Si la guerre il faut, la guerre il y aura [GUERRE]

Balthazar tapa du poing sur la table, les trois lieutenants et le seigneur s'étaient tu : Notre devoir est de rejoindre notre seigneur mon oncle! Etes vous donc devenu un pleutre au point de ne pas honorer votre serment? Serment impliquant l'honneur de notre maison

Ser Walter regarda son filleul d'un air grave et lasse, ses cinquante cinq ans commençaient à lui peser, le "héros d'Anderlock" était fatigué de tout ces combats.
"La guerre ne devrait jamais se faire entre personnes d'une même race et d'une même nation. Chaque soldat qui tombe sur le champ de bataille, chaque enfant qui meurt à cause des ravages causés sur les terres sont des défenseurs en moins contre de vraies menaces. J'ai combattu durant plus de trente cinq ans les drows, j'ai tué des soldats de toutes races, et aujourd'hui encore, alors que les menaces extérieures sont de plus en plus présentes pour les terres des hommes je vois les seigneurs continué à guerroyer entre eux. Tout ceci me lasse mon neveu"

-Vous êtes le seigneur d'Anderlock mon oncle , fit le demi drow avec une voix qui s'était adoucie, laissez moi mener une troupe au combat, au moins pour honorer notre serment, que le déshonneur ne soit pas mis sur nos têtes. Un des lieutenants, le plus jeune du haut de ses vingt cinq, approuva les paroles de Balthazar. Le demi drow avait gagné au fil des années le respect des soldats

-Bien fit le seigneur en se levant de la table, tu prendra une troupe de la taille de cinquante hommes. Le reste de l'armée restera dans Anderlock, je ne veux pas qu'une tragédie se repasse sur nos terres, comme il fut le cas il y a de sa trente deux ans

-Il en sera fais selon votre désir mon oncle. Que notre ardeur épargne Anderlock

-Et que ton courage nous couvre de gloire continua le vieux seigneur. Les Winstor allaient répondre à l'appel de guerre. Leur force n'était pas des plus conséquente, cinquante hommes allaient être mené, mais ces hommes étaient habitués au combat et étaient réputé pour leur implacabilité au combat.


Il fallut deux jours avant que la troupe ne parte rejoindre le seigneur Norman. la colonne qui partait faisait froid dans le dos, tout les hommes étaient vêtus de noir et étaient équipés de la même façon, un bouclier rond noir protégeant le corps de la poitrine au bas du tronc et permettant de faire un véritable mur de bouclier sur un champ de bataille, une lance permettant de maintenir en respect les unités ennemis, une épée dont on pouvais voir le manche dépassé du dos des soldats et une épée courte qui ceignait à la taille des soldats faisaientt parti intégrante de l'équipement. L'armure légére qu'ils portaient était noir également et le casque que ces hommes portaient ne laissait apercevoir que leurs yeux.
Ainsi vêtu les hommes d'Anderlock créaient la peur chez l'ennemi, ou chez les recrus tout du moins, les guerres perpétuels avec les drows avaient obligés les différents chef de la famille Winstor à mettre sur pied une armée de ce type, composé de soldats "offert" par leur famille à leur seigneur à l'âge de quatorze ans pour suivre un entrainement militaire, en échange le seigneur promettait une protection contre toute attaque extérieure et les milices de paysans avaient été dissoute depuis bien longtemps .

Le voyage passa sans encombre, la tenue noire des soldats intriguée autant qu'elle apeurée la populace, certaines personnes suppliaient ces hommes en noir de les épargner, les plus vieilles craintes des paysans se réveillaient à leur passage, et plus d'un sembla troublé du peu d'attention que leur porté ces hommes. Le noir était connu pour apporter le mauvais augure, la troupe représentait le fléau de la guerre qui allait toucher Oesgard.
La vision d'un village pillé vint ranimer de douloureux souvenirs dans le coeur des hommes d'Anderlock et de leur seigneur au sang mélé, des têtes tranchées avaient été mise sur des piques, des paysannes égorgées ou battue à mort avaient été laissé sur la route ici et la, certaines avaient une fléche portait dans le dos, comme pour avoir essayé d'échapper à leur malheur, et toute portaient des traces de sévices. Balthazar avait beau être un soldat implacable,voir cruel quand il s'agissait de ses ennemis, pour lui rien ne justifié l'usage de la violence envers des paysans, et à la vue du cadavre d'un nourrisson que l'on deviné avoir été jeté violemment contre le sol le coeur du soldat se serra, comment pouvait on être capable de telles choses? Balthazar fit arrêter la colonne devant ce village, le campement du seigneur Norman n'était plus trés loin, et fit un discours devant ses hommes, eux aussi indigné par un tel spectacle

"Soldats, mes fréres d'arme. Que cette vue vous rappelle ce que les drows ont pu faire sur nos terres, que cette vue vous donne l'envie de terminer cette guerre le plus rapidement possible, que cette vue vous face respecter nos semblables. Je ne tolérerais aucun débordement de ce genre dans nos rangs -la vue de certains soldats qui commençaient à s'indigner devant une telle supposition de leur seigneur l'obligea à s'expliquer- c'est à dire que je compte sur vous pour empêcher ce genre de chose se produire quand nous serons avec les soldats des autres seigneurs. En d'autres termes, vous avez l'ordre de tuer tout les chiens participant à de tels actes. Ennemi comme alliés. Suis je bien clair ?!"
Les soldats répondirent à l'unissons : Bravoure et Obéissance.
Telle était la réponse attendue quand un supérieur ordonné un ordre, et tel était la devise des Winstor et de ses hommes. La vue d'un petit étendard au loups à trois têtes montrait que cette oeuvre était signée, les chiens de guerre de Krahof étaient de sorti.

Aprés avoir enterré les corps des villageoises les hommes d'Anderlock reprirent leur marche et rejoignirent le campement de Nornan. Leur arrivée fit grand bruit, les hommes des vassaux de Norman ne connaissaient les soldats d'Anderlock que pour leur réputation d'hommes implacables, sinistre car peu enclin à parler et totalement dévoué à leur seigneur, le terme d'"esclave sombre " était le terme désignant souvant les hommes d'Anderlock, ce qui amené parfois à des rixes entre soldats. Balthazar, aprés avoir pris soin de placer ses hommes en retrait par rapport au reste du campement,prit la direction de la tente de son seigneur, l'heure était à la guerre.