Sujet: Amidas de Monragne - Seigneur de Monragne et de Calanvraud Ven 7 Sep 2012 - 22:17
Nom/Prénom : Amidas de Monragne. Âge : 26 ans. Sexe : Masculin. Race : Humain, bien sûr. Particularité : Des yeux verts malachite, un regard qui semble aller au fond de toute chose. Une foi inébranlable en Néera et une loyauté infinie envers Hautval.
Alignement : Bon. Métier : Seigneur de Monragne et de Calanvraud, Chevalier banneret, Mécène réputé. Classe d'arme : Défensif
Équipement : Le paladin était pourvu, comme la plupart des autres chevaliers hautvalois, d'une armure de plates complète, renforcée au cou d'un colletin de mailles et de flancarts au bassin. Un heaume et un écu parachevaient l'attirail de fer. Comme tout seigneur de son rang, Amidas disposait d'une monture équipée d'une barde de bon ouvrage et d'un caparaçon, revendiquant une appartenance à la famille de Monragne. Le destrier que possédait le banneret était de haute stature et impressionnait par son allure majestueuse. Ce compagnon de tous les jours fut nommé Mesar et ce bon chevalier n'aurait pu songer à s'en détacher un jour prochain. Aussi, Amidas supportait, en plus d'une armure qui l'entravait, un plaisant brand d'arçon à selle, qu'il savait se débarrasser pour employer une épée à une main et demi dite bâtarde, usitée avec efficacité et habileté. L'arme en question avait traversé les années et qu'importe le forgeron, il aurait avoué avoir là une lame hors du commun tant par la complexité de sa nature que par la particularité d'une garde de bronze. Ajoutons une cape en laine d'un rouge flamboyant, semblant symboliser l'embrasement du seigneur pour son objet de quête. Bien que chevalier, Amidas ne recherchait que rarement le combat et préférait se vêtir d'étoffes de soie, d'un raffinement certain. Peu lui importait la couleur de son accoutrement tant qu'il pouvait se parer de délicates nuances qui accompagnait avec sens sa physionomie.
Description physique : Alors chevalier, seigneur d'un bien large fief, occupé par des passions dévorantes, Amidas ne manquait jamais de se montrer soigné, au mieux vêtu et coiffé. Cet homme d'une certaine vigueur n'était pourtant pas personne à posséder une carrure à en faire pâlir une bête sauvage. Il développait assez de force et d'endurance pour partir en guerre et cela devait suffire. Ainsi, d'une taille n'excédant pas les six pieds (pour arriver à 1m75 tout au plus), il contentait une corpulence gracile et harmonieuse dans l'ensemble. Ses bras se satisfaisaient du devoir de porter les armes et de déployer la bannière. Le chevalier de Monragne avait le front haut et la mine souvent grave, compagne des quelques traits marqués. Ses sourcils bien fournis s'accordaient d'élégance avec sa longue chevelure d'un noir non nuancé. Seuls quelques rares reflets teintaient celle-ci le jour durant. L'originalité d'Amidas résidait en ses yeux couleur vert malachite qui ne perturbaient que trop souvent un supposé interlocuteur. Non pas qu'il était empreint d'une nuance terrifiante, mais ce regard troublait par sa singularité. Si l'on s'en défaisait, on pouvait s'attarder alors sur un nez fin ou des lèvres fluettes. Enfin, le chevalier traitait avec égard une barbe qui nécessitait ô combien de soins. Sa voix était d'une profondeur charmante qui, par sa mélodie, savait effacer les maux de qui l'écoutait avec raison. Outil à la fois utile et agréable, ce son l'amenait parfois à déclamer de fols discours et tous s'en plaisaient. Le pas d'Amidas relève d'une grâce notoire qui ne trahissait en rien une virilité bien assumée. Il pouvait lui traverser l'esprit de se sentir aimable et par des artifices tels que le parfum, il aimait s'attirer du moins le regard des dames qu'il pouvait fréquenter à la cour de la baronne, voir celle-ci elle même.
Description mentale : Amidas se sentit et depuis fort longtemps l'âme chevaleresque. En cela, il possède un honneur qu'aucun ne saurait entacher par l'insulte et la bassesse. En effet, il ne pouvait supporter qu'avec grande difficulté les provocations d'un rival trop sûr de lui ou d'un ennemi tentant de blesser sa fierté. Celle-ci connait pourtant des limites car il est un homme dont on peut dire qu'il a bon coeur, le chevalier parmi les hommes. Doué d'une compassion envahissante, le seigneur ne peut que poser des regards de pitié face aux nécessiteux et au mieux s'enquérir de leur condition. Il s'impose en défenseur de la Justice et du Bien et cherche à combattre un Mal qu'il nomme « originel ». Versé dans les études autant que dans la maitrise du combat, il eut pour théorie que la nature de l'Homme elle-même fut cause du Mal, sans besoin de rejeter la faute sur d'autres races, qui ne le méritaient sans doute pas. Pieux et fidèle, le chevalier ne manquerait jamais à servir Néera, qu'il ne pourrait adorer moins de trois fois par jour. En chacune de ses paroles, la vertu y était empreinte et le mensonge exclu. Le respect du code de chevalerie étant sa plus grande motivation, Amidas s'inscrivit comme un homme idéaliste qui eut foi en un monde meilleur. Pourtant peu enclin à guerroyer et préférant prévenir les conflits, il savait s'armer de courage et de vaillance pour la défense de sa patrie en tout danger qu'elle fut. Obéissant et soumis à l'autorité de sa suzeraine, il plaçait aveuglément toute sa confiance en la bien aimée baronne. Tant que ses ordres ne faisaient pas obstacle au code de chevalerie et en la protection du culte de Néera, Amidas était profondément enclin à accepter toute demande de sa part. Il avait également foi en l'amour courtois et la conquête amoureuse. Rien ne serait plus délicat, selon son propre goût, que de recevoir les agréments d'une ardeur partagée et contrôlée. L'amour devait être constructif et non pas aussi destructeur que ces violentes passions qui déchiraient l'être de façon effroyable. Autrement, le seigneur de Monragne et de Calanvraud appréciait à un degré jamais évoqué en ces contrés l'art sous bien des formes. La peinture le ravissait, les contes l'enchantaient et la musique l'entrainait en une danse folle et énigmatique que toute sa modeste cour imitait des plus maladroitement. Sa générosité en matière de rémunération d'artistes était fameuse et peu oseraient contredire ce fait. Dernier point, Amidas voue une importance capitale au principe de Choix. Pour lui, le Mal se choisit et l'expérience n'avait fait que le conforter à propos de ses positions. Même son frère n'avait pas échappé à cette règle d'or.
Histoire : Sosthènes de Monragne fut il y a fort longtemps un être foudroyé par une entité à laquelle il ne put donner d'appellation immédiate. Chevalier et seigneur du fief portant son propre nom, Sosthènes était homme de la trentaine et avait vécu selon les principes qui lui furent chers, de façon juste et honorable. Il exploitait injustement la paysannerie, harassée par le taux d'imposition soumis. Comme fruit de labeur, ses serfs fournissaient de délicieux biscuits au miel à la seigneurie, spécialité locale dû au nombre croissant de ruches. Tout étranger y goûtant croyait invariablement, à chaque bouchée, se perdre dans un paradis terrestre. Ainsi, le seigneur ne pouvait que presser ses vilains de confectionner avec art leurs gâteaux. De plus, joyau de Monragne, le vin ravissait le palais de plus fins connaisseurs. De fervents marchands venaient régulièrement s'enquérir d'une nouvelle charge de ces bouteilles réputées à travers toute la Péninsule. Sosthènes, en véritable gourmet, s'assura d'une production suffisante d'un lait plus que fameux. Les vaches de ces contrées là pouvaient paitre en de si bonnes conditions qu'elle devait offrir leur coeur à la traite. Ainsi, Monragne s'était établi en un passage quasi obligatoire pour tout commerçant soucieux de s'approvisionner gloutonnement de succulences. Aussi, Sosthènes entreprit de partir en quête de son amante, Hortentia de Calanvraud. Son coeur fut aisé à prendre mais l'intransigeance du géniteur rendait la tâche pus ardue. Par bonne foi et actes de complaisance, il fit rompre les barrières de l'hymen. Quelle fut sa joie d'entrer en épousailles avec la ravissante Hortentia! La dot était aussi tout du moins, fort alléchante car elle donnait droit au mari de disposer librement des terres de Calanvraud, lorsque le géniteur périt, quelques mois plus tard, en proie à une terrible toux. Ainsi, un petit homme naquit en des temps où Monragne prospérait. Dame Hortentia s'attacha à le nommer Amidas, nom qu'avait porté un illustre ancêtre, dont le corps fut porté disparu. L'on disait que Néera l'avait emporté en récompense d'une vie emplie de vertus et d'honnêteté. Même si Sosthènes en doutait fort, il n'hésita guère à emprunter ce nom à un aïeul de sa femme. De plus, il assurait par son sexe la pérennité de la famille. L'enfance d'Amidas fut pleine de douceur et de tendresse que lui donnèrent père et mère. Le garçonnet, âgé de 4ans, s'interrogeait déjà d'une transformation du corps de sa mère, comme si son ventre prenait de plus en plus de volume. Quand il la partagea avec sa bienheureuse mère, on lui répondit qu'un nouveau bébé ne tarderait pas. Il advint qu'Amidas eut un frère. Il en fut ravi et pas une once de jalousie ne l'étreignit tandis qu'il voyait ses parents se détacher un peu plus de lui, au profit du nourrisson. Ils grandirent ainsi tout deux, l'ainé s'efforçant de veiller sur Balcimé. L'éducation leur fut apportée par un prêtre du culte de Néera quant à l'apprentissage relatif à la lecture, l'écriture et intérêts à la philosophie, mathématiques et autres matières. Dans le même temps, Sosthènes essayait de forger l'ainé et sensément le cadet à se retrouver à la tête de la seigneurie, tandis qu'un maitre d'armes qu'on jugea le plus compétent, s'apprêtait déjà à leur enseigner les bases du combat et du duel. Une tragédie vint interrompre le passif cours des évènements. A sa troisième grossesse, Hortentia perdit l'enfant qu'elle tenait tant à mettre au monde. Elle trépassait la nuit durant.
Une page se tournait désormais. Conscient d'avoir perdu femme et fille, Sosthènes, profondément abattu, se jura de veiller au plus près sur ses fils. Alors qu'Amidas fut attristé et pleurait secrètement chaque soir sa mère défunte, Balcimé amorça un processus de renfermement sur soi. Rien ne transparaissait sur le faciès du plus jeune fils. Il fut plus énigmatique et plus sinistre de jour en jour. Le choc de la nouvelle l'avait changé à jamais. Balcimé allait tomber dans les abysses de l'incompréhension et allait faire son Choix. Bientôt, les deux fils furent confiés à un chevalier en tant qu'écuyers. Talleyrand de Peyvaux formait ces jeunes loups à devenir la fierté d'une patrie toute entière. Si Amidas s'appliquait à apprendre toutes les subtilités de la chevalerie et ces codes bien définis, Balcimé paraissait absent et son regard vide ne trahissait aucune émotion. Il n'évoquait jamais le fait d'embraser la voie chevaleresque alors que l'ainé ne cessait, par des contes et merveilles, d'évoquer, avec de semblables trémolos dans la voix les vertus du Chevalier, protecteur de Néera et défenseur de son pays. Par l'acquisition de la maitrise de l'épée et de l'équitation, les deux frères devinrent un soir chevaliers. Lors de leur adoubement, Sosthènes se trouva ému d'entrevoir ses progénitures se presser vers un avenir de dévotion et de piété. De retour à Monragne, Amidas étancha sa soif de connaissances par l'obtention de nouveaux ouvrages. Par la suite, s'en détacha un intérêt profond pour l'art quand il put contempler la grâce de Poète, un instrumentiste à la voix claire. Passionné, il se mit en quête de l'apprentissage de la mandore. Plutôt doué, il en convint de saluer la présence de tout hôte par un air de son répertoire. Balcimé, lui, poursuivait intensément son entrainement martial. Son ainé avait beau lui dire qu'un chevalier n'était pas qu'un combattant, rien n'y fit.
Alors qu'Amidas atteignait sa vingt-cinquième année, Sosthènes ferma les yeux éternellement au printemps. La maladie l'avait emporté. Le chevalier avait prié chaque jour pour que son infortuné père puisse y faire face. Il revint qu'Amidas devait hériter le domaine de Monragne et Balcimé le fief de Calanvraud. Insatisfait, celui-ci prit les armes contre son frère. Ayant pour ferme intention de s'approprier les deux fiefs et se sentant dupé par le partage des terres, il prit soin de ne ravager aucun lopin et se mit en route vers le donjon familial où Amidas demeurait depuis lors. Suite à une bataille qui donna raison au plus pieux des deux frères, l'ainé trancha la gorge de son frère involontairement. Il n'avait put s'y résoudre et certains conteurs témoignent que c'est la main de Néera qui l'avait poussé à l'occire. Il avait fait son choix, il était tombé en disgrâce et avait sali l'honneur familial qu'Amidas s'efforcerait de rétablir. Les deux fiefs lui revinrent et il put amorcer la construction d'un avenir radieux dans une paix relative. Sa baronne serait sa référence et Néera, sa protectrice.
Depuis, pas une journée ne s'achevait sans qu'Amidas dans sa demeure, ne regrettait le jour où il avait pris la vie de son propre frère. Il priait alors avec plus d'ardeur, cherchant une réponse et se voyant comme grand fauteur dans l'histoire. Attaché plus que tout autre à la valeur de toute vie, il se promettait de laisser à jamais le Choix aux coupables car lui-même avait été coupable, par le jugement de sa conscience, du meurtre de Balcimé. Son fief aussi se trouvait être meurtri par les désagréments de la famille de Monragne. Bien que Balcimé avait conseillé à ses forces armées de ne pas toucher aux terres de son frère lors de sa attaque traîtresse, beaucoup n'avaient pas été de cet avis et avaient bravé l'interdit. Ces routiers, menés par un Balcimé dépourvu de nobles valeurs et songeant seulement à reprendre de force Monragne, firent autant de dommages qu'une violente tempête dans toute la région Sud. Non pas que la production en vin en touché mais moult paysans ne purent répondre à leurs besoins naturels. Préférant survivre qu'enrichir la seigneurie, on s'adonnait alors souvent à des modifications de cultures. Amidas n'en tint pas compte et vit ainsi une économie florissante plonger dans une crise majeure. La famine était présente en des lieux isolés, situés surtout près des Monts Corbeaux. Là, la pauvreté s'affichait sous son plus triste visage. Des activités telles que la prostitution ou le vol à la tire furent de plus en plus pratiqués. Un plan d'action serait à définir ou la seigneurie irait à sa perte.
Dernière édition par Amidas de Monragne le Dim 9 Sep 2012 - 19:32, édité 1 fois
Johann
Ancien
Nombre de messages : 2094 Âge : 38 Date d'inscription : 11/08/2008
Sujet: Re: Amidas de Monragne - Seigneur de Monragne et de Calanvraud Dim 9 Sep 2012 - 14:42
Hello.
Donc, tu connais la chanson ! Les corrections :
- Signe particulier : Les yeux sont'ils vraiment nécessaires ? - Equipement : Sache qu'avec une bâtarde, le port de l'écu n'est pas possible, il te faudra une épée a une main pour porter les deux en même temps. Je t'invite à y faire les modifications nécessaire (en te rajoutant une lame, un noble avec plusieurs armes n'est pas choquant.) De plus des pierres précieuses sur une arme qui va au front, ce n'est pas une bonne idée, il faudrait que tu les retires - Description physique : Peux-tu mettre les unité de mesures... En mètres, etc ? Parce que 6 pieds... Je fais du 42 en pointure, ton bonhomme il n'est pas grand pour moi :p - Caractère : Il ne correspond pas avec l'alignement, ce que je lis ici me donne un alignement "Bon" tout court. - Histoire : C'est joli, c'est mignon, les gens sont heureux, c'est rose. Peut-être un peu trop bisounours... Tu devrais parler de l'impact des guerres et du voile dans ta fiche, et rajouter un peu de points noirs ^^
Edit : T'es-tu arrangé avec le noble a qui tu as du prêter allégeance pour la terre etc ? Si non, tu devra le faire avant d'être validé.
Sinon, la fiche est très bien, corrige ces petits détails et c'est bon !
Amidas de Monragne
Humain
Nombre de messages : 12 Âge : 31 Date d'inscription : 02/09/2012
Sujet: Re: Amidas de Monragne - Seigneur de Monragne et de Calanvraud Dim 9 Sep 2012 - 19:37
Salut,
- Pour les yeux, je trouve qu'il est bon de le souligner car je connais très peu de personnes avec cette nuance particulière en leur regard. -Pour la bâtarde, elle pourrait s'employer à cheval et je garderai ainsi l'écu. Sinon, à pied, il m'est bien égal de me débarrasser de mon bouclier. Et je possède déjà deux armes si je compte en plus le brand d'arçon. (j'ai retiré les pierres précieuses). -J'ai rajouté une unité de mesure. Et je n'ai jamais dis que mon personnage était grand et spécialement très fort. -Tu avais raison pour l'alignement. -J'ai rajouté quelques lignes à la fin pour témoigner des conséquences néfastes etc...
En espérant que cela te satisfasse.
Et bien sûr que je me suis arrangé avec ma baronne. :D
Johann
Ancien
Nombre de messages : 2094 Âge : 38 Date d'inscription : 11/08/2008