Haarok Kasador - Prêtre de Mogar [manque sorts]

Il a deux outils dont il ne se sépare jamais. Tout d'abord il a son marteau de guerre, incroyablement rustique il est composé d'un simple manche en bois d'un mètre environ et d'un tête rectangulaire d'un alliage aussi résistant qu'il est lourd. De par son poids et sa taille l'engin n'est pas très maniable, et il ne peut être utilisé que dans des espaces dégagés. Il est cependant très efficace pour briser portes et murs (pas trop épais, faut pas exagérer). Toujours attaché à la ceinture, il porte également une lampe tempête. Celle-ci contrairement au marteau est véritablement un travail de maître. De forme cylindrique il est possible de la fermer pour préserver la flamme. Quand elle est ouverte, on peut voir une grille ouvragée qui filtre la lumière de telle sorte qu'elle fait apparaître le symbole du clan. Cette lampe est un héritage qui a été forgé pour sa famille le jour où ils ont accepté la charge de prêtre du clan.
Pour ses vêtements, il porte la robe traditionnelle dû à sa fonction de prêtre du culte de Mogar au quotidien. Lorsqu'il est en campagne il passe une armure lourde ; il ne porte jamais de heaume car il préfère conserver un maximum de vision sur les événements qui l'entour.

Il est de taille moyenne (1,5m), mais de longues périodes de méditation et de prière ainsi que de multiples campagnes l'ont conduit à ne manger que peu de choses et à être sec De plus, de nombreuses années de lutte contre les gobelins ont irrémédiablement marqué et façonné son corps. La première chose que l'on remarque chez lui, c'est son regard vide. Même lors de cérémonie endiablée, aucune étincelle ne vient l'allumer et bien que placide lors d'un moment calme, son visage est déformé par d'innombrables rictus lors d'un combat ou d'une cérémonie. De nombreuses personnes se sont demandées s'il croyait réellement en ce qu'il faisait et certains ont même pensé qu'il était possédé ou fou. Brun, il porte de une barbe longue et libre. Bien entretenu, celle-ci est une fierté pour son porteur. Il se rase le crane en signe d’allégeance à Mogar. Même lorsqu'il est en campagne dans les endroits les plus reculés, il fera toujours très attention à ce point ; il est persuadé que son dieu prendrait cela comme un affront.

C'est un nationaliste convaincu. Ils pensent que les autres races sont des parasites et qu'ils ont entraîné son peuple dans l'abysse dans laquelle il se trouve aujourd'hui. Il ne souhaite pas l'extermination des autres races, ils souhaite simplement qu'elles quittent les terres naines. C'est également un fervent défenseur du dieu Mogar. Les maux qu'il a infligé à son peuple sont parfaitement justifiés à ses yeux : ils étaient devenus arrogant et se détournaient du Créateur pour des faux dieux désignés au sein même du peuple nain. Il faut remercier Mogar d'avoir éclairé le peuple nain de ses épreuves. Malheureusement ils n'ont rien compris et alors qu'ils devraient se réorganiser et tout mettre en œuvre pour reconquérir les terres perdues, ils pleurent sur leur sort. Haarock est un passionné et il souhaite avant toute chose le bonheur de son peuple et il fera son possible pour rester sûr la voie qui lui semble la plus juste. Malheureusement, lorsqu'il est dans l'action il agit d'instinct, sans penser aux conséquences de ses actes, ce qui l'amène souvent à regretter ses choix. Réservé, il se plonge alors dans la prière pour se rassurer.

Lorsqu'il était encore un tout jeune nain Haarok habitait à Thanor avec sa famille et son clan. Suite au désastre de la Malenuit les naines et les nains qui allaient bientôt constituer le clan des Barbe-de-feu se sont regroupés autour du temple de Mogar. Au milieu de tout un peuple qui perdait sa foi, ceux qui y sont restés fidèle se sont regroupés en un clan. Il n'est nul besoin de préciser à quel point celui-ci était minoritaire. Bien que peu nombreux les membres du clan étaient très actifs et on entendait de plus en plus parler d'eux. Ils faisaient des prêches sur les places publiques, ils avaient lancé la reconstruction du temple avec leurs maigres moyens et avaient également recommencé les offices. Partout ils racontaient que nous étions les uniques responsables de ce qui nous était arrivé, que nous nous étions perdus et que Mogar était intervenu pour nous remettre sûr le droit chemin. Cependant la population supportait de plus en plus mal ces gens qui l'accablaient d'avantage alors qu'elle pleurait déjà sur ses malheurs. Très rapidement le clan fût chassé de la ville.

Seul les abords immédiats de la cité était sécurisés, et très rapidement le clan dû faire face aux gobelins et à des bandits de tout genre. Finalement le clan trouva enfin un village où s'installer. Celui-ci était occupé par une bande de bandits qui l'avait fortifié, le transformant en forteresse facilement défendable. Ils les observèrent pendant quelques jours avant de découvrir une faille dans le système des rondes du rempart Est. A cet endroit il y avait une brèche et il était possible de se faufiler. Le village fût capturé et les bandits massacrés mais cela ne se fit pas sans mal et le clan dû faire le deuil de nombre de ses membres.

Haarok grandit donc dans ce village. La vie n'y était pas facile et les nains du clan des barbe-de-feu durent s'organiser pour survivre, que se soit face à la faim ou encore aux bandes qui sévissaient dans la région. Bien qu'il y eu des bandits de toute race, les gobelins étaient de loin les plus nombreux et les plus virulent. Très rapidement on supposa qu'ils contrôlaient la région depuis une place forte relativement proche du village.

La famille de Haarok était devenus les prêtres du clan car leur foi en Mogar était inébranlable et de nombreuses fois il ont éclairé les autres membres du clan grâce à cette ferveur. De plus les prêtres étaient à la tête de toutes les expéditions militaires menées dans la région. En effet pour sécuriser les bois et les champs alentours, indispensables à leur survie, les patrouilles étaient permanentes et bien souvent dangereuses. Mais rapidement cela ne suffit plus aux prêtres de Mogar. Le dieu était mécontent car ses enfants étaient devenus apathiques. Ainsi les prêtres partir à la tête de groupe de volontaires (souvent les plus extrémistes) pour porter le combat aux cœur des territoires gobelins. Les expéditions se déroulaient toujours de la même manière. Les nains se positionnaient sur une place forte et restaient sur place pendant une semaine. Ils partaient de ce poste avancé pour piller et massacrer tous les villages et autres camps de gobelins des environs. Et à la fin de chacun de ces massacres, un prêtre officiait pour offrir à Mogar le sacrifice des ennemis en les brûlant sûr de gigantesques bûchers.

Haarok officia de nombreuses fois et un jour, alors qu'il revenait d'une expédition, son groupe aperçu au loin une fumée noire inhabituelle s'élever au dessus du village. Ils coururent jusque sur place pour découvrir que celui-ci avait été brûlé et qu'il ne restait rien de plus qu'un gigantesque tas de cendre. Une odeur de chair planait et il n'était nul de besoin de chercher pour savoir où étaient les membres du clan.

Haarok et ses compagnons se retrouvèrent seuls et désemparés, le seul foyer que la plupart d'entre eux avaient connu venait d'être détruit. Pour Haarok peu importe qui était à l'origine d'un tel massacre, ils n'avaient été que les outils de la volonté divine de Mogar. Les membres avaient décidés d'un commun accord de retourner à Thanor, c'était leur seul chance de survie. Au cours du voyage Haarok ne dormis que très peu, il était bien trop torturé, il passait des nuits complète à chercher les explications à ce qui venait de se produire. Ce n'est que lorsqu'ils arrivèrent en vu de la ville qu'il comprit enfin. Mogar les avait puni pour leur lâcheté. Même si leur volonté était pure, ils n'auraient jamais dû quitter Thanor. Ils avaient été égoïstes et avaient abandonné le reste du peuple nain. A quoi bon des serviteurs qui connaissent le chemin et qui ne servent pas de guide à leurs congénères ?
Haarok pria une journée et une nuit complète pour remercier Mogar de l'avoir ainsi éclairé.

Eeeeeeeeet... je valide !

Merci monsieur !!


Ma première action sera d'aller quérir l'aide d'un vieux sage, d'un parrain quoi