Cylas Le Pamphlétaire[Kass]

Nom & Prénom :

Pratiquement personne en Miradelphia ne connait son nom, bien qu’il en est un, celui de Galesaril. Par contre, plusieurs personnes ont eu vent de son prénom, Cylas, bien qu'ils préfèrent généralement utiliser son surnom.

Surnom :

Sa notoriété lui a valu un surnom qui lui convient à merveille, que les gens aiment à employer pour le désigner. Cylas, pour sa nature très contestataire, est surnommé « Le Pamphlétaire ».

Âge :

D’après les rares témoignages de ses proches, Cylas aurait très exactement 278 ans.

Sexe :

Bien que peu de personnes aient eu le privilège de le rencontrer directement, on sait de source sûre que Cylas est un homme.

Race :

Là ce n’est pas bien difficile, car Le Pamphlétaire a affirmé lui-même être un elfe, notamment dans son ouvrage le plus célèbre, « La noblesse, ou l’arrogance des imbéciles ».

Alignement :

Chaotique bon est sans doute ce qui lui correspond le mieux.

Particularité :

Cylas a une étrange cicatrice bleue sur l'avant-bras gauche, mais il n'a jamais rien dit sur son origine.

Métier :

La liste est assez étoffée, il faut bien l’admettre. Cylas est une sorte de génie touche à tout, c’est un écrivain de renom qui aborde tout les sujets, il peut donc être considéré come un politologue, un sociologue, un romancier. C'est de plus un ingénieur, un compositeur, un artiste. Récemment, il s'est mis dans les affaires, en rachetant de petits commerce, mais cela lui permet surtout de financer ses travaux. Mais pour faire simple, on lui reconnaît généralement comme profession celles d'intellectuel et de sorcier. (Cylas ne s'est pas spécialisé dans un domaine particulier)

Classe d’armes :

Cylas a toujours eu recours à la magie pour se défendre, si ce n’est pas ses gardes du corps qui s’en charge.

Equipement :

Il serait bien trop long de faire une liste de ses possessions, aussi nous contenterons nous de décrire les biens qui l’accompagnent constamment. Cylas a constamment avec lui un bâton étrange, sculpté en deux fois dans des cornes de Velthrin, ou Makragnos. Les deux partie du bâton furent ensuite scellées, fixées entre elle grâce à des toiles d’araignées géantes, de la sève végétale, et de la fonte, avant d’être comme vissées. Puis un embout fut ajouté. Il s’agit d’une sorte de petite cage en if recouvert de peau emprisonnant une sorte de cristal étrange. Ce bâton, nommé Prolmentur par son possesseur, a une particularité. Il permet à la fois à Cylas de canaliser une petite quantité de magie dans le cristal afin de créer une lumière intense, lui permettant de s'éclairer dans l'obscurité, et si l’envie s’en faisait sentir, Cylas pourrait ôter l’embout de Prolmentur, dévoilant alors une fine lame d’acier cachée à l’intérieur même du bâton. Prolmentur est ainsi une arme de combat, prête pour parer les coups d’épées, bien que sa lame ne soit pas bien grande, mais sa solidité fera le reste.

Le Pamphlétaire possède également un imposant grimoire, sur lequel il veille plus que sur sa vie même. Sous scellé, enfermé dans un coffre à deux serrures emprisonné à l’intérieur d’une salle blindée située au sous-sol du manoir de Cylas. L’existence de cet ouvrage est précieusement gardée secrète. Cet ouvrage, fruit de toutes les années de recherche de Cylas en magie ainsi que de leur corrélation avec des savoirs anciens, est sans doute l’une des choses à laquelle Le Pamphlétaire tient le plus. Ingénieur, Cylas se trimbale fréquemment avec toute sorte de gadgets étranges, et des potions de tout types. Enfin, ajoutons la bague en or massif incrustée de rubis que l’érudit a toujours avec lui, ainsi que la dague dont il a hérité de ses parents.

Description physique :

« A quoi ressemble Le Pamphlétaire ? Vous en posez de ces questions ma fille ! Mais vous avez de la chance, car je fais partie des rares privilégiés à l’avoir vu, en vrai. Il s’appelle Cylas en réalité. Quand je l’ai vu, il m’a impressionnée par l’aura qu’il dégageait. Une force se dégageait de cet homme, c’était à la fois envoûtant et intriguant. Je pense que c’est du charisme, car quand il est arrivé, on ne voyait plus que lui. Du haut de son mètre quatre-vingt dix, il surplombait la plupart des invités. La posture droite et fière, son regard était d’une intensité déstabilisante. Ses yeux d’un bleu glacial semblaient sonder nos âmes. Très bien vêtu, sa carrure, et sa démarche princière le ferait passer pour un noble. Quand je l’ai vu, j’ai su que c’était une grande personne que j’avais en face de moi, un meneur, un visionnaire. Son visage fin et pâle s’alliait parfaitement avec ses cheveux sombres aux reflets bleus.

Sa longue chevelure semblait comme danser sauvagement au rythme de ses pas assuré, fouettant frénétiquement ses épaules robustes avec une souplesse gracieuse. Fin et charmant, il correspond tout à fait à l’image que l’on a d’un elfe, si ce n’est qu’en plus, il a la personnalité qui illumine sa superbe. J’étais charmée par le personnage. Le Pamphlétaire, en personne ! J’avais lu tellement de choses sur lui, mais j’avais surtout lu nombre de ses ouvrages, même s’il critiquait parfois ouvertement la classe dont je suis issue. Relativement jeune pour un elfe, il avait cette assurance et cette confiance que l’on n’acquiert que par l’expérience.

J’étais déjà prête à tomber dans ses bras, mais il a fallu qu’en plus il me parle pour me conquérir totalement ! Hou ! Quand il prononça ses premiers mots devant moi, j’étais conquise. Sa voix mélodieuse était calme, posée, tout en s’imposant de part sa force. Et au-delà de la voix même, c’était sa manière de parler. Un érudit tel que lui ne pouvait être qu’un grand orateur. Il parlait peu, mais il parlait bien et efficacement. D’ailleurs je dois bien ajouter que c’est un séducteur de maître, tout en lui vous charme.

J’ai imprimé son visage pour ne pas l’oublier, car en principe, il se pavane au sein de la société avec un masque en argent ou avec une épaisse capuche qui cache son visage, alors le voir enfin, c’était une aubaine. Beaucoup pensait qu’il cachait son visage à cause d’une cicatrice disgracieuse ou autre, et bien je peux vous l'affirmer, il est très beau, donc ce n’est pas une raison physique qui le pousse à dissimuler son magnifique visage.
Sa gestuelle contrôlée, assurée, correspondait à cette image qu’il donnait, notamment dans sa manière de marcher, une démarche féline, souple. Il y avait les invités, et il y avait Cylas Le Pamphlétaire, qui restera à jamais gravé dans ma mémoire… »

Noble humaine à sa fille

Description mentale :

« Aujourd’hui j’ai eu la chance d’assister Le Pamphlétaire dans ses travaux. Moi, un simple petit érudit elfe, tout jeune encore, ait eu la chance de travailler aux côtés d’un de mes modèles ! Cela fait déjà deux mois que je travaille près de lui, mais il m’a été très difficile de le cerner. Au début de ce qui est vraisemblablement un assistanat, j’ai tout de suite pu m’apercevoir de la rigueur et du professionnalisme dont faisait preuve Maître Cylas. Ca m’a été très difficile de m’adapter tant il est exigeant, que ce soit envers moi qu’envers d’autres personnes. Sa vision binaire du monde n’arrange rien, pour lui, un travail est parfait, et s’il n’est pas parfait, alors sa qualité est médiocre. Il n’y a pas de juste milieu pour mon maître temporaire, il est d’une exigence rare, mais bon, je ne vais pas me plaindre, cela me pousse à me surpasser. Il est extrêmement impatient, oh oui, il ne supporte pas d’attendre, aussi la première fois où je suis arrivé en retard à mon rendez-vous quotidien fut-elle la dernière, car je fus terriblement sermonné. Homme autoritaire, il s’impose à tous ceux qui l’entourent tel un chef.

Ce qui est sûr, c’est qu’il est d’un charisme certain, et d’un charme naturel qui font que lorsqu’il parle, on l’écoute, et on lui obéit, on se soumet à son autorité sans en prendre conscience. Maître Cylas correspond à l’image que je m’étais toujours faîte du Pamphlétaire, un homme rigoureux, professionnel, ponctuel, et très perfectionniste. Il pouvait réserver des journées entières à l’accomplissement d’une tâche pour la parfaire, c’était impressionnant. Maître Cylas est sans doute l’homme le plus organisé que je connaisse, il organise tout, classe tout, il gère très bien son temps, malgré son emploi du temps très chargé. Avec moi, malgré sa forte exigence, il s’est montré très attentionné, très pédagogique. Il m’expliquait les choses étape par étape, sans brûler les étapes. Il savait trouver les mots justes pour me faire comprendre, j’ai beaucoup plus appris avec lui en un mois qu’avec mes anciens maîtres en plusieurs années ! Par contre il faut croire qu’il ne se comportait comme çà qu’avec moi, ou qu’avec des enfants, car avec d’autres personnes, il était d’une certaine arrogance. Sans être hautain, il prenait souvent les gens de haut, jusqu’à ce que de rares personnes n’arrivent à gagner son estime, là alors, et seulement là, il se révèlera un ami fidèle, loyal et protecteur, et vous parlera en égal.

Je n’ai jamais vu un homme aussi respecté par ses proches. C’est un homme que l’on admire ou que l’on déteste. Les nobles, en particulier, ne doivent pas le porter dans leur cœur, quoique que certains nobles soient des amis de maître Cylas. Ambitieux, enthousiaste, c’est un homme qui veut toujours aller plus loin, qui veut toujours se surpasser. Par contre, bien qu’il soit relativement jeune pour un elfe, il ressemble en partie à mes anciens professeurs, avec son cynisme, ses sarcasmes, et paradoxalement, sa sagesse. Il est constamment calme quand il parle, avec une confiance en lui incroyable. Mais je l’ai déjà vu exploser de colère, une fois, parce qu’il avait des calculs erronés pour une expérience qu’il faisait, et là, mieux vaut s’en aller, car il a saccagé la salle de travail avec sa magie !

Je crois qu’il n’est pas vraiment nécessaire de le préciser, mais bon, rajoutons le quand même, Le Pamphlétaire est l’homme le plus intelligent, je dis bien le plus, qu’il m’ait été donné de voir. Très instruit et cultivé, il a une maturité, ainsi qu’une intelligence, qui lui ont valu cette notoriété. Il a l’esprit très vif, et fait des découvertes chaque jour. C’est une machine à étudier, qui ne s’arrête presque jamais. Je ne dis pas qu’il ne se trompe jamais, loin de là, mais force est de constater qu’il maîtrise certains outils que rares peuvent prétendre savoir utiliser. De plus, il a une éloquence à toute épreuve, sa rhétorique en fait un orateur d’excellence. C’est un homme rancunier, assez pudique, qui ne laisse transparaître que peu de sentiments, et surtout pas des signes de faiblesse. Il ose, n’a pas peur de grand-chose, c’est d’ailleurs parce qu’il ose que beaucoup on voulu faire censurer ses écrits, ses satires.

C’est un individu avec une certaine nonchalance, et il se laisse très difficilement impressionné, c’est son flegme naturel. Parfois, j’ai l’impression qu’il n’y a rien de plus important pour lui que sa personne, que c’est un égoïste avec un égo surdimensionné, mais je sais que c’est faux, car lorsqu’on cherche plus en profondeur, on voit un homme soucieux du bien être de ceux qu’il aime. Pour moi, Maître Cylas est un visionnaire, il innove dans tout les domaines, et n’hésite pas à perturber l’ordre déjà établi pour défendre ses convictions, et pour çà, il m’inspirera toujours. »

Aelor Lenislav, seul élève connu du Pamphlétaire

Histoire :

« Hmm… Tu veux connaître mon histoire ? Pourquoi pas, tu seras l’une des rares personnes à me connaître véritablement, tout du moins en partie. Je préfère être bref, car j’ai pour projet futur, dans un futur très lointain tout de même, de faire une autobiographie, aussi serait-il affligeant de devoir répéter ce que tout le monde sait déjà.

Je suis né il y a 278 ans à Daranovar. Mon père s’appelait Télerion, il était archer dans l’armée. Quant à ma mère, Danela, elle était servante au sein de la famille dirigeante du duché. Autant te dire que je suis né dans une famille modeste. Mon père était souvent absent, il accomplissait toujours quelques petites tâches un petit peu partout pour subvenir aux besoins de ma famille, quoique que je n’ai qu’un petit frère. Ma mère, elle, était toujours aux petits soins pour nous, et je dois dire que je n’en serai pas là aujourd’hui sans l’éducation exemplaire qu’elle nous a fournie à mon frère et moi-même. La rigueur, le travail, la fidélité, autant de valeurs qu’elle m’a inculquées qui m’ont permis de m’élever socialement.

Ma mère avait un ami, Lifian, un vieux sage, un homme de savoir et de sagesse. Cet homme occupe une place centrale dans mon histoire, car il a su déceler en moi la vivacité d’esprit qui me caractérise, mon intelligence. S’il n’avait pas décidé de me prendre sous son aile, j’aurai fini comme ces autres garçons de ma catégorie sociale, voleur, mercenaire, charpentier, forgeron, ou je ne sais quelle autre profession. J’aurai très bien pu finir soldat comme mon père, ou désormais comme mon petit-frère, mais çà ne me plaisait guère. Lifian m’a donc pris avec lui, avec l’accord de ma formidable mère, qui voulait que je puisse m’épanouir dans ce que j’aimais. Tu sais, j’étais et je suis toujours un touche-à-tout, je me passionnais pour de nombreuses choses, trop nombreuses d’ailleurs, mais j’appréciais tout particulièrement l’écriture, la magie et les technologies. Lifian m’apprit à lire et à écrire, il me transmit l’amour pour la connaissance, l’amour pour l’histoire, la nature, et me donna la possibilité d’explorer des domaines qui m’étaient inconnus, telle l’ingénierie ou l'alchimie.

Je me rappelle encore quand il me reprochait d’aller trop vite, de trop me disperser dans mes recherches. C’est vrai que je ne savais pas m’organiser, j’avais à peine commencé une expérience que je passais déjà à un autre projet, aussi était-il rare que je finisse quoique ce soit. Et bien que je sois toujours de nature impatiente aujourd’hui, il m’a appris à canaliser mon énergie débordante, il m’a montré les vertus de la patience, il m’a appris à m’organiser. Ainsi, mon travail est devenu beaucoup plus efficace, et je pu enfin faire montre de mes talents, dirai-je, innés. Il était toujours bouche bée quand je faisais mes expériences, mais il ne me complimentait jamais, il avait trop peur de mon égo ! Hahaha ! Sacré Lifian, repose en paix mon vieil ami !

J’ai étudié à ses côtés pendant près de quatre décennies, avant qu’il n’ait plus rien à m’apprendre. Il m’avait enseigné tous ce qu’il savait, il me félicitait, et me proposa non plus d’être son élève, mais de devenir son associé. J’avais accepté bien évidemment, comment refuser quoique ce soit à l’homme qui avait changé votre vie ? Nous sommes restés associés pendant 33 ans, 33 ans de joie, de bonheur, où nous avons découvert des choses incroyables sur la nécromancie, sur l’élément de l’air également, et ne parlons même pas des machines que nous avons mis au point, notamment avec l’aide d’un nain, Thorald. Thorald, intellectuel comme nous, n'avait que faire des divergences qui nous séparaient, il s'intéressait surtout à nos intérêts communs, à savoir, la connaissance. Pour ce qui est de l'étude de la nécromancie, évite d'en parler. Je sais que la nécromancie est mal-vue, mais c'est à tort, car l'on peut étudier toutes les matières du moment que l'on reste prudent. C’est au cours de cette période fastidieuse que j’ai commencé à écrire mes premiers romans. Je commençais déjà à me faire une certaine renommée au sein des groupes d’intellectuels. Mes travaux sur la théorie des courbes de Gallistar m’avait déjà valu nombres de compliments, mais c’est sans doute mes travaux sur les associations d’éléments qui m’ont définitivement imposé come un poids lourd du petit monde des érudits.

Comme je te disais, c’est durant cette période que j’ai commencé à écrire mes premiers livres parlant de société. J’avais déjà assisté à des débats de politiciens, d’intellectuels spécialisés en politique et en sociologie, ce qui m’avait permis d’acquérir une certaine connaissance du terrain. Lifian me rabâchait souvent l’importance de la philosophie, et il avait bien raison. Pour mon premier livre destiné à tous, donc un livre non pas réservé à une catégorie de personnes particulière, mais à destination de tous, je voulais traiter d'un sujet que je maîtrisai. Il m’a fallu attendre deux pleines lunes pour trouver le sujet que j’allais traiter. Je m’étais souvenu d’avoir fait une thèse quand j’étais plus jeune, au sujet de la noblesse. Deux années durant, j’ai écrit avec acharnement, je me relisais sans cesse, jusqu’à obtenir satisfaction. Je venais d’écrire « La noblesse, ou l’arrogance des imbéciles ». Ce premier livre fit une entrée fracassante, tonitruante. J’avais écrit une véritable satire du monde de la noblesse, remettant en cause son rôle au sein de la société. Je me rappelle avoir dit qu’elle gangrénait la société de par son emprise suprême sur les pouvoirs politiques. J’avais osé, oui, osé dire tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas, car je n’étais pas le seul à critiquer la noblesse, mais j’étais le seul à le faire à la vue et au su de tous. Autant dire qu’après, les nobles m’avaient dans le collimateur, mais j’avais déjà pris mes précautions. En effet j’avais déjà commencé à déménager à la campagne avec Lifian et Thorald, chez un ami érudit. Des nobles avaient tenté en vain d’interdire la vente de mon livre, c’était d’un ridicule ! La demeure en question se situe entre Alendir et le lac d'Uraal, je comprendrai jamais pourquoi Garul s'était installé ici, mais il faut croire que la beauté du paysage l'inspirait.

Plus tard, j’ai écrit « La Disette de Cara ». Derrière ce nom se cache l’histoire d’une femme dépressive qui trouve du réconfort dans le plaisir de la chair. C’est une utilisation détournée et grossière du mot disette, je le sais bien. Ce livre à la fois érotique et philosophique a lui aussi connu un grand succès, bien qu’une tentative de censure fut orchestrée, mais le marché noir, çà marche très bien ! Hahaha ! Je ne vais pas te faire la liste de tous mes ouvrages, mais c’est à partir de là que l’on a commencé à me surnommer Le Pamphlétaire, surnom que j’ai substitué à mon ancien « C. » pour signer mes livres.

Pour autant, bien que je fusse, et que je sois encore, un personnage sujet à polémique, on ne pouvait ignorer mes écrits. Mes théories sur l’économie, mon livre « 9 manières de vaincre » concernant les stratégies militaires, ou mes travaux sur l'utilisation de la magie ont toujours suscité un grand intérêt. Il faut croire que je suis plus intelligent que la plupart des gens. Mon histoire, comme tu le vois, et celle d’un garçon de famille modeste, qui par force de travail, et par son talent, est devenu l’homme qu’il est aujourd’hui. Au-delà de mes célèbres ouvrages, je suis également l’auteur de petits chefs-d’œuvre, tel un tableau que j’avais peint en prenant pour modèle une mère de famille, un tableau que j’ai vendu très cher et que j’ai nommé simplement La Nourrice du Clerc. On pourrait également parler de mes nus, qui ont nourrit une grande hostilité envers moi chez certain, ou une admiration aveugle chez d’autres. C’est grâce à cela que je vis, et que je vis bien, très bien même. D’ailleurs, l’œuvre qui me rapporta le plus d’argent fut une sculpture. J’avais sculpté un personnage terrifiant, droit, statique. J’avais beaucoup travaillé les détails au niveau du visage. Je l’avais nommé Le Despote.

Quand j’avais 214 ans, Lifian fut malheureusement tué par un groupe itinérant de drows. Mon ami Thorald, lui, avait le mal du pays, aussi partit-il un peu plus tard pour rejoindre les siens. Tout était allé si vite. Un an après la mort de Lifian, ce fut au tour de Garul, l’humain qui nous hébergeait, d’être emporté par la maladie. Mais il n’avait pas de famille, nous étions sa famille, moi, Thorald et Lifian. Avant de mourir, il me donna son manoir, dans la campagne… J’étais désormais seul, moi, ma célébrité, ma fortune, et mon talent. Un temps affligé par la fin de cette belle époque, je me suis rapidement repris. J’avais fais rénover le manoir, j’avais fait creuser une cave, j’avais fait installer des portes secrètes. J’avais agrandi le laboratoire où nous travaillions, et je m’étais aménagé une grande salle de travail pour pouvoir écrire dans des conditions optimales. Mais j’étais riche, très riche, et j’avais commencé à racheter de petits commerces à Diantra et dans divers duchés elfiques. Je développais mes affaires. Mon plus gros achat fut des navires marchands à Ydril, trois pour être exact. Et enfin, il y a à peine deux décennies, j’ai fait construire dans mon désormais manoir une immense salle, richement décorée, pouvant accueillir une bonne centaine d’invités, voire plus. Celle-ci était destinée à rassembler les plus grands intellectuels du continent pour débattre ou autre. C’est une salle de conférence, de séminaire ; elle est l’une de mes plus grandes fiertés. Comme je suis riche et célèbre, influent même dans certains secteurs, j’ai du prendre des moyens radicaux pour me protéger. Cacher mon identité par exemple, engager de nombreux gardes du corps, même si je suis capable de me défendre seul. J’ai des chiens qui pourraient sentir la présence d’un assassin à plusieurs centaines de mètres.

Ainsi tu connais les grandes lignes de mon histoire, toi mon ami, et j’espère te revoir bientôt. Repasse donc un jour me voir, je t'inviterai à mon prochain séminaire. Et si tu es sage, je te raconterai même comment je me suis fait cette cicatrice à l'avant-bras gauche ! »

Cylas le Pamphlétaire, à son ami Jorek Malennar

sorts à corriger:

Premier sort en ordre.

Deuxième sort : Si le sort est dévié et que tu es proche aussi, tu pourrais être aussi déstabiliser (à 5 m ou moins par exemple). En ordre sinon.

Troisième sort : Guérison. Dans les sorts de guérison, cela fonctionne par « palier » selon le type de blessures. Je te propose le 1er « niveau » de sort « type » pour la guérison qui sera un peu plus pointu dans ce que tu peux faire ou ne pas faire. Tu pourras acquérir un nouveau « palier » en améliorant ton sort à force de pratique ou en rencontrant un guérisseur (pj) qui pourra t’enseigner plus en avant les soins pour les blessures plus graves. (Ceci étant naturellement pour éviter qu’il soit si facile de pouvoir guérir des plaies en ayant des sorts à coté et encourager les gens à faire de vrais guérisseurs)

Nom: Guérison superficielle
Porté : Contact ou un mètre, mais il est préférable de toucher sa cible.
Consommation : Moyenne en cas de contact, plus élevé si le lanceur de sort ne touche pas sa cible ou si de nombreuses blessures.
Détail et fonctionnement: L'utilisateur soigne toutes les blessures légères. Pour utiliser ce sort, il faut qu'il y ait proximité ou contact entre le guérisseur et le patient. Le sort utilise de moyennement à beaucoup d’énergie (si beaucoup de blessures) et permet de soigner toutes les plaies légères (entailles et estafilades peu profondes) mais aussi entorses et autres petits maux du combattant. Il n'est toutefois pas possible de soigner les blessures plus graves mettant en danger direct la vie du patient et les maladies (ou le poison).

IV] Nom : Bouclier de Tempus

Portée : Aucune, mais le bouclier est large d’environ deux mètres, et long d’un mètre.

Consommation : Maintenu moyenne. Une charge d’énergie faible en sus à chaque coup "moyen" (magique ou attaque à puissance normale) qu’il dévie.

Description :

Le bouclier de Tempus consiste à concentrer divers courants d’air en un endroit précis en superposant et comprimant ces courants comme s’ils s’agissaient de plaques. Le bouclier pourra repousser des attaques à mains nues, des sorts mineurs, des coups d’épées voire de marteau, mais le bouclier ne peut défendre le lanceur de coups trop puissant tel le tir d’une baliste, un sort majeur ou autres attaques de grande puissance. Le principe est simple, ce n’est pas de stopper l’attaque, mais de là dévier grâce aux mouvements perpétuels d’air nourrissant le bouclier. C'est d'ailleurs à un certain Tempus que l'on doit cette ingénieuse idée d'un bouclier "en mouvance", qui ne peut-être abîmé car il se contente de dévier automatiquement les attaques de projectiles (flèches ou carreaux) et les attaques magiques ou physiques de faible puissance.

Inconvénients : Cause une légère crampe de la main, en plus de forcer le lanceur à être immobile pour lancer le sort. Nécessite également de rester concentré. Le bouclier peut donc se « briser » si on déconcentre le mage ou si on le « draine » à force d’attaque de puissance « moyenne » lancé sur celui-ci.

(Par attaque moyenne, j'entends donc un coup corps-à-corps à puissance normal ou un sort lambda)


5ème sort : Il faudrait introduire que maintenir la « lame » nécessite concentration et à chaque coup une nouvelle « dépense » d’énergie. Ensuite, ça sera en ordre.

Je me dois te rappeler quelque chose. L’énergie ou la magie du lanceur de sort est une seule et même chose. Un mage se fatigue de la même manière qu’un guerrier et il doit avoir un corps tout aussi entretenu et endurant. Si ton mage est blessé, malade ou momentanément inapte (soit parce qu’il est ivre, empoisonné ou soumis à une influence extérieur), il sera plus difficile de lancer un sort à cause de la fatigue-douleur ou du manque de concentration. Autrement dit, les contreparties universelles de l’utilisation de la magie est une fatigue tout ce qu’il y a de physique et un sort complexe avec une forte consommation « d’énergie » est comparable à une charge en montée en armure complète suivi d’une série de coup. Autrement dit, t’es claqué ensuite. Si tu pousses tes limites, cela peut engendrer de la fièvre, maux de tête, un évanouissement jusqu’à la mort. Autrement dit, tu pourrais te suicider avec un bouclier ou ta lame si tu tentes de maintenir le sort trop longtemps^^.