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 Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux

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Folin "Rhentas" Trahens
Humain
Folin


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Niveau Magique : Arcaniste.
Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux Empty
MessageSujet: Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux   Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux I_icon_minitimeVen 1 Juin 2012 - 21:01

    Nom/Prénom : Trahens Folin.
    Âge : Trente-sept ans.
    Sexe : Masculin.
    Race : Humain.
    Particularité : Il possède une cicatrice en forme de croix au niveau du visage. La branche verticale passant par son œil gauche sans le crever, la branche horizontale passant sous ses yeux et au-dessus du nez, parfaitement horizontale comme si son arrête nasale n’avait opposé aucune résistance au coup qui a laissé cette marque.

    Alignement : Juge, loyal-neutre.
    Métier : Milicien d'Ysari, cuisinier et précepteur occasionnel.
    Classe d'arme : Magie/Défensif.

    Équipement :

      Son équipement se rélève assez simple, mais chaque élément de celui-ci lui permet de sauver sa peau lorsque la situation le demande. Commençons par les armes qu’il porte toujours sur lui, des couteaux de différentes épaisseurs et de différentes tailles pour toute sorte d’aliment qu’il en cache un dans chacune de ses bottes, puis le reste est attaché bien sagement à sa ceinture, les moins nocifs pour la santé d’autrui du moins. Pour des évènements un peu moins commun, il lui arrive d’utiliser deux épées lourdes dont les lames évoquent légèrement l’apparence de la pierre, les gardes de celles-ci lui protègent les poings et peuvent également servir lors de confrontation, dotées de légers pics qui ne sont cependant pas aptes à tuer quelqu’un, sauf si le coup est bien placé évidement.

      Ce n’est cependant pas les seuls éléments de cuisinier qu’il a sur lui. En effet, il garde sur lui divers petites bourses d’un cuir assez fin dans lesquelles il conserve certaines épices qu’il peut facilement utiliser lors de préparation en terres sauvages. Mais parmi tous ces sacs, il en garde d’autres un peu plus particuliers ; un premier rempli de terre, un second alourdi par des éclats de roche et un troisième qui semble presque vide, contenant des végétaux divers, souvent des tiges de fleur, tout cela servant pour sa magie de géomancien, ce sont les éléments nécessaires pour qu’il puisse se défendre lorsque les éléments dont il a besoin de ne sont pas directement sous sa main.

      Il a également sur lui deux petits calepins dans lesquels il recense toutes les recettes qu’il arrive à apprendre ou les anecdotes amusantes qu’il a entendu, pour finir, ce sont des petits recueils des journées du cuisinier, des véritables journaux de bord qu’il garde précisément, souvenirs des jours heureux ou véritables prisons pour les regrets qu’il ne parviendrait plus à contenir dans son cœur. Tout ce qu’il y met est écrit à l’aide de mine de charbon qu’il garde dans une autre bourse, mise à part des autres pour qu’il ne vienne pas confondre cela avec un ingrédient lors d’une soupe.

      Son dernier « équipement » est une petite chaine d’une couleur dorée qu’il garde constamment autour du cou, le symbole qu’elle porte reposant souvent à même sa peau, collé à son cœur. Il s’agit d’un cadeau de sa sœur, prêtresse de Néera, qui porte le symbole de la déesse, cela lui permet de montrer sa foi et d’accéder à une grande partie des édifices religieux lorsqu’il en a besoin.


    Description physique :

      Une mâchoire carrée met en avant la virilité de cet homme, son menton légèrement prononcé surenchérissant la chose davantage, on peut déjà le considérer comme quelqu’un d’assez imposant de part sa musculature et son facial, même si ce dernier presque correctement rasé laisse de temps à autre penser qu’il s’agit encore d’un grand gamin qui n’a pas encore toute l’expérience nécessaire pour un homme de son âge. Ses traits sont cependant durs, encore plus pour ceux qui ont le malheur de le sous-estimer publiquement, il n’hésite d’ailleurs que rarement à froncer ses sourcils sombres et hirsutes pour marquer son mécontentement lorsque ce genre de situation arrive, ses yeux couleur pierre bleue, perçants et froids, dissuadant la plupart du temps les malins qui lui tourneraient éventuellement autour.

      Malgré une peau claire qui montre une faible exposition au soleil et qui fait légèrement pensée à une peau de bébé, celle-ci est plus épaisse que ce qu’il laisserait bien croire, sa blessure le prouvant dans le sens que si elle ne l’était pas, il ne serait pas là pour prétendre avoir des écailles à la place de l’épiderme. Même son nez a survécu à l’assaut qui en aurait tué un autre, fin et élégant, il relève d’une ancienne noblesse à présent oubliée qui contraste avec le reste du physique du grand enfant, par exemple avec sa tignasse brune dont il ne prend que rarement soin. Cette fameuse tignasse pourrait être d’écrire comme ceci : assez longue et sale, elle est coupée vers l’avant alors qu’à l’arrière, c’est tout le contraire, laissée depuis des années à une liberté des plus totales, son extension capillaire lui atteint la moitié du dos, la gêne générée par celle-ci étant vite réglée par une queue de cheval qu’il porte presque sans cesse, nouée assez haut sur son crane pour que sa nuque soit visible, par pur soucis d’esthétisme.

      Quant à son corps, la première chose qui peut surprendre quand on descend ses yeux après son visage est son cou, très large, il contient également une marque du passé de l'homme d’Ysari, comme une légère trace de brulure, on pourrait croire voir les tresses d’une corde pour pendu, rajoutant un côté un peu inquiétant à Trahens qui a su muscler son corps pour en faire un véritable rempart vivant, de chair et d’os. Des épaules larges, il semble apte à repousser des émeutes entières à lui seul, son torse bombé donne l’impression de pouvoir prendre des coups d’épée sans à avoir à déplorer la moindre égratignure, mais tout cela n’est que faux semblant : lorsqu’il fait sa toilette, certains voyeurs peuvent voir son corps balafré de toutes parts, souvent en petites croix comme s’il s’agissait d’une carte de pirate cachant mille merveilles, et la plaie la plus impressionnante chez le guerrier est au niveau de sa jambe droite, un coup bien donné ici le prive de bien des privilèges, comme celui de pouvoir courir comme son corps le permettrait normalement ou bien celui de pouvoir monter à cheval sans à avoir à souffrir le martyr, c’est là la blessure qu’il maudit le plus, l’annuaire manquant à ce même pied n’étant que pacotille pour lui. Avec le temps, il a su oublier un peu ce creusé dans son mollet, se canalisant plutôt sur des petites plaies qui apparaissaient de plus en plus au bout de ses doigts, des brulures dues à l’art de la cuisine qui eut tôt d’avoir raison de lui et de son corps digne d'un militaire, une légère couche de graisse apparaissant sans réellement cacher ses abdominaux et prouvant par le plus strict des hommes peut succomber aux tentations des pâtisseries.


    Description mentale :

      Folin ressemble avant tout à un militaire, un soldat qui se voudrait parfait. En étant dur avec lui-même, il a déjà eu tendance à négliger les sentiments des autres comme les siens, reconnu pour être quelqu’un de relativement strict mais ayant un bon fond, il mesure le pour et le contre lorsque la situation le permet, se sacrifiant volontiers un peu plus pour un peuple et une clientèle qu’il a juré de protéger et de servir fidèlement, voulant surement préparer une terre fertile où l’héritier du baron décédé pourrait faire fleurir une nouvelle ère de paix et prospérité, préparant le peuple et tabassant les vilains. Mais le fait de ne penser qu’à ce dernier le rend parfois cruel avec les autres, pouvant le pousser à faire des sacrifices si cela l’aide à avancer dans ses projets tout en se disant que ce sont des espèces d’investissement dont les intérêts justifieront au minimum tout ce qu’il a pu faire et fera de peu honorable. Certains se sont déjà dressés contre lui et cela lui a permit de montrer à quel point il pouvait être violent et le peu de diplomatie dont il est capable, on pourrait le voir comme un despote asocial dans son lieu de travail tout comme on pourrait le voir comme un être désolé, courageux et soucieux de progresser, celui-ci s’adoucissant progressivement au fil des mois pour la plus grande joie de ceux qui l’entourent quotidiennement. Mais pour l’instant, il mérite toujours amplement le surnom de brute épaisse que lui donne la plupart des bons gens qu’il sert.

      Une chose qui rassure le peuple est la religion, celle-ci parvenant à contenir le cuisinier qui semble la respecter comme il semble la craindre, mais ce n’est pas tout, elle semble générer chez lui comme une sorte de tendresse, surement liée à la nostalgie qu’il éprouve lorsqu’il repense à la prêtresse Célia, sa jeune sœur qui est partie loin de lui il y a bien longtemps, surement victime de sa colère avant que le peuple ne puisse en faire les frais également. Mais malgré la crainte qu’il a envers les dieux, il préfère sa discipline à ceux-ci, les différentes Eglises ne parvenant donc pas encore à rivaliser avec son entêtement, mais s’entendant tout de même un minimum avec le despote qui fait de son mieux pour éviter ces conflits qui pourraient lui porter encore un peu plus de préjudices. Après tout, il est reconnu pour être assez tourmenté depuis la mort du baron et la plupart des gens le voyant semblent croire que sa colère n’est qu’une conséquence de tout cela, qu’elle partira une fois sa crise passée, et il est vrai que pour l’instant, Folin recherche toujours une force au fond de lui pour pouvoir luter contre ses propres démons, ayant encore peur du fardeau qu’il a décidé d’endosser en éduquant les Ysariens , son esprit allant jusqu’à lui jouer des tours et l’empêchant bien des fois de dormir, l’énervant encore un peu plus. Surement était-il trop tôt pour que le baron part, ce dernier restant encore un grand enfant cherchant ses repaires dans un monde où Harnyll était le pilier, l’homme qui lui servait de modèle jusqu’à sa mort et même au-delà.


    Histoire :

Chaptre 0
-Temere-
      Il y a trente sept ans, au troisième jour du mois de Barkios, une nouvelle étoile s’illuminait dans le ciel du comté d’Ysari. Celle-ci semblait un peu faible à ses débuts, comme tremblotante au rythme d’une respiration incertaine mais la faible lumière qu’elle apportait sur les terres humaines était douce et réconfortante pour ceux qui avaient l’âme en peine et qui osaient encore lever les yeux vers le ciel pour chercher de l’aide là où personne ne leur en avait donner par le passé. C’était le cas d’un magicien qui avait passé des années à philosopher avec lui-même, marmonnant des phrases dans l’univers de son ennui et là où la solitude s’était fait trop lourde, il avait vu ce nouvel astre s’offrant à lui comme une main tendue. Sûr de sa vision, le vieux sorcier sortait de son foyer dont les murs étaient encore imprégnés des regrets et des souvenirs amers d’une gloire que la nuit de l’âge avait étouffés de toutes ses forces. Il laissait tout derrière lui, son grimoire ouvert à la même page, la bougie à moitié consumée et sa couche dont le creux caractéristique faisait penser qu’il y eut une époque où ils étaient deux à vivre ici. Seul depuis trop longtemps déjà, c’est en s’appuyant sur un vieux bâton, véritable preuve d’une force antique et édifice d’une sagesse dont les cendres du Passé commençaient à recouvrir, que l’homme à la longue barbe blanche bravait les éléments, traversant des forêts et des plaines en allant toujours dans cette même direction.

      Sa route s’arrêtait un jour où le Soleil avait suffisamment tapé sur sa monture et que son œil s’était attardé sur une maisonnette assez rustique dont la cheminée laissait échappé une écharpe de fumée épaisse qui diffusait une odeur toute particulière de nourriture. Il n’était d’ailleurs pas le seul à avoir été tiré jusqu’ici par le fumet, des tables étant sorties pour accueillir des villageois qui mangeaient, buvaient et chantaient dans une humeur des plus agréables, la plus agréable que le sorcier gardait dans ses souvenirs du moins. Il voyait cette femme resplendissante de vie mais son aura le troublait tellement qu’il comprenait par la suite que c’était ici que se trouvait ce qu’il cherchait, elle n’était seule et en voyant ça, le vieil homme cachait avec difficulté un sourire aussi large qu’amusé derrière le rideau de neige que constituée sa barbe alors que ses yeux, épuisés par les épreuves du Temps et du voyage, admirait la source de ses convoitises, un enfant pouvant à peine marcher s’étant enfui de son berceau et que la femme se dépêchait de rattraper, laissant ses plats sur les tables, et lorsqu’elle se redressait avec sa progéniture dans les bras, elle croisait le regard doux du magicien qui souriait de la manière des plus tendres qui soit. Elle s’excusait dans un premier temps, puis un peu déboussolé par son interlocuteur, elle finissait par lui demander ce qu’il faisait ici.

      C’est sous le nom de Temere qu’il se présentait à la jeune mère, lui demandant par la suite s’il y avait une place pour lui ici pour manger et puis pour le temps de passer une nuit. Elle ne se doutait de rien, belle et naïve, et acceptant le vieillard chez elle, elle lui offrait une chambre pour la nuit, celle-ci allait être la même pour cette nuit, cette année et les années à venir.

Chapter I
-L'apprenti-
      Le vieux Temere devenait bien vite plus que le simple vieil homme qu’il prétendait être à ses débuts. Précepteur du jeune garçon qu’il avait vu apprendre à marcher droit, Folin, il ne lui laissait plus le temps de profiter des absences de sa mère comme avant, celui-ci ayant pris l’habitude de dormir lorsque celle-ci était trop occupée. A la place, Temere jouait avec le petit, lui présentant quelques tours de magie, très rudimentaires pour ne pas l’effrayer et il lui touchait de temps en temps les mains pendant de précieuses secondes pour qu’il s’habitue à son contact, aux forces mystiques qu’il lui laissait discrètement entre les doigts comme une friandise que sa mère ne devait jamais voir. Tout cela avait pour but de l’habituer avec les énergies de ce monde, lui offrir une affinité toute particulière avec celles-ci pour que cela lui semble plus naturel, pour que les épreuves que le vieux sorcier lui réservait par la suite lui soient plus simple. Quant au père du petit, il était heureux que ce vieil homme soit là pour s’occuper de son enfant alors qu’il partait réaliser ses tâches et il en était tellement heureux qu’il se permettait de faire un second enfant à sa femme qu’ils nommaient Célia d’un commun accord à deux, Temere prenant volontiers la seconde de la famille sous son aile, aidé par la suite par une prêtresse du temple de Néera qui avait apprit l’heureuse nouvelle. A deux, la tâche était plus simple et une certaine complicité s’installait entre la religieuse et le sorcier, ceux-ci se mettant en tête d’entrainer chacun un enfant de son côté, pour en faire une espèce de champion dans un jeu malsain que les géniteurs des Trahens ne devaient jamais soupçonnés, jamais savoir que dans leurs dos leur fils et leur fille étaient devenus ennemis avant même qu’ils puissent se connaître vraiment.

      Ils passaient souvent des journées ensemble, loin de l’auberge et du temple, dans la cité d’Ysari elle-même où Temere enseignait les idées qu’il avait accumulé pendant tant d’année à son favori pendant qu’à l’autre bout de l’enceinte se tenait une clercque qui vantait les préceptes de sa déesse à une fille qui devenait trop tôt une demoiselle à laquelle on confiant de trop importantes responsabilités. Celle-ci, enrôlée à coups de leçon, avait déjà choisie la voie qu’elle suivrait par la suite, car c’était la chose la plus naturelle pour elle de finir comme la prêtresse qui remplaçait un peu sa mère qui travaillait trop mais pour Folin, c’était une autre histoire, il conservait encore une certaine indépendance par rapport à son professeur, le respectant comme on pouvait rarement respecter quelqu’un dans une vie mais il ne l’admirait pas aveuglément pour autant, parvenant à trouver la volonté de choisir une autre voie que celle qu’une nature trafiquée lui avait offerte, il voulait devenir un militaire, comme son père et il rêvait déjà de bataille à l’épée et rien d’autre, cet entêtement amusant le vieil homme qui se demandait si le jeune homme allait continuer de la sorte, s’il pouvait encore résister aux tentations d’une force facile que lui donnait l’art qu’il apprenait.

      Cet art était toujours le même, Temere pensant que le chemin pour réussir serait la spécialisation, comme si au prix de plusieurs branches, un arbre pouvait pousser plus haut… C’est ainsi que Folin commençait sa lente et particulière relation avec la terre elle-même, passant de plus en plus de temps sur un genou caressant le terreau retourné ou les murs des fortifications, pour garder un souvenir de chaque instant qu’il partageait avec un ami invisible qu’il ne savait pas comment nommer. Le barbu le laissait souffrir de cette ignorance, pour faire naitre en lui une envie plus forte qui lui servirait d’élan, il lui refusait même des cours allant plus loin bien qu’il voyait que le petit souffrait physiquement et mentalement de cet absence de progrès, c’était toujours avant qu’il ne devienne fou qu’il lui offrait ce qu’il voulait, en récompense de la patience dont il faisait preuve. Même si c’était une vraie torture, Folin était toujours enthousiaste, cette puissance qui le remplissait un peu plus à chaque fois lui donnait l’impression de revivre encore et encore plus fort ! La magie qu’il maitrisait était primitive et violente, c’était peut-être cela qui lui offrait ce bonheur sans complexe, celui de pouvoir rebondir sur le sol comme s’il était élastique par exemple, le manipulant avec amour comme s’il jouait enfin avec cet « ami invisible » qui était resté si longtemps mué. Mais cet ami était aussi motivé que lui, les deux se fatiguant rapidement, un petit corps de garçon n’avait pas la force de faire tous ses miracles, Temere venait souvent le mettre en garde que c’était dangereux, une arme à double tranchant et il était toujours surpris par le courage que ce bonhomme pouvait montrer, c’était peut-être simplement de la bêtise, un manque de jugement d’un marmot mais cela le faisait sourire malgré tout, continuant à lui léguer ses savoirs et pouvoirs, pour le remercier des bons moments qu’il lui offrait sans savoir avec la générosité d’un cœur innocent.

      A la maison, tous semblaient croire qu’il y avait quelque chose en le fils des Trahens de différent, comme une aura qui se formait autour de lui, preuve qu’il ne maitrisait pas encore cette magie qui lui filait parfois des doigts, l’obligeant par exemple à dormir dehors lors de cette période où il faisait comme des crises. A la maison, ces crises n’étaient que peu désirées, le lit du gamin ayant volé en éclat une nuit car il s’enfonçait dans le sol, alors une fois dehors, il dormait de manière toute aussi confortable, une couverture de terre le recouvrant lorsqu’il faisait trop froid et il se moquait de finir à moitié enterré ou pas, mais ce phénomène inquiétait un peu plus son précepteur qui commençait à se remettre en question, seule Célia semblait ravie de voir cela, considérant son frère comme un héros à cause de ses pouvoirs, comme s’il pouvait sauver le monde à lui tout seul alors que sa puissance n’était encore comparable en rien à celle de Temere ou qu’elle pouvait facilement être contrecarrée avec une force physique suffisante. C’était donc l’obstacle qu’il fallait contourner pour l’instant et si l’activité utile était sans magie, c’était peut-être mieux pour Folin, alors c’est un peu à contrecœur, pour le bien du petit qui lui apprenait qu’il devait faire une petite pause et qu’à la place, il devait par exemple aider sa mère au cuisine, chose qu’il faisait presque dans l’immédiat, son esprit trop jeune et pas encore formé totalement n’arrivait pas à argumenter et de fait, il ne pouvait pas opposer trop de résistance face à des adultes qui faisaient preuve d’une logique indéniable, comme créant un labyrinthe où l’apprenti mage se perdait et était obligé d’abdiquer s’il voulait en sortir.

      C’est ainsi qu’il finissait avec une cuillère en bois dans la main, debout sur un tabouret avec une immense marmite devant lui, il touillait quelque fois dedans sans trop de conviction, c’était ça au début son travail, mais avec les semaines qui venaient, sa mère osait lui mettre un peu plus de chose dans les pattes, pour qu’il puisse par exemple faire des plats simples pendant qu’elle s’occupait des plus gros, comme un travail d’équipe où il devait être son champion à elle. Il grandissait et il pouvait rapidement porter les provisions sur ses épaules, se montrant davantage utile et en profitant également pour se muscler un peu plus que d’habitude, se faisant d’un coup messager pour sa famille, d’un coup chasseur lorsqu’un rat était suspecté dans l’arrière salle. Avec cela, il s’éloignait peu à peu d’une magie qui était devenue dangereuse pour lui, il récupérait même un lit dans ce qui était devenue une auberge et c’était cette fois au tour de Célia de s’éloigner du foyer familial, elle pouvait dormir à présent au temple où elle prenait des cours plus poussés, n’exagérant pas là-bas, de quoi pouvoir rester et elle en profitait pour qu’à chaque retour, elle étonne son ainé, celui-ci devenant l’admirateur, sûr qu’elle pourrait sauver des vies plus tard, tout fier d’elle.

Chapter II
-L'écuyer-
      Après avoir apprit les rudiments alimentaires et quelques tours de magie culinaires, Folin se laissait facilement vaguer à d’autres occupations, cherchant tout autant une certaine intimité dans une ombre où il pourrait éventuellement jouer de ses doigts sur quelques mottes de terre, que quoi libérer la puissance qui hurlait en lui mais dans la totalité des cas, il sentait l’ombre froide et cruelle de son précepteur s’étendre sur lui, celui-ci qui n’appréciait pas la lâcheté dont il faisait preuve. Se cacher pour pratiquer un art qui méritait de briller comme mille soleils ? Comme si c’était une honte, un acte illégal ? Mais il n’avait pas totalement tord de le faire : ça lui était interdit depuis un petit bout de temps et sa place était dans les cuisines à présent, le temps qu’il prenne un peu d’âge et de maturité, le temps qu’il comprenne la situation dans laquelle il avait mis tout le monde une fois enfant, un gamin trop motivé et jovial qui avait attendri un vieux sorcier inconscient à l’époque au point qu’il baisse sa garde, le rendant à l’occasion également coupable. Il lui fallait échapper à cette monotonie, à cette valse monotone où les siens semblaient s’être liés contre lui pour l’entraver, comme pour retenir un molosse qu’ils auraient trop bien nourri, et cet échappatoire, il pouvait la voir en une personne qu’il n’avait jamais réussi à connaître vraiment, son père lui-même, trop souvent à faire sa vie de militaire dans son coin, revenant de temps en temps pour lui ébouriffer les cheveux et repartir aussi vite, laissant un vide chez l’enfant qui allait à présent courir pour rattraper le temps perdu. C’est à l’âge de douze ans que Folin décidait de laisser les cuisines, assez âgé pour construire une argumentation, même mince, il parvenait à convaincre sa mère et son maître qui le laissaient partir pour rejoindre son destin, vers la demeure des de Hetalia.

      C’est à l’arrière de son paternel qui rentrait pour la première fois là-bas, passant le lourd pont-levis à dos de cheval pour ensuite arriver dans une basse-cour. Celui qui lui avait donné sa vie et son nom savait pourquoi il était là et il lui présentait les choses comme étaient, il allait rester au début souvent ici, plus précisément dans les écuries et s’il faisait preuve de talent, peut-être qu’il pourrait aller plus loin. C’est donc en écuyer que Folin commençait sa vie au service des seigneurs d’Ysari. Les tâches étaient simples et un forgeron le prenait sous sa main, lui apprenant comment soigner les animaux, à avoir de bonnes relations avec ces derniers mais il fallait attendre quelques semaines avant qu’il le laisse toucher aux plus grosses bêtes comme les chevaux, lui montrant comment les brosser ou commencer regarder leurs sabots sans les alarmer, comme l’obligeant à entrer en communion avec les esprits des bêtes présentes dans les écuries. Pour l’aider à se lier avec eux, le meilleur moyen était de le faire dormir dans le foin la nuit où les chiens venaient se loger contre son corps de jeune adolescent et ses nuits, au début difficile par les agitations nocturnes des canins, devenaient de plus en plus agréables, souvent suivis le jour par ses camarades de couche qui eux-mêmes semblaient suivre une femme plus imposante, plus féroce que les autres, qui portait le nom étrange de Jivvin, celle-ci agissant comme une chienne envers son chiot, elle était son bouclier lorsque des personnes lui cherchaient des problèmes, ses crocs suffisaient à éloigner les autres garçons plus vieux que lui qui venaient avec des attentions peu amicales.

      Pour son père, ce dernier venait de temps en temps le voir mais c’était à une fréquence plus régulière que lorsqu’il était encore à l’auberge. Ce n’était pas des moments privilégiés comme le gamin pouvait l’espérer au début mais des entrainements pour le préparer à la vie de militaire à laquelle il prétendait. Après un an passé dans la baronnerie, les nuits calmes et reposantes auprès des chiens cessaient pour laisser place à des sommeils juste suffisant pour qu’il puisse se tenir réveillé le temps d’une journée entière, il était en effet réveillé au petit matin par son géniteur qui lui faisait monter des chevaux ou qui lui donnait un bâton pour qu’il puisse se défendre, c’était la période la plus difficile, celle qui précédait les choses sérieuses et Folin se rassurait ainsi, il savait que c’était fait pour qu’il ait plus simple par la suite et que les coups qu’il se prenait de temps à autre n’allaient pas aller en s’adoucissant, qu’il allait devoir faire preuve de courage et ce n’était pas ça qui lui manquait à l’époque.

      C’est d’ailleurs avec ce même courage qu’il supportait la solitude, ce n’était pas genre à jouer avec les autres, constamment isolé par les chiens et par les enseignements qu’on lui prodiguait chaque jour et finalement, ce qui devait arriver arrivait, son ami invisible revenait enfin pour lui proposer de ne plus rester seul. Cela se manifestait par des légèrement picotements au bout des doigts, très désagréables, et par des démangeaisons pendant ses courtes pauses qui l’empêchaient de se reposer correctement, son teint devenait légèrement plus pâle pendant ces saisons et fuyant à présent Jivvin et sa meute, il pouvait connaître les joies des petits nouveaux, son chemin rencontrant celui d’un autre écuyer plus vieux que lui mais infiniment plus mauvais : Mavro Savano. Ce dernier était le genre à lancer un bonhomme tout maigrichon contre les murs et Folin revenait avec des bleus sur tout le corps à chaque fois qu’il le croisait, sa mère canine venant le consoler à coup de lèche pour apaiser un peu ses douleurs qui rajoutaient une couche d’insupportable à son quotidien.

      Il fallait arranger les choses et il fallait le faire par étape. C’est vers l’âge de quinze ans que Folin commençait à devenir un vrai soldat et qu’il commençait à trouver refuge dans les cuisines lorsque Mavro et sa bande le cherchaient. Dans cet endroit, il s’imprégnait des odeurs d’épices mouillées par les ragoûts qu’il se permettait d’assaisonner lorsque le cuisinier officiel tournait la tête mais c’était pour ensuite se présenter à lui comme élève, perfectionnant pendant cette période ses talents culinaires, le vieux forgeron quant à lui servait de cobaye pour ses recettes et tout le monde y trouvait son compte, même si l’enfant désertait un peu les écuries. Fort heureusement pour sa forme physique, son père parvenait toujours à le retrouver et il était, à vrai dire, plus source de bleus que l’autre brute et ses petits amis, mais c’était toujours dans la joie qu’ils se tapaient mutuellement dessus, dans l’idée d’un entrainement qui allait le rendre plus fort, que ça soit pour servir le baron ou pour pouvoir se protéger lui-même. Mais ce qu’il ne voyait pas, c’était sa propre transformation, il devenait plus grand et plus large, il voulait de plus en plus de force, voulant devenir une montagne de muscle comme celui qui l’avait amené ici à dos de cheval et cela le rendait cruel avec lui-même, s’obligeant à s’entrainer de plus en plus dur, sans se rendre compte que cette cruauté retombait également sur les autres à un point tel qu’à une époque, Mavro et sa bande passait sous son contrôle, la plus grosse brute, c’était lui.

      Seul la cuisine lui permettait de se calmer et c’était dans cette atmosphère chaude, à l’abri des regards et des jugements, qu’il trahissait Temere. La chose qu’il faisait le plus souvent était de taper contre un mur, déformant la roche qui le formait pour pousser un récipient trop haut pour lui qui, poussé par les conséquences de son sort, lui tombait dans les mains. Dans le château, il récupérait la réputation d’un jeune adulte débrouillard et téméraire même s’il était toujours connu pour se bagarrer de temps à autre lorsqu’il sortait de ses fourneaux. Le forgeron venait de plus en plus souvent le voir, pour l’obliger à lui préparer des plats afin qu’il ne sorte pas lorsque Mavro passait, évitant ainsi les conflits qu’il y avait de manière continuelle entre les deux. C’était donc un digne sacrifice où Folin continuait à apprendre, entouré par tout ceux qui tenaient à lui ici et où le forgeron prenait doucement du poids, appréciant de plus en plus les plats qu’on lui offrait au fil des ans qu’il gagnait avec…

Chapter III
-Le retour-
      La lutte la plus connue entre Folin et Mavro était celle qui les opposait au début dans les cuisines ou plus exactement dans les cachettes de celle-ci. C’était un jour comme n’importe lequel et ça l’aurait été sur toute sa longueur si l’ancien tortionnaire de l’enfant des Trahens ne s’était pas mis en tête de le battre pour récupérer le contrôle de sa bande, comme deux chiens se battant pour le titre de chef de la meute. Ce jour-là, Folin était dans la première des réserves où l’on rangeait le plus important des aliments et il y était parti chercher de quoi faire la première fournée de pain de la journée, ayant perdu un pari le jour d’avant avec le boulanger du coin qui passait donc le début de cette matinée à roupiller comme il avait pu rarement le faire en autant d’année de loyaux services. Le soldat s’était penché pour prendre le sac de farine lorsqu’un objet venait se briser sur son crâne, projetant un liquide pourpre au sol et le forçant à redresser tout son corps pour geindre de douleur, pour ensuite qu’il puisse se tourner pour voir qui venait de le frapper ainsi dans le dos et bien entendu, c’était son rival qui se tenait devant lui, sifflant entre les dents qu’il aurait dû frapper plus fort, se plaignant en même temps de la résistance de celui qui était son supérieur de la petite meute qu’ils constituaient, eux deux, une autre petite partie des écuyers et une dizaine de soldat.

      Le combat se passait bien entendu à mains nues et si Mavro avait prévu un couteau au cas où son coup d’état ne marcherait pas, celui-ci dût s’égarer entre les sacs de grain lorsqu’il fut projeté contre ceux-ci par un puissant crochet du droit qui le laissait à moitié sonné. Il se rendait bien vite compte qu’il y avait comme une différence entre lui et l’apprenti cuisinier qui s’apprêtait déjà à frapper une seconde fois, le ratant de peu cette fois-ci et lui offrant ainsi une chance de s’enfuir de la réserve, trébuchant à la sortie. Folin voyait son sang couler, se mélangeant au vin qui gouttait de ses cheveux et il savait qu’il devait vite donner la leçon à l’arrogant étalé au sol pour qu’il ne recommence plus jamais un coup comme ça et aussi cruel qu’il était, il lui agrippait les cheveux en lui donnant un coup de genou dans la tempe, de quoi l’envoyer aussi loin que lui pouvait l’être après s’être fait éclaté une bouteille de vin sur la caboche. Une fois chose faite, il le trainait de force vers la grande cheminée de la cuisine qui brulait déjà fort bien, de quoi faire cuir du pain mais le premier travail qu’elle allait effectuer était quelque peu différent que celui prévu à la base, c’était le visage de Mavro approché des flammes qu’elle devait rôtir et elle le faisait à merveille, des furoncles lui recouvrant une petite partie de sa face avant qu’il ne parvienne à se libérer de l’emprise de Folin, récupérant l’envie de se battre mais plus tout à fait dans le but seulement de récupérer son pouvoir sur ses camarades. Dans le but d’assouvir une vengeance, il sortait en vitesse des cuisines, se retrouvant dans une cour où les plus matinaux le regardaient ahuris sans avoir le temps de voir la blessure que Folin lui avait offert, le voyant juste partir vers la salle d’entrainement qui était encore vide à cette heure-là probablement, bien entendu suivi par son adversaire qui avait toujours la tête en sang mais toujours bien conscient de la situation, sachant qu’il devait aller le chercher car dans le cas contraire, c’était lui qui allait venir le trouver.

      Comme les deux griffons de la famille qu’ils servaient, ils se faisaient face dans l’immense salle, attrapant chacun une lame. Le grand brulé était le premier à attaquer à moitié aveugle pour ensuite être intercepté par son ennemi qui lui enfonçant l’épaule dans le torse, de quoi le projeter violemment au sol, ce n’était pas un entrainement et le bruit des fers s’entrechoquant informait fort bien les gens du dehors qui paniquaient légèrement, n’osant pas les interrompre en souhaitant de tout cœur qu’il s’agissait juste d’une petite bagarre comme d’habitude, contre toutes apparences. Lorsque le maitre d’arme arrivait en courant, il avait comme tableau Mavro tenant son épée haut au-dessus de la tête, prêt à l’abattre sur un soldat qui perdait doucement connaissance, se tenant le visage qui avait eu le droit à sa première « blessure de guerre » qui se montrait sous la forme d’une balafre verticale qui lui passait par-dessus l’œil gauche. Par la suite, Folin gardait longtemps un bandeau sur cet œil que l’on crut pendant une période crevé, Mavro quant à lui se voyant expulsé de l’enceinte de la baronnerie pour ce qu’il avait fait, lui laissant bien entendu un goût amer et une douleur de tous les jours sur le visage.

      C’était donc avec un regard borgne que Folin se présentait au nouveau baron qui arrivait peu après les évènements. Celui-ci semblait peut-être un peu jeune pour les fonctions qu’il avait prises mais si le soldat se disait ça, c’était surement parce qu’Harnyll était de beaucoup le cadet de son prédécesseur et il se rendait vite compte que l’âge n’était pas tout ce qui comptait. A vrai dire, il ne fallait pas longtemps pour qu’il commence à l’admirer et qu’il le soutienne dans son règne récent et se rappelant des vœux de son passé, il venait le jour suivant cette révélation devant son père, se débarrassant du bout du tissu qui obstruait sa vue depuis trop longtemps en le défiant, ainsi l’entrainement reprenait et il abandonnait cette fois les cuisines, retrouvant ses chiens et ses épées pour être un homme digne d’être au service du nouveau seigneur. Il se souvenait un peu chaque jour du dernier combat qu’il avait mené contre l’homme au visage brulé, Mavro, et il se rendait compte qu’avec seulement sa force pkysique il ne pouvait pas être une pièce maitresse pour la place forte, qu’il était un homme comme les autres et ce n’était pas ce qu’il souhaitait, il se rappelait de son passé avec Célia, la lueur de fierté dans ses yeux lorsqu’il lui montrait quels incroyables pouvoirs il possédait et c’était cela qui l’aidait à s’éloigner un peu des murs de la cité qu’il voulait protéger, se retournant chez lui pour faire preuve d’humilité, attendant un jour entier à genoux un vieil homme qui ne voulait plus sortir de sa chambre depuis son arrivé à l’auberge.

      Alors que le soleil se levait à nouveau sur les terres humaines, Temere sortait pour faire des provisions mais lorsqu’il voyait que son chemin bloqué par le garçon, surpris de sa ténacité, il râlait entre ses vieilles dents en lui prenant le menton, pour le redresser et voir la vilaine balafre qui le décorait maintenant, reconnaissant que celui qu’il avait devant lui n’était pas le même Folin, qu’il n’était pas seulement plus vieux et plus grand mais qu’il semblait également plus belliqueux, lui demandant s’il était vraiment devenu plus sage avec le temps avec un sourire amusé, devinant la réponse avec la grimace de celui qui était devenu un homme avec la dernière fois. Il l’évitait sur le côté et descendait, rigolant doucement en ignorant son ancien élève mais cette fois, c’était la mère qui lui barrait la route, les bras croisés. Elle s’était laissé impressionnée par celui qu’elle avait engendré, ne s’attendant pas qu’il reste si longtemps pour un vieux crouton ou qu’il refuse les plats qu’elle lui apportait pour que la nuit lui semble moins longue, faisant remarquer à l’ancien sorcier les heures de douleur devant la porte d’un enfant qui ne demandait pas mieux qu’un peu de considération pour finir. Résister à Folin était simple pour Temere, ce n’était qu’un étranger à présent, mais sa mère était une autre partie plus difficile à gagner et il savait qu’il la perdrait, peu importe les chemins qu’il choisirait, il avait logé ici un temps incroyable en se plaignant alors qu’il n’y avait plus aucun enfant à entrainer, comme ça, à l’œil alors au final, ce n’était que des intérêts à rembourser à une demoiselle qui était toujours aussi belle. Le jeune homme que Temere avait en lui se sentait flatté de pouvoir faire preuve de galanterie et c’est un sourire amusé qui l’accompagnait lorsqu’il s’inclinait face à celle qui le dominait du début à la fin, comme ravi d’être un chien, comme rajeunissant en avouant sa défaite et en vue de son âge, cela ne pouvait être que bon pour lui.

      Dans la basse cour que les poules fuyaient, le sorcier avait remit ses habits de lumière, le soldat ayant enfilé un ensemble en cuir et en tissu qui avait appartenu à son père avant que ses muscles ne commencent à enfler d’une façon incroyable. Ils se faisaient face et l’œil balafré de Folin observait le vieil homme qui détaillait les progrès qu’il voyait dans ses gestes lorsqu’il évitait les sorts, courant et bondissant sur chaque endroit qui le permettait, son visage se voyant barré par un large sourire qui étirait sa barbe blanche lorsqu’il voyait un mur de roche se levait devant son ancien élève, amusé à l’excès en voyant qu’il avait eu l’arrogance de s’entrainer tout seul, comme s’il pouvait progresser seul. Son niveau n’avait que peu augmenté depuis son départ pour sa vie de militaire mais son esprit était plus imaginatif que celui qu’il avait eu enfant et son corps n’avait plus les même limites qu’auparavant. A présent, il pouvait faire ce qu’il n’était jamais parvenu à faire de toute sa vie : porter un coup à Temere en plein torse avec sa toute sa magie et sa force.

Chapter IV
-Souvenirs-
      C’était comme un retour en arrière et ce n’était pas que Temere qui se sentait gagner des ailes mais aussi Folin, il avait l’impression d’être encore ce petit garçon tout gentil et frêle qu’il avait été par le passé. Sa mère avait eu du mal à le reconnaître lorsqu’il était revenu, elle avait même cru voir un jeune frère caché de son père mais ce n’était rien de tout cela, c’était bien son fils qui était revenu à la maison et elle était surpris de voir ses progrès, celui-ci lui montrant ce qu’il avait apprit dans la demeure des de Hetalia mais c’était toujours amusée qu’elle soulignait que sa cuisine était au-dessus de ces plats de cochon, qu’il avait bien apprit mais qu’il fallait toujours écouté sa petite maman car elle, elle savait ce qui était bon. C’était surement ce qui expliquait pourquoi elle était bien plus belle que la plupart des dames que Folin avait pu voir en faisant des aller-retour entre les cuisines et les écuries. Quant à Temere, il avait perdu un peu de sa taille, un peu plus maigrichon que dans ses souvenirs mais peut-être qu’il était resté le même, le soldat le voyant avec un nouvel angle désormais, celui d’un homme grand et fort qui pouvait le narguer avec des muscles presque aussi épais que le tour du taille du magicien qui répliquait en montrant que sa magie permettait de vaincre tout ça avec bien de la facilité. Pour contrer ces victoires aisées, Folin faisait son possible pour gagner des leçons, les gagnant au début comme il faisait pour gagner ce qu’il voulait dans la cour de la baronnerie, avec des paris qu’il truquait lorsque la situation le demandait mais cela ne marchait qu’au début, Temere se mettant à l’ignorer lorsqu’il se sentait trop fatigué, l’obligeant à poursuivre tout seul ses rêves de fou pour ensuite l’obliger à remporter des défis s’il voulait en savoir plus, des défis qui lui prenaient parfois plusieurs jours. Les sorts qu’il apprenait étaient peu variés et pour finir, il se faisait enseigner leurs améliorations, le plus impressionnant de ceux-ci consistant à séparer la terre en deux blocs distincts, frappant au sol comme une bête sauvage et créant une fissure sur plusieurs mètres, bien entendu, ce n’était rien comparé aux démonstrations du vieux sorcier qui donnait l’impression de pouvoir détruire des tours à lui tout seul mais pas seulement, il pouvait également remettre le sol en place contrairement à Folin qui se retrouvait toujours gêné de laisser comme ça une brèche profonde d’un mètre béat à des endroits incongrus.

      Il fallait plusieurs mois pour réussir à faire avouer à son élève ce qui l’avait poussé à revenir pour recevoir à nouveau des leçons qu’il devait savoir encore interdites pour lui, la réponse était simple et, c’est l’avis de Temere, assez noble, prouvant encore une fois une certaine maturité : protéger le baron et ses descendants. Avec une telle motivation, l’ancêtre caressait sa barbe blanche en se demandant comment allait finir cet être en communion avec la terre qu’il voyait grandir, comme un arbre, et les idées qu’il se faisait lui plaisait mais l’obstacle était la violence qui remplissait le cœur de l’élève, pour cela, il lui apprenait un sort assez spécial et qui demandait plus de concentration, une sérénité que Folin ne possédait pas. Les mains au sol, il devait entendre la Terre, ce qu’elle lui disait mais il fallait aussi savoir la questionner, c’était le sort qui prit le plus de temps à être apprit et encore, lorsque Temere lui permettait d’arrêter cet entrainement, le soldat était bien loin du compte, il lui faudrait encore quelques temps pour savoir discuter poliment avec son ami, disait-il en riant.

      En attendant, il méritait bien une petite récompense et celle-ci était de pouvoir voir sa sœur qu’il n’avait toujours pas rencontré depuis son retour, toujours enfermée dans son temple à étudier. Elle n’allait pas en sortir et il était peu envisageable de demander ce service à la prêtresse qui l’avait prit sous son aile au début, toujours là pour la protéger contre les mauvais garçons mais la solution à tous ces problèmes allait venir de la prisonnière elle-même. La dernière fois qu’elle était venue à l’auberge, il y avait de là quelques années, elle avait prophétisé le retour de son frère et avait laissé un élément qui lui permettrait de la retrouver facilement, un pendentif montrant l’appartenance à l’ordre de Néera, comme s’il s’agissait d’une clé pour ouvrir les portes de l’église où elle s’était cloitrée. Cette petite chaine se retrouvait autour du cou de Folin qui était surpris de voir qu’elle avait même prévue que son cou allait s’élargir, à moins qu’elle pensait que l’aile de Néera, petit symbole métallique, pendouillerait un peu plus bas sur sa poitrine, mais le plus important était qu’il pouvait le porter sans aucune difficulté, le cachant alors sous son haut avant de partir vers l’église qui ressemblait à une tour haute et froide pour lui, infranchissable. A sa grande surprise, avec juste une capuche, il pouvait passer à condition de montrer le pendentif et c’est avec surprise qu’il voyait Célia, elle avait grandie d’une manière incroyable et elle semblait tout aussi surpris de voir l’apparence de son héros, se moquant un peu de ses blessures et de son corps trop musculeux avant de l’enlacer comme elle le pouvait, étant restée une petite fille malgré tout. Ils prenaient place dans la chambre de la demoiselle et ils discutaient un peu du passé, et le cadeau de la prêtresse qui en suivit était simple mais précieux, glissant ses doigts sur la balafre de son frère, elle parvenait à ôter tous signes de douleur qu’il avait gardé, faisant de même pour ses doigts brulés par la cuisine comme à son habitude, se permettant alors d’encore rire un peu en voyant qu’il était toujours le même personnage maladroit qu’avant, lui confiant par la suite qu’elle était rassurée de voir comment il avait changé, qu’il était plus calme et que ça lui allait bien… Surement que si une situation le demandait, il pourrait se montrer digne du titre de héros qu’elle lui avait confiée, pensant qu’il le serait à jamais.

      Alors qu’il s’apprêtait à sortir par la grande porte, remettant sa capuche, sa route fut barrée par une femme qui avait pris quelques rides mais qu’il parvenait toujours à reconnaître. Sa vue le pétrifiait dans un premier temps et il se souvenait du duo qu’elle avait formée avec Temere pendant toute son enfance, avec des souvenirs pareils, la confrontation n’était pas une chose impossible mais à sa surprise, ce ne fut pas elle son adversaire. Le coup n’était pas porté en lâche, il avait été prévenu de précieuses secondes avant de qui allait le lui porter mais il était trop abasourdi par ce qu’il entendait pour réagir et il était littéralement éjecté de la chambre, glissant sur plusieurs mètres avant d’être finalement arrêté par un mur qui lui arrachait un gémissement de douleur. Une fois debout, il levait ses poings serrés, se souvenant qu’il avait un adversaire qu’il n’avait jamais vaincu alors qu’ils étaient prédestinés à ça après sa naissance : Célia Trahens, prêtresse de Néera. Ce n’était pas dans les préceptes de se battre de la sorte pour une clercque de cette religion mais pour cette fois, ils allaient faire une exception, cela allait confirmé la règle et elle avait au moins le respect de ne plus utiliser sa magie après cette projection, affrontant son frère avec souplesse alors que lui n’utilisait que sa force brute, n’utilisant pas son art en retour pour l’affronter, les deux sous le regard de la maitresse de Célia qui se tenait prête si la situation dégénérait mais elle avait l’impression de voir deux chiots se battant entre eux, le plus petit frappant de toutes ses forces sans pour autant être efficace, le plus vieux se retenant du mieux qu’il pouvait, montrant un calme qui surprenait la vieille peau qui se souvenait avec un sourire amusé l’espèce de puce qui bondissait autour de Temere lorsqu’ils allaient tous les quatre dans la cité. Pour finir, c’était un bon entrainement pour Célia de se priver de magie et d’affronter quelqu’un qui était assurément plus fort qu’elle, elle pouvait se dépasser sans avoir peur, évitant les coups du militaire avec la souplesse où elle le surpassait, sachant malgré tout que peu importe ce qu’elle faisait, cela ne servirait à rien mais c’était plus un jeu alors peu importe. Jamais la grande prêtresse n’aurait permis un réel affrontement dans un lieu saint, des échanges de passe comme ça faisaient plus penser à une dispute entre le frère et une sœur et encore, c’était plus doux ici, les deux apprenant à se connaître à nouveau dans cet échange un peu particulier alors elle espérait que Néera lui pardonnerait cet écart et que les enfants n’allaient pas être victime de la colère de la déesse qui devait être là aussi à les observer pendant les délicieuses minutes qu’ils passaient tous ensemble, coincés entre leur monde mortel et un paradis dont ils croyaient voir les portes.

Chapter V
-Sacrifice-
      L’occasion pour Folin d’être un héros se présentait bien plus vite que ce qu’il pensait. Il revenait à peine de l’auberge qui l’avait vu grandir qu’il était demandé autre part, à la capitale plus exactement, Diantra semblait avoir besoin d’aide pour contenir les foules qui se déchainaient là-bas pour une raison qui était encore inconnue au jeune homme. C’était son devoir d’aider son royaume, il devait même le protéger davantage qu’il protégeait la baronnerie d’Ysari et vu l’admiration qu’il vouait à son comte, il devait partir à corps perdu aider son roi sans même réfléchir, chose qu’il faisait à merveille, il ne se retournait même pas vers le pont-levis et prouvait de cette manière que ses idées n’étaient plus que pour un seul endroit. Il ne lui fallait pas beaucoup de temps pour relier les deux villes et il ne devait d’ailleurs pas faire tout le trajet pour se rendre compte du problème, de loin il voyait des points lumineux, des feux probablement et il forçait son cheval à accélérer, suspectant une attaque sur la capitale elle-même avant de se rendre compte que c’étaient des incendies faites par l’armée de Diantra, chose surprenante. Il demandait ce qu’il se passait sur les lieux et c’est un garde qui venait lui adresser la parole, comme surpris de le voir ici, un simple soldat d’Ysari. La raison de ses feux était macabre et effrayait l’élève de Temere dont même la monture poussait un hennissement pour montrer qu’ils n’étaient pas d’accord avec ce qui se faisait ici. Il y avait des malades, des malades de la peste, et pour contenir l’immonde maladie, on brulait les contaminés dans des bâtiments confinés d’où sortaient des cris de douleur et c’était aussi dans la douleur que le soldat d’Ysari devait accepté que c’était un sacrifice nécessaire pour le bien des gens d’ici, ceux-ci devant aussi souffrir de tuer des frères et des sœurs de la sorte surement, le fait d’accepter un tel autodafé assombrissait des cœurs et le cœur de Folin en faisait parti. Un garde de la cité royale venait le questionner sur sa présence ici et lui n’avait rien à répondre, se demandant qui lui avait dit qu’on avait besoin de lui sur les lieux, un paysan, un messager ou un militaire de Diantra trop effrayé par ce qu’on faisait aux malades de la peste ? Folin ne savait plus trop quoi y penser et était même tenté de faire marche arrière pour rechercher celui qui avait cru voir un héros en lui pour l’envoyer subir telle vue mais le garde ne le lâchait pas, lui bloquant à de nombreuses reprises le chemin avant de le menacer de la hallebarde, chose normale devant un comportement aussi suspect et fatigué par celui de cet homme qui lui était hostile, Folin réfléchissait à une solution de faire oublier sa présence ici, jamais personne ne devait savoir que le petit cuisinier était là, que le fier soldat avait quitté la baronnerie, cela pouvait lui porter préjudice au point qu’il soit expulsé loin de son poste comme l’avait été Mavro. Le plus simple était de mentir et il préférait le faire ici, se faisant oublier du seigneur de Diantra, que mentir à son baron bien aimé, il priait une entité supérieure pour qu’Harnyll le pardonne et il se présentait au garde sous l’identité du « Rhentas, Capitaine de la Garde d’Ysari » en précisant tout de même sa prévenance pour ne pas créer de tension entre sa région natale et une autre, au pire, il n’aurait que le vrai capitaine sur les talons et il avait déjà mal à son postérieur pour ça. C’est en se promettant intérieurement de raconter tout ça à son père qu’il voyait du coin de l’œil de le garde s’éloigner en s’excusant, il soupirait en laissant son regard se balader par la suite sur les foules cherchant à libérer leurs familles des flammes, pleurnichant de toutes leurs forces, mais quelque chose attirait tout d’un coup son regard bleu-pierre… Une petite fille grimpant sur les hauteurs de pierre pour chercher sa mère qui était avec tant d’autres ce bûcher d’innocent.

      Même si elle avait raison d’essayer, Folin devait l’en empêcher car elle allait mourir brulée, que ça soit en tombant sur les braises ou bien en contractant aussi la maladie. Son cœur était noirci, comme aussi carbonisé que les cadavres dont il pouvait voir les bras à moitié sortis des bâtiments, rajoutant encore des couches à franchir aux autres malades qui creusaient pour s’extraire des flammes, mais malgré cette brulure dans la poitrine, il ne pouvait pas se résigner à laisser une telle chose se passer, lançant sa monture vers la foule en colère qui reculait en hurlant d’effroi face à cet homme au visage fermé et à la monture noire qui chargeait sans considération. Le fils des Trahens parvenait à se frayer un chemin, repoussant les mères éplorées du pied pour les plaquer au sol assez loin l’histoire de ne pas les écraser avec son cheval qui paniquait, quant aux hommes plus récalcitrants, il les frappait avec le plat de son épée ou bien avec les pièces d’armure qu’il retirait difficilement, devant même dès fois trancher dedans en se blessant lui-même, de quoi s’alléger pour qu’il puisse également monter sur les murs de pierre comme il pouvait le faire enfant, ses doigts s’enfonçant dans les creux et les fissures, les bruits et la chaleur des brassiers multiples non si loin de lui l’empêchant de se concentrer suffisamment pour user de la magie. Une fois debout sur le mur au même niveau de la gamine, il se dépêchait de la prendre dans ses bras avant qu’elle ne saute pour la serrer contre son torse, lui murmurant quelques mots réconfortant en lui maintenant le visage contre son épaule pour qu’elle ne puisse pas voir le morbide spectacle qui se reflétait parfaitement dans les yeux du soldat. A cet instant, il avait l’impression de sentir une présence douce et protectrice sur lui qui les protégeait du feu qui grandissait à quelques mètres et il levait les yeux vers le ciel, cherchant un secours pour l’enfant qu’il protégeait avec son propre corps, c’est à cet instant que son regard balafré voyait cette étoile brillante de mille feux, comme les mille soleils qui devaient faire briller son art selon Temere, c’était une main tendue vers lui et une preuve que les dieux n’avaient pas détournés les yeux de lui.

      Leur offrant sa propre vie en échange du sauvetage de l’enfant, il tendait le dos vers le brassier dont une pierre éclatait derrière lui comme un volcan, certains éclats venant s’enfoncer dans sa chair en le forçant à grogner comme une bête qu’on venait achever et il sentait d’ailleurs un de ses bras pendre vers le vide, endormi par un coup trop profond. Il se permettait de serrer avec sa seule main valide une dernière fois la petite qui s’était mise à pleurer, apeurée par la déflagration, et il laissait ses yeux se fermer, persuadé que quelque chose d’immense viendrait en aide à la pleurnicharde qui était attiré vers le sol doucement par un siège de pierre qui forçait déjà le « Capitaine Rhentas » à les rouvrir pour voir d’où venait le miracle : Temere. Le vieux sorcier était là, en sueur, se concentrant du mieux qu’il pouvait avec la température de lieux, et il avait sauvé la petite mais il resté affligé de la vue qu’il avait, un Folin en sang avec un sourire tendre aux lèvres comme le premier qui le vieillard lui avait offert alors qu’il pouvait à peine marcher.

      Prêt à laisser son esprit se fermer sur cette image rassurante, le héros sentit un frisson le gagner, la présence douce qu’il sentait était partie brutalement pour laisser quelque chose de froid s’installer, lui donnant comme un coup de fouet dans toutes ses plaies pour l’obliger à bouger la tête vers son étoile gardienne qui était à présent cachée. Tout d’abord croyant qu’elle avait disparue parce qu’elle n’avait jamais réellement existée, Folin était désagréablement surpris en voyant que c’était une silhouette qui lui bouchée la vue, un homme dont les vêtements sombres en lambeaux flottant au vent l’empêchait de le voir correctement mais malgré cette vue incertaine, il pouvait y sentir un danger, enlevant les pieux de pierre qu’il avait dans sa chair et s’approchant en boitant de cette forme qui enlevait doucement le linceul qui lui voilait le visage, stoppant le pas de Folin.

      Mavro ! Alors qu’il n’était pas sûr que ce visage brulé soit le sien, le soldat d’Ysari sentait très bien quelque chose tirant sur un bout de dur qu’il n’avait pas eu le temps de retirer de sa jambe et il se retournait pour voir de quoi il s’agissait, manquant de perdre l’équilibre en apercevant un cadavre carbonisé projeté par l’explosion tirant sur le débris pour créer un trou béant dans sa jambe, lui arrachant un cri qui ressemblait à ceux des brulés de la peste. Le virant d’un coup de botte perturbé, il le renvoyait dans des flammes où il le voyait disparaître pour de bon, se tenant ensuite le mollet sanguinolent en se trainant jusqu’à celui qu’il savait à présent nécromancien, celui-ci l’accueillant avec les bras ouverts, des mots doux au nom d’une ancienne amitié qui n’avait jamais eue lieu. Un dernier cri d’un soldat blessé, c’était la seule réponse qu’il lui donnait, enfonçant un poing ensanglanté dans le mur où il se tenait à genoux en fixant un point fixe dans l’espace, juste derrière Mavro qui sentait les bases où il s’était installé trembler jusqu’à s’effondrer lourdement et contre toutes ses attentes, il retrouvait rapidement le niveau du sol avec les éboulements du mur. Quant à Folin… Il était allongé au sol, réceptionné par son ancien précepteur avant d’avoir pu toucher le sol mais il était tout de même gravement touché, la table de pierre l’accueillant se tâchant rapidement de sang au point d’en déborder et éclairée par les flammes des colonnes de morts immolés, elle avait comme des airs de table sacrificielle où Temere se permettait de s’écrouler en joignant ses cris de désespoir à la foule qui perdait une partie de ses âmes ce soir-là, un sacrifié de plus lâchant une plainte morbide vers le ciel et un royaume éternel qui allait être plein de morts ce soir là…

Chapter VI
-Nouvelle vie-
      Mavro Savano était encore devant lui et c’était bien la seule chose qu’il était resté debout ici, comme si la faille que Folin était parvenu à créer avant tout englouti dans les profondeurs où il se retrouvait confiné avec son vieil ennemi, comme si la capitale de Diantra était porté disparue dans les limbes, un niveau plus bas qu’eux, et malgré l’idée monstrueuse qu’il avait en tête, il restait calme, sachant pertinemment que ce n’était qu’un mauvais rêve duquel il pouvait fuir s’il avait la force de se lever. C’était hélas ce qu’il tentait vainement depuis un petit bout de temps et devant lui, maitre des lieux, Mavro tendait vers lui une dague d’où un liquide nauséabond coulait. Qu’est-ce qu’il pouvait bien vouloir faire avec une telle arme ? Etrangement, cela lui rappelait le moment qui avait précédé l’exil de l’homme en noir et les évènements se déroulaient comme à l’envers, une illusion macabre et effrayante. Le premier élément de délivrance était une blessure au visage avec laquelle se formait un gémissement de douleur qui n’allait pas mourir sur les lèvres de Folin mais qui allait grandir encore et encore pour devenir un hurlement avec lequel il pensait perdre la voix, comme si son visage s’enflammait à l’endroit où la plaie était apparue et il sentait en même temps une chaleur plus douce, celle des fourneaux des cuisines baronniales où le visage de Mavro resté perdu à jamais et c’était une seconde pièce qui permettait au cuisinier de savoir qu’il était probablement égaré dans un songe, un songe cruel et surnaturel mais est-ce qu’il ne l’avait pas été ce jour-là, cruel ? Est-ce qu’il ne fallait pas qu’un adolescent soit dérangé pour mettre la tête d’un camarade dans le four à pain ? C’était une vengeance et il pouvait se libérer de cette illusion du passé, se retrouvant simplement coincé dans une autre où il se retrouvait en équilibre sur le mur de la capitale qui réapparaissait doucement devant ses yeux mais un décor ne changeait pas, Mavro dont les vêtements semblables à un linceul noir flottaient au gré du vent. Celui-ci, léchant la dague ensanglantée qu’il avait à présent dans les mains lui avouait que c’était la première chose qu’il avait voulu faire après lui avoir infligé cette balafre dans la salle d’entrainement, réaliser une croix qui rappellerait celle du blason de la famille des de Hetalia, la famille régnante depuis quelques jours avant leur combat entre adolescents, c’était comme pour le punir d’être là, d’être un soldat au service du baron et probablement la première des jeunes recrues qu’on lui présenterait, honneur que voulait Mavro en assommant Folin, l’empêchant de se rendre à la revue matinale de la sorte, élément déclencheur de toute cette folie. Après un aveu, un second, il lui disait qu’il n’était probablement pas assez fort pour le combattre lui et son Art Sombre et que s’il l’avait atteint à Diantra, c’était qu’il devait y avoir un contact entre eux deux pour qu’il puisse pénétrer son esprit et se venger, chose pour laquelle Folin avait été un parfait imbécile, ayant foncé dans un piège sans se dire que c’était anormal qu’il n’évite pas la zone qui s’effritait… C’était donc ça.

      Après lui avoir donner ces informations, Mavro poussait un hurlement de rire difforme pour ensuite disparaître dans une colonne de flamme d’où sortait des bras brulés rappelant ceux des malades de la Peste, cette vision d’horreur faisant bo
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Folin "Rhentas" Trahens
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MessageSujet: Re: Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux   Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux I_icon_minitimeJeu 7 Juin 2012 - 13:24

      [...]

      C’était avec Carys qu’il réapprenait à marcher et Temere regardait les scènes quotidiennes avec un œil prudent mais nostalgique. C’était amusant de voir que Foly avait apprit à marcher en tant qu’élève et qu’à présent qu’il devait rééditer l’exploit, c’était en tant que précepteur d’une gamine. Mais la prudence de Temere était justifiée, sachant que des cours mal donnés pourraient être dangereux pour les deux, il se proposait pour être une aide à ceux-ci et donnait encore quelques indications à son élève qui progressait encore d’un cran avec cette expérience, mais il avait surtout peur que la gamine finisse comme son maître, à perdre le contrôle de son art et à se retrouver à détruire ce qui l’entourait sans le vouloir, voir même en dormant, mais tout était bien car il était là, véritable héros dans l’ombre qui allait sauver un petit monde qui s’était reconstruit lentement d’une manière étrange mais non moins agréable.

      A ce petit monde se rajoutait Hamatis, il s’agissait d’un cadeau des anciens camarades de Folin qui était venu le voir sur son lieu de repos : un chiot qui venait de la terrible Jivvin, la chienne qui gardait toujours la baronnerie des ennemis de celle-ci, encore plus terrifiante que le forgeron trapu qui en était l’original propriétaire. Ce chiot avait une apparence frêle et les plis que faisaient sa peau jeune à son arrivé disparaissaient au fil des jours et des mois, seul un prit du temps et il fallait d’ailleurs l’aider pour s’en débarrasser, lui offrant une blessure qui lui passait par-dessus de la truffe qui faisait penser à Caelan qu’il s’agissait d’une version canine de son maitre qui râlait à chaque fois qu’il entendait cela, ne s’éloignant pas pour autant du chien qu’il considérait même dès fois mieux que son élève qui râlait alors à son tour. Folin se posait cependant quelque questions qu’il confiait à son ancien précepteur, pourquoi est-ce qu’elle restait ici ? Ce n’était pas censé être une simple visite de courtoisie ? Cela faisait presque un an qu’elle habitait avec eux et Temere lui exposait le problème : elle avait un lien étroit avec lui, parlant qu’ils s’étaient élevés sous la même étoile pour traduire par la suite que leur magie était semblable, comme jumelles, et l’explication était simple, tout comme Folin avait été exposé à la magie volontairement par le vieux sorcier lorsqu’il était petit, le militaire l’avait fait à son tour en utilisant d’une manière inconsidérée la magie dans Diantra, celle-ci débordant de la faille crée avait été absorbée en partie par la gamine, lui offrant la même affinité et trafiquant par la même occasion son être, ils étaient à présent deux à avoir une magie que Temere appelait « artificielle » à tord ou à raison. Dans le cas de Folin, elle avait été insufflée pour améliorer des prédispositions déjà existantes mais pour Carys, il s’agissait probablement d’une gamine sans talent qui s’était vu offrir des pouvoirs par un hasard étrange, comme moqueur, qui lui permettait à présent de s’élever plus haut que ce que les dieux lui avaient prévus. Ce n’était pas une raison de fierté, un accident qui les liait tous, comme rajoutant une pièce à un puzzle déjà complet mais Folin était conscient qu’il était coupable et que si un être céleste devait abattre son courroux, ce serait sur lui car il acceptait d’en prendre la responsabilité, comme on prend la responsabilité de reconnaître un bâtard.

      Officiellement, il lui donnait des cours de cuisine et tout comme Temere l’avait fait avant, c’est en cachette qu’il lui apprenait ce qu’il savait en l’entrainant plus physiquement par contre, pour que son corps soit capable de résister à la fatigue engendrée par des sortilèges plus ou moins puissants. Pour finir, l’arrivée de Carys n’était pas une si mauvaise chose, elle était une présence féminine qui aidait la mère de Folin de se sentir moins seule dans un monde de mâles abrutis et en même temps, c’était une excuse pour tout le monde de retourner dans Ysari pour qu’elle puisse caresser les murs de l’enceinte comme son maître avait fait petit pendant qu’Hamatis se dépêchait de revoir sa mère et le vieux forgeron qui avait toujours un bout de lard froid pour lui dans le coin d’une gamelle. Tout le monde trouvait sa place dans cet univers étrange où les Anciens n’avaient pas eu l’idée de les mettre ensemble, c’était bravé l’interdit et énervé les dieux ainsi que Célia mais Folin se l’était juré malgré tout : il ne changerait rien.


Chapitre VII
-Le nouveau millénaire-
      Le temps passait mais tous ensemble, les épreuves que celui-ci leur imposait semblaient plus cléments. Lorsque la nuit semblait plus longue lors du voile, ils étaient tous là à réconforter l’autre aussi bien que pour finir, ils parvenaient à en rire alors que le monde entier semblait trembler à l’idée du nouveau cycle. Ils étaient arrogants et heureux, tout allait pour le mieux et les choses n’avaient pas tellement changées, seuls les trajets étaient plus difficiles pour Folin qui trainait la pâte, reliant son auberge et la baronnerie souvent à pied pour aider le boulanger qui n’avait jamais réussi à l’oublier ou pour passer un peu de temps avec le forgeron qui se fatiguait. Que ça soit l’un ou l’autre, les deux l’aidaient à se cacher lorsque le Capitaine de la garde passait, tous sachant que le boiteux passerait un mauvais quart d’heure car le mensonge de Diantre attendait toujours une punition, la dégradation violente n’ayant pas été suffisante visiblement mais cela offrait une occasion de plus pour rire, encourageant le cuisinier de dehors à revenir et à chaque fois, quelqu’un en profitait pour venir avec lui ; Temere pour acheter quelques ingrédients pour des potions ou bien Carys pour qu’elle apprenne de nouvelle chose auprès des gens de la cour, celle-ci revenant avec des nouvelles recettes qu’elle mélangeait à d’autre pour donner des résultats uniques dont elle en fit quelques secrets, non mécontente d’avoir dépassé son maître dans certains domaines culinaires. Pour ce qui était de la magie, c’était comme une fausse course où le sorcier à la barbe blanche menaçait d’apprendre plus à l’un ou à l’autre s’il n’y avait pas une récompense à la clé, il était donc cajolé et les deux autres boostés pour l’enseignement qu’ils attendaient, mais pour ce jeu là, Trahens était toujours au-dessus de la demoiselle qui progressait tout de même assez vite, contre toute attente.

      Cela se passait comme ça sans changer, leurs disputes devenant des histoires locales que l’on pouvait raconter dans les ports ou les tavernes plus éloignées et certains de ces récits étaient écrits par Carys elle-même qui avait apprit les lettres avec Temere et Célia, celle-ci s’amusant à donner des histoires à méditer aux poivrots du coin qui les modifiaient à coup de lampée de mauvaise choppe pour en faire des récits épiques, uniques, tout comme elle faisait des plats incomparables grâce à des mélanges de recette. Folin quant à lui semblait nourrir également les rumeurs en ne changeant pas, comme il l’avait promis, les cauchemars provoqués par Mavro l’empêchant à dormir, il restait éternellement ce même homme sanguin qui pouvait envoyer voler des dizaines d’autres si sa rage se faisait trop grande, ce n’était pas les douleurs causées par ses balafres qui se multipliaient au fil des nuits ou bien sa jambe qui était inutilisable qui allait l’empêcher d’être un ours digne de propos, digne de la force de son père ou bien du caractère de sa mère qui avait aussi l’habitude de se montrer féroce lorsque la situation le demandait ou bien qu’elle était de mauvaise humeur, il était toujours le fils des Trahens dont la génitrice était partie avec une mauvaise grippe et dont le géniteur ne sortait plus de ses quartiers à l’armée, l’homme grisonnant en armure étant devenu maussade après avoir vu son fils tomber et sa femme mourir, sans voir d’un bon œil le fait qu’il reprenait l’auberge, on pouvait dire qu’il l’avait quelque part renié alors pour Folin, lui aussi était mort et cela ne l’attristait pas plus que ça, c’était normal chez les gens du commun et même chez les nobles, de quoi pouvait-il se plaindre ?

      Les deux hommes se rencontraient cependant à nouveau sur le champs de bataille après des années sans se parler, sous les ordres du baron Harnyll qui était devenu l’homme que l’on pouvait espérer de lui. Malgré la douleur dans sa jambe, Folin était monté à cheval pour lui faire honneur même si maintenant il n’était plus qu’un milicien impotent, il pouvait toujours surprendre par son enthousiasme à se battre pour sa patrie, de quoi arracher un soupir d’admiration et de fierté à son père qui le regardait du coin de l’œil, se refusant à regarder l’échec que restait son fils malgré tout.

      Et malgré les efforts, ce qui devait arriver arrivait sans que l’on ne puisse rien faire, le baron faisant une bétise se prenait une flèche tout simplement en pleine poitrine, de quoi le projeter de son cheval. Certains avaient lâchés un cri d’horreur, d’autres avaient la gorge trop serrée pour le faire, comme Folin qui restait pétrifié en courant vers de Hetalia. Il le voyait, il sentait sa vie sortir de son corps et il ne pouvait rien faire, le ciel diurne n’offrant pas la vue des étoiles, il ne pouvait supplier personne pour l’aider et de toute manière, il s’était rendu compte qu’il était un paria que les dieux avaient déjà trop aidés, une prière de plus serait inefficace, peu importe qu’il pleure, peu importe avec quelle force il parvenait à rugir de désespoir par la suite, peu importe que son cœur se serre au point d’éclater ou pas. Il restait longtemps à l’endroit où il l’avait vu chuter, caressant la terre qui avait été imprégnée de son sang. Il restait longtemps à l’endroit où on avait vu la dernière fois le corps du baron avant de le faire disparaître, il caressait la terre retournée en cherchant désespérément sans savoir quoi y trouver, se rendant compte que la magie qu’il connaissait n’était peut-être pas aussi toute puissante que ce qu’il s’était dit pendant tout le long de sa vie.

      Mavro n’était même plus obligé de venir le balafrer davantage ou de lui mettre des horreurs en tête pour qu’il dorme mal, Folin se considérait assez coupable pour ne plus fermer l’œil pendant plusieurs jours, voir semaines, et la responsabilité de son établissement passait entre les mains de Carys bien que tous savaient qu’il restait le seul maitre à bord, juste le temps de s’en remettre. Il fallait croire que quelqu’un en haut lui en voulait, aux cauchemars de Mavro se rajoutaient des illusions surement dues à la fatigue, l’exemple le plus simple étant celui de la chasse : la patron de l’auberge se rendait dans des régions légèrement boisées pour pouvoir chasser du gibier et lorsqu’il bandait son arc, c’était Harnyll qu’il avait en face de lui et bien qu’il savait que c’était un mirage que son cœur lui imposait, il n’arrivait pas à envoyer sa flèche dans les bêtes qui partaient en gambadant, heureux sans comprendre pourquoi ils étaient encore en vie. La situation s’empirait au point que cette vision du baron le suive partout, forçant au bout d’un moment le boiteux d’aller voir Temere, se laissant tomber sur un genou pour lui demander encore des cours, mais pour apprendre un peu l’alchimie et l’art des drogues, de quoi se soulager un peu, et ce n’était pas ce que son ancien professeur voulait.

      A la place, il lui collait une mission assez simple qui devait lui remettre un peu les idées en place : Trouver certains ingrédients rares pour une potion qu’il préparait depuis plusieurs mois maintenant et pour les trouver, il fallait chercher un peu partout dans le monde de Miradelphia, même au-delà des terres incertaines d’où étaient venus le vieux sorcier la première fois. Temere en était persuadé mais ne le disait pas, ce voyage allait sauver ce qu’il restait de l’enfant qu’il avait connu, il ne se disait même pas qu’il pouvait tomber dans des libérations faciles que lui offraient les drogues. Ce n’était plus le marmot arrogant qui le défiait en bravant l’interdit et tous les deux savaient ce qui était en train de se jouer à présent : l’âme de l’enfant de Barkios, Folin Trahens…

Brevis Historia
-Résumé-
      L’histoire commence lorsqu’un sorcier croit avoir une vision depuis sa maisonnette et quitte tout pour réaliser une sorte de prophétie que seul son esprit dérangé doit avoir connaissance. Sa route le mènera jusqu’aux terres humaines d’Ysari devant une auberge où une jeune femme y est la patronne et travaille dur, mais ce qui l’intéresse n’est pas la demoiselle mais sa récente progéniture : Folin. Le mage, Temere, parviendra à convaincre l’aubergiste de le laisser s’installer chez elle dans une chambre qu’il gardera pendant des années et il en profitera pour s’occuper du petit lorsque sa mère a le dos tourné, lui montrant divers tours de magie ou simplement de passe-passe pour l’amuser dans un premier plan, puis surtout pour l’habituer à la magie car il est sa raison de sa venue ici, l’objet de sa vision. Folin, insufflé de la magie de son précepteur, apprendra l’Art de la Terre auprès de lui tout d’abord dans le secret et lorsqu’il perdra le contrôle de ses capacités, c’est officiellement qu’il s’entrainera pour devenir un géomancien bien que son rêve est tout autre : il veut rejoindre son père sur le champs de bataille pour la gloire des barons de Hetalia et ce sera chose qu’il fera en devenant d’abord écuyer puis soldat à la cour de la baronnerie. Sur le terrain, il se fera un ennemi de taille, un autre soldat nommé Mavro Savano qu’il finira par battre et bruler le visage au point de le forcer à l’exil, au prix d’avoir lui-même une cicatrice au visage.

      Après avoir vaincu son bourreau, il arrêtera de se cacher dans les cuisines de la baronnerie où il avait prit l’habitude de prendre refuge pour éviter Mavro et sa bande et bien qu’il avait accumulé pas mal de savoir culinaire, replissant ainsi son grimoire de recettes déjà bien fourni grâce à sa mère, il laissa le cuisinier à ses fours et retournera voir son père pour avoir un entrainement physique plus poussé. Bien entendu, pendant cette période, il ne cessera pas d’entrainer sa magie à l’abri des regards malgré les interdictions de Temere, persuadé que sa magie était trop instable pour être utilisé et qu’il fallait encore laisser le temps au corps du jeune homme de grandir sans qu’il ne risque sa vie en voulant progresser trop vite.

      Et c’est malgré ses interdictions qu’il reviendra voir son vieux maître pour l’obliger à lui apprendre encore un peu plus sur l’Art auquel il fut habitué enfant tout en ayant accumulé la maturité nécessaire pour exiger ce genre de chose, c’est donc conscient du danger pour lui qu’il se lança dans le défi qui lui permettra plus tard de faire face à l’épisode de Diantra et de sa Peste. C’est là-bas que se joua toute sa vie, arrivant sous le pseudonyme du « Capitaine Rhentas », il ira sauver une gamine voulant sauver sa mère des autodafés, à moitié sonné à cause de la chaleur et des hurlements qui donneront à cette scène des airs de cauchemar. Là-bas, il rencontrera à nouveau Mavro, décidé à se venger, qui lui tendra un piège lors du combat qui s’en suivit, blessant l’esprit du soldat ainsi que sa jambe qu’il ne saura plus utilisé par la suite. Bien qu’il sera déchu de son rang et que son destin sera à présent d’être simple aubergiste, il sera assuré par l’arrivé d’une nouvelle personne dans sa vie : Carys, la petite fille qu’il sauvera à Diantra, mais Temere le mettra en garde… Suite aux actes de Folin, il devra à présent assumé l’entière responsabilité même si cela ira contre certains éthiques et il prendra donc la nouvelle arrivée sous son aile, presque obligé de devenir le précepteur à son tour en lui apprenant l’Art qu’il avait lui-même ingéré presque de force enfant.

      L’évènement le plus récent dans la vie de Folin est la mort du baron Harnyll qui lui laissera un arrière-goût de culpabilité, complétant les cauchemars qu’il faisait déjà, il se rendra compte qu’à présent, seule la magie peut encore le défendre lui et les siens. Après la mort de l’homme qu’il admirait, il se décida à devenir plus grand encore que Temere en s’enfermant encore une fois dans le secret, décidé de pousser encore une fois son corps à ses retranchements en complètement ses savoirs sur l’Art de la Terre, laissant Carys à l’auberge sous la surveillance de son ancien précepteur, certains qu’ils seront prêts à son retour…

HRPComment trouves-tu le forum ? : Très complet, des récits intéressants à lire qui font de Miradelphia un monde à explorer! Mais j'ai eu quelques difficultés avec des points du règlement, au début du moins je pense.
Comment as-tu connu le forum ? : Google.
Crédit avatar et signature : Il s'agit de Varian Wrynn de la bande dessinée World of Warcraft, dessinée alors par Mike Bowden. L'image vient de l'image de couverture du sixième tome "Dans l'Antre de la mort".
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MessageSujet: Re: Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux   Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux I_icon_minitimeSam 9 Juin 2012 - 11:24

Coucou ^^,
Malgré une fiche trop longue, c'est du bon boulot ! Tu es validé.

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[Métier] : Milicien d'Ysari & maître queux

[Race & Sexe] : Humain & masculin

[Classe d'arme] : Magie & corps à corps

[Alignement] : Loyal neutre

Voici quelques liens qui te seront utiles :

Like a Star @ heaven Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Like a Star @ heaven Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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MessageSujet: Re: Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux   Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux I_icon_minitimeSam 9 Juin 2012 - 15:38

      Merci merci! Mais j'ai juste une question... C'est pas "maître coq" à la place de "maître queux" ? Parce que l'image que j'ai d'un maître queux est fort flatteuse pour moi mais je ne voudrais pas duper la clientelle~ Et pourquoi suis-je un "corps à corps"? Qu'est-ce qu'est un "défensif" si j'ai mal compris?

      Voilà voilà, et désolé des questions en plus~
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MessageSujet: Re: Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux   Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux I_icon_minitimeSam 9 Juin 2012 - 16:01

Un défensif est un homme qui s'accroupit (souvent dans la position foetale), geint et essaye de se protéger des bras contre les coups qu'on lui porte.
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MessageSujet: Re: Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux   Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux I_icon_minitimeDim 10 Juin 2012 - 0:25

      D'accord, alors fais moi confiance pour être un "corps à corps" dans ce cas. Merci pour les précisions, ça m'aura fait évité de faire une belle boulette comme ça! Je remplierai mon inventaire directement une fois que j'aurai l'accès à la section. Merci pour tout, encore~
      EDIT: Je pense que c'est ici où je dois mettre mes sorts pour voir s'ils sont acceptables ou non. Alors voilà, je les met!

      Sorts :

        Nom : Bouclier « Arcem »
        Détail et fonctionnement : Ce sort se relève assez facile à utiliser, la seule condition qu’il faut à Folin pour l’utiliser est d’avoir un contact direct entre la matière utilisée et ses mains, ce qui est de toute manière nécessaire à cause des dimensions de cette protection. En effet, il peut construire un mur fait de roche épais d’une cinquantaine de centimètre, haut d’un mètre cinquante et long de deux mètres tout au plus, de quoi se cacher derrière. Si la situation le demande, il peut utiliser la terre ce qui lui permet de créer des structures beaucoup plus grandes car il s’agit d’une matière plus simple à manipuler, avec celle-ci il peut atteindre les trois mètres de haut, les un mètre d’épaisseur et jusqu’à cinq mètre de longueur mais l’inconvénient est qu’il ne s’agit plus réellement plus d’un bouclier mais plutôt d’une gêne pour l’adversaire qui n’aura aucun mal à se défaire d’une telle protection, c’est juste une question de gain de temps lors des fuites. Remarque, Folin est capable de créer un dôme autour de lui s’il veut se protéger intégralement mais inutile de dire qu’il ne peut pas protéger plus de deux personnes avec cette protection de roche, problème de taille. Avec la terre, cela lui permet de créer des abris et des cachettes pouvant contenir jusqu’à une petite dizaine de personne mais vue la fragilité de la chose, il n’est pas conseillé d’y aller…

        Nom : Gants « Unguem »
        Détail et fonctionnement : Il s’agit du seul véritable sort de soutien du géomancien. Il semble capable de se créer comme une seconde peau en pierre qu’il récupère sur les lieux et cela recouvre ses mains jusqu’à ses épaules, servant ainsi également de protection lorsqu’il le faut. Il peut choisir s’il veut utiliser le sort sur un seul bras ou sur les deux mais cela consomme son énergie en continue en plus de l’empêcher d’utiliser la magie avec les parties couvertes, tout cela en contrepartie d’une force physique accrue.

        Nom : Cri de la Terre « Rugiens »
        Détail et fonctionnement : Il s’agit d’un sort primaire, un ordre lancé à la Terre elle-même. En hurlant un certain mot, Folin provoque une espèce d’onde de choc qui suit un tracé en ligne droite, une vague qui peut aller jusqu’à une centaine de mètre avant de n’être qu’un frisson qui se dissipe. La zone touchée est en forme de cône devant lui et cela sert surtout à éloigner les adversaires plus qu’à les blesser, la vague éjectant les objets vers le haut comme un rebond. Il faut lancer le sort à bout portant si on veut espérer que cela fasse un réel effet, après les cinq premiers mètres, ce n’est déjà plus qu’un sursaut.

        Nom : Surveillance Terrestre « Monuit »
        Détail et fonctionnement : En rentrant en communion avec la Terre elle-même, Folin peut lui demander certains renseignements comme le poids des choses, les dimensions de certains objets minéraux ou bien les déplacements qui s’effectuent au sol. Cela marche sur un rayon de cinquante mètre autour de Folin où il doit garder au moins une main au sol pour pouvoir continuer la surveillance dans ce périmètre. Remarque que Folin peut également ressentir la présence de magie, le Monuit n'affectant pas les zones déjà trop imprégnées par un autre mage à cause de la faiblesse de son rayonnement.

        Nom : Prison Terrestre « Sera »
        Détail et fonctionnement : Ce sort ressemble beaucoup à la Surveillance terrestre à l’exception qu’il ramollit ou durcit le sol au point que l’on parvienne à s’enfoncer dedans, plus ou moins facilement selon les désirs de l’utilisateur. Cela peut se produire sur un périmètre maximum de cinquante mètre, c’est-à-dire le même que pour l’autre sort mais la lenteur initiale du Sera fait que l’ennemi a tendance à marcher dans de la vase pendant quelques secondes, étant plutôt gêné dans ses mouvements, avant d’être réellement en danger. Remarquons que plus le changement au niveau du sol sera violent, plus longtemps il lui faudra pour récupérer sa forme originale, à moins d'un petit coup de pouce dans ce cas-là de Folin qui peut alors réutiliser le sort.
        Condition : Avoir débloqué « Monuit »
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Fjama
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MessageSujet: Re: Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux   Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux I_icon_minitimeMer 13 Juin 2012 - 14:20

Plop ! Donc, je vais m’occuper de la partie magie. Donc, pour la clarté : Tu es arcaniste et tu as le droit à 5 sorts. Il faudrait que tu modifies ta liste en suivant le modèle ci-dessous afin que tous les détails soient précisés pour tes sorts. Je te mets également en quote l’explication sommaire de ce qu’il faut qu’il apparaisse.

Citation :
Nom : Le nom de votre sort, de préférence en rapport avec le détail…
Portée : Contact, distance, etc…
Coût en énergie : Faible, modéré, élévé. Evidemment, ça doit être en adéquation avec les autres paramètres. (Même si sur Mira, il n’y a pas de jauge « énergie » il est important d’avoir un ordre d’idée des sorts que vous pouvez lancer à la suite sans être épuisé.)
Détails et Fonctionnement : Explication du sort en lui-même. Il est important de définir son effet, sa mise en œuvre, etc. Cette explication sera pour le potentiel « max » de votre sort. Vous serez libre de l’utiliser à moindre puissance. (Par exemple, si vous êtes capables de faire naitre un brasier, vous serez capable d’allumer une bougie… ) Déterminez également le « domaine » magique concerné. (élémentaire (feu, eau, terre, air), guérison, nécromancie, etc.)
Inconvénients et contreparties : Plus le sort détaillé sera puissant et complexe, plus la contrepartie d’une utilisation du sort devrait engendrer un effet variable sur son lanceur.

Code:
[b]Nom : [/b]
[b]Portée : [/b]
[b]Coût en énergie : [/b]
[b]Détails et Fonctionnement : [/b]
[b]Inconvénients et contreparties : [/b]

La portée max d’un sort « direct » est toujours de 45-50 m.

Les sorts de boucliers fonctionnent sur le modèle : Coût en énergie standard pour le lancer – dépendra néanmoins de la taille et de la complexité – puis un coût à chaque coup donné sur la protection, ceci pour éviter le délire « intouchable ». Autrement dit, selon la puissance que l’on t’opposera en face, cela drainera petit à petit ton énergie.

Attention également à un détail, la magie que tu peux utiliser n’est que lié à ton personnage et tu ne peux pas te servir de l’énergie environnante, juste celle interne à ton personnage. De même, il y a une légère incohérence dans ton histoire – c’est juste pour le signaler, cela ne porte pas trop à conséquence -. Chaque miradelphien possède en lui la capacité de faire de la magie. Tout le monde a un potentiel de base qu’il pourra ou non utilisé selon son affinité avec une magie ou ses désirs. Généralement, cela se révèle plutôt à l’adolescence qu’à la naissance d’ailleurs et on ne peut pas vraiment « éveiller » un mage en faisant de la magie à coté de lui. Mais comme dit, c’était juste pour la précision, y a rien à changer.

Je ne ferais pas de corrections à proprement parler de tes sorts avant d’avoir les autres détails du formulaire que je t’ai mis juste ci-avant. Voilà ! Hésite pas à me mp en cas de besoin.
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MessageSujet: Re: Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux   Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux I_icon_minitimeMer 13 Juin 2012 - 22:36

    Mmmh. C'est comme ça donc que je dois faire? Désolé, j'avais essayé de m'inspirer des listes de sort que j'avais trouvé et j'ai raté mon coup. Pour l'histoire, désolé des petits détails qui gênent. Voilà ma liste de sort, bisous bisous! ~

      Nom : Bouclier « Arcem »
      Portée : /
      Coût en énergie : Coût faible pour l'activation et un coût modéré pour une utilisation continue.
      Détails et Fonctionnement : Ce sort se relève assez facile à utiliser, la seule condition qu’il faut à Folin pour l’utiliser est d’avoir un contact direct entre la matière utilisée et ses mains, ce qui est de toute manière nécessaire à cause des dimensions de cette protection. En effet, il peut construire un mur fait de roche épais d’une cinquantaine de centimètre, haut d’un mètre cinquante et long de deux mètres tout au plus, de quoi se cacher derrière. Si la situation le demande, il peut utiliser la terre ce qui lui permet de créer des structures beaucoup plus grandes car il s’agit d’une matière plus simple à manipuler, avec celle-ci il peut atteindre les trois mètres de haut, les un mètre d’épaisseur et jusqu’à cinq mètre de longueur mais l’inconvénient est qu’il ne s’agit plus réellement plus d’un bouclier mais plutôt d’une gêne pour l’adversaire qui n’aura aucun mal à se défaire d’une telle protection, c’est juste une question de gain de temps lors des fuites. Remarque, Folin est capable de créer un dôme autour de lui s’il veut se protéger intégralement mais inutile de dire qu’il ne peut pas protéger plus de deux personnes avec cette protection de roche, problème de taille. Avec la terre, cela lui permet de créer des abris et des cachettes pouvant contenir jusqu’à une petite dizaine de personne mais vue la fragilité de la chose, il n’est pas conseillé d’y aller…
      Inconvénients et contreparties : Folin doit s'adapter aux terrains où il utilise les sorts et la dimension de ses protections lorsqu'elles sont efficaces le force à prendre des positions inconfortables pour sa jambe, ce qui fait qu'il y aura un petit temps d'attente avant qu'il ne se redresse. Il y a aussi la formation d'un dépôt sur les doigts du géomancien qui s'en retrouve gêné pour exercer sa magie.

      Spoiler:

      Nom : Gants « Unguem »
      Portée : /
      Coût en énergie : Coût modéré pour l'activation et le maintient en mode offensif, important si l'usage est aussi défensif.
      Détails et Fonctionnement : Il s’agit du seul véritable sort de soutien du géomancien. Il semble capable de se créer comme une seconde peau en pierre qu’il récupère sur les lieux et cela recouvre ses mains jusqu’à ses épaules, servant ainsi également de protection lorsqu’il le faut. Il peut choisir s’il veut utiliser le sort sur un seul bras ou sur les deux mais cela consomme son énergie en continue en plus de l’empêcher d’utiliser la magie avec les parties couvertes, tout cela en contrepartie d’une force physique accrue.
      Inconvénients et contreparties : Au coût de magie assez important s'ajoute l'incapacibilité d'user de la plupart des autres sorts et le fait que Folin est incapable de désactiver le Unguem à sa guise, ce qui fait qu'il peut se retrouver bloquer dans sa protection pendant plusieurs heures après l'activation, le tout continuant à consommer sa magie même si c'est plus lentement, un mode endormi.

      Nom : Cri de la Terre « Rugiens »
      Portée : 10m.
      Coût en énergie : Modéré à élevé, le tout dépendant de l'intensité du sort.
      Détails et Fonctionnement : Il s’agit d’un sort primaire, un ordre lancé à la Terre elle-même. En hurlant un certain mot, Folin provoque une espèce d’onde de choc qui suit un tracé en ligne droite, une vague qui peut aller jusqu’à une dizaine de mètre avant de n’être qu’un frisson qui se dissipe. La zone touchée est en forme de cône devant lui et cela sert surtout à éloigner les adversaires plus qu’à les blesser, la vague éjectant les objets vers le haut comme un rebond. Il faut lancer le sort à bout portant si on veut espérer que cela fasse un réel effet, après les cinq premiers mètres, il est déjà plus facilement abordable de rester en place après un impact avec l'onde de choc.
      Inconvénients et contreparties : Un sort de silence peut facilement empêcher Folin d'utiliser ce sort et sa course portée l'oblige à aller au corps à corps où la puissance du recul risque de le blesser également. Cela utilise aussi la voix du géomancien qui peut se retrouver aphone pendant une période plus ou moins longue, cela dépendant de la violence avec laquelle il a franchi ses limites.

      Nom : Surveillance Terrestre « Monuit »
      Portée : 50m.
      Coût en énergie : Faible.
      Détails et Fonctionnement : En rentrant en communion avec la Terre elle-même, Folin peut lui demander certains renseignements comme le poids des choses, les dimensions de certains objets minéraux ou bien les déplacements qui s’effectuent au sol. Cela marche sur un rayon de cinquante mètre autour de Folin où il doit garder au moins une main au sol pour pouvoir continuer la surveillance dans ce périmètre. Remarque que Folin peut également ressentir la présence de magie, le Monuit n'affectant pas les zones déjà trop imprégnées par un autre mage à cause de la faiblesse de son rayonnement.
      Inconvénients et contreparties : L'inconvénient principal est le fait que Folin n'a pas le droit de bouger de manière trop violente lors de l'exécution du Monuit sous peine de simplement annuler celui-ci, c'est donc un sort très facile à contrecarrer. Cela a aussi comme effet secondaire de rendre le géomancien plus lunatique s'il l'utilise sur une trop longue période.

      Nom : Prison Terrestre « Sera »
      Portée : 50m.
      Coût en énergie : Modéré à élevé, cela dépendant de la vitesse d'exécution du sort.
      Détails et Fonctionnement : Ce sort ressemble beaucoup à la Surveillance terrestre à l’exception qu’il ramollit ou durcit le sol au point que l’on parvienne à s’enfoncer dedans, plus ou moins facilement selon les désirs de l’utilisateur. Cela peut se produire sur un périmètre maximum de cinquante mètre, c’est-à-dire le même que pour l’autre sort mais la lenteur initiale du Sera fait que l’ennemi a tendance à marcher dans de la vase pendant quelques secondes, étant plutôt gêné dans ses mouvements, avant d’être réellement en danger. Remarquons que plus le changement au niveau du sol sera violent, plus longtemps il lui faudra pour récupérer sa forme originale, à moins d'un petit coup de pouce dans ce cas-là de Folin qui peut alors réutiliser le sort.
      Inconvénients et contreparties : Tout comme le Monuit, il est interdit à Folin d’exécuter des gestes trop violents et il peut y avoir des vomissements après des utilisations trop prolongées. Il y a aussi le risque que le géomancien reste enfermé dans un Monuit spécial, une transe où il surveille tout le périmètre l'entourant mais le sommeil qui le gagne également l'empêche bien souvent de prévenir les autres en cas de danger.
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MessageSujet: Re: Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux   Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux I_icon_minitimeMar 19 Juin 2012 - 21:03

Nom : Bouclier « Arcem »

Le bouclier, même de roche, consommera de l’énergie à chaque frappe magique ou physique. Autrement dit, il n’est pas « éternel » et finira par se briser comme tous les sorts de bouclier, si tu as des mecs en face qui frappent en continue.

Pour le coté abri, c’est non. Cela devra faire l’objet d’un autre sort. Tu peux par contre créer un bouclier en forme de dôme qui sera plus difficile à maintenir et plus coûteux en énergie.

Le coté offensif, on va l’oublier également.

Nom : Gants « Unguem »

Chouette sort. Par contre, en contrepartie, tu seras aussi moins agile de tes doigts, même si plus fort. De plus, le mode endormi ne me semble pas nécessaire. Il y aura un temps « donné » (quelques minutes, quelques heures selon l’utilisation) et ensuite le sort se désactivera afin d’éviter le « toujours prêt » un brin brutal.

Nom : Cri de la Terre « Rugiens »

Le fait d’être immobilisé, entravé, incapacité (blessé, bourré, etc) t’empêchera aussi de lancer le sort (comme pour tout le monde et tous les sorts). Il serait bien que tu donnes le mot de contrôle aussi^^. Tant qu’on est bien d’accord que les mecs sont juste renversés et libre de faire ce qu’ils veulent de leur chute, ça me va !

Nom : Surveillance Terrestre « Monuit »

Pour le coût, cela dépendra du nombre de détails demandés. Plus il y en aura, plus ça sera coûteux et plus cela sera vague et imprécis (voire erroné si on en demande trop). Pour la magie, il ne pourra ressentir que les sorts « actifs » - comme une masse informe sans pouvoir déterminer exactement le sort - et donc pas les mages en train de se curer les ongles^^.

Nom : Prison Terrestre « Sera »

Portée un peu grande, table sur 35 m de diamètre. Il touchera tout le monde, alliés ou ennemis – sauf le mage – dans la zone d’effet. Les personnes coincées pourront tenter de se libérer de diverses manières. S’il n’y a qu’une personne dans le périmètre, l’effet pourra durer une heure. Plus, il y en aura d’autres, plus la durée se raccourcira.
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MessageSujet: Re: Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux   Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux I_icon_minitimeMar 19 Juin 2012 - 22:59

    Cela me va parfaitement, surtout que comme le sort Unguem, cela m'avantage plutôt car à la base, le fait d'être coincé dans les gants est un inconvénient~ De plus, il s'agit vraiment de poing sculptés dans la roche alors il ne pourra pas du tout se servir de ses doigts. Deuxième exemple où je suis avantagé, pour l'Arcem même si j'en perd mon côté offensif.

    Sinon, le reste un peu près comme je le voulais et même s'il y a des petites pertes par-ci par là, cela me semble encore très correct pour me battre en corps à corps. Merci donc pour m'avoir apporté ses précisions!

      ~ Bonne soirée et merci encore.
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MessageSujet: Re: Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux   Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux I_icon_minitimeMar 19 Juin 2012 - 23:05

Il faut que tu me ré-écrives les sorts avec les modifications demandées afin que je puisse valider une liste de sorts "justes". Si c'était qu'un point unique, tu n'aurais pas à le refaire mais là ça fait bien quelques changements. ^^ Je te laisse donc procéder et poster à la suite^^.
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MessageSujet: Re: Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux   Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux I_icon_minitimeMar 19 Juin 2012 - 23:52

    Blblblblbl. Bon, qu’attendons-nous? Allons y.

      Nom : Bouclier « Arcem »
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      Coût en énergie : Coût faible pour l'activation et un coût d'énergie supplémentaire à chaque coup, plus ou moins important selon l'importance de l'impact.
      Détails et Fonctionnement : Après avoir mis ses mains à plat au sol, Folin est capable d’extraire certains éléments du sol pour leur donner forme. Plus exactement, il s’agit d’un mur assez simple qui peut être plus ou moins solide selon la matière utilisée. S’il s’agit de terre, il constituera plus une gêne pour l’ennemi alors que s’il s’agit de roche, Folin se plaira à l’utiliser réellement comme un bouclier, y injectant sa magie pour lui offrir une solidité toute particulière, le but même recherché par le sort. Remarquons que l’humain peut également donner une autre forme à sa protection : dôme pouvant contenir trois personnes au total mais naturellement, ce style de bouclier lui demande plus d’effort en plus d’être plus risqué car il y a plus de surface où il faut s’assurer de la solidité, plus de surface où les coups peuvent être donnés et donc, les réserves de Folin peuvent facilement descendre si l’adversaire parvient à le frapper à de nombreux endroits simultanément.
      Inconvénients et contreparties : Folin doit s'adapter aux terrains où il utilise les sorts et la dimension de ses protections lorsqu'elles sont efficaces le force à prendre des positions inconfortables pour sa jambe, ce qui fait qu'il y aura un petit temps d'attente avant qu'il ne se redresse. Il y a aussi la formation d'un dépôt sur les doigts du géomancien qui s'en retrouve gêné pour exercer sa magie.

      Nom : Gants « Unguem »
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      Coût en énergie : Coût modéré pour l'activation et le maintient en mode offensif créé une demande supplémentaire d'énergie variant selon l'importance du coup encaissé.
      Détails et Fonctionnement : Il s’agit du seul véritable sort de soutien du géomancien. Il semble capable de se créer comme une seconde peau en pierre qu’il récupère sur les lieux et cela recouvre ses mains jusqu’à ses épaules, servant ainsi également de protection lorsqu’il le faut. Il peut choisir s’il veut utiliser le sort sur un seul bras ou sur les deux mais cela consomme son énergie en continue en plus de l’empêcher d’utiliser la magie avec les parties couvertes, tout cela en contrepartie d’une force physique accrue.
      Inconvénients et contreparties : Au coût de magie assez important s'ajoute l'incapacibilité d'user de la plupart des autres sorts du fait que ses gants lui recouvrent et lui immobilisent totalement les doigts. Le fait que Folin est incapable de désactiver le Unguem à sa guise est un problème supplémentaire, devant attendre un certain temps pour qu'il s'annule de lui-même. [5 tours]

      Nom : Cri de la Terre « Rugiens »
      Portée : 10m.
      Coût en énergie : Modéré à élevé, le tout dépendant de l'intensité du sort.
      Détails et Fonctionnement : Il s’agit d’un sort primaire, un ordre lancé à la Terre elle-même. En hurlant un certain mot, Folin provoque une espèce d’onde de choc qui suit un tracé en ligne droite, une vague qui peut aller jusqu’à une dizaine de mètre avant de n’être qu’un frisson qui se dissipe. La zone touchée est en forme de cône devant lui et cela sert surtout à éloigner les adversaires plus qu’à les blesser, la vague éjectant les objets vers le haut comme un rebond. Il faut lancer le sort à bout portant si on veut espérer que cela fasse un réel effet, après les cinq premiers mètres, il est déjà plus facilement abordable de rester en place après un impact avec l'onde de choc.
      Inconvénients et contreparties : Un sort de silence peut facilement empêcher Folin d'utiliser ce sort et sa courte portée l'oblige à aller au corps à corps où la puissance du recul risque de le blesser également. Cela utilise aussi la voix du géomancien qui peut se retrouver aphone pendant une période plus ou moins longue, cela dépendant de la violence avec laquelle il a franchi ses limites. Avec cela se rajoute aussi les évènements de tous les jours, s'il ne parvient pas à articuler correctement parce qu'il est saoul ou blessé à la bouche, il ne pourra pas lancer le sort.

      Nom : Surveillance Terrestre « Monuit »
      Portée : 50m.
      Coût en énergie : Faible à élevé, cela dépendant de la précision des détails demandés.
      Détails et Fonctionnement : En rentrant en communion avec la Terre elle-même, Folin peut lui demander certains renseignements comme le poids des choses, les dimensions de certains objets minéraux ou bien les déplacements qui s’effectuent au sol. Cela marche sur un rayon de cinquante mètre autour de Folin où il doit garder au moins une main au sol pour pouvoir continuer la surveillance dans ce périmètre. Remarque que Folin peut également ressentir la présence de magie si elle est présente sous forme de sort actif, le Monuit n'affectant pas les zones déjà trop imprégnées par un autre mage à cause de la faiblesse de son rayonnement.
      Inconvénients et contreparties : L'inconvénient principal est le fait que Folin n'a pas le droit de bouger de manière trop violente lors de l'exécution du Monuit sous peine de simplement annuler celui-ci, c'est donc un sort très facile à contrecarrer. Cela a aussi comme effet secondaire de rendre le géomancien plus lunatique s'il l'utilise sur une trop longue période.

      Nom : Prison Terrestre « Sera »
      Portée : 35m.
      Coût en énergie : Modéré à élevé, cela dépendant de la vitesse d'exécution du sort.
      Détails et Fonctionnement : Ce sort ressemble beaucoup à la Surveillance terrestre à l’exception qu’il ramollit ou durcit le sol au point que l’on parvienne à s’enfoncer dedans, plus ou moins facilement selon les désirs de l’utilisateur. Cela peut se produire sur un périmètre maximum de trente-cinq mètre, c’est-à-dire moins que pour l’autre sort mais la lenteur initiale du Sera fait que l’ennemi a tendance à marcher dans de la vase pendant quelques secondes, étant plutôt gêné dans ses mouvements, avant d’être réellement en danger. Remarquons que plus le changement au niveau du sol sera violent, plus longtemps il lui faudra pour récupérer sa forme originale, à moins d'un petit coup de pouce dans ce cas-là de Folin qui peut alors réutiliser le sort.
      Inconvénients et contreparties : Tout comme le Monuit, il est interdit à Folin d’exécuter des gestes trop violents lors de l'exécution du sort et il peut y avoir des vomissements après des utilisations trop prolongées. Il y a aussi le risque que le géomancien reste enfermé dans un Monuit spécial, une transe où il surveille tout le périmètre l'entourant mais le sommeil qui le gagne également l'empêche bien souvent de prévenir les autres en cas de danger. Il y a également comme inconvénient que la durée du sort dépendant du nombre de prisonnier, plus celui-ci étant grand, plus le Sera sera court.
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MessageSujet: Re: Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux   Folin Trahens d'Ysari - Milicien d'Ysari & maître queux I_icon_minitimeMer 20 Juin 2012 - 0:06

Sorts Validés:

Hop mon petit ! Les sorts sont validés. Ceux-ci sont à glisser dans ton inventaire afin de simplifier la vie du gentil staff et de tes camarades de rp ! Amuse-toi bien !

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