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 La terrible procession de l'Ours [GUERRE]

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Norman le Terrible
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MessageSujet: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeJeu 15 Nov 2012 - 11:47



La terrible procession de l'Ours [GUERRE] Amblre
7ème jour de la 5ème ennéade de Verimios

    La trahison, voilà un vil mot à la hauteur d'un vil personnage. Si on pouvait reprocher à Norman maints défauts et vice, la félonie n'en faisait pas parti. Dès qu'il monta sur le siège de Nebelheïm, il s'était montré fidèle au Roi Trystan et avait passer un pacte silencieux avec lui, de par le passé, il n'avait jamais manquer à ses devoirs envers tout baron d'Oësgard jusqu'à qu'il fût temps de réclamer le trône baronnal. Pour lui, tout félons méritaient la mort, et usurper l'autorité d'un suzerain est considéré comme un grave crime. C'est dans ce contexte là qu'il apprit la trahison de celui qu'il considérait comme un allié, l'odieux Sir Goar ou baron de la Vasme comme il aimait se faire appeler à présent. Qu'à cela ne tienne, il se verra mort comme ses camarades de Nulhadon et d'Adelagny et bientôt d'Erbay. La rage qui découla de cet aveu fût perceptible sur les domestiques qui se firent discret pour ne pas encourir le courroux de l'Ours. Les éclaireurs revinrent lui faire part de leurs observations, la valeureuse Nebelheïm avait tenu et le brave Hermance mort au combat su défendre avec honneur et fierté le blason des Poudevigne. Deux cent cinquante bonhommes prirent ainsi la direction du fief natal du colosse pour remplacer la preuse garnison et aider à la réorganisation de la Forteresse en cas de nouvels assauts. Essenburg que Norman considérait intouchable de par sa situation géographie en plein dans ses terres était aux mains d'un certain fils d'Audenehem, vidé de sa garnison aucune effusion de sang ne vit le jour entre ses murs. Oësgard la malheureuse avait été elle prise par Goar en personne, la bannière du sanglier amblerons y flottait bien haut. Les éclaireurs revenu de campagnes l'informèrent également sur le nombre d'hommes dont disposé le Vil pour les avoir vu se répartir les forteresses.

    Levant le ban parmi les troupes de Nulhadon, d'Erbay et d'Adelagny Norman marchait sur Amblère. Quelques heures plus tôt, il avait reçu une missive venant de Dormmel. Quelle fût sa surprise lorsqu'il lu que son jeune seigneur souhait se rallier à lui, venant tout juste d'hériter du domaine et des hommes qui s'y trouvaient, il lui proposait de se joindre à lui et de pourfendre les félons. Le colosse lui répondant que son aide était la bienvenue, il l'invita à le rejoindre sur les sentiers de la guerre. Plus on est de fou et plus on rit dit-on. Oh certes, il se souvenait, fraichement encore, de la trahison du Sieur Goar qui la veille se disait ami et le lendemain ennemi, mais les intentions d'Amblère d'envahir Dormmel ne restèrent point inconnu des oreilles de la noblesse locale. C'est donc avec joie qu'il accueilli la gente dormmiloise avec ses hommes, armés, avant que le jeune Fenricks de Courreau ne lui répète le serment féodal devant une assemblée de nobles témoins.

    C'est ainsi qu'avec les bannières du chien tricéphale et de l'ours se joignirent celles de la biche, du faucon, de la pie, de la pomme de pain et du sapin. Le moral des troupes s'est vu réhaussé à la venue des renforts. Les garnisons laissaient en place dans les châteaux devaient très vite être remplacé par les sept cent cinquante soldats de métiers d'Alonna et les rejoindre sur le front. Perché sur le haut d'une colline, dans la plaine entre Adelagny et Amblère, Norman en scelle sur son hongre fût rejoint par Fenricks de Courreau, Hagen de Mizar et le mercenaire Arne qu'il avait fait quérir. Ce dernier s'était vu remis un destrier brun comme sorte de récompenses pour la première parti de son boulot. Des LemburJack étaient éparpillés au pied de la colline assurant la sécurité des seigneurs mais également pour éviter les fuites. Lorsque tous furent réuni, Norman exposa la tactique à suivre.

    - Les troupes du Seigneur brigand sont éparpillés entre Essenburg, Amblère et Oësgard-la-citadelle. Arne et ses rapaces prendront la direction d'Essenburg vous établirez le siège de la ville, ne laissez aucun chariot de réaprovisionnement prénétré l'enceinte de la bourgade. Lorsque mes hommes en garnison seront remplacé par les troupes alonnaises je vous enverrez en renfort des troupes supplémentaires et vous reprendriez la ville. Fenricks de Courreau, Seigneur de Dormmel, votre courage et loyauté vous honorifie, prennez avec vous les forces dormmiloises et assiégez Oësgard, coupez toutes les routes et abattez les pigeons. Rien ne dois filtrer de la citadelle. Quant à vous Hagen de Mizar, vous prendiez les armes avec moi, nous assiégerons l'Ambleron. Lorsque Essenburg et Amblère tomberont nous ferons jonction pour reprendre Oësgard. Force et gloire mes amis !

    Les hommes redescendirent de la colline, chacun d'entre eux alla rassembler ses hommes pour mener les opérations à bien. Norman était conscient de son nombre supérieur d'hommes face à Goar, il possédait le quadruple de ses forces mais ce dernier avait l'avantage des murs. Oësgard avait la réputation d'être la plus impénétrable des forteresses, la plus solide, seul deux personnes ont réussi à la faire tomber, le plus récent fût Merwyn de Serramire, le dernier duc de la contrée et son ancêtre quelques siècles plus tôt lorsqu'il soumit la terre au duché faisant d'elle son vassal. Norman d'Uberwald sera le troisième.

    Toutefois avant que chaque ost ne prennent des directions différentes pour se lancer à l'assaut des différents châteaux, les généraux et les seigneurs réunirent les hommes au pied de la colline. Norman avant chaque bataille, se devait d'encourager ses hommes avec un discours approprié. Une fois rassemblé, il s'époumona :

    « Mes frères, Combattants de Nulhadon, de Nebelheïm, d'Essenburg, d'Erbay, d'Adelagny, d'Oësgard, de Dormmel et de Krahof, écoutez moi !

    Nous irons par monts et vallées, nous traverserons l'Ambrie et nous affronterons cette armée d'hérétiques, de reîtres et de troupier. Ces hommes dirigés par le vil Goar ont commis un crime des plus bas : la trahison. Même s'ils sont protégés derrière des murs, même s'ils jouissent d'une position soit disant d'une favorable, il ne faut pas oublier qu'ils combattent sans but. Ces hommes sont folingues, ces malsains croient pouvoir nous éliminer, nous chasser de chez nous ! Alors que ces hommes ne se battent que pour l'intérêt d'un seul homme, nous nous battons pour nos masures, pour nos familles, nous nous battons devant les Dieux et pour les Dieux. Nous nous battons car nous savons que la DameDieu nous insuffle le courage de continuer, qu'Othar nous pousse vers les sentiers de la victoire. Nous allons nous battre avec fierté, bravoure et vaillance. Mes frères, nous irons reprendre ce qu'ils nous ont volé. Pour l'honneur, pour la gloire, pour nos familles, pour Oësgard ! »


    Lorsque le baron se tu les troupes reprirent en cœur la dernière phrase. L'ost du baron prit donc la direction d'Amblère. La cité jouait d'une position géographique particulière, en effet, elle était à cheval sur l'Ambrie et le géant avait déjà l'idée de comment y pénétrer. N'était-il pas le colosse d'Uberwald ? Celui qui a soumis et qui soumettra le Nord ? Jusqu'à présent aucune forteresse ne lui avait résisté et ce n'était pas Amblère, en toute modestie, qui fera l'exception à la règle. Lorsque l'armée arriva aux portes d'Amblère, Norman envoya un héraut informer la citadelle de leur intentions et les prier de se rendre ou de mourir. Pendant ce temps, on s'affaira à l'installation du campement, palissades en bois et quelques tourelles. Alors qu'une troupe de cinq cent cavaliers montait la garde entre les remparts et le futur campement, les hommes de Norman commencèrent à placer des étendards délimitant ainsi le périmètre puis un second groupe plus important creusa un fossé de façon ce qu'un talus soit formé. D'autres taillèrent des pieux de près d'un mètre soixante dix, on les placa sur le talus et dans le fossé. Le haut du talus forma alors un chemin de ronde de façon à aller passer plusieurs hommes de front. Les pieux enfonçaient d'une trentaine de centimètres rehausse l'escarpe afin qu'elle soit d'une hauteur de trois mètre et quelques dizaines. Les portes du campement sont des ouvertures dans le fossé, toutefois devant se trouve un autre talus et un fossé pour ralentir les amblerons si le rôle d'assaillants les tenter. La palissade et les tourelles furent monter au courant de la nuit, ainsi les travaux durèrent toute une journée et une nuitée. Plusieurs centaines d'autres hommes se chargeaient d'installer les trébuchets, véritable machine de guerre, ils sont en nombre de cinq. Norman leur avait donné les doux noms de Tumeur, Faucheur, Broyeur, Cancreur et Dame Neiss.

    8ème jour de la 5ème ennéade

    Les messagers du baron l'informèrent du siège d'Essenburg et de l'arrivée de l'ost de Fenricks à Oësgard, mais également de l'entrée des troupes alonnaises sur son fief après avoir traversé les cols. Aussitôt ces derniers pénétrèrent l'enceinte de la baronnie, des troupes supplémentaires vinrent se rajouter aux troupes déjà en siège devant les forteresses envahi par Goar. Dès que le campement fût installer, les cinq trébuchets commencèrent à torpiller Amblère de leurs roches à un rythme d'un boulet par heure à intervalle différents, certaines pierres allaient se fracasser sur les murs et d'autres à l'intérieur. Les hommes étaient prêt à se lancer à l'assaut au moindre signal de leur baron. Deux milliers d'hommes se trouvait face à un demi-millier. Les machines visaient principalement les créneaux, les hourds, les mâchicoulis afin d'écrêter les courtines. En plus des brigades qui se chargeaient d'actionner Tumeur et ses frères, près de cinq cent cavaliers se relayaient devant afin d'éviter une sortie des amblerons qui seront alors désavantager sur terrain plat. Le long de la journée, Amblère ne cessa pas de recevoir des roches pesant plus d'une centaine de kilogrammes.

    Nuit entre le 8ème et 9ème jour de la 5ème ennéade de Verimios

    Une fois la nuit tombée, les trébuchets n'arrêtèrent pas pour autant leur office avertissant les défenseurs de la non éminence d'un assaut. Des catapultes firent irruption parmi les rangées, mais à présent point question de roches ou de pierres, c'est des tonneaux d'huiles bien rempli qui fusèrent vers le mur d'enceinte derrière lequel les défenseurs patientaient. L'huile devait éclabousser le chemin de ronde, et dès que les archers entendirent le signal de leurs supérieurs, ils tirèrent des flèches enflammées qui surent trouver leurs cibles. Des cris d'hommes brulés se firent entendre parmi les défenseurs, et très vite une odeur de chaire brûlé monta dans l'air. Pendant ce temps, une trentaine d'hommes protégés par des boucliers portaient un bélier qui tambourinait la porte, la faisant craquer à chaque coup. Après que le feu prit naissance, les machines commencèrent à envoyer sur l'ennemi toutes sortes de projectiles enflammés. Les catapultes calmèrent alors leur jeu et se retirèrent après que quelques unes catapultèrent des carcasses d'animaux infectés trouvés dans les environs ainsi que cinq cadavres de prisonniers. Il était sans dire que des patrouilles nombreuses se relayaient devant les machines pour les protéger en cas d'incursion ennemi.


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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeMer 21 Nov 2012 - 2:23

La guerre semblait prendre un tournant bénéfique pour le Baron Norman d'Uberwald et ses partisans dont la Maison Mizar était une des plus loyaliste. La bannière du chien tricéphale gorgé de sang sur fond 'ébène flottait au côté de l'Ours témoignant de sa soif de sang. Si il était une chose reconnu en Oesgardie c'était que la région de Krahof appartenant au Mizar était contrôlé d'une main de fer. Krahof jamais n'était tombé et jamais elle ne tomberait. Véritable siège du domaine familiale des Mizar et gardienne du nord la forteresse noire était a présent temporairement dirigé par Siegfried de Mizar, père du jeune Hagen partit guerroyer au côté de son Baron.
Alors que tout semblait se passer comme prévu, de bien tristes nouvelles vinrent au oreilles de Norman. Vil-trogne, seigneur d'Amblère avait profiter de la confiance du Baron pour le poignarder dans le dos tel un serpent. Prenant Oesgard la capitale en otage de ses mains de porc. Traitre il pactisait sûrement avec Odoacre pensant pouvoir renversé la situation, Hagen ne put que sourire face a intelligence du sieur Goar pour cette tactique qui assurément n'avait pas d'honneur mais était magnifiquement bien joué mais aussi paradoxalement a sa stupidité navrante de croire qu'avec le peu d'homme qu'il possédait il pourrait a la fois défendre Oesgard et sa cité natale Amblère dans les mêmes conditions.


- Les troupes du Seigneur brigand sont éparpillés entre
Essenburg, Amblère et Oësgard-la-citadelle. Arne et ses rapaces
prendront la direction d'Essenburg vous établirez le siège de la ville,
ne laissez aucun chariot de réaprovisionnement prénétré l'enceinte de la
bourgade. Lorsque mes hommes en garnison seront remplacé par les
troupes alonnaises je vous enverrez en renfort des troupes
supplémentaires et vous reprendriez la ville. Fenricks de Courreau,
Seigneur de Dormmel, votre courage et loyauté vous honorifie, prennez
avec vous les forces dormmiloises et assiégez Oësgard, coupez toutes les
routes et abattez les pigeons. Rien ne dois filtrer de la citadelle.
Quant à vous Hagen de Mizar, vous prendiez les armes avec moi, nous
assiégerons l'Ambleron. Lorsque Essenburg et Amblère tomberont nous
ferons jonction pour reprendre Oësgard. Force et gloire mes amis !


Hagen: "......Bien votre honneur...."

Hagen: "Sang et loyauté"


La devise des Mizar, car le sang sera versé pour cette trahison et la tête de ce pourceaux ornera la salle des banquet de la capitale Oesgard et la loyauté car jamais il ne trahirait son Baron Norman d'Uberwald. Hagen acquis et se dirigea vers ses troupes pour leur donner leur nouveau ordres. Ils partiraient pour Amblère au coté du Baron. Le voyage fut sans encombre jusqu’à ce que finalement ils arrivent devant la cité d'Amblère dont le sanglier était le blason. Il faut toujours se méfier des cornes du sanglier disait-on, voila qui était plutôt vrai dans ce cas là. La journée fut consacré a mettre en place les armes de sièges et le campement. Lorsque tout fut installé, et que la cité d'Amblère fut avertis, le lancé des pierre commença, mitraillant de loin les défenses Ambléronnes. Fort de leur supériorité les forces de Norman était confiant quant a l'issu de la bataille mais il ne fallait pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Aussi Hagen au côté des autres seigneurs observait depuis son point la scène avant que la nuit ne tombe.


La terrible procession de l'Ours [GUERRE] Copie_13

Hagen: "La chasse commence et la tête du sanglier se présente à nous"

Seigneur: " Que Mogar nous aide"


Hagen: " Hum?....Que Tyra les accueillent dans leur nouveau royaume..."

Cette allusion a la déesse de la mort était un témoignage de la dévotion qu'entretenait Hagen avec le culte de Tyra, la priant d'accepter dans son royaume ceux dont il se chargeait de faire les présentations. Il lui était d'ailleurs venu a l'idée de se rendre a Diantra rendre hommage a la Déesse mais le manque de temps et la guerre le monopolisait ces derniers temps. Observant les projectiles enflammé se jeter avec violence, il se retira au campement principale où se trouvait sa tante, car la nuit serait longue et la bataille a venir difficile.

Une fois dans sa tante son ecuyer Eric qui jusque-là avait fait preuve de courage et de détermination l'aida a ôté son armure de plate noir. Un petit autel dédié a Tyra se trouvait dans sa loge. Son écuyer sortit et il se retrouva seul posant les genoux a terre. La nuit était fraiche et on entendait toujours le bruit des trébuchet et du fracas des pierres contre la muraille. Allumant quelques chandelles, il se mit a prier. Avant de prendre quelques heures de repos avant la bataille a venir.
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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeMer 5 Déc 2012 - 14:30

Charles d'Audenehem gravitait sur les remparts, son épée grinçant contre la paroi de pierre. Ses hommes scrutaient avec anxiété l'avancé de l'ost du déchu. Le capitaine, soucieux de maintenir n'hésita pas à choisir avec attention ses mots avant de se lancer dans un long discours enflammé, vantant la valeur de ses camarades, la résistance de leurs murs, et tout un tas de choses qu'il suffit à enhardir les soudoyers.

Peu de temps après, alors que l'ourson montait un campement, Charles distinguant une troupe de chevalier guettant à l'avant, cria à qui voulait l'entendre, qu'il donnerait dix livres Ambleronnes à l'homme qui en tuerait le plus ! Point on vit hommes plus motivés à jouer de l'arbalestre et de l'arc, nombres d'hommes avaient sortirent les armes familiales et vidèrent les garnisons. Aidés de leurs fils qui apprêtaient les armes, les pères les vidaient sur la cavalerie. A cela, les ingénieurs des quelques armes de sièges défensifs décidèrent de tenter leurs chance et il ne cessèrent de mettre en branle leurs machines. La population qui n'avait pas fuit par l'autre rive, s'était assemblée dans la haute ville ou la citadelle lorsque les trébuchets entrèrent en action, avec le feu qu'on fit pour brûler cadavres et animaux qu'on leur avait envoyés, aucun n'avait de chance de prendre froid.

Alors que la troupe se livrait à tenter de forcer la porte, nombre d'hommes se chargeaient de récupérer ses gros cailloux qu'on leur avait envoyé, pour les trainer avant de renforcer la grille et la porte. De l'huile qu'on leur avait jeté en espérant qu'elle cuisse après pour les brûler, les amblerons en vidèrent des pleins chaudrons bouillant sur les bougres qui tentaient d'enfoncer la porte avec un bélier, ce à quoi s'ajoutait de la poix qu'on enflamma, des traits qu'on tirait en continue, des pierres qu'on leurs jetés,....
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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeMer 5 Déc 2012 - 18:10

Si elles n'avaient guère démérité, les forces du baron payaient néanmoins leur côté petit bras ; là où les défenseurs avaient, suite au pilonnage intensif des fortifications, soldé leur bataille force débris de pierres, le camp d'en face réglait lui une addition au goût plus sanglant. La cavalerie normanienne, trop entreprenante, n'avait par ses allées et venues sous les murs amblérons récolté nulle sortie, sinon celles de dondaines venues en masse. Le champ ruisselait ainsi vermillon, humide du sang des hommes et des bêtes. Devant la porte Sud, les débris d'un bélier soulignaient tristement l'échec des sapeurs à briser la herse, harassés de rocs et de sagettes qu'ils avaient étés. Payant le prix de ne s'être reposé que sur des machines, Norman pouvait constater la supériorité de l'homme sur celle-ci - et il se trouvait que cette fois, l'homme demeurât en face.

Néanmoins, si l’arithmétique guerrière avait été sapée par un piètre commandement, elle n'en avait pas moins persisté dans son inébranlable rigueur, et les courtines amblérones attestaient de toute la fureur du baron, transmise au moyen d’innombrables boulets. Il ne restait des hourds que miettes, des créneaux poussière, et des échauguettes ruines. Les incendies éphémères avaient jeté à bas nombre de maisons, dont les charpentes n'avaient su résister aux flammes et aux pierres. ça et là surgissaient des cadavres, ensevelis dans des manières tant réalistes que grotesques, et dont on pouvait sans peine s'imaginer qu'ils avaient été glissés entre deux moellons, puis recouverts du mortier de chaux.

Il ne s'agissait ainsi ni d'une défaite, ni d'une victoire ; les assiégeants n'ayant pu prendre la place, et les assiégés n'ayant su garder l'intégrité de leurs murs.


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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeMer 23 Jan 2013 - 22:23

    Quelques servants faisaient rouler les catapultes, installés la veille, pendant que certains réchauffait l’huile à grand feu, afin de la rendre bouillante tout en permettant de l’enflammer pour un peu plus tard, les hommes savaient que la mort attendait certains de leurs camarades ou encore eux, mais l’honneur de participer à une guerre ou encore la gloire à en retirer après une victoire primait avant tout. Peu après, les machines de guerre avaient fait leur office, continuellement protégé des tirs ennemis, les murs du bourg reçurent toute la rage de l’armée. Des hourds et autres constructions il ne restait plus que miettes. Rendant une entrée par-dessus impossible. Parmi les hordes de soldats, le son des tambours résonnait lugubrement, annonce d’un destin funeste pour la cité. L’assaut n’était plus qu’imminent, mais les trébuchets et autres continuèrent. Le but étant de créer une brèche dans le mur. D’autres barils d’huiles furent amenés, les catapultes les propulsèrent vers les murailles, les tours ou encore à l’intérieur dans les ruelles ou les masures. Amblère a décidé de ne pas se rendre, elle paiera le prix fort de la traitrise. Oësgard attendait et il ne fallait plus trop tarder. Aussitôt que les barils libèrent le fluide au contact d’un obstacle dur, des flèches enflammées suivirent la trajectoire pour alimenter l’incendie. Des cris, jouissif pour le baron, arrivèrent à ses oreilles. Profitant de l’incendie, un bélier fut conduit. . Plus massif, et à tête d’ours, une cinquantaine de soldats le portait. Ils étaient protégés à l’aide de boucliers recouverts de peaux humides afin d’éviter d’être enflammer. Le bélier ne reposait pas grâce à des chaines ou des cordes mais sur des rouleaux qui permettaient d’atteindre une plus grande vitesse et donc d’être plus destructeur. Pour faciliter sa tache, d’autres flèches alimentèrent en feu les remparts, et des pavois et autres barricades furent installés. Les archers criblaient de flèches les tireurs ennemis. A côté, on persistait à détruire la muraille. Norman lui, était avec ses hommes entrain de pousser le bélier. Lorsqu’un homme tombait un autre venait le remplacer sous la couverture des boucliers. Pendant que le reste menait l’attaque.

    - Faîtes des prisonniers et tuez moi les résistants ! Ce soir nous danserons sur les ruines du Porcinet !

    Lorsque l’entrée fut possible, la vague humaine que constituait l'armée baronniale pénétra à l'intérieur du bourg. Norman en tête jouant de son marteau se fraya un chemin jusqu'à l'intérieur. Si la muraille était devenu inutilisable, les hommes du baron prirent d'assaut les tours délogeant alors les amblerons. Le porcinet ne se trouvait pas en Amblère, mais cela ne diminuait pas moins la fureur du colosse. La bataille se déplaça de près des murailles à l'intérieur des ruelles, les archers ouvraient toujours la voie les premiers d’une slave de flèches suivi ensuite du reste. La bataille fut rude.
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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeLun 28 Jan 2013 - 0:48

Le capitaine d'Audenehem faisait fourmiller ses hommes pendant que trébuchets et cris envahissait le bourg. Accompagné de Gymart, peau d'ébène, tremblait les couards et les lâches. Sous la houle d'une bourrasque, les lances s'agitaient. Près d'une centaine de chevaliers se tenaient derrière la grande porte, tandis que Charles et Guymart remontaient la colonne. Plusieurs arbalétriers se tenaient dans les couloirs des remparts, tiraillant depuis les meurtrières, tandis que quelques dizaines de bougres, faisait tournoyer leurs masses aux côtés de la chevalerie. La grande herse avait était relevé quelques temps auparavant, tandis que les hommes du déchu continuer à frapper de cet immonde bélier.

Pataugeant dans l'huile, qu'on leur avait jeté, dans un quelconque espoir de les faire frire pour les manger assurément, Charles donna le signe d'ouvrir les portes. Rapidement, quelques gueux soulevèrent les lourdes poutres qui la maintenait bloquée et tirèrent les deux grands panneaux jusqu'à ce qu'ils soient grand ouvert. Profitant de la surprise inévitable des hommes qui tambourinaient contre la porte, la chevalerie s'élança à grands cris de « Tue le Baron », «  A Mort le Bouillant », et Charles criaient à tue-tête « Qu'on me l'apporte mort ou vif ! ». Les lourds chevaux caparaçonnés de métal s'élancèrent sur le bois du bélier et la chair des hommes. Plusieurs d'entre eux s'avancèrent pour encercler le baron tandis qu'une poignée de bougre s'avançaient avec des lourds gourdins pour lui en faire tâter le crâne. Depuis les meurtrières, des arbalétriers couvraient l'allée, visant tout fuyards qui tenteraient de rejoindre le gros de l'armée.
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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeJeu 31 Jan 2013 - 11:12

« Faîtes des prisonniers et tuez moi les résistants ! Ce soir nous danserons sur les ruines du Porcinet ! »

Le Lieutenant Meyer, présent non loin de son Seigneur et Baron, esquissa un sourire. Tout comme bon nombre – si ce n’est la totalité – de ses hommes, il avait encore en travers de la gorge le fait que le « Porcinet » ait si soudainement changé de camp pour prendre la belle Oësgard, lieu où il était né et où résidait sa propre famille. Pour cela il haïssait plus que tout au monde ce Vil-Trogne et mettait ainsi bien du cœur à l’ouvrage. Portant également le bélier protégé avec soins, mettant toute la force qu’il pouvait dans les coups donnés à la porte d’Amblère tout en priant pour qu’une flèche ne vienne pas envoyer son âme vers un autre combat. Ils allaient y arriver.

Puis, tout se passa très rapidement : la porte s’ouvrit en grand sur des cavaliers scandant des « A Mort le Bouillant » et autres, fonçant sur un bélier qui tomba rapidement lorsque les soldats tirèrent leurs épées. C’est à ce moment précis, alors que l’un des ennemis hurlait « Qu'on me l'apporte mort ou vif ! » qu’une flèche vint cueillir celui qui était visé : elle se faufila dans une faille de l’armure, au niveau de l’épaule droite, pour s’enfoncer dans celle-ci. Dorénavant incapable de jouer correctement de son arme et surtout en proie à une forte douleur, Norman le Terrible était soudainement devenu une proie facile à capturer. Meyer joua de l’épée pour retrouver son Seigneur et en un rien de temps il fut sur lui. Ne voyant rien d’autre à faire il l’aida à se relever et le força à s’éloigner le plus possible de la porte alors que d’autres soldats faisaient en sorte que les cavaliers n’arrivent jamais à destination tout en reculant.

Au loin les archers se placèrent pour sécuriser au maximum la retraite des leurs. Ils n’eurent qu’à tirer une seule fois, faisant des morts amblériens avant que la cavalerie ne regagne la ville. Arrivés au campement, haletant, Meyer fit quérir immédiatement un médecin. Alors que Norman était pris en charge, il s’autorisa une pause, complètement essoufflé. Ils allaient devoir attendre pas mal de temps avant de reprendre, sinon ils ne tiendraient pas. En attendant il espérait que Norman ne soit pas trop gravement blessé.



Lorsque les cavaliers rentrèrent, il manquait la plupart d’entre eux ; tout comme le Seigneur d’Uberwald. S’ils n’avaient pu le capturer, ils savaient au moins que celui-ci n’était plus en état de combattre… ce qui était dommage dans le fond, ils risqueraient de ne plus avoir d’aussi belle occasion. Quoi qu’il en soit, ils retournaient en état de siège.

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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeVen 8 Fév 2013 - 10:45

Crépuscule du 10ème jour de la 5ème Ennéade, Quatrième jour de siège.
Alors que le combat s'engageait avec une bouillante ardeur, la cavalerie se ruait sur la piétaille qui n'ayant eut le temps de sortir leurs armes se trouvait prise à la merci de cette chevauchée. Les épées tranchèrent la chaire et les os, les sabots et flancs des terribles destriers écrasaient la masse difforme des assaillants. Cependant, dans la mêlée aucun homme ne repéra le baron, et Charles plus soucieux de rester en vie, ne lança pas d'assaut contre les hommes qui s'enfuyaient vers le reste de l'armée. Sonnant le cor de retrait, la chevalerie laissa les survivants s'enfuir, tiraillait depuis les meurtrières. Si l'archerie se mettait en tire, elle n'aurait guère l'opportunité d'atteindre ses hommes. Hélas, on espérait que le baron avait été tué dans l'assaut, car aucun n'avait pu le voir et le capturer.

Le bélier avait été renversé et brûlé par la piétaille s'étant empresser de le saboter pendant que la cavalerie lançait l'assaut, pourtant la porte avait subis de nombreux dommages. On la fortifia autant qu'on pouvait en rajoutant des poutres à l'intérieur et en encombrant de meubles et bois usée l'entrée. Alors que le soleil commençait à décliner, les vigies se tenaient dans les murailles, guettant à travers les meurtrières ce que préparait l'ennemie.

Cependant, les artisans de la ville avait été amené à se mettre en action, travaillant à l'élaboration de pierrière, de bricoles, quelques couillards, des balistes et d'arbalètes de tour, plusieurs modèles avaient été achevés notamment des balistes et arbalètes. On les installèrent dans les tours encore intacts, et où dans les couloirs des murailles à travers les meurtrières avec suffisamment de recul pour pouvoir installer l'arme. Le gros des artisans se mirent alors à tailler la pierre pour commencer à réparer les créneaux, les menuisiers, les hourds. On avait fait parvenir de l'autre rive et par l'autre porte, les matériaux nécessaires qui étaient arrivé dans la journée. La nuit venant, les artisans continuèrent leurs oeuvre, dans les rares endroits protégées des tirs de trébuchets.

Ayant achevé de réparer les deux couillards tombés en désuétude, que Charles avaient promptement fait son premier objectif, on pu inaugurer les premiers tirs de ces terribles armes de sièges, en arrosant le camp ennemies de tirs. Protégés par des hauts créneaux, les armes de sièges actionnés par huit artilleurs visaient principalement les trébuchets ennemis. Les pierrières et bricoles remit en état. Les balistes, plus précises, tiraient des traits enflammés visant principalement les trébuchets et les quelques points où le vigies supposaient qu'était entreposé les vivres. Tirant depuis les plus hautes meurtrières, des huchettes protégaient ces engins et les artilleurs des tirs ennemies.
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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeVen 15 Fév 2013 - 20:39

    Lorsque la porte s’ouvrit brusquement, les hommes portant le bélier se virent encercler par les amblerons. Norman fit jouer de son marteau et dévissa quelques têtes tout en blessant par ci et par là avant qu’une flèche ne vienne le cueillir à l’épaule l’obligeant alors à battre retraite sur un juron des plus grossiers pendant que ses archers couvraient sa retraite. Un médecin fut quémander et la flèche fut retirer et un bandage bandé. Une flèche à l’épaule était rarement meurtrière, et le Baron en avait vu des biens pires. Quoi qu’il en soit, il se tenait toujours debout et apparu devant ses hommes à plusieurs reprises, on l’avait déjà surnommé parmi les rangs de l’armée de Norman le Téméraire.

    Pendant la journée, alors que l’armée se préparer à un nouvel assaut, des éclaireurs aperçurent des convois de ravitaillement qui se dirigeaient visiblement vers Amblère et ce n’était pas un convoi Alonnien. Norman ordonna alors à une parti de ses hommes de faire le tour de la cité, et de se tenir près de l’autre rive prêt non pas à pénétrer la cité lorsque les amblerons ouvriront la porte pour accueillir leur ravitaillement, mais pour le détruire.

    Alors que le crépuscule montrait le bout de son nez, des balistes envoyèrent leurs flèches vers le campement. Ce qui suscita l’hilarité des hommes au vu de la distance qui séparait les murs du campement, en effet celui-ci avait été construit assez loin pour éviter les tirs ennemis et les réserves de nourriture étaient placées le plus possible encore. Quant aux trébuchets, plus proche, un contingent de cavaliers se tenaient derrière les protections du camp prêt à charger en cas de sortie ennemi. D’ailleurs plusieurs barricades avaient été placées de façon à ralentir une éventuelle sortie. Pour la protection des trébuchets, d’énormes plaques de bois avaient été taillés de façon à former un bouclier et lorsque les premières flèches arrivèrent, grâce à un contre poids, la plaque fut soulevé pour protéger les différents trébuchets qui ne laissaient aucun répit aux murailles déjà bien abîmés. Pendant ce temps de nombreuses missives qui furent envoyés ici et là en Oësgard et autre part les appelant à témoigner de leurs amitiés envers le baron furent renvoyés avec des réponses positif.
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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeDim 10 Mar 2013 - 14:45

      D'aucuns diraient que le sort s'acharnait sur le triste sire de l'Uberwald, mais ils seraient vite contredits, car d'autres soutiendraient qu'il fit tout pour s'en jouer et qu'à la fin, il dut s'incliner. Ainsi, la vilaine flèche qu'il avait reçu à l'épaule ne sembla pas lui causer les torts qu'on aurait pu attendre, comme si le Terrible avait été fait de roc. La vérité, c'était que Norman le Terrible était aussi faillible que les autres, seulement plus borné et, pour donner courage et vaillance à ses hommes, fit tout son possible pour ignorer les suppliques de son corps. Point ne fut écoutée la sueur, pas plus que la faiblesse et la douleur. On le vit debout, actif et bien portant.
      Malheureusement pour le baron contesté, le mal fut plus fort que sa volonté et il s'effondra finalement, vaincu par une infection qui n'aurait pas eu lieu d'être si le repos et l'attention avait été de pairs avec les premiers soins. La fièvre ne fut pas virulente, et les bons soins des clercs surent la mater, mais l'homme, ramené à la réalité, fut astreint au repos deux jours durant. Il garderait, de plus, une raideur à l'épaule pour quelques ennéades, si ce n'était plus.

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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeLun 18 Mar 2013 - 21:09

    On obligea Norman à se coucher pour que sa blessure ne l’affecte pas plus qu’elle était entrain de le faire. Ses clercs se succédèrent à son chevet et réussirent à vaincre la fièvre et l’infection, l’obligeant au repos. En attendant dehors, les trébuchets des deux côtés ne cessaient de torpiller les murailles de leurs boulets destructeurs. L’assaut sera bientôt donné, tandis que des beffrois se construisaient autour du camp. Des éclaireurs étaient envoyés de toute part pour éviter que l’ennemi attaque par surprise, des messagers furent même envoyés à Oësgard pour le tenir informé des récents évènements qui s’y passait. En attendant différents chefs de guerre venaient lui rendre visite dans sa tente pour se rassurer de son état de santé, Norman reprit rapidement des couleurs et au bout de deux jours de repos pu enfin sortir respirer de l’air frais à la vue de quelques soldats ravis de le revoir. Au troisième jour de la sixième ennéade, on l’informa que Arne faisait marche vers Oësgard-la-Citadelle rejoindre Fenricks. Au quatrième jour Norman sortait de plus en plus souvent de sa tente, il circulait parmi ses hommes, armes à la ceinture. Il reçut des missives favorables des mercenaires du sud, et on l’informa que des mercenaires à la solde du Porcinet se réunissaient dans le sud, on dit même que la bannière de Rive se hissait parmi eux. Il ne connaissait pas le corbeau, et du peu que l’on eu dit sur celui, Norman en retint une seule chose, il venait de lui déclarer la guerre. Il fit appeler un page et lui dicta quelques mots à l’intention de Raymond d’Hautval, Régent d’Erac l’informant des agissements de son vassal, de sa déclaration de guerre de par sa prise de position et lui demanda aimablement de le rappeler à l’ordre. Tout avait été dit poliment. Le messager devait se presser et ne connaitre le repos qu’une fois en Eraçon. Pendant ce temps, les trébuchets faisaient leurs offices et toute voie de ravitaillement vers la citadelle était bloquée tandis que l’ost Normanien accueillait les chariots Alonniens.

    Mais de sombre nouvelles arrivèrent d’Oësgard les jours qui suivirent. Tous crièrent à la trahison des Courreau. Norman convoqua ses chefs de guerre sous sa tente, mettant ses gardes à l’entrée avec l’interdiction de laisser passer qui que ce soit. Après une heure de discussion, Norman finit par les convaincre grâce à sa fibre oratrice avant de dissoudre l’assemblée. Un autre messager envoya une missive à Fenricks, le faucon de Dormmel, le sommant de regagner la raison sous peine de perdre son fief et sa tête. Pendant ce temps, les trébuchets ne cessaient.

    Norman tint vers la fin de l’ennéade un discours enflammés à ses hommes et à ses vassaux, les rassurant sur son état de santé mais également sur l’issue de la guerre, leur promettant de la gloire, de l’honneur après leurs femmes, foyers et enfants. A ses vassaux, il promit des terres supplémentaires entre autres. Un héraut vint leur rendre visite, portant un message de Goar. Norman l’accueillit avec un sourire cynique avant de bruler la missive devant lui, juste après vérifié que ne s’en était pas une de reddition. Suite à cela, il tapota le dos du jeune Philippe de Halkheim l’invitant à sa table pour un repas. L’y obligeant plutôt, lui qui devait surement y manquer à Oësgard. Devant ses vassaux, et avec leurs participations, Norman s’amusa grandement à le mettre mal à l’aise, lui montrant ce que lui pouvait lui offrir contrairement à son seigneur. L’assemblée riait aux blagues du baron. Puis enfin, Norman autorisa le Philipe à regagner le Porcinet mais avec un cadeau. Norman lui remit une tête de porc, la bouche entrouverte avec une missive l’accompagnant. La missive rappelait les titres de Norman, son titre de Baron d’Oësgard et celui d’Amblère s’ajouta à la liste, l’informant que la ville venait de tomber et que ses dirigeants ont été tué et que les crimes commis par Goar seront alors puni devant les Dieux et par le sang. Une autre missive prit la route d’Amblère, sommant Charles de se rendre en lui promettant le titre de Seigneur d’Amblère et de son plat pays.
    De par ses éclaireurs, Norman apprit la nouvelle aide apporté par son allié d’Alonna, il lui envoya également une missive le remerciant de sa contribution, le rassurant sur son état et le tenant informé des derniers évènements.

    Au neuvième jour de la sixième ennéade, les sentinelles ennemies pouvaient voir le campement s’activait étrangement et sortir de sa torpeur. Durant toute l’ennéade écoulée, le son des tambours n’avait cessé, ainsi que les trébuchets. Un nouvel assaut se préparait ?
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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeLun 18 Mar 2013 - 22:22

Sixième ennéade

Philippe repartit alors pour Oesgard, où il avait grande hâte de pouvoir fêter loin de tout ces choses malodorantes, la paix qu'on disait retrouvé. Il donna la tête de cochon à quelques gueux sur son chemin, qui en furent fort heureux, et tout cela "Au nom de Goar", ne sachant qu'en faire. Peut être le noble déchu maladif avait il voulu lui donner de quoi se nourrir pendant son trajet. Charles qui suivait Goar depuis plus de vingt ans, reçut avec fort amusement la missive de celui qu'on nommait le benêt au sein des murailles. Il n'eut pas la gentillesse de répondre, pensant que les couillards qui continuaient jovialement de tirer sur le campement, le ferait à sa place.

Quelques artisans eurent la maligne idée de tirer des projectiles enflammés, où éclatant à l'impact, la poix libérée mettait le feu aux bois du campement. On s'amusa assurément de pareil tirs. De même qu'on s'amusa de savoir que les assiégeants n'avaient cessé de jouer du tambour. Les Amblerons, trouvant le sommeil dans leurs casemates, à l'abri du bruit, on s'interrogea sur le sommeil des hommes qui devait fort mal apprécié ce dernier. Durant l'énnéade, les ravitaillements venant par l'autre rive, on ne connut au sein de la ville que quelques problèmes du à l'arrivé de projectile des trébuchets venant fracasser quelques bâtisses. Mais l'humeur restait bonne.

Sebastian quand à lui ne cessait d'harceler les convoies de ravitaillement, son camp changeant selon les humeurs, rôdant qu'il était autour des voie des transport, et toujours en postant des éclaireurs afin de posséder une bonne vision du terrain. Le bougre s'avait y faire, il était de bonne école. Escarmouches et embuscade ayant été sa formation après sa fuite d'Ydril. Et sa rumeur allait déjà dans les villages, on parla de Sebastian le Courageux, un géant suderôn qui pouvait ouvrir en deux un homme. On lui disait avoir une forte belle moustache, et d'autre encore un membre d'une taille forte troublante. D'ailleurs, nombre de veuve, orpheline et même femme marié ! surent apprécier sa présence lorsqu'il venait dans les villages.

Le bougre n'ayant pas l'âme à brûler les vivres qu'il avait en trop, il se prit à en vendre a quelques paysans, mais se rendant compte que peu pouvait payer même les prix les plus bas, il leur offrit, tout cela éloigné du siège. Mais malheur aux derniers villages qui semblait préférer Norman, il pilla et arsia ces derniers. Bien que rapidement peu semblait suivre le benêt.
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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeMer 20 Mar 2013 - 23:17

    La bande de mercenaires sous le commandement de Jivoniss le Droit traversèrent la contrée en faisant gare à où ils mettaient les pieds en envoyant des éclaireurs tout autour d’eux. Ils avaient répondu favorablement à l’appel du baron contesté lorsqu’un messager vint les chercher en leur pays, ils recurent d'ailleurs l'ordre de brûler les champs de blés et autre sur leur passage, champs qui appartenaient au mauvais camp . Un messager alla informer Norman de leur venue et ce dernier revint avec une centaine d’hommes armés qui devaient les accompagner. Après avoir échangé de vives poignées de main, ils prirent ensemble la direction de Nebelheïm où ils devaient servir sous les ordres d’Aymant de Rosignac et tenir la forteresse en attendant de nouvelles directives de Norman qui tenait le siège d’Amblère. D’ailleurs les trébuchets de se dernier ne connurent nul repos, les boulets tiraillaient la piteuse muraille tandis qu’on attendait l’heure de l’assaut. Mais avant cela, Aymant avait prit soin de bruler également quelques champs qui entouraient Amblère.

    Lorsqu’Aymant arriva avec ses hommes à Nebelheïm, il fut bien accueilli par la garnison resté en place qui avait triomphé de Guymart et ses hommes dont quelques survivants se mourraient dans les geôles. Les portes furent scellées et le donjon avait depuis longtemps nettoyé du précédent passage des traitres tandis que les murailles tenaient toujours aussi bien. La Tanière de l’Ours tenait et tiendra toujours.
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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeVen 22 Mar 2013 - 12:10

      À Amblère, on ne savait plus que penser. En effet, les mauvaises nouvelles se suivaient toutes et ne se ressemblaient pas, comme si chaque jour était désormais fait pour empêcher le Terrible de retrouver la main mise ce qu'il pensait lui revenir de droit — le droit du plus fort, le droit du sang, on ne savait plus, d'ailleurs — et le moral des troupes s'en ressentait.
      Ainsi, le premier coup de massue avait été d'apprendre qu'à Oësgard, on ne parlait déjà plus de siège. Ce qui aurait dû être une grande nouvelle fut comme un coup de poignard dans le dos : on disait que Fenricks, l'incorruptible seigneur de Dormmel, pétri d'honneur, avait rejoint le rang des parjures, signant quelques trêves avec la Vile Trogne. Pis encore, on affirmait que la chose avait été faite devant les Hommes, mais aussi devant les Dieux eux-même ou, en tout cas, la Dame Dieu, représentée par ses prêtres. La nouvelle que les renforts venant du sud n'arriverait jamais, alliée à la prise d'Essenburg, avait été un nouveau coup dur et, si ce n'était pas suffisant, les assiégeants commençaient à avoir faim. Assiéger une ville n'était guère aisé, surtout dans ce nord guerrier où l'ennemi n'était pas toujours un Homme. La menace des sombres autant que celle des seigneurs voisins et avides de terre avait été un moteur suffisant pour pousser les Oësgardiens, de tout temps, à construire des murs toujours plus hauts, toujours plus solides. Certes, les murailles étaient désormais à nues et un archer qui s'aventurait là haut ne pouvait plus compter sur les protections traditionnelles. Amblère avait commencé à arranger des abris de fortune, protections bien pauvres au demeurant, mais cela ne valait pas ce qui avait été perdu. Cela permettait-il à Norman d'entrer dans la ville ? Non. Il y avait toujours ces mètres de murailles qui grondaient sous les assauts répétés — mais lent, il est utile de le rappeler — des trébuchets mais qui tenaient encore.
      Dans les rangs de l'armée, on murmurait déjà, défaitistes, que le siège était perdu. Qu'il fallait cesser, faire demi-tour et sauver ce qui devait l'être. Qu'à trop chercher vengeance sur les terres du traître, Norman finirait par se perdre. Il sembla sourd à ces rumeurs, attendant simplement qu'Amblère ne s'inclina et ouvrit ses portes pour qu'il puisse la ravager tout son saoul.
      Finalement, des troubles avaient éclaté dans ses rangs. Des bagarres, d'abord, parce que les hommes s'ennuyaient et avaient peur de ce qui pourrait leur tomber sur le dos. Quand on avait commencé à manquer de vivre, les choses avaient été de mal en pis et finalement, les « soldats de la dernière heure » qui s'étaient joints en dernier à l'armée avaient montré que l'unification d'Oësgard par les armes avait ses limites. Lorsqu'il avait, par missive, négocié avec le Terrible, le Long avait profité de l'occasion pour infiltrer quelques agents dans l'ost de l'ours. Au départ, les manœuvres des bougres pour saper l'armée étaient restées vaines, mais à la lumière des derniers événements, les choses s'étaient accélérées. On disait qu'ils s'en allaient par dizaines, dégoûtés, qu'ils rejoignaient, par le sud et grâce à quelques gués, les terres de feu Ithier. Bientôt, ils seraient une centaine à avoir déserté, avait-on appris timidement à Norman. Et combien ensuite ? L'ours allait devoir prendre le problème à bras le corps pour sauter cette hémorragie
      Norman semblait ne plus avoir le choix : il devait bouger. Attendre que les trébuchets fassent leur œuvre devenait une illusion de plus en plus cruel. Mais que faire, alors ? Oësgard semblait perdue, Amblère hors de portée, le sud inaccessible. Devait-il lancer un assaut, qui coûterait cher en vies humaines ? Ou bien, au contraire, oublier sa vengeance ?

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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeSam 23 Mar 2013 - 4:56

Le temps passait et la barbe du jeune Hagen se dévoila après des mois de guerre et de bataille n'ayant plus le temps de la rasée, mais jamais le blason de la maison Mizar ne pointa si haut son nez. Devant la porte ouest alors que les murailles semblait défier, le seigneur de Krahof attendait patiemment son heure tel un serpent attendant le moment propice pour frapper. La blessure de Norman, les nouvelles concernant Alette, rien n'était encourageant et pourtant le sanglier d'Amblère était pris au piège enfermer à l'intérieur de son enceinte et si les troupes de Norman s'appauvrissait en nourriture et il était a parier fortement que ceux coincés dans le château crèverait de faim et de soif bien plus vite que les troupes Normaniènes. Prenant deux jours de repos suite au blessure de Norman le Terrible, Le seigneur de Krahof se concerta avec ses généraux et vavasseurs. Il fallait pénétrer dans l'enceinte de la ville devenait l’obsession du jeune Hagen. Aussi si les murailles tenait a rester debout et fier de leur hauteur nous les laisseront alors ainsi, la porte Ouest était le seul et unique point faible de la muraille, l'endroit névralgique, le talon d'achille de cette invincible muraille qui se dressait devant l'Ost de l'Ours hurlant de colère. L'idée vient des défenseurs eux-même en réalité. La porte étaient faite de bois renforcé de métal , métal qui n'avait plus lieux d'être si le bois cédait, aussi il fallait accélérer la chute de celle-ci, car une fois la porte brisé, rien n'empêcherait les troupes du chien tricéphales de pénétrer et de semer la mort et de faire couler le sang a flot en offrande a la grande déesse de la mort. Un combat loyal n'était plus d'usage, il fallait jouer au seprent, prendre l'ennemi par des méthodes plus vicieuse et plus sanglante. Après que la faim tenaillait les hommes, et que certains furent punit pour leur révolte par les coups de fouets, et d'autres exécuté pour leur désertion, l'ordre revint aussi vite car la peur de leur maitre était plus forte encore que la peur de perdre cette guerre. En effet là était la méthode qu'employait les Mizar, instaurer la discipline et l'ordre par la peur et le sang, ils l'avaient toujours fait et cela portait toujours ses fruits.

Hagen le savait les hommes d'amblère étaient épuisés par tant d'assaut, leur troupes avaient diminuer, ils ne pouvait a la fois défendre la porte nord et la porte ouest tout en protégeant les civils à l’intérieure, il fallait frapper vite et fort, utiliser le feu et l'huile pour détruire la porte et s'y engouffrer tel un venin abjecte afin de faire ressentir au amblerions la peur du chien tricéphale, la peur de savoir que sous les frappes d'Hagen aucune vie ne serait épargnés, ni celles des enfants, ni celles des vieillards , tous périront, tous jusqu'au dernier. si Norman voulait faire quelques prisonniers et se montrer miséricordieux qu'il le fasse mais les Mizar ne laisserait aucun citoyen d'Amblère respirer le même air que le leur.

Capitaine: " Nous avons rassemblez tous les tonneaux d'huile disponible Seigneur"

"Parfait...cesser d'attaquer les murailles, jeter toute votre force sur cette porte, le bois deviendra cendre et le bélier pourfendra celle-ci aussi aisément qu'une putain se fait prendre"



Le plan était logique, aussi les trébuchets positionner aider de leur machinistes calculèrent le point d'impact aproximatif de la porte, tous étaient a présent centrer vers cette porte qui cèdera. L'huile fera un bon accélérateur pour le feu et réduira et brûlera le bois pour le rendre plus docile afin qu'il s’effrite de lui même ne laissant que les renforts métalliques comme protection et un bélier viendrait enfoncer cette armature. Et suivant le plan, la cavalerie de Krahof viendrait s'y engouffrer tel un venin suivit de l'infanterie et de la milice. En perforant une porte, les amblerions seront obligé de délaisser la porte nord pour venir défendre l'autre, ils diviseront leur troupes par obligation et se verront contraint de battre en retraite sous le poids du nombre de soldat en supériorité numérique. Car dès lors il n'y aurait plus de murailles pour les protéger, plus de pierres pour les défendre, plus rien sauf la mort qui viendra inéluctablement les prendre tous. Et La réputation des Mizar était connue de tous, ceux-ci ne laissait aucun survivant dans leur sillage et n'avait aucun honneur.

Les trébuchet a l'aube du deuxième jour , lorsque Norman se remit de ses blessures lancèrent l'assaut, réveillant les citoyen d'amblère sous des cris de guerre qui appelait a la mort et au sang, Témoignant ainsi de la rage des véritables guerriers du nord.

"Le sang appelle le sang..."



Les trébuchets commencèrent leur travail et tonneaux d'huiles après tonneaux furent lancés recouvrant après quelques minutes bien longues la porte qui brillait alors sous sa couverture huilé. Quelques archers enflammèrent leur flèches et la volée fut tiré dévoilant à l'impact une explosion de flammes qui s'embrasait sur l'entièreté de la porte et sur les a côtés du mur arrosés aussi par l'huile. Les flammes dévorèrent le bois tel des termites et il ne fallut que quelques minutes pour que le bois ne cèdent ne laissant que les armatures métalliques de renfort pour protection. Une bien maigre protection. Le bélier se prépara et à présent que les murailles ne pouvait être aussi bien défendu, l'assaut de la porte était des plus aisé, car le moindre archer qui tentait de montrer le bout de son nez se verrait a découvert sur cette muraille à ,présent a nue depuis les assauts précédant.

Capitaine: "La porte est prête a céder Seigneur.."


"Que la Cavalerie se tienne prête je veux qu'une fois la porte ouverte le bélier se retire "

"Nous pénétrerons cette cité tel un venin...ne laisser aucuns survivants..."


Capitaine: " bien Seigneur"



A la vue de l'exploit du seigneur de Krahof le morale des troupes changea, la chance, revenait, les dieux avait décider de leur ouvrir la voix. Une fois le bélier protéger par plusieurs archer prêt a tirer dès qu'une ombre viendrait pointer le bout de son nez sur la murailles finit par enfoncer la porte sous un éclat de métal chauffé et de bois dépérissant, il se retira laissant la cavalerie s'y engouffrer tel une plaie macabre. S'en suivit l’infanterie et la milice qui surpassait déjà les forces ambleronnes qui devait à présent se diviser en deux pour délaisser une porte afin de contenir l'assaut d'une autre. Villageois, enfants, femmes tous ceux qui ne pouvait échapper à l'assaut et qui fuyaient vers le château pour prendre refuge étaient massacrés sans sommation. Les maisons brûlèrent elles aussi, et bientôt le nombre de soldat Normanien faisait loi dans les ruelles de la cité. Le cor de l'ost d'Hagen avertit alors les troupes de Norman qu'il était temps de réduire l'autre porte et que les forces ambleronnes ne pouvaient couvrir tant d'assaut mais surtout un assaut si violent, si ravageur. La peur la voila, tel une infâme plaie venait à présent faire loi elle aussi dans le cœur des citoyens et soldats d'amblère qui savait au fond d'eux que nul aide ne leurs parviendraient, qu'ils étaient prit au piège à l'intérieur de leur propres murailles.

La cavalerie avait frayer le passage, l’infanterie nettoyait et la milice achevait ceux qui restaient encore avec un souffle de vie. Dans un tel assaut de violence et de rage les défenseurs ne pouvaient rivaliser, tenaillés eux aussi par la faim et la soif, enfermés dans leur enceintes ils étaient prit à leur propre piège.
Un assaut bien planifié aider des flammes et de l'ingéniosité de certains car la porte tombé la cité était prise c'était un fait, une logique implacable et surtout une stratégie de guerre. Le château était toujours la me direz-vous. Oui mais un château couper de tout ne peut survive très longtemps. Le cor du chien tricéphales résonna dans les ruelles de la ville tel un signal au amblerions que désormais il leur faudra prier Tyra car leur âmes viendraient rejoindre le royaume des morts en cette journée que l'on croyait perdue, mais qui dans un souffle unique et dernier susurra à l'oreille du plus malicieux la chose a faire.

"Un seul grain de riz peut faire pencher la balance, un seul homme peut faire la différence entre victoire et défaite, une seule faille même des plus infimes peut devenir le talon d’Achille d'un homme en armure". Comme la cotte de mailles est le défaut d'une armure, la porte est le défaut de toute muraille. Hagen avait préférer délaisser les murailles pour se porter sur un point plus fragile que les autres et la stratégie était logique, là ou la pierre résistait au assauts, le bois se trouvait être l'unique faille la plus évidente.

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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeLun 25 Mar 2013 - 11:20

      L'utilisation du trébuchet pour tenter d'ouvrir la porte n'avait pas été sans poser plusieurs soucis techniques que les troupes du Terrible n'avaient pas forcément prévus. Peu précis, l'engin de siège avait la plupart du temps manqué sa cible, frappant durement la muraille autour de la porte, la dépassant pour frapper telle ou telle maison qui n'avait rien demandé ou bien, pire, échouant quelques blocs de pierre juste devant. Si on ne s'y intéressât apparemment pas au départ, les choses furent différentes quand ordre fut donné d'approcher le bélier. L'outil, peu maniable, se serait bien passé de ces obstacles qui gênaient sa progression.
      Après la destruction des hourds et autres protections des murailles, les artisans de Goar avait fait avec les moyens du bord. Les abris de fortune avaient bourgeonné sur les hauts murs. Mais, et le détail était d'importance, c'était par la porte sud que Norman avait un premier temps attaqué et c'était donc au sud que se concentrait la majorité des destructions. Si les engins de siège de Hagen avait néanmoins fait leur office, ce nouvel angle d'attaque demeurait plus épargné. Cela avait permis aux défenseurs de gêner les assiégeants, plus que si l'attaque avait eu lieu au sud, en cueillant un bon nombre avant qu'ils ne parvinssent seulement à atteindre la porte. Les trébuchets avaient de toute façon cesser de fonctionner, écraser le bélier ne paraissant pas la meilleure idée à avoir. Si bien qu'en plus des traces des roues, on pouvait deviner la trajectoire du mastodonte en suivant les cadavres.
      Après que son bélier eut évité les obstacles qu'il avait lui-même laissé sur sa route — il pouvait d'ailleurs être soulagé, il n'avait pas lui même fermé la porte ouest, alors que la chose avait presque semblé possible un temps — Hagen put voir le bois plier sous les assauts répétés. On usa de l'huile pour accélérer la manœuvre, mais il ne fut pas certain que son usage fut déterminent.
      Et puis, ce fut comme une délivrance : la lumière passa entre les deux battants de la porte et les soldats de Hagen firent leur possible pour l'ouvrir en grand. On tenta alors de suivre les ordres et les hommes grognèrent en repoussant le bélier de toutes les forces, afin de dégager le passage. La manœuvre, une fois encore, pris un peu de temps, puis on entendit des bruits de sabots. De fait, la porte avait été ouverte, même si l'on semblait négliger dans l'état major du Terrible le prix qui avait dû être payé pour y parvenir. Mais on n'en était plus à compter les morts, désormais, on ne voyait que cette entrée, pas aussi béante qu'on l'aurait souhaité, mais entrée tout de même, dans la tanière du Sanglier.
      Le reste demeurait encore à écrire, néanmoins.

HRP : Norman, tu peux poster si tu le souhaites (si tu ne le souhaites pas, merci de prévenir rapidement Goar. Merci de t'arrêter, néanmoins, au moment où tes troupes passent la porte ouverte. Il appartient à Goar de décrire la façon dont il vous réceptionne.

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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeLun 25 Mar 2013 - 20:21

    Lorsqu’on lui apprit que des hommes avaient désertés, Norman frappa du poing le bureau faisant bondir dans un petit saut ses outils et autre. Il ordonna alors à ses cavaliers de se lancer à leur poursuite, et d’en exécuter certains. Norman ne supportait pas la lâcheté et la couardise ! Si certains regagnèrent l’armée par indulgence de la part du baron d’autres eurent la dernière vision d’un nœud autour de leurs cous. Si le réapprovisionnement avait été interrompu pendant un court moment sous les agissements d’une troupe mercenaires, de nouveaux chariots pénétrèrent dans le camp en empruntant une toute nouvelle voie. Norman n’avait pas eu le temps d’agir à ce propos que Sébastien avait interrompu ses attaques. Les éclaireurs du baron parcouraient la plaine, l’informant des derniers mouvements de troupes de l’ennemi et le prévenant d’une quelconque attaque surprise. Il donna l’ordre à une petite troupe de piller les villages alentours et de brûler tous ceux qui se disaient sous l’autorité de Goar et d’Amblère. Il fallait brûler, brûler tout. Les champs, les masures et toutes ressources appartenant au porcinet, même les infrastructures autour de l’Ambrie que le gras d’Amblère pouvait utiliser. Les hommes entendaient encore l’ordre tonitruant de Norman « Qu’on ne leur laisse rien ! ». Il les avait d’ailleurs autorisés à piller, saccager et prendre tout ce qu’ils désiraient.

    Lorsque ses troupes revinrent, il leur adressa un grand discours enflammé, où il vanté la couardise de ses ennemis, la fierté de combattre aux côtés des vrais guerriers du septentrion. Il leur fit la promesse de prendre toutes les richesses qu’ils trouveraient en Amblère, que la ville se verra saccagé par leurs colères, leurs haines et ressentiments. Des « Oua » furent scandés alors que les trébuchets déversaient leurs saoul sur les murs. Des bidons d’huiles et des flèches enflammées furent envoyés pour bruler les masures se trouvant proches des murs à l’intérieur. Norman se mit en accord avec Hagen pour attaquer en même temps, l’assaut serait donné. On pria longuement les dieux ce soir là, et des sacrifices furent offerts aux principales divinités pouvant influer sur cette bataille. Les morts des derniers assauts près des murs avaient été depuis longtemps évacués par quelques paladins.

    Finalement, la machine de guerre se mit en marche. Norman sur son destrier contemplait son armée, au son des tambours. Les beffrois s’avancèrent abritant des hommes, sur le haut de ses tours des archers décochant leurs flèches sur les soldats amblerons dont les hourds et créneaux furent détruit par les trébuchets et qui se cachaient mal derrière des abris de fortune. D’autres archers à terre décochaient également leurs flèches alors qu’un bélier s’avançait, non pas porté par Norman cette fois-ci. Les trébuchets avaient également bombardait la porte et son enceinte. Premier coup, deuxième coup, un crac, la porte cédera dans les coups qui suivirent. Pendant ce temps, les beffrois déversèrent sur les murailles leurs hommes, dont des archers envoyèrent des flèches enflammées vers les masures pour les incendiant et éviter ainsi que des tireurs ennemis s’y cachent lorsque l’armée pénétrera la ville. Lorsque la porte céda, l’armée s’introduisit dans la cité fluviale en formation. Lanciers, piquiers, fantassins et archers, tous eurent leurs rôles à jouer. Norman s’élança alors avec ses hommes à cheval, non pas le marteau, à cause de son épaule, mais l’épée longue et lourde en main. « Pour la gloire du Septentrion, LeuberJack avec moi ! ». Pendant ce temps Hagen attaquait également ...
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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeLun 25 Mar 2013 - 20:50

Le feu, le benêt voulait du feu qu'on disait. Charles, du haut du château repensa alors naïvement à un conte que lui avait racontait une vieille femme en Estrévent, lorsqu'il combattait les drows. Se tournant vers l'un de ses hommes, il le prit par l'épaule et lui dit "Mon ami, qu'on libère Baoht le maudit". Les flammes jaillirent dans les petites prunelles de son camarade qui s'élança dans la ville. On avait vu peu avant les hommes se préparaient à lancer l'assaut, ces singes, croyant pouvoir atteindre ces combattants chevronnés.

La population avait lors qu'on disait que les portes tomberaient, rejoint le château, une grande part avait déjà quitté les lieux depuis plusieurs jours, passant par la poterne de l'autre rive. Des derniers, la plupart restèrent sous la protection du castel. Quelques hommes restèrent sur les murailles à tirailler sur les hommes, mais en prenant grand soin de rester habillement caché derrière les meurtrières et autres défenses encore en place.

Alors qu'avec fracas, les portes tombaient, l'une, puis l'autre, les hordes allaient et venaient entrant, courant, criant. La folie semblait être bien partagé. Mais alors que tous allaient, tuant les quelques habitants ayant refusés de quitter leurs baraques. Le piège était fait. Rapidement, dans les tours des portes, les hommes abattirent les herses qu'on tenait levé depuis plusieurs jours. L'armée se retrouvait alors prise dans la ville. Son désir d'y être était résolu, mais à quel prix.

Sur les murailles, les arbalétriers et archers depuis les murailles et sur quelques protections encore efficaces mis en place à cet effet, lancèrent leurs traits meurtriers sur l'armée. Sur la porte Nord, on visa le Baron, qu'on voyait passer en fanfaron, et sur l'autre porte, les autres capitaines, dont Hagen. Bien mal serait pris à ceux qui essayeraient de monter sur les escaliers, le bois et la poix placé ici afin de bloquer l'accès fut incendié en un instant. Et rapidement, les archers tirèrent des dizaines de traits enflammés dans la ville.

En un instant les bâtisses de bois, ou la poix avait été finement placé, prirent flamme. L'homme de confiance de Charles, était là lui aussi, un flambeau dans une main, une épée dans l'autre, il allait et courait criant à toute voix "Baoht, Baoht" Tranchant dans le vide, enflammant les bâtisses, le bougre accompagné de quelques autres fous, habitants de la ville dont l'alcool et le siège avait atteint l'esprit d'une drôle de manière, réalisèrent l'incendie d'Amblère.

En un rien de temps la ville était en flamme, les portes bloqués par les herses, des archers et arbalétriers pour les protéger et tuer à volonté. Et au milieu, une armée, des morts, et certains disaient, Baoht lui même.


(Ces dispositions ont été indiquées aux Mjs successifs depuis le début du siège).
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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeLun 25 Mar 2013 - 23:12

      Telle une putain, avait dit Hagen, le visage sombre et le regard noir. L'histoire se souviendrait en effet d'Amblère comme d'une vulgaire fille de joie, en effet. Car de fait, si les armées conquérantes la prirent avec une facilité déconcertante, ce n'était pas sans que son possesseur eut une quelconque idée derrière la tête. Une histoire de prix à payer.
      Ainsi, dès les premiers jours, on avait fait levé les herses, laissant les portes nues et sans défense. Norman, cependant, n'avait pas osé s'essayer à un nouvel assaut ; sans doute, il le prouverait après, voulait-il en être. Le Terrible avait forgé, de fait, sa légende en combattant avec ses hommes, parfois jusque sous le bélier qui enfonçait la porte. Néanmoins, Amblère devait être sa Némésis. Ville du traître à qui il avait accordé trop vite sa confiance et la sûreté de ses villes durement acquises, Amblère mettait un point d'honneur à le mettre à bas, là où Oësgard lui avait négligemment tourné le dos. Amblère avait fauché l'Ours, d'un carreau dans l'épaule, et ce devait être un signe des Dieux. Un avertissement, un appel à la retenue. L'homme avait fait la sourde oreille et quand sa porte, la vilaine porte du sud qui une fois l'avait mis en échec, avait finalement cédé, c'était sur son cheval qu'il s'était trouvé, et son cheval avait passé la porte, sans la moindre gêne. On oublierait que, selon certains historiens et, en tout cas, la plume de Norman, trébuchets et bélier s'étaient unis, à l'unisson, sur la même cible ; l'idée paraissait tellement saugrenue qu'on accusait l'homme d'être sujet aux coquilles, comme tous les autres hommes. Qu'importait, car dans les faits, telle une putain, Amblère se faisait trousser, semblait-il.
      Mais une catin, toute délicieuse qu'elle pût être au lit, n'en demeurait pas moins aisément remplaçable, cela Norman et compères l'avaient oublié. Goar, par quelques roueries, avait faite sienne Oësgard-la-Capitale et c'était là une cité qui valait bien deux fois la sienne, aussi son fidèle n'avait-il guère hésité et c'était un piège terrible qui s'était refermé sur les deux osts. Ne trouvant aucune résistance, la cavalerie s'enfonçait toujours plus profondément dans la ville. Comme un jumeau mimétique, les hommes de Norman faisait de même. Chevaux piaffaient dans les ruelles. Hommes grognaient d'enfin fouler le pavé. Tous n'avaient d'yeux que pour le nord, le nord et ce castel qui demeurait impassible, encore, derrière sa rivière et ses murailles.
      Mais, alors que les beffrois bavaient leurs hommes d'armes sur les murailles ensanglantés, on découvrit le subterfuge du Terrible : des dix tours de siège qui s'avançaient, telles des pantins ivrognes slalomant entre les bris de roches projetés des jours durant par les trébuchets, cinq en réalité n'étaient que des leurres, sur lesquels les hommes de Goar déversèrent leur colère pour rien. Cette manœuvre permit, en plus du reste, de gêner les archers amblérois, qui se laissèrent dépasser par cette première vague.
      Au sol, cependant, les choses se corsèrent car Amblère était désormais une pute sacrifiée ; l'expression pouvait paraître rude, mais alors que les flammes s'élevaient au quatre coin de la ville, comme si les Enfers s'emparaient de la ville, comme si le Voile s'abattait à nouveau sur Oësgard et que Tyra élisait domicile dans l'Amblois, elle paraissait adaptée. Les herses furent abaissées et les mécanismes pour les remonter saboter. Toute à leur joie de tracer leur chemin jusqu'à château honni, les hommes, s'ils avaient pour la plupart gardé une formation impeccable, ne se firent pas moins prendre par les langues de feu et c'était désormais la jouvencelle qui se vengeait dans son agonie. Car, comme le découvrirait vite Norman, Amblère ne devait pas se relever : tout avait été fait pour que le feu prit vite et sans relâche. La panique s'empara bien vite des vavasseurs, des nobles, des chevaliers, des lanciers, des piquiers, des guerriers, des miliciens, qui, comprenant le piège, firent demi-tour pour se ruer jusqu'aux portes. Las, elles étaient fermées et les béliers ne parvenaient pas, pour l'heure, à mettre à mal les mâchoires de métal qui s'étaient refermées. À l'extérieur de la ville, dans les quelques réserves qui étaient restées à l'arrière, on contemplait le spectacle, horrifié, stupéfié, et l'on murmurait le mot amer : défaite. Car il semblait bien que c'était là une défaite qui se dessinait.
      Amblère était perdue. Pour Norman comme pour Goar. Le château demeurait pour l'heure inaccessible, la route était barrée par les flammes qui, de plus, semblaient prendre un malin plaisir à séparer les hommes. Norman, au moins, avait fait l'erreur de pénétrer dans la ville et il semblait perdu. Il devait oublier Amblère, oublier Goar, oublier Oësgard même : il devait désormais sauver sa vie.

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MessageSujet: Re: La terrible procession de l'Ours [GUERRE]   La terrible procession de l'Ours [GUERRE] I_icon_minitimeJeu 28 Mar 2013 - 21:07

      Amblère brûlait. Et avec elle, les quelques gens du vilain Goar accompagnait dans ce brasero infernal la valeureuse armée du Terrible, avec laquelle il avait su conquérir le sud et défaire l'Ithier. Oui, Amblère brûlait et dans ses rues, la soldatesque de l'ours hurlait son agonie. Près des trois quart des forces de Norman s'étaient jetées dans la bataille, se frayant un chemin entre les portes ouvertes et se retrouvant, dès lors, piégées par le piège de celui qui se faisait déjà appeler Goar Ier.
      Si les hommes du Terrible venus des tours de siège surent repousser les amblerois de la muraille, c'était autant parce qu'ils étaient plus nombreux que ces derniers le voulait bien : se réfugiant dans leurs tours alentours, ils surent décimer leurs assaillants et si quelques uns moururent, c'était bien les affres de la guerre. Dans l'ensemble, ils surent à la fois maintenir les soldats terrorisés loin des herses et tenir en haleine les soldats du sire de l'Überwald. Au final, face aux flammes et à la certitude que tout était perdu — il y avait assez de cris d'agonie pour s'en convaincre — ils finirent par retrouver le chemin qu'ils avaient emprunté. Ainsi, il y eut une véritable ruée sur les tours de siège et, voyant cela, les hommes qui étaient restés en arrière et qui avaient vu, sans comprendre, les lourds nuages de fumée noires s'élever. Parmi ceux là, on comptait surtout les ingénieurs faisant fonctionner les trébuchets : on en avait compté près de trois cents. En plus de cela, une bonne centaine de soldats parmi lesquels on comptait une bonne partie de blessés légers. Il y avait une autre vérité que personne ne parvenait à oublier : Norman le Terrible semblait perdu. Aussi, les troupes se démobilisèrent et il n'y eu que les soldats les plus proches de Hagen pour demeurer à leur place. Le regard de ce dernier devait sans doute se tourner vers le nord, vers Krahof. Les nouvelles d'un mercenaire assiégant son castel devait désormais lui être parvenues.
      Les efforts des soldats piégés à l'intérieur de la cité devaient rester vain : les herses n'étaient pas faites pour être soulevées par des Hommes, ils s'échinèrent pourtant à tenter. Ceux qui restaient au plus près des portes étaient les proies privilégiées des archers de Goar et quand, finalement, la poix brûlant sur la pierre des escaliers menant vers les murailles s'éteignît, il n'y avait plus personne pour les gravir. Ceux qui étaient piégés dans les flammes moururent en grand nombre, mais certains parvinrent à trouver des abris dans quelques bâtissent de pierre. Malheureusement, le bois était omniprésent dans Amblère, même dans les maisons aux apparences les plus solides. Quand ce n'était pas un toit qui s'effondrait finalement, c'était l'asphyxie qui les gagnait. Au final, des hordes qui s'étaient engouffrées dans Amblère, trois cent âmes virent le feu mourir petit à petit.
      C'était la fin de l'épopée de l'Ours.

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