Cylas Caradryan [Seigneur protecteur d'Holimion et rôdeur]

Nom/Prénom : Caradryan Cylas
Surnom : Isebrindir (Vive-Crinière).

Âge : 320 ans
Sexe : Masculin
Race : Elfe
Particularité : Le seigneur d'Holimion est ambidextre, ses talents d'épéiste et ses exploits contre les drows, ainsi que sa haine et sa violence à l'égard des sombres sont choses connues dans tout Anaëh.

Comme tous les elfes de sa terre, Cylas arbore un certain nombre de tatouages animal et végétal sur le corps, le plus voyant étant celui qui orne son front et représente la rune elfique de Cynathon : sagesse, savoir, futilité.

Cylas descend de la lignée de Tinùviel par sa mère Tinowen, fille de Falassion. Cette descendance est reconnue par les autres elfes et contribue à la méfiance (pourtant déjà assez élevée) des elfes des autres protectorats envers ceux d'Holimion, qui craignent que ce descendant de la demi-déesse maléfique et ses sujets, ne portent dans leurs veines la perversion des Dieux hostiles à l’Œuvre de la Mère Nature Kÿria.

Alignement : Neutre
Métier : Seigneur d’Holimion, rôdeur.
Classe d'arme : Corps à corps / A distance.

Équipement :
Comme ses aïeux avant lui, l’armure des Caradryan est la pièce d’équipement la plus impressionnante de Cylas. Elle a été taillée il y a des siècles de cela dans la chitine d’une araignée géante qui terrorisait les alentours de Fort Carad. Un des ancêtres de Cylas ficha trois javelines acérés dans les yeux de la créature, son unique point faible, avant de la faire dépecer pour obtenir de la robuste carapace de l’arachnide une armure sans pareil. La chitine est à la fois souple et solide. Bien entendu, sa résistance n’atteint pas du tout celle de la plate d’acier, mais elle présente l’intérêt d’amortir extrêmement bien les chocs. Sa légèreté permet à son porteur de déployer tout son art d’escrimeur sans trop être gêné. Mais c’est esthétiquement qu’elle a son effet le plus intéressant, saisissant souvent les adversaires de l’elfe d’un étonnement mêlé de peur : la vision de cette armure violette, aux formes torturées et agressives, ponctuées de multiples dards et crochets distille le doute et la terreur dans les esprits faibles. Les yeux de la créature sur le casque, remplacés par de l’ambre depuis fort longtemps, semblant vous fixer comme une vulgaire proie.

Contrairement à la tradition de Fort Carad et de Kohril, Cylas affectionne plus l’arc que les autres armes de trait. Sans doute est-ce du à ses décennies d'exode passées dans la forêt, où les javelines offrent moins d’intérêt pour la chasse que l’arc. Il ne porte ainsi les javelines de son géniteur que lorsqu’il chevauche sa monture et revêt son armure, les portant dans son dos, en bandoulière et rangées dans des douilles finement ciselées, quatre fines javelines barbelées. Son arc est en bois noir, taillé dans une seule pièce d’if et incrusté de délicat motif de feuillage d’or qui serpente le long des deux branches.

Cylas n’a pas reprit l’épée longue de son père, qu'il conserve à Fort Carad. A la taille comme l’estoc redoutable, l’épée de Kohril est une longue lame droite finissant sur une légère courbe aiguë en son bout et Cylas lui préfère sa propre épée, elle aussi à deux mains. Cylas tient cette épée de sa mère, Tinowen, qui l’avait elle-même reçut des mains de son père Falassion, descendant de Tinùviel. Affectant la forme délicate d’une feuille, elle comporte un manche en os de dragon et deux crochets qui permettent de l’extraire plus facilement d’un corps. Bien que Fälmacil soit une épée à deux mains, elle est tellement élégante et bien conçue que Cylas peut tailler ses ennemis en pièces d’une seule main en faisant tournoyer son épée dans la plus pure tradition elfique.

Spoiler:

Il possède une paire de dagues longues, Har et Isil, qu'il porte à la ceinture. Ces deux couteaux mesurent un peu moins de 60 centimètres et leur manche est tous deux fait de nacre, affectant une lame courbe.

Par contraste, en dehors de cet équipement et lorsqu’il ne siège pas à Holimion, Cylas arbore une tenue de voyage très simple, plus propre à ses activités de rôdeur : une chemise en soie rouge brodée de fleurs en fils d’or, des chausses en fin lainage gris-vert, des grandes bottes en daim qui lui montent jusqu’aux genoux, décorées de motifs végétaux et une tunique de cuir marron. Les manches s’arrêtent au coude, et la tunique est fendue sur les côtés pour ne pas gêner ses mouvements. De même, le haubert de mailles qu’il passe par-dessus sa tunique de cuir est un peu plus court, tombant jusqu’aux manches et s’arrêtant à la gorge. Une paire de longs gants de cuir, noir, complète son équipement. En sus de tout cela, il porte une splendide cape de velours grenat bordée de fourrure et possédant une capuche qu’il peut rabattre à souhait afin de se montrer plus discret, n’hésitant pas à passer un foulard sur sa bouche afin de masque complètement son visage. Mais avant tout, la première protection des sylvains est Anaëh elle-même, qui offre ses arbres en guise de cachette et de défense.

Description physique : A seulement 320 ans, Cylas est un jeune elfe. Plutôt dans la moyenne elfique au niveau de la taille et de la corpulence, il atteint sans peine le mètre 85 et pèse dans les 70 kilos. Son visage porte du reste toutes les caractéristiques de sa race : des traits fins, gracieux et réguliers. Une ovale parfaite du visage, nez de rapace. Comme son père, le jeune elfe a la peau extrêmement pâle et diaphane et comme son père, il possède une chevelure d'albâtre, savamment tressés selon des rites et des codes ancestraux propres aux Caradryans. Il les porte à la mode de son peuple : longs, et sa plus longue natte descend au bas de son dos, les autres l'encadrant graduellement, comme le faisait son père. Il arrive parfois que Cylas teigne ses cheveux en noir.

Description mentale :
Le seigneur elfique Cylas Caradryan est un individu amer et plein de rancœur. Profondément misanthrope, il hait tout ce qui n'est pas elfique ou n'est pas le fruit de l'œuvre de Kÿria. Profondément dégouté par ces créatures inférieures que sont les humains, haïssant les drows, méprisant les nains, Cylas met toute son énergie et son savoir a protéger la terre d’Holimion. Cela fait de lui l'un des plus fervents défenseurs d'Anaëh. Les étrangers l'insupportent au plus haut point et ne devraient pas franchir le seuil de la forêt, sous risque de flétrir sa pureté. Seul compte la grandeur des elfes, qui devraient, non pas dominer le monde, idée absurde, mais protéger à tout prix leur culture, leur art, leur manière de vivre, et fermer toutes leurs portes à la corruption et la décadence étrangère.
Cylas est un guerrier avant tout, et un noble. Une personne froide, méticuleuse, arrogante et intransigeante. Pendant qu’il était avec les rôdeurs, il a développé des qualités de chef et de stratège tout en s’illustrant dans le maniement de l’arc et de l’épée.
Émanant directement de son assurance et de son aplomb, Cylas possède un charisme et une autorité naturelle qui feront de lui un dirigeant digne de ce nom. Orateur moyen, il contrebalance cette défaillance par une voix chaude et puissante qui enflamme les cœurs et remue les tripes. Il combat toujours en première ligne, ce qui lui vaut le respect et l’amour de ses compagnons quand d’autres n’y voient que la folie d'une âme tourmentée, hantée par des pulsions de mort. Car le seigneur d'Holimion est un être extrêmement passionné et empli de profondes émotions. Ses moindres faits et gestes ne sont guidés que par un sentiment irraisonné de vengeance et il n'a qu'un seul désir, celui de voir les drows détruits à jamais, ses parents vengés et les siens à l'abri de la menace des sombres.
Paradoxalement, pour certains, cette haine démesurée ne fait que le rapprocher de ceux envers qui elle est adressée.
Depuis la mort de ses proches, Cylas se consacre tout entier à la sauvegarde de son peuple et à l'accomplissement de sa vengeance, protégeant les siens du mieux qu’il peut. Depuis la mort de son père, de sa mère et de ses sœurs, plus rien n’existe pour lui. Son cœur est devenu vide et froid et rien ne parvient à le réchauffer. On aurait pu penser qu’il mourrait, mais quelque chose le raccroche à la vie, quelque chose qui lui permet d’avoir un semblant d’espoir et d’envie de vivre, pour le moment.
En contrepartie, il est un elfe autonome et profondément indépendant, qui n’accepte ni ne reconnaît aucune ascendance sur sa personne.
C'est également un elfe pragmatique. Il sait ce qu'il veut et s'en donne les moyens.
Une chose est sûre, à l'instar du seigneur Kohril et de la dame Carnadhiel, la bile noire des Caradryan coule dans ses veines, et personne n'en doute un seul instant...

Histoire : Certains murmurent qu’il faut remonter à plus de mille-cinq-cents ans pour comprendre la tragédie qui semble s’acharner sur cette famille. Légende ? Peut-être… Toujours est-il que de père en fils et de mère en fille, la lignée Caradryan à toujours connu des passassions violentes.



Sous la régence de la Dame d'Airain, dame Carnadhiel Caradryan, grand-mère de Cylas, la terre d’Holimion se forgea une réputation brutale et sanguinaire. Non pas qu'elle perdit les vertus elfiques. Loin de là. Mais la mort de son protecteur au combat contre les humains sembla détruire intérieurement tout reste de compassion qu'aurait pu avoir sa veuve pour la jeune et dévastatrice race des hommes. Les forces de Fort Carad devinrent impitoyables avec les pillards humains, assez téméraires pour s’aventurer aussi bien sur les domaines elfiques qu’à l’orée de la forêt. La consigne était de ne faire aucun prisonnier et la froide dame d’Airain chargeait à la tête de ses troupes, répandant la mort sous la forme de ses dards argentés. La transition se fit sur plusieurs siècles, progressivement, insidieusement. Quelques "essais" par ci et par là, bientôt étendus petit à petit à l'ensemble du territoire. De nombreuses et multiples manœuvres furent utilisés sur le très long terme pour changer radicalement la face de Caradrya sans choquer pour autant ses habitants. Une longue campagne progressive, qui petit à petit habituait les Caradryens à cet état des faits.

Les troupes de Caradrya reçurent des directives qui ne manquèrent pas de choquer jusqu'à la Couronne et le Roi en personne, en vint même à rappeler à l'ordre la dame pour sa politique qui "frôlait de sombres pratiques rappelant les temps les plus sombres de l'histoire des elfes". Le rapprochement et la menace étaient transparents, mais rien n’y fit, la dame persista, aveuglée par sa rancœur et son amertume.

C’est dans cette haine que naquit le père de Cylas, le seigneur Kohril Caradryan. Le seigneur Kohril naquit dans Fort Carad le jour de la mort de son père. Les feuilles des ormes étaient alors rouges. Rouge écarlate, tout comme le sang du défunt seigneur, transpercé de part en part qu’il était par les hallebardes humaines. On raconte que le père expirant arriva sur un brancard dans la cour du fort et que, digne, la mère en pleurs amena son fils devant le seigneur mourant. Ce dernier porta deux doigts tremblants à la plaie qui labourait son torse, et laissa couler quelques gouttes de sang dans la bouche du nouveau né vagissant, les yeux haineux et emplis de rage de ne pouvoir connaître d’avantage ce fils qui venait de naître. Ainsi, le premier liquide qui vint aux lèvres du seigneur Kohril fut donc le sang de son géniteur et l’on ajoute que les yeux du nourrisson tournèrent du bleu à l'ambre alors qu'il cessait tout simplement de pleurer. Ces yeux fins de félins se tournant vers son père, qui s'autorisa un ultime sourire avant d'expirer.

La dame d’Airain semblait avoir peu d'affection pour son fils, dont elle voulait faire un seigneur guerrier, au mépris de son équilibre. C’est ainsi qu’il apprit avec elle tout les préceptes, les lois et les traditions de son peuple, avec une rare sévérité et rigueur. Cette éducation ne manqua pas de scandaliser certains, mais un regard glacial de dame Carnadhiel les faisait taire. Kohril se retrouva très jeune à combattre en présence de sa mère, qui lui imposa de même durant plusieurs années la dure vie de camp et de campagne. Elle l'envoyait en manœuvre avec les éclaireurs dans les marais pendant des mois, pour l'endurcir et renforcer son impitoyabilité et l'elfe eut à peine de place pour les sentiments. Et il le savait : c'est aigre et jaloux qu'il voyait les uns aimer, les autres rires et s'amuser. Sa mère lui expliquant alors sentencieusement qu'il était de son devoir de protéger Anaëh pour permettre aux membres de son peuple de garder leur culture, leur raffinement, leurs traditions. Lui avait pour tâche de mourir en protégeant cela, et ne devrait que rarement en profiter. Autant de choses que allait refuser.

Les siècles passèrent. La Dame d'Airain mourut comme son mari, la gorge percée d'un carreau, de Sombre cette fois. C'était il y a quatre siècles. Depuis toujours dans l'ombre de sa mère, en permanence en campagne ou en garnison, Kohril put enfin goûter au pouvoir. Et ce breuvage lui plu. Le seigneur de Caradrya maintint la même politique que sa mère, siècles après siècles. Isolationnisme, protectionnisme. C'est une des raisons pour lesquelles Caradrya s'engagea très mollement dans l'Alliance avec les nains et les hommes.

Très vite, le seigneur d'Holimion fut porté disparu et seule son arrière arrière petite fille, dame , fut en place pour régner sur le duché. Beaucoup trop jeune, selon l’avis des nobles d'Holimion, ces derniers se réunirent et la décision la plus sage parut de confier le pouvoir au doyen d'entre eux : le seigneur Kohril Caradryan. Le vote eut lieu en Holimion même, à main levée et dès les résultats connus, Kohril accepta avec gravité son nouveau titre, avant d'accomplir le rituel très codifié de passation de pouvoir avec la jeune duchesse, qui conserverait son titre de manière honorifique. L’elfe millénaire se releva alors, la caducée des Holimion en main, avant de prêter serment pour protéger et guider le duché sur une juste voie : c’est à dire toutes.

Fruit d’un amour arrangé entre deux elfes de haute naissance, Cylas naquit prédestiné à une vie opulente et honorable dans le domaine d’Holimion. Afin qu’il soit à même d’endosser la noble destinée que charriaient ses veines, et dans l’esprit de l’éducation qu’avait lui-même reçut son géniteur, ses parents le confièrent aux soins de précepteurs qui prirent en charge son éducation. Ainsi, dès son âge le plus tendre, Cylas fut endoctrine de principes rigoureux, qui l’ancrèrent dans les mœurs de sa condition.
Docile et révérencieux, il exauçait les moindres désirs de ses précepteurs, se conformait aux moindres attentes portées à son égard. Apprentissage des codes sociaux, initiation aux différentes facettes de l’art tel que le chant ou la danse... Cylas se livrait à chaque discipline avec zèle et persévérance. Ainsi cherchait-il éperdument à recueillir l’estime de ses parents, principalement de son père, qui se montrait peu affable en matière de compliment comme d’amour paternel.

À l’aube de sa cent-vingtième année, Cylas avait tout d’un jeune elfe de haute extraction. Sa stature altière, son maintien impérieux, ses traits d’esprit et son érudition, tout en lui avait été façonné d’une main de maître. Le précieux héritier était fin prêt à prendre la relève. C’est ainsi que Cylas fut promis à une noble destinée auprès des siens. Dans les premiers temps, il se conforma de son propre chef aux espoirs qu’il cristallisait, aveuglément dévoué à sa famille et empli de fierté devant la tâche qui lui incombait.

Mais le jouvenceau eut tôt fait de se rembrunir lorsqu’il prit pleinement conscience de ce qui lui incombait et dès lors, cette promesse sous-jacente à son rang, d’une existence fastueuse, sans anicroche, impliqua des sacrifices allant au-delà de toutes ses plus amères conjectures et tout dessein réduisant un être à l’état de pion sur un échiquier ne peut aboutir. Tout dessein négligeant les craintes qu’il réfrène, les désirs qu’il nourrit, et les rêves qu’il caresse, est voué à l’échec. N'appréciant guère le confort et la sécurité dont jouissait les autres nobles d'Anaëh, il se sentait destiné à de plus grandes choses qu'à la simple construction de bâtisses ou à la collecte d'impôts et au mépris de tous et surtout de tout, Cylas entreprit de se soustraire à l’implacable autorité parentale. Cylas l’héritier devint Cylas le fugueur, quittant le domaine familial pour les profondeurs d’Anaëh, rejoignant les éclaireurs elfes et se refusant à mener une vie classique au sein de la caste dirigeante.

Par une matinée nimbée des timides lueurs du jour naissant, le jouvenceau prit son envol et Cylas l’héritier devint Cylas le fugueur. Il délesta définitivement la demeure familiale de sa présence, une lettre noircie d’encre déposée à la hâte. L’insolent gagna à grandes enjambées fiévreuses les profondeurs d’Anaëh. Ainsi Cylas s’éclipsa-t-il de sa terre natale, lancé tel un conquérant. Hardi et fringant, il amorça une vie de bohème afin d’être en mesure de se sustenter à sa guise. Son itinérance acheva d’effeuiller la candeur qu’il renfermait, et c’est un éclaireur éprouvé qui franchit les portes du royaume des elfes, un guerrier accompli à l’égard duquel nul ne tarissait d’éloges.

Cependant, alors qu’il entrait dans sa trois-cent-dixième année, il reçut des nouvelles de son père à qui il avait écrit de nombreuses fois depuis son départ afin de lui faire comprendre son choix. Par le biais de ses messagers, qu’il avait dépêché à la recherche de son fils, le seigneur protecteur d’Holimion, Cylas lui demandait de revenir honorer son sang et son rang afin de repousser une incursion drow qui menaçait le domaine familial. Oh, pas une incursion de grande ampleur bien sûr, sans quoi des renforts elfiques auraient étés dépêcher sur place pour la repousser. Non, plutôt une incursion de pillards, qui pillait et harcelait les elfes d’Holimion et que le seigneur Kohril, malgré toute sa science et son expérience de la guerre, n’arrivait pas à repousser. Mais le jeune et fier Cylas y vit une ruse de son père pour le faire revenir dans le droit chemin et ne répondit pas à son appel. Son caractère sombre et tordu, ses tendances politiques, n’avaient-elles pas values à Kohril Caradryan le surnom de L'Araignée ? Lorsque qu’il reçut deux mois plus tard un message lui annonçant la mort de sa mère, de son père et de ses sœurs dans une embuscade tendue par les sombres, Cylas faillit se tuer. Mais ses compagnons le raisonnèrent et lui conseillèrent une bien meilleure voix : celle de l’honneur.

Une fois rentré en Holimion, les nobles qui avaient survécus se réunirent afin de décider lequel d'entre eux serait le plus apte pour les diriger. Les seigneurs elfes se réunirent sous la frondaison des arbres d'Anaëh et discoururent pendant longtemps, jusqu'à ce que l'aube effleurât de sa main rouge la cime des arbres et que les brumes matinales naquissent de la terre fertile. Les débats furent animés, mais par ses paroles, Cylas les rassura et se déclara prêt à protéger son peuple de toutes les menaces qui pouvaient peser contre lui. Alors les nobles prirent leur décision, et bien que Cylas soit encore jeune, il avait été un bon seigneur avant son départ et avait déjà beaucoup apprit du monde. Les elfes entraient dans une ère de guerre et de violence, et ceux d'Holimion avaient besoin d'un guide sage et éclairé que d'un chef militaire. La décision la plus sage leur parut alors à tous de
confier le pouvoir au fils de leurs précédents seigneurs : Cylas Caradryan. Comme pour son père avant lui, le vote eut lieu en Holimion même, à main levée et dès les résultats
connus, Cylas accepta avec gravité son nouveau titre. Fort de ses deux cents années d’expérience passées dans la forêt, occasion d'un contact profond avec la nature et d’une communion avec la forêt et les Ëala, il prêta le serment du rôdeur, jurant de guider les siens et de devenir le dernier lien entre son peuple et la forêt sauvage.

Comment trouves-tu le forum ? : Toujours aussi génial !

Comment as-tu trouvé le forum ? : C'est un nouveau compte.

Crédit Avatar : Gnéé... je sais po..

Je prend.

Bon, commençons ^^

Citation :

Bien que Fälmacil soit une épée à deux mains, elle est tellement élégante et bien conçue que Cylas peut tailler ses ennemis en pièces d’une seule main en faisant tournoyer son épée dans la plus pure tradition elfique.

Une épée à deux mains qui se manie à une main ? Même avec l'explication que tu donnes, ça me dérange quand même. Je suis pas expert en armes médiévales, mais bon, de mémoire l'épée à deux mains reste lourde et longue, trop pour être manier à une seule main... Ou alors c'est une "fausse" épée à deux mains x)

Edit : Pour la forme en elle-même, disons que vu que les elfes gèrent (*dehors*) on peut imaginer de cette forme maniable à un main, mais faudrait quand même revoir le nom toussa

Citation :

Très vite, le duc d'Holimion fut porté disparu et seule son arrière arrière petite fille, dame , fut en place pour régner sur le duché. Beaucoup trop jeune, selon l’avis des nobles d'Holimion, ces derniers se réunirent et la décision la plus sage parut de confier le pouvoir au doyen d'entre eux : le seigneur Kohril Caradryan. Le vote eut lieu en Holimion même, à main levée et dès les résultats connus, Kohril accepta avec gravité son nouveau titre, avant d'accomplir le rituel très codifié de passation de pouvoir avec la jeune duchesse, qui conserverait son titre de manière honorifique. L’elfe millénaire se releva alors, la caducée des Holimion en main, avant de prêter serment pour protéger et guider le duché sur une juste voie : c’est à dire toutes.

Attention, d'un le terme "duc" est à bannir. Le BG ayant été modifié, on parle exclusivement de Seigneur Protecteur ^^ Autre chose, il serait de bon ton de mentionner le Conseil des Seigneurs Protecteurs, qui a du approuver le choix (la plupart du temps, si la Terre est unifiée derrière son choix, le dit Conseil Elfique ne fait que confirmer, donc c'est pas un souci ^^)

Citation :

Une fois rentré chez lui, en Holimion, et alors que tous s’attendait à le voir prendre les rênes du domaine, il confia la régence à ceux des conseillers de son père qui avaient survécus, et fort de ses deux cents années d’expérience passées dans la forêt, occasion d'un contact profond avec la nature et d’une communion avec la forêt et les Ëala, il prêta le serment du rôdeur, jurant de guider les siens et de devenir le dernier lien entre son peuple et la forêt sauvage.

Comme c'est tourné ici, tu sous entend que ton personnage fuit une nouvelle fois ses responsabilités, on est d'accord ? Qu'il préfère la vie de rôdeur à celle de Seigneur Protecteur ?

Citation :

Une épée à deux mains qui se manie à une main ? Même avec l'explication que tu donnes, ça me dérange quand même. Je suis pas expert en armes médiévales, mais bon, de mémoire l'épée à deux mains reste lourde et longue, trop pour être manier à une seule main... Ou alors c'est une "fausse" épée à deux mains x)

Pour les épées à deux mains on a souvent l'image de William Wallace qui charge en gueulant avec une claymore dans Braveheart, ou des joueurs d'épées en collant et chapeaux à plumes x) En fait, tout dépend de la taille des épées. Certaines étaient plus courtes que d'autres, comme les claymores justement, et se maniaient à une ou à deux mains. Selon les utilisations, il s'agit surtout de trancher les jarrets des montures et de briser les piques (pour les grandes), ou de pouvoir pénétrer une armure de plates (pour les plus petites).

J'étais partis de l'idée que les elfes excellent autant dans le maniement que dans la conception des armes (savoir antique et tout le blabla :p ), le poids de celles-ci ne correspondrait pas à celui des armes de facture humaine : plus légères, mieux équilibrées.

Donc c'est comme tu veux, si c'est nécessaire, je peux la qualifié d'épée bâtarde.

Citation :

Attention, d'un le terme "duc" est à bannir. Le BG ayant été modifié, on parle exclusivement de Seigneur Protecteur ^^ Autre chose, il serait de bon ton de mentionner le Conseil des Seigneurs Protecteurs, qui a du approuver le choix (la plupart du temps, si la Terre est unifiée derrière son choix, le dit Conseil Elfique ne fait que confirmer, donc c'est pas un souci ^^)

Rectifié pour le duc et ajouté pour le Conseil ! :)

Citation :

Comme c'est tourné ici, tu sous entend que ton personnage fuit une nouvelle fois ses responsabilités, on est d'accord ? Qu'il préfère la vie de rôdeur à celle de Seigneur Protecteur ?

En fait... j'ai simplifié ^^ Plus de régence, il dirige à plein temps mais disons qu'il lui arrive de mener quelques expédition punitives, contre les drows.

A priori, c'est bon. Je relirai en détail demain à mon réveil, mais je pense que je te validerai définitivement sans souci (désolé, à bientôt 4h du mat j'ai pas la foi, et pas envie de faire des bêtises )

C'est tout bon ? : )

Aloooors. Il y a quelques coquilles, des Cylas qui devienent des Kohril et inversement. Ca serait bien que tu relises tout une fois et que tu les corriges (elles sont toutes à la fin de l'histoire, je crois)

Bref, sinon c'est bon. je valide, tu connais le chemin ^^