de ses haillons de vulgaire pirate.
Description mentale : S'il paraît d'un caractère mielleux presque malsain au premier abord, on se rend très rapidement compte que l'homme auquel on fait face n'est pas du tout celui que ses premières paroles pourraient faire croire. Il s’agirait même là d'un amusement exquis pour lui que de jouer au bonimenteur avec les inconnus quelques instants avant qu'ils ne découvrent avec effroi l'incroyable avidité de Vanek. L'argent est décidément la seule chose qui le motive, et pourtant, de tout l'or qu'il a pu amasser, il n'en a jamais dépensé une pièce, ne se pardonnant jamais un écart. Non pas qu'il soit radin, il serait même un peu dépensier, mais il entasse ses trésors maladivement, ayant vécu dans la misère, s'enrichir et devenu comme une obsession. Pour atteindre le pactole, il est alors dénué de toute pitié ou de sens éthique : tous les moyens sont bons pour arriver à son but, et il ne laisse jamais filer un contrat ou une bonne affaire, tous types de travail sont bons à prendre pour lui : on apprend toujours plus de l'inconnu. Cette façon de pensée l'a poussé à une grande curiosité qui l'a amené à toucher à tout, sans jamais ou presque être dans le légal. Animé d'une vive rancœur envers l'aristocratie et la noblesse qui vivent leurs vie tranquille loin de la pauvreté et des problèmes du peuple, bercés d'illusions et de luxure, se préoccupant plus de leurs amourettes pitoyables et leurs mariages arrangés que des famines et des impôts trop élevés faisant croulé les hommes sous les dettes, ils ont toute la haine que peut donner Vanek à un homme. Et pourtant, loin d'être un utopiste, un révolutionnaire ou un homme du peuple, s'il haïs les nobles il ne fais rien pour arranger la situation : l’aggraver est bien plus rentable. Si certaines de ses actions illégales peuvent profiter au peuple comme le marché noir ou les contrats posés par les tierces privés, le racket, pillage et surtout sur les mers est monnaie courante de sa vie.
Heureusement pour les pauvres citoyens alarmés que vous êtes, le Charognard qu'il est a un certains sens de l'éthique parfois. En effet, il s'en prend rarement aux femmes et aux enfants bien qu'il puisse s'en prendre aux premières si elles se montrent trop fortes têtes, sans être machiste, il n'aime pas que des femmes se considèrent comme son égal, ce qui le rend particulièrement ronchon. Il l'est aussi quand il a un coup dans le nez, chose fréquente quand on le croise le soir, déambulant, ivre, dans les rues des cités qu'il peut arpenter. Et elles sont nombreuses, car l'homme voyage beaucoup, passant entre les mailles des douanes et des frontières, ayant toujours un contact par-ci par-là, un passeur, un contrebandier ou quelqu'un bien placé pour l'aider à rentrer, en contre-partie d'un service en général, car Vanek connaît du monde, et du monde le connaissait. Il n'était pas forcément populaire, mais savant bien user de sa langue, il savait à qui parler pour obtenir ce qu'il voulait.
Avec les compagnons d'armes qu'il peut avoir, il est souvent dur et rigoureux; c'est nécessaire pour être respecté. Il ne l'a jamais été. Sa fourberie est trop connue, ses ruses trop célèbres et sa mauvaises réputation trop grande. Ce n'est pas pour ça qu'on le délaisse ou trahis, mais on se méfie.
Sa faiblesse est certainement les femmes, car s'ils n'aiment pas qu'elles lui tiennent tête, il est sensible comme tout homme à leurs charmes, qui le déstabilisent parfois. Lucide, il se laisse pourtant parfois désabusé par certaines ce qui lui a laissé de mauvais souvenirs, et pourtant, il tombe souvent dans de vulgaires pièges, se réveillant parfois d'une nuit avec une fille de joie repartie avec toute sa bourse. Plutôt arrogant et calculateur, il peut se montrer sympathique de temps à autres, mais n'a que de très rares amis : la confiance est certainement la chose la plus rare à ses yeux. Il la donne très difficilement, et rare sont ceux qui la lui donne, car personne n'a jamais encore réussis à s'assurer de sa loyauté par quelque moyens que ce soit, il n'a jamais admiré ni respecté véritablement personne et s'est toujours défait par la ruse des pressions qu'on pouvait exercer sur lui; chérissant sa liberté comme sa seule femme. La seule qui ne l'ait jamais trompé.
Histoire : Il aurait été si simple de mettre un nom sur les parents biologiques du jeune Vanek. Humble narrateur que je suis, je n'aurais eu qu'à les citer vaguement, parler de leur état lamentable de petites gens et passer directement à l'enfance minable d'un fils de la misère, hélas ! Le bougre n'a pas de parents. Enfin, pas à ce qu'il sache. Leur identité véritable est enfouie dans les méandres de la misère des vagabonds et il serait inutile de parler d'eux, aussi honteux ou nobles étaient-ils, ils n'ont aucune influence sur la vie de Vanek, et s'il en a hérité les traits, cela n'a guère d'importance.
Celui qui hérita du fardeau de l'enfant est Uberk Keimyr, qui donnera son nom (ou plus ou moins un dérivé) à l'enfant. C'était un très jeune moine de Néera quand il le recueillit auprès d'un aubergiste qui l'avait trouvé laissé dans une chambre qui avait été brièvement occupée par des étrangers. C'est ce même Uberk, qui, moins d'un an plus tard, persuadé d'avoir reçu un signe de sa déesse, fonda le monastère de Froidéclat avec pour vocation d'être un orphelinat religieux, dans la baronnie d'Olyssea. Au départ isolée et située au bord de la mer, des habitants de la région vinrent rapidement se greffer autour du monastère, profitant des emplois qu'elle créait et voulant vivre sous la bénédiction de Néera, et un petit village de pêcheur se développa rapidement.
Vanek font donc placé parmi ces orphelins, et bien que considéré comme le fils adoptif du Père-Moine, il n'eut aucun traitement de faveur et connu les lits sales, les couloirs miséreux du monastère et ses moines dépressifs. Car si l'idée était bienfaitrice, le principe même d'une bonté exquise... Cet abbaye n'avait le soutien d'aucune autre institution; pour le fonder, le simple moine autodidacte qu'était Uberk avait quitté son ordre pour s'établir seul, se nommant lui-même Père-Moine, se coupant ainsi du soutien des autres disciples de sa déesse. Les dons étaient rares et la terre mauvaises, comme si une malédiction s'abattait sur le monastère, tandis que le village dépérissait; seule la pêche le maintenant en vie et les maisons n'étaient que des cabanes de pêcheurs, craignant le froid, le vent et les crues.
Et les murs du monastère décrépissaient au fil des hivers, tout comme le cœur des quelques orphelins tandis que les moines désertaient l'endroit, allant chercher la flamme de leur foi ailleurs. Uberk n'avait plus que 4 disciples et comme fardeau 16 orphelins perdus, pour la plupart trop jeune pour être lâchés dans la nature. La vie devint rude tandis que le monastère se voyait nommée Ternéclat désormais, tant ses murs autrefois blancs étaient maintenant gris et délabrés. Étant alors l'un des plus vieux, âgé d'une douzaine d'année, Vanek et deux autres bambins furent envoyés par-ci par-là pour travailler et nourrir la fratrie, car ils se considéraient frère. Vanek lui alla travailler avec les pêcheurs. Déjà bien tanké pour son âge, on ne voulu quand même pas d'un gosse à bord et il fut réduit à démêler les filets et porter les caisses de poissons, aussi vides furent-elles, néanmoins ces travaux étaient particulièrement pénibles, pas toujours physiquement, évidemment, mais c'était là les sales besognes qu'on lui filait allègrement, et il commença déjà à voir d'un sale oeil l'autorité des adultes.
Les deux autres partirent dans un chantier naval, loin de l'abbaye, Uberk croyait vraiment qu'ils reviendraient ou leur enverrait leur paye. Ha ! Découvrant les joies de la liberté, on ne revu jamais ces joyeux lurons, surement morts à la tâche à l'heure qu'il est. Innocents idiots...
Néanmoins ils gagnèrent ainsi le respect de Vanek qui se mit à les idolâtrer : ils étaient désormais libre tandis que lui était condamné à œuvrer pour ceux à qui il était redevant. Il devait la vie à Uberk et la confiance aux autres orphelins. Bientôt la petite paye des pêcheurs ne suffit plus, et on l'envoya aux forges. Il travailla l'acier avec acharnement : non pas qu'il était bon, il ne forgeait rien mais préparait le fer pour le forgeron, un homme rude et peu enclin à bavarder mais qui lui apprit le silence et qu'être stricte était une arme de respect.
Hélas cela ne suffit pas longtemps également; et Uberk fut abandonné par ses disciples tandis que de nombreux orphelins, affamés, quittaient le monastère malgré les efforts d'Uberk, et partirent dans les grandes villes pour mendier. Le Père-Moine lui tomba malade, foudroyé et ne tarda pas à mourir, sans personne à son chevet : Vanek quitta l'endroit quelques jours avant sa mort malgré les pleurs de l'homme faible, lui laissant tout son argent et des vivres mais ne pouvant pas se résoudre à rester ici le voir périr et mourir de faim à son tour; car la famine menaçait désormais le village crasseux qui malgré la misère s'étendait toujours un peu plus; devenant le repère de la crapule locale. Cela apportait de l'emploi, mais de quelles sorte ? Les pêcheurs étaient devenus des passeurs et des contrebandiers; les dames autrefois nobles malgré la misère, qui luttaient pour leur honneur étaient des filles de joies et leurs maris organisaient des combats de coqs ou marchaient dans le trafic d'esclave.
Une petite bourgade regorgeait de plus de damnés qu'une ville maudite entière, et de cela s'en délectait les Charognards qui grandissaient parmi les corps pourrissants laissés par le mensonge, le meurtre et la corruption. Seul et légèrement perdu, Vanek fut un de ceux-là, de ceux qui viennent une fois que la mort a été semée. C'est déjà à cette époque qu'on le nomma ainsi au village, car dormant entre deux maisons délabrées ou sous les quais du petit port, il fouillait les corps avant qu'ils ne soient dépouillés par les prêtres de la nécropole.
Ayant la rue et la campagne pour seule demeure désormais, Vanek se démarqua des autres mendiants par son incroyable roublardise et apprit très rapidement à se débrouiller tout seul, rusant parfois, allant même jusqu'à escroquer les autres mendiants pour doubler ses gains du jour. C'est ainsi qu'il réussit à quitter le village en calèche, narguant du regard ses anciens camarades de mendicité et gagnant la ville d'Ydril après deux ou trois mésaventures en Olyssea qui lui valurent quelques primes sur la tête certainement oubliée depuis, juste valus pour quelques tricheries aux jeux et vol à la tire. A peine la vingtaine et il déambulait déjà dans le port de la cité, ivre comme un nain, puant le cadavre et les mains encore pleines de sang. C'est à cette époque, où il entra dans le milieu du banditisme grâce au feu Capitaine Draddok qu'il monta pour la première fois sur un navire (au pavillon noir bien évidemment). Il était alors payé une misère, mais l'océan et son air iodé le rendait ivre de joie (aidé du rhum évidemment) et ce furent ses premières fresques en tant que pirate. Il se révéla alors excellent bretteur mais se faisait toujours le dernier à aborder, envoyant ses camarades en première ligne avant de les rejoindre, analysant le combat de loin pour être sur de ne pas se prendre un mauvais coup en arrivant.
Il apprit dès lors à se méfier de ses camarades, le monde de la piraterie renforça sa fourberie et la méfiance d'autrui : un monde où mutineries et conspirations sont monnaies courantes, et il devait à la fois plaire à son capitaine pour pas passer par la planche tout en demeurant bien vu par les autres moussaillons.
Il sillonna les mers et découvrit de nombreuses contrées, et c'est l'or d'un abordage plutôt violent contre un navire marchand isolé que Vanek s'empara d'Apae, son arme. Il dû user de sa parole pour la conserver, et sacrifia toute sa part du butin, passant des jours à aiguiser l'arme. C'était la première fois que ses connaissances en choses légales allaient lui servir : ses souvenirs de la forge lui permirent de la remettre en état rapidement, fort heureusement elle n'était que très peu émoussée et était surement destinée à un riche collectionneur.
Et ses efforts pour manipuler les autres marchèrent plutôt bien, on le promut vigie, remplaçant le vieux croulant presque aveugle et menteur qui scrutait l'horizon avant lui. On jeta le vieux par-dessus bord après avoir découvert - ou l'avoir accusé... - qu'il volait dans le coffre du capitaine et prenait plusieurs rations par jour.
Malheureusement cette promotion fut de courte durée. Vanek était trop ambitieux et il souhaitait récupérer l'immense fortune du capitaine accumulée dans la cale pour lui seul. Une mutinerie signifierait partager avec ses camarades s'ils le suivaient... Il fallait s'assurer que tous périraient. Il attendit son heure patiemment, et elle vint. Du moins, son ego le crut. Des navires militaires d'Ydril avait été lancés à leur chasse, et l'un d'eux les suivait discrètement depuis quelques lieux, loin au Sud. Vanek le distingua à la longue-vue mais se tût.
Ils firent alors escale à l'Île de Meca, et Vanek gagna une taverne dont il était un habitué depuis qu'il venait s'y enivrer à chaque escale sur l'île. La marine d'Ydril n'osa pas s'approcher avec ses navires et n'envoya qu'une poignée d'homme qui suffirent à repérer à quai le navire des pirates et l'investirent. Ils le sabordèrent dans le quai et repartirent aussitôt. Ainsi, le bateau coula à quai-même et l'équipage resta bloqué sur l'île tandis que fous de rages, on cherchait les responsables.
Ils durent rester longuement sur l'île, désolés. Certains, beaucoup même quittèrent l'équipage pour en rejoindre d'autres tandis que Vanek se morfondait : adieu le trésor du capitaine, engloutis par les flots.
C'est un soir qu'il vit un homme trop propre pour être du coin approché et qu'il comprit tout de suite qu'il n'était pas là pour jouer aux cartes. En effet, après deux trois verres bus à côté de lui, ce dernier l'invita à parler à l'écart. Il avait là une bien grosse bourse et des propos mielleux, et plus qu'intéressant. L'homme connaissait vaguement le passé de brigand de Vanek et le connaissait surtout sous le nom de La Charogne, ce qui expliquait certainement pourquoi il était venu s'adresser à lui et non à un autre pour vendre ses camarades à la Marine.
Il hésita un instant en approchant sa main de la bourse d'or qu'avait posé l'homme sur la table, et en un éclair se retraça les moments passés sur ce rafiot maudit à attendre son heure de gloire, payé une bouchée de pain, nourris comme un esclave et devant user autant de ses poings que de sa parole pour demeurer respecté par ses compagnons chaque jours, devoir courber l'échine devant ce capitaine fêlé, égocentrique et égoïste qui jetait ses matelots à la mer au moindre énervement. Il saisit la bourse, dévoilant un immense sourire.
- Le capitaine se terre dans une demeure montagnarde où se retirent parfois les grands criminels, persuadés qu'il s'agît d'une mutinerie. Son lieutenant devrait être avec lui, et vous trouverez les autres membres de l'équipage dans les tavernes du coin... Ils portent le même brassard pourpre que moi. Il vous sera surement ardu d'atteindre le cap'tain. Ce coin-là est impraticable à cause de la pluie d'hier, mais je connais un passeur...
- Combien ?
- La moitié de ce que j'ai déjà.
- Ne soyez pas trop sûr de vous, Charogne. Ydril réglera ses comptes avec vous aussi si vous tirez trop sur la corde.
- Et Ydril perdra son valeureux marin s'il tire trop sur sa langue.
- ... Bien. Demain, j'aurais l'or.
****
C'est ainsi que Vanek dû rapidement quitter Meca, ses anciens camarades et les taupes d'Ydril à son arrière-train. Il embarqua lui et son or sur un navire marchand dès qu'il eut son magot et prit le large pour le continent. Il avait alors vingt-deux printemps et avait déjà écumé mers et océans et pillés sur les routes d'Ydril.
Il gagna Tylère et s'y terra quelques temps, amassant ses sous en participant aux jeux et s'assurant une place dans les affaires locales sans trop s'impliquer pour ne pas réveiller les soupçons de la justice. Les gains étaient là mais l'aventure n'y était plus, et Vanek commença à s'ennuyer, aiguisant nostalgiquement son arme le soir près de la cheminée de sa petite maison louée une misère.
C'est en réfléchissant qu'il songea à devenir mercenaire. Quel autre mot pour justifier tout action plus ou moins légale, s'enrichir, effrayer, et faire parler de soit ? Entre mercenaire et brigand il n'y avait qu'un pas; mais à la différence des brigands, les nobles avaient besoin et faisaient recours aux mercenaires.
Entêté, il commença alors à monter une petite troupe. Cela fut ardu, sa réputation avait franchis les mers et le nom de La Charogne était aussi murmuré de Meca qu'en Ydril pour ses crimes, réels ou mis sur son dos par des exempts peu regardants et ses escroqueries. La crapule des mers avait du renom, mais pour une fois cela l'embêterait légèrement.
Malgré tout, on connaissait aussi son énorme épée et de robustes guerriers furent bientôt eux aussi attirés par l’appât du gain, la gloire et leur sens commun du massacre et des armes lourdes. La plupart étaient d'anciens flibustiers que Vanek avait rencontré sur Meca ou dans des tavernes, d'autres des brigands ou encore d'anciens soldats qui avaient désertés ou quittés l'armée pour trouver une activité mieux payée sans pouvoir se détacher de leur soif de sang; ils avaient été élevés pour tuer et jamais ne s'en détacherait. Même ceux que cela dégoutait, dont les visions de mort les hantaient, ils ne pouvaient s'en détacher. Ils avaient été touché par le sombre et macabre et ne s'en détacheraient qu'en vieillissant, quand leurs corps se friperait et que leur ardeur se calmerait, mais jusque là, en aucun cas leur furie ne s'atténuerait. La compagnie se fit connaître sous le nom de la Confrérie Fétide.
Ils restèrent dans Ydril et ses environs mais partirent parfois loin, jusqu'aux frontières des terres humaines pour des contrats plus que douteux. Ils n'étaient pas vraiment réputés pour leur aide à la société mais plutôt pour leur brutalité, la plupart d'entre eux se battant, à l'image de leur leader, presque sans aucune protection et armé d'armes impressionnantes, toutes plus meurtrières les unes que les autres. On ne faisait pas vraiment la différence entre eux les brigands si bien que ce ne fut bientôt que les criminels qui firent appel à Vanek et sa troupe, qui dû bientôt fuir Ydril, une prime trônant sur sa tête. Suivis de ses 30 acolytes, ils partirent sur les routes et devinrent plus ou moins nomades selon les législations en vigueur dans les terres qu'ils traversaient. Ils paraissaient soudés, tels des frères, et pourtant leur nombre faisait que La Charogne craignait désormais plus que tout la trahison. Il ressentait la même crainte que celle qui éprenait son Capitaine lorsqu'il était pirate; et il comprit là toute la difficulté de mener des malfrats. Le doute vous rongeait et vous poussait à des actions irréfléchies, mais il ne devait pas se laisser doubler par son propre esprit et commettre un faux pas. Il devait demeurer droit devant ses hommes et les tenir en laisse.
Ce fut à cette époque sombre, au bord d'une route, que Vanek rencontra Sophia. Enfin, qu'il fracassa le crâne de son mari, empala son beau-fils tandis que ses hommes dépeçaient son père et que de ses larges mains, La Charogne empoignant la nuque de la jeune rousse.
Il aurait dû l'achever ce jour-là, mais n'ayant eu la tendresse d'une femme depuis maintes années il garda la femme avec eux malgré sa lutte. Ses yeux de chats d'un bleu profond firent vaciller pour la première fois le regard dur de Vanek. Il la garderait à jamais auprès de lui, qu'elle le veuille ou non. Elle se débattait, et elle n'y prendrait surement pas plaisir, mais lui en prendrait, dans tous les sens du terme. Il se retenait de la frapper car la chérissait malgré lui, mais la violait régulièrement, et même si ses hommes n'avaient pas le droit de la toucher, ils lui menaient une vie dur, ne manquant pas une occasion de l'insulter et de la rabaisser.
Ils partirent s'installer dans les Wandres pour quelques temps, Vanek voulant se reposer quelques temps; blessé durant une violente rencontre avec d'autres mercenaires payés pour éliminer la troupe de Charogne. Mais ces derniers avaient eu l'avantage du nombre et de la brutalité qui leur avait permis de mettre en déroute et de forcer à fuir leurs adversaires avant de se hâter de gagner les terres isolées des Wandres.
Ils y construisirent un petit campement un peu plus développé qu'à l'accoutumée, et Vanek aida ses hommes à monter des petites palissades en bois, et des tentes. Ils firent un grand feu et dans les dernières lueurs du jour savourèrent leur premier instant de sérénité, et surement l'un des derniers...
Les jours passaient lentement et les hommes s'occupaient à améliorer le camp ou à chasser et pécher tandis que Vanek divaguait, comptait avec avarice les pièces de son butin qu'il gardait précieusement enterré sous sa tente, et passant du temps avec Sophia. Elle se faisait plus réticente, presque docile, les bras bleues de coup. Vanek n'avait pas voulu mais son insolence l'avait poussé à bout. Il l'avait frappé, de nombreuses fois ces derniers jours. Il le regrettait légèrement; mais elle se remettrait, et après tout, elle n'avait pas à lui parler ainsi. Elle n'était pas son égal. Elle ne le serait jamais.
Plus le temps passait et plus Vanek avait l'impression qu'elle s'était faite à cette vie, qu'elle s'y était résolue et s'y donnait corps et âme. Elle ne résistait plus à ses avances le soir; elle demeurait plus muette et respectueuse. Elle ne l'insultait plus, ne le frappait plus avec amertume dans ses accès de furie et de désespoir, se déchainement vainement de ses petites mains fragiles contre le mercenaire. Lui, il en vint à avoir l'extrême audace coulant de son ego de croire qu'elle finirait par l'aimer, et il y cru tellement, à son si cher rêve, qu'il finit par lui donner plus de liberté jusqu'à ce qu'elle soit presque libre, alors qu'intérieurement elle bouillonnait de rancune face à tous ces hommes de basse espèce, cherchant le moindre moment de répis où elle pourrait s'enfuir. Mais Vanek était de plus en plus collant, la plupart du temps ivre, ce qui agaçait ses hommes qui trépignaient de rester ici et de voir leur chef se ridiculiser, saoul et feignant. Quelques uns partirent même une nuit avec leur affaire tandis que les autres attendaient encore un peu, espérant que Le Charognard ne se remue et ne ressorte ses crocs comme au bon vieux temps. Hélas !
Un soir, près du feu alors qu'ils veillaient tous ensemble, Vanek, saoul comme à l'accoutumée commença à caresser la cuisse de sa dame contrainte. Mais elle n'était pas d'humeur et croyait avoir l'avantage sur l'homme, croyant l'avoir dompté grâce à sa douceur. Elle le repoussa violemment et la réaction de la Charogne fut tout aussi vive. L'agripant violemment, il la mit debout et arracha sa robe, la dévoilant nue devant une bonne partie de ses hommes qui s'esclaffaient ou sifflaient, et il la battit avec rudesse avant de l'expédier non sans amertume dans sa tente, où il l'attacha au lit malgré ses pleurs.
Il s'en voulu énormément, mais ne pu s'empêcher de croire, au plus profond de lui-même, que c'était légitime. Il ne savait pas qu'il venait de faire atteindre la haine de Sophia à son égard son paroxysme. Pris de remord, il la détacha durant la nuit et l'enlaça, lui murmurant les premiers mots doux qu'il n'eut jamais soufflé à une femme. Il hésita même à se confier, mais il n'était pas un pleutre. Il la prit une nouvelle fois, sur la table de sa tente et alla se coucher auprès d'elle. Mais elle ne dormait pas, non. Les yeux rouges de pleurs et de haine, de honte et de frustration, elle pleurait en silence. Elle se dégagea doucement de son étreinte et enfilant des vêtements rapiécés, elle s'enfuie sans peine : une bonne partie des hommes de Vanek avaient déjà désertés sans qu'il ne s'en rende compte.
Cela faisait déjà presque un an qu'ils étaient là.
******
- C'est lui ? demanda le soldat en soulevant légèrement son casque, toisant du regard le barbu assis un tronc d'arbre.
- D'après la rescapée, ce serait notre homme. De toute façon y a pas dix milles raclures dans le coin, et j'ai vraiment hâte de me tirer d'ici avant qu'une de ces tribus indépendantes nous tombent sur la gueule.
- Bien... Calvin, va lui parler.
- Quoi ? Pourquoi moi ?
- C'est un ordre.
- Mais... On est des soldats oui ou merde ? On le chope, on le ramène en Ydril, il est jugé et fin de l'histoire !
- Va lui parler qu'on sache qui c'est.
- Vous croyez vraiment que si c'était un salaud de pirate, de brigand doublé d'un escroc et d'un pillard, il allait me le dire bien gentillement ?
- T'as vu sa tronche ? Il est déphasé. Ses hommes ont peu à peu désertés et les derniers lui ont piqués son magot avant qu'on les arrête. Tu risques rien.
- Euh... T'as vu la taille de son épée ?
Le jeune soldat fut finalement jeté en avant à coup de pieds dans l'arrière-train et il avança prudemment vers Vanek qui releva la tête vers lui, se grattant la barbe.
- Euh... Bonjour...
- Bien le bonjour soldat.
- Je... Euh... Vous faites quoi ici, si ce n'est pas indiscret ?
- Hé bien vois-tu jeune homme... Je réfléchis à quelle est la meilleure moyen d'éviscérer un homme qui trahis son chef, et quelle torture peut-être adaptée à une catin qui dupe l'homme le plus doux du monde... Peut-être que tu pourrais... m'aider ? Ou dégager ton sale cul de jatte d'ici avant que l'envie ne me prenne d'essayer sur toi !
Le jeune homme fit volte-face et partit en gambadant rejoindre le reste de sa troupe, à la fois affolé et joyeux.
- C'lui chef, un brave homme sympathique hein, mais bien furax.
- Choppez-moi ce pourris.
Le tintement du glaive qui sort fièrement de son fourreau retentit dans la petite clairière tandis que Vanek poussait un long rale, se redressant péniblement et faisant craquer ses épaules endolories. "Ils auront mis le temps, ces ordures." pensa-t-il, déprimé. Il était sans repère depuis qu'on lui avait tout pris, et il était resté là plusieurs jours voire semaine, abasourdis, désorienté et désemparé, s'occupant à chasser mais demeurant assis ou couché près du même tronc abattu auprès des restes du campement de sa troupe. Et dire qu'il s'était fait tatoué leur emblème sur le torse, à tous ces chiens qui l'avaient trahis ! Il était marqué à vie par son appartenance à sa propre troupe, ses propres traîtres. Ils ressemblaient bien trop à leur chef selon lui, ah !
Il saisit le manche de sa massive épée, la dégageant de la terre molle où il l'avait enfoncée et la souleva avec peine, il était fatigué et extrêmement las. Son visage pleins de crasse ne laissait entrevoir en sa barbe et la terre que le luisement faible de son regard tandis que son bandeau tombait à moitié sur ses yeux tout comme ses cheveux sales et en bataille.
La bataille allait être rude et son issue était déjà tracée, il allait perdre, peut-être même mourir. Tant pis. Il ne fuierait pas cette fois. Le poids de la colère mêlé à la tristesse pesait trop sur ses épaules. Il se jeta à l'avant des dix soldats qui se ruaient vers lui, rapières en main. Il dévia quelques coups et écrasa l'épaule d'un soldat d'un violent coup qui le cloua au sol avant de lui entaillé la chair. Mais trop faible pour manier habilement son arme, il sentit son dos se déchiré en une intense douleur et un cri rauque sortit de sa bouche sans qu'il puisse le retenir tandis que la douleur le traversait de part en part. Sans plus chercher à lutter il se laissa glisser au sol, palpant la plaie dans son dos. C'était la première fois qu'on le blessait, sa douleur était mêlée à sa honte. Il était désormais déchu.
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L'air était froid. Non, il était glacial, et Vanek frissonnait de part en part, simplement vêtu d'un pantalon de jute, les poignets douloureux à cause de la corde qui les serraient. L'air du cachot était d'une puanteur exquise pour les charognards, mais la Charogne elle-même s'en voyait dégouté. Déjà 2 ans qu'il se morfondait là. Et il allait devoir tenir jusqu'à sa mort. Mais il n'allait pas leur faire le plaisir de se pendre; il ne doutait aucunement de la raison pour laquelle ses poignets étaient si mal attachés. Ils pensaient qu'il allait craquer, hm ? Ou alors il devenait parano à force d'être isolé ? On l'avait jeté au fond des cachots de la ville d'Ydril, si profond dans la terre qu'il était le seul prisonnier de ce couloir et le silence était son seul camarade de chambrée. Parfois il fredonnait des airs, paillards ou pirates, et alors le maton venait lui faire tâter du bâton. Un jour, il l'avait frappé à coups de pieds et de tête, mais d'autres gardes avaient rappliqués. De toute façon, quelle chance avait-il, l'endroit était plus gardé que le trésor d'un roi, à croire que toutes les pourritures du monde croupissaient ici. Il ignorait quand on en finirait enfin. Quand pendra-t-il mollement au bout d'une corde, face à la foule acerbe ?
Mais dans ses longues réflexions, qui étaient en général ses seules activités journalières avec le pot de chambre, l'heure de repas et ses exercices pour se maintenir en forme, il avait resongé à ses activités de flibustier. Certes, il avait pillé de nombreuses fois les navires marchand en provenance d'Ydril, mais il avait fait d'autres razzias ailleurs sur d'autres provinces qu'ils harcelaient même plus qu'Ydril. Cela faisait si longtemps qu'il attendait désormais, incertains. Trop longtemps pour qu'on ne le tue; cela aurait été fait sommairement depuis des lustres déjà. Non, ils lui réservaient autre chose, et on lui annonça bientôt. Les cales d'un navire l'attendait, et il allait se retrouver dans la peau des esclaves qu'il avait vendu quelques années plus tôt.
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5 ans plus tard, Galères de la flotte d'Ydril.
- Vanek... Le jour approche, souffla Torgal à l'oreille du pirate toujours plus barbu. Torse nu et muscles saillants, une odeur fétide se dégageait du détenu galérien et de ses camarades, croupissant au fond d'une cale près de leurs lourdes rames.
Il faisait chaud à en crever et les plus faibles ne duraient pas longtemps, car aucun n'avait un traitement de faveur. Ni médecin ni civil sur leur navire, que des fonctionnaires et des matelots au service de la marine. Il n'y avait là que des esclaves, des prisonniers et des déserteurs, et chacun d'entre eux avait leur raison de ramer pour survivre. On leur avait épargné les géoles, et pour certains comme Vanek la mort sur le billot.
Certains avaient la flamme de l'espoir, ils croyaient vraiment qu'un jour on les laisserait partir. Foutaises... Vanek comme bien d'autres savaient qu'on les laisserait s'épuiser à la tâche. Ce n'était que ce qu'ils méritaient, comme beaucoup pensaient. Mais était-ce aux hommes de juger leurs semblables ? Qui est assez pur pour se permettre de juger les siens ? Et si Vanek demeurait morose, il projetait depuis longtemps de s'échapper. C'est pourquoi, dès qu'il le pouvait, il nouait les liens. Il parlait avec les autres rameurs, et il apprenait d'eux. Tous rêvaient de liberté, tous étaient de braves gaillards. A son sens bien évidemment. Peu étaient des prisonniers ayant échappés à la peine de mort comme Vanek, mais un ou deux l'étaient, pour des crimes proches de ceux de La Charogne qui noua un lien de camaraderie avec eux. Ils formentèrent longtemps un coup pour quitter cette cale puante ou les dortoirs sordides où on les enfermait quand ils étaient à quai.
C'est dans ce genre de dortoir que les 10 gaillards de Vanek et lui se décidèrent de mettre les voiles. Ils étaient plutôt tranquille d'accoutumée, si bien que le cuisinier venait leur apporter leur maigre ration le soir sans escorte, ouvrant la porte du dortoir pour leur donner leurs assiettes, échangeant quelques mots. Quand il ouvrit la porte ce soir-là, il eut à peine le temps de poser ses sceaux de bouillon que des bras se saisirent de lui, une main venant s’agripper à sa bouche pour étouffer ses cris. On l'assomma sommairement contre le mur avant de ne filer. Le dortoir n'avait guère de gardes, ou très peu et ils ne furent pas un problème, par la discrétion ou la force, les hommes s'enfuirent, récupérant au passage leurs affaires dans les coffres du dortoir. Vanek retrouva avec bonheur sa massive arme et ils profitèrent de l'obscurité pour quitter la ville.
Désormais en cavale, ils quittèrent définitivement cette fois les terres d'Ydril et rentrèrent en contact durant leurs pérégrinations avec un certains Casoair Gloral. Ce dernier était le charismatique leader d'une troupe de mercenaire qui avait besoin de bras et sans attendre d'autres moyens de se renflouer les poches, Vanek accepta de greffer sa petite bande de taulards torse nus. Rapidement, ils devinrent les berserk du groupe, les plus musclés et suant la testostérone. Ne faisant pas dans la dentelle et maniant les armes lourdes, ils devinrent le détachement lourd de la compagnie de Casoair qui confia à Vanek le soin de gérer ces énergumènes assoiffés de sang.
HRP
Comment trouves-tu le forum ? : Je suis absolument fan du graphisme, c'est juste splendide ! Sinon contexte très complet, tout le forum m'a l'air nickel, accueillant, membres sympas (quoi que loufoques et très portés vers le viol et l'infanticide
)
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