Pharaun - Ancien gladiateur et futur soldat

Nom/Prénom : Pharaun, tout simplement Pharaun.
Âge : 130 soit 26 ans en âge humain.
Sexe : Masculin.
Race : Drow.
Particularité : Aucune particularité significative si ce n'est une peau bien pâle. De surcroît, son nouveau maître l'a gratifié tout récemment d'une multitude de cicatrices au niveau du visage.

Alignement : Chaotique Mauvais.
Métier : Anciennement gladiateur et très prochainement soldat.
Classe d'arme : Corps à corps (épées jumelles) et accessoirement la lance.
Équipement : Pharaun est un esclave. En dépit de cette existence placée sous le signe de la pauvreté ses possessions sont très limitées. Pour l'essentiel, ces dernières se composent d'un simple pantalon en toile sur lequel le temps semble avoir fait des ravages tant il a été recousu, et qui surmonte des chaussures dans un tout aussi mauvais état. Des brassards en cuir de mauvaise facture couvre ses avant-bras et offrent une protection très sommaire. En réalité leur seul but est de dissimuler la marque de l’esclavage tatouée à ses poignets. Enfin et pour parachever cette description de l'équipement, Pharaun dispose d'une fine chaîne, qui est manifestement une récompense pour ses victoires, reposant au creux de ses pectoraux d'albâtre.



Pharaun est caractérisé par une beauté exceptionnelle (d’un point de vue strictement humain). La grâce naturelle de sa physionomie élancée a quelque chose d’ophidien lorsqu’il se rapproche de sa victime. La soyeuse chevelure argentée qui encadre son visage d’éphèbe quant à elle descend en cascade pour se loger dans le creux de ses omoplates. Cette dernière donne l’impression d’onduler au rythme des pas de l’elfe sombre à la démarche sûre et légère.

On assimile bien souvent sa peau d’albâtre à celle d’un cadavre, car nul véritable soleil ne saurait briller au cœur de la fosse. C’est entre ces murs –et au prix d’une myriade de blessures- que le Drow a développé son physique puissant et agile : un chef d’œuvre de musculature finement sculpté à même la chaire et qu’il dresse fièrement à chaque nouveau combat comme une offrande potentielle au dieu de la guerre.



Si l’apparence physique de Pharaun est d’une beauté ahurissante (encore une fois d’un point de vue humain), il est gâté par une attitude glaciale et hautaine. Celui qui l’observe de près le percevra tel qu’il est, c'est-à-dire un rustre avide de sang et d’ambition qui ne reculera jamais devant rien pour obtenir ce qu’il désire.

Sa peau blanche est immaculée, contrairement à son esprit, dont la dépravation est trahie par ses yeux noirs comme l’abîme. Il subiste quelque chose de primitif, quelque chose d’aussi sauvage que de pur dans le sang de Pharaun. Cela fait penser aux féroces barbares qui ne connaissent ni la lumière de la civilisation ni les adoucissements de la connaissance. En effet, la beauté glacée de Pharaun dissimule une terrible laideur inhumaine et sa soif de sang et de carnage restera à jamais inassouvie car jamais rien ne pourra combler le vide laissé par son absence d’âme. Le Drow est un gouffre d’ambition et de carnage.



Le seigneur Malaggar était riche, puissant, et aussi vide d’émotion que s’il était mort. Il appartenait pourtant à une race réputée pour son tempérament passionné et son goût de la vie, mais la lassitude s’était installée avec l’âge. A chaque décennie qui passait, il s’était desséché davantage, spirituellement jusqu’à ne plus être qu’un vieillard à l’air perpétuellement renfrogné qui accueillait chaque nouvelle journée avec le même mépris dédaigneux. Ce fut donc à sa plus grande surprise que le seigneur Malaggar se retrouva un beau jour victime d’un véritable coup de foudre.

Très tôt dans la matinée, lui et sa fille Xulae avaient quittés le domaine familial, à la recherche de distractions susceptibles de tromper les vicissitudes de la vie et de s’éloigner au possible des intrigues politiques du Puy. En temps normal lorsque ce genre d’escapade survenait, Xulae et Malaggar se rendaient à l’arène pour assister à l’un de ces sempiternels spectacles de gladiateurs car ce dernier savait avec l’assurance d’un père que sa fille en était friande. Mais ce jour-là le vieux seigneur désirait se tenir à l’écart du sable de l’arène et de la foule. A vrai dire, fuir le regard des autres était un une manie qui revenait souvent chez lui ces derniers temps. Il haïssait ceux qui l’entouraient, haïssait leur jeunesse provocante. Xulae était la seule exception. Elle était la seule personne à qui il aurait pu pardonner une tentative d’usurpation ou d’assassinat. Le simple fait de penser à elle, et les recoins de ses lèvres ridées se relevaient pour former l’ébauche d’un sourire. De toutes les choses qu’il possédait, de tous les gens qui servaient sous ses ordres, elle était sa préférée. Il y avait un mot, un mot simple que les races inférieures employaient pour décrire ce sentiment, mais son cerveau vieillissant ne parvenait pas à le retrouver.

Néanmoins, soucieux de faire plaisir à sa fille le seigneur Malaggar conduisit cette dernière dans un endroit que les gens de son rang avaient tendance à éviter : la fosse. On parlait à propos de cet endroit de combats organisés sous la cape, dans une fosse où ne filtrait jamais un rayon de soleil et au plus profond de laquelle jaillissaient les cris d’âmes torturées et vaincues ; un abysse exempte de toute règle, de toute morale. Même pour un peuple aussi cruel que les Drows savoir qu’un tel endroit de dépravation pouvait exister relevait du mythe.

Et pourtant…

Leur loge, situé dans les hauteurs de l’hémicycle, leur offrait une vue imprenable sur la fosse. Xulae suivait d’un intérêt passionné les combattants qui se tailladaient à coups de pièges rasoirs, s’éviscéraient avec leurs lames et se découpaient en morceau de chair sanguinolente à l’aide de leurs filets barbelés. Xulae était jeune et vigoureuse, et ses sens aiguisés. Même aussi loin des affrontements, elle pouvait sentir le mélange sensuel du sang et de la sueur, percevoir la peur et l’adrénaline qui émanait des combattants, admirer le dessin des tendons, des muscles et des os de chaque membre tranché. Malaggar quant à lui avait depuis longtemps perdu cette acuité. Cela arrivait chez les Drows de son âge quand ils se laissaient aller. Ses sens du goût, du toucher et de l’odorat étaient fortement diminués, comme s’il percevait les choses à travers une brume cotonneuse. Sa vision était elle aussi voilée et, grommelant avec résignation, il plongea la main dans les replis de sa robe pour s’enquérir de jumelles de théâtre richement ouvragées. Il s’intéressa tout naturellement au ballet de mort qui se déroulait dans la fosse, mais le spectacle ne provoquait pas chez lui le même enthousiasme que chez Xulae. Malaggar avait déjà vu des gladiateurs à l’œuvre à des centaines de reprises, aussi, voir deux chiens enragés se battre comme des chiffonniers au fond d’un trou était loin de le stimuler. Au début, il ressentit simplement un profond ennui, mais alors que sa fille acclamait les combattants avec excitation, il ressentit autre chose : de l’envie.

Son regard s’arrêta et il se dressa sur son siège. Un homme de grande stature et enchaîné se tenait au-dessus de la fosse, prêt à y faire son entrée. Sa chevelure blanche, parsemée de mèche grise était ramenée sur le haut de sa tête et cascadait sur sa nuque et ses épaules en boucles fines. Sa peau, d’un blanc laiteux parfait, était lisse et tendue comme le dessus d’un tambour. Ses yeux étaient aussi sombres qu’une nuit sans lune, et ses lèvres peintes d’un noir obsidienne. Son corps quant à lui évoquait celui d’un beau coursier : fort et souple, avec de longs membres nerveux. Il ne portait pas d’armure, simplement un pantalon en toile qui rendait toute description précise de la musculature de ses jambes impossible.

« Qui est-ce ? » demanda-t-il dans un souffle.

Xulae tourna vivement la tête, un sourcil levé par la surprise. Il était rare de voir son père s’intéresser vraiment à quelque chose. Elle suivit son regard pour contempler à son tour l’homme sculpturale de l’autre côté de la fosse. Ses yeux plus jeunes lui permirent de distinguer la marque de l’esclavage tatouée à son poignet.

« Un simple esclave, père. »
« Je veux son nom, renseigne toi. » Murmura-t-il, les yeux toujours rivés à ses jumelles. « Maintenant. »

Xulae acquiesça d’un hochement de tête et rassembla ses armes. Elle ramassa sa hallebarde d’une main et vérifia de l’autre que son épée était bien à sa ceinture.

« Je veux juste que tu trouves son nom, Xulae. Rien de plus. »

Déçue de savoir qu’elle ne tuerait personne ce matin, Xulae haussa les épaules et quitta la loge.

Le combat venait d’être avancé et le jeune homme qui se tenait jusque là à l’extérieur de la fosse sauta pieds joints dans l’abysse tandis qu’on retirait le corps du vaincu de la joute précédente. Malaggar ne quitta pas des yeux le mystérieux Drow. Il percevait avec une acuité renouvelée le moindre détail : son physique puissant, vif et agile qui avait été travaillé et perfectionné au point d’être encore supérieur à celui d’un elfe. Il honorait plus que tout l’art de la guerre et avançait au milieu des flammes des combats avec l’assurance et la nonchalance d’un dieu martial, mais cette splendeur n’était jamais qu’une façade. Malaggar percevait bien plus grâce à son don de double vue, il le voyait comme un monstre révoltant, éternellement assoiffé de la souffrance des autres et qui cherchait dans ces affrontements, le moyen de combler ce vide qui le dévorait de l’intérieur. Ce guerrier le rappelait à des réminiscences de son passé, des brides de souvenir dans lesquels Malaggar se revoyait dépecer vivant ses victimes avec toute la violence et la brutalité qu’on lui connaissait dans son jeune temps. Oui… il y avait quelque chose d’orgasmique dans ce tableau, quelque chose de sensuel, de langoureux. C’était comme s’il rajeunissait à mesure qu’il regardait le combattant. Son corps s’agita, son pouls s’accéléra, ses muscles se contractèrent. Des sensations qui l’avaient déserté depuis si longtemps l’envahissaient en une vague brutale qui le laissa pantelant, comme électrifié. Il sut à l’instant sans l’ombre d’un doute qu’il devait avoir cet homme.


L’immortel…. c’est ainsi qu’ils m’ont surnommés. L’immortel…. Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’il me repoussera une tête après qu’elle eut été tranchée ? Que je n’ai à craindre aucune maladie ? Ou encore que les lames de mes adversaires s’effriteront au contact de ma peau ? Et le temps, a-t-il une quelconque emprise sur moi ? Verrais-je ma peau flétrir, mes membres s’atrophier et mon dos se voûter ? Dans le cas contraire… si même le temps ne peut m’atteindre suis-je condamné à combattre ici pour le restant de l’éternité ? L’immortel… encore aujourd’hui la foule met mon nom à l’épreuve….

« Avancez-vous tas de viande ! » l’homme accompagna sa remarque désobligeante par un violent coup de fouet au sol.

Ce coup de fouet, Pharaun l’avait souvent entendu. C’était le signe. Le signe qu’il pouvait s’adonner librement à l’indicible carnage lui ayant valut son surnom d’Immortel. De prime abord, on pouvait être amené à penser que ce sobriquet était légèrement surfait. Après tout, il n’était pas le premier « immortel » à fouler le sable de la fosse. Pour être honnête, six immortels étaient passées avant lui. Six hommes réputés invaincus mais que la douce mélodie de la mort avait fini par bercer un jour ou l’autre. Pharaun était le septième mais ne déméritait pas ; rares furent les blessures qu’on lui infligea en combat officiel. Il ne savait plus quand lui fut attribué son statut d’invaincu, était-ce après avoir éventré les sœurs Wuclav ? Ou même après avoir démembré K’shaic le lotus tranchant ? Son esprit se perdait dans les méandres de ses souvenirs composés pour l’essentiel d’affrontements qui n’eurent de cesse de mettre à l’épreuve sa détermination. Peu importait qui il avait en face, seul comptait le résultat final et la gloire qui découlerait en cas de nouvelle victoire. Pharaun le savait, échouer dans la fosse était synonyme de mort. L’abysse pouvait tout donner mais aussi tout reprendre…

« Uriz Vyn’Het Namaz belbau uns’aa fashkae ilta ulu nurish ussta ogglin…. » Murmura le Drow, les yeux fermés tandis qu’il croisait ses épées jumelles au niveau de la poitrine.

Son adversaire du jour était pourvu quant à lui d’une redoutable épée fouet : une faiseuse de veuves capable de se distendre pour déchiqueter à distance ou au contraire de former un bloc suffisamment compact pour tenir tête à une épée. Le tout s’agençait bien évidemment selon la volonté du porteur ce qui rendait l’arme aussi dangereuse au corps à corps que de loin.

« Tu penses pouvoir me battre ? Chien, laisse-moi t’éduquer, j’ai besoin d’un nouveau jouet ! »

Comme c’était à parier, le Drow n’attendit pas le début des hostilités pour se mettre à cracher son venin. La remarque de ce dernier fit sourire Pharaun : c’était de bonne guerre, aucun des deux combattants n’allait ménager l’autre dans ce combat pour la survie.

« … »

Le sombre fit le choix de ne pas répliquer, préférant à une répartie bien placée un mutisme complet. Il attendit le second coup de fouet pour commencer à se mouvoir au rythme de la foule rugissante, le regard en coin il pouvait apercevoir son adversaire commencer à lui tourner autour, à la manière d’un fauve attendant son heure avant de se jeter sur son gibier.

« Qu’est-ce que tu attends pour me frapper ? Je n’ai pas toute la journée. » siffla avec insolence Pharaun.
« Hein ? »
« Frappe-moi. » Dit-il sur un ton glacé.
« Quelle félonie es-tu en train de mettre au point… »
« Frappe-moi ! » Cette seconde invitation sonnait davantage comme un ordre.
« Ne me donne pas d’ordre ! »
« FRAPPE-MOI !! » Le hurlement de l’elfe noir résonna comme un orage furieux dans l’enceinte du bâtiment et il n’en fallut guère plus pour titiller l’orgueil de son opposant.
« Tu l’auras voulu ! » S’écria l’homme à l’épée-fouet, fermement décidé à lui donner satisfaction.

Sans crier gare la lame du fouet s’abattit avec vélocité sur la joue de Pharaun, mais ce dernier ne broncha pas. Au lieu de cela il se tenait toujours de son côté du terrain, affichant une rigidité cadavérique des plus inquiétante.

Et pourtant…

La douleur lui parcourant le visage était aux yeux de Pharaun le plus doux des nectars. Il pouvait sentir son corps d’ordinaire si froid se consumer à mesure que la blessure infligée le brûlait de l’intérieur. Jouissif. Le spectacle était véritablement grandiose. Même le plus éloquent des orateurs n’aurait pu mettre de mots sur ce que ressentait le Drow à cet instant précis. Il se sentait renaître. L’existence reprenait soudainement tout son sens, et tout lui apparaissait plus clairement. Il avait douté avant d’entrer dans la fosse, comme à chaque fois avant le début d’un combat, mais fort heureusement pour lui, le plaisir de souffrir et d’infliger la souffrance terminait toujours par revenir. Il passa sa langue sur ses lèvres afin de se repaître du sang fraie qui perlait de sa joue. Puis, dans un profond soupire d’extase il laissa s’échapper un cri de jouissance :

*Même les Immortels peuvent saigner…*

Pharaun fit effectuer de subtils moulinets à ses armes tout en en commençant à se mouvoir. Derrière lui la foule continuait à hurler. Elle attendait du spectacle ? Le sombre lui en donnerait ! Dans un geste tout en acrobatie il s‘élança à la rencontre de son adversaire, bien décidé à l’éviscérer voire l’égorger selon la pulsion du moment. Mais ce dernier, n’étant pas dupe, préféra prendre de la distance afin de profiter au mieux de la rallonge de son fouet. Il fut surpris de voir se rapprocher aussi soudainement Pharaun, lorsque dans un excès zèle ce dernier prit appui contre la paroi de la fosse pour s’élancer prodigieusement dans les airs et faire raisonner le fer de ses deux lames acérées contre une épée-fouet réduite à sa plus simple utilisation, à savoir celle de parer. Le Drow recula sous la force de l’impact.

Suite à cela, par deux fois les épées jumelles manquèrent leur cible qui alla se terrer à l’autre bout du terrain à l’aide de remarquables acrobaties, domaine dans lequel la race excellait. Pharaun, le plus tranquillement du monde, s’employa de nouveau à effectuer des moulinets hypnotiques avec ses armes tout en sautillant. Une expression d’intense satisfaction trônait sur son visage. Avec cette attaque surprise il était parvenu à repousser son assaillant dans ses derniers retranchements. Ce dernier n’en avait pas conscience mais la petitesse de l’endroit faisait qu’il était extrêmement difficile de combattre à longue portée. On avait vite fait de se retrouver acculé contre un mur comme c’était le cas à présent pour le Drow à l’épée-fouet.

« Décapitation, dépeçage ? » Le sourire carnassier du personnage et cette remarque piquante ne laissait aucun doute quant à ses intentions.
« Va au diable brebis galleuse… »
« Décapitation. » Pharaun passa ses deux armes par-dessus ses épaules et se mit à les croiser au niveau de la nuque ; un brin détendu.

Cette raillerie était de trop pour l’autre combattant qui jugea qu’il était temps de mettre un terme à cette mascarade. Il empoigna résolument le manche de son épée et fit claquer la lame distendue contre le sol. Le fouet serait de rigueur. Il fit tournoyer ce dernier dans les airs avec une adresse exemplaire- faisant s’envoler de fines pellicules de sable au passage- et élança avec fureur son serpent de métal dans la direction de Pharaun. La violence de l’impact fut telle qu’elle fit se soulever un rideau de poussière à l’emplacement même où se tenait le drow, il y a cela moins de cinq secondes.

Pendant un instant, on ne vit rien d’autre qu’un nuage de poussière et de fumée, puis une silhouette solitaire en émergea et, d’un seul bond immense, atterrit genoux en avant sur les épaules de l’ennemi qui tenta vainement de protester en assénant un second coup de fouet, mais trop tard, le prédateur avait déjà fondu sur a proie, les bras écartés en tout point semblable au rapace qui se jetterait, les ailes déployées sur un rongeur depuis le ciel. Pharaun bloqua sans plus attendre le coup de fouet qui menaçait d’abîmer sa chaire une seconde fois et fit serpenter la lame de l’épée-fouet autour du cou maigrelet de sa victime. Ce dernier ne pouvait répliquer car l’action s’était déroulée en un éclair, en une fraction de seconde.

Depuis sa fondation, le sable de la fosse avait bu le sang de millions d’êtres vivants. En effet, c’était dans sa fosse à barbelées que des milliers de guerriers et d’esclaves avaient eu une mort atroce. Depuis des générations, les spectacles de cruauté et de perversité s’étaient succédés mais il en est un qui n’avait jamais perdu les faveurs du public : l’exécution. Pour les être maudits que représentaient les Drows, les fruits de la terreur étaient aussi plaisants que la caresse d’une lame effilée sur de la peau nue. Aussi, les gladiateurs excellaient à briser le corps de leurs captifs mais appréciaient encore plus de ruiner leurs âmes, car rien n’était plus gratifiant que de subjuguer totalement ceux qui s’étaient opposés à eux. Chaque nuance de désespoir et de malheur représentaient un mets exquis à savourer alors que leur victime en venait à les supplier de lui donner la mort.

Pour ce qui était du Drow que Pharaun tenait entre ses griffes, pas une seule fois il n’implora la pitié. Pas une seule fois ses cris ne couvrirent le bruit assourdissant de la foule. Au lieu de cela il tenta vainement de se défaire de la pression qu’exerçait sa propre épée-fouet autour de son cou. Sa face vira au rouge tant la douleur qui parcourait son corps devait être violente. Son bourreau n’avait plus qu’à tirer sur le manche afin de mettre un terme au combat.

Il le fit sans se faire prier…

Et à la foule d’hurler son nom au rythme des roulements de la tête de sa victime sur le sol ; rinovdro ! rinovdro ! rinovdro ! rinovdro ! …


Quelques minutes plus tard, il était sorti de la fosse et, installé dans son carrosse, attendait Xulae. Elle arriva enfin, et à peine avait-elle saisi le bastingage que Malaggar faisait signe au cochet. La charrette tangua légèrement, puis partit à toute vitesse.

« Tu es bien pressé » Dit Xulae d’un ton légèrement moqueur. Ses cheveux violet, fouettés par le vent, s‘agitaient en longues volute.
« Qu’as-tu découvert ? » Demanda Malaggar en se penchant vers elle pour ne rien perdre de sa réponse.
« Je n’ai pas pu m’approcher de lui» Commença Xulae.
« Pourquoi donc ? »
« A cause de tous ces combattants. Tu sais père, il n’était pas le seul à combattre aujourd’hui. D’ailleurs, quel dommage que nous devions manquer les duels de cet après-midi… figues-toi qu’une naine allait un combattre, tu imagines père, une naine ! »
« Xulae… » souffla le vieux seigneur.
« Oh père calme toi, j’ai quand même plus glaner quelques informations à son sujet. »
« Parle ! » Dit-il les yeux grand ouverts, elle lui mettait l’eau à la bouche.
« Son nom est Pharaun. »
« Cela sonne roturier mais je peux m’y accomoder. Continue. »
« Personne ne connaît véritablement ses origines, mais cela fait longtemps qu’il combat dans la fosse. Il y a fait son premier combat à l’adolescence et visiblement il est sans attache. Il se contente simplement de combattre au nom de son maître. »
« Hum quelqu’un de bien mystérieux… cela pique ma curiosité au vif… qui est son maître ? »
« Tu ne crois quand même pas que je suis allé aussi loin dans mon investigation ! »
« Xulae… »
« Ha ! Je voulais juste te faire marcher père. Il obéit à un certain Krondorl de la maison Huna. »

Malaggar fit mine de réfléchir.

« Crois-tu que si je lui en offrais un bon prix, ce Krondorl me vendrait son esclave ? »

La jeune Drow se lova contre l’épaule de son père en riant.

« Haha père ! Je ne connais personne ici que tu ne pourrais acheter avec un peu d’or et des femmes ! »
« Bien parlé ma fille. »


Pharaun s’agita dans son repos, pas tout à fait assoupi, pas vraiment en hibernation mais dans un état d’immobilité à mi-chemin entre les deux. Ses pensées étaient laborieuses, un lent cheminement instinctif, une vague sensation derrières ses paupières closes. La conscience d’Isten Okhras’Gaath susurrait à la périphérie de ses pensées. Elle parlait de faiblesse, d’ambition, d’envie… Il ne pouvait pas rêver. Au lieu de dormir, de rêver comme les autres, il restait immobile dans les ténèbres absolues, ignorant les influx de pensées de la déesse. Il laissait son esprit somnolent se concentrer sur cette faim dévorante qui le tenaillait jusqu’au tréfonds de son être.

Sang. Souffrance. Faim.

Il s’éveilla des ténèbres glaciales de cet oubli qui ressemblait à ce que les autres races appelaient sommeil. Il senti l’écho d’une douleur, ténue mais lancinante, à la base de son crâne. Cette faible douleur finit par se répandre avec une subtile insistance à travers ses vaisseaux sanguins pour battre à l’unisson de son pouls. Essaimant de son esprit engourdi, la douleur descendit le long de sa colonne vertébrale et atteignit son visage. Cette douleur n’éclipsait pas la faim dévorante mais était encore plus désagréable. Son goût, sa résonance étaient très différents.

Dans les ténèbres, Pharaun déplia ses membres. Les articulations cliquetèrent et craquèrent en se contractant et en se détendant une fois de plus. Ses mains griffues tremblèrent, s’ouvrant et se refermant dans l’air glacial. Des fluides digestifs acides lui transperçaient le corps comme autant d’aiguilles. Il prit une inspiration timide. L’air frigorifié agissait comme un catalyseur pour ses sens.

Les portes de sa geôle s’ouvrirent au même titre que ses yeux inexpressifs. D’épais filaments coulèrent le long de ses joues, dégoulinèrent de sa mâchoire et touchèrent le sol dans un sifflement.

« Tu as été acheté, tu es la propriété du très distingué seigneur Malaggar à présent. »

L’espace d’un instant, une expression de choc traversa le visage de Pharaun, qui se recomposa immédiatement un masque d’indifférence.

« Connais pas…. »
« Je suis Malaggar ! » L’homme fit une entrée fracassante.

Le prisonnier leva son regard vide. Il peinait à distinguer son interlocuteur depuis les profondeurs de sa cachette mais était intiment convaincu que ce dernier le scrutait avec la plus vive attention.

« Bien. » Dit Malaggar d’une voix sans joie. « Finissons-en. Je n’aime pas ce regard. »

L’homme s’approcha du captif d’un pas assuré, épée à la main. Pharaun sorti du confinement de sa cachette, il n’avait pas l’intention de mourir maintenant. Seulement, a peine eut-il le temps de se relever que Malaggar était déjà sur lui. Il le gratifia d’une balayette à l’aide de la jambe ce qui le fit chuter au sol.

« Qu… »

La lame du vieux seigneur lui caressait déjà le cou.

« Que d’insubordination venant d’un esclave. » Déclara sèchement Malaggar. « Il convient pour moi de châtier cette mutinerie ! »

Dans un accès de rage, la lame ondulée du vieux sombre effectua un mouvement linéaire, partant du haut du crâne de Pharaun pour terminer sa mortelle course au niveau du menton. Il répéta l’opération un certain nombre de fois, comme animé d’une frénésie de tous les diables.
Le captif gisait au sol, agonisant et tenait fermement son visage ensanglanté entre ses mains glacées.

« Ah…Mon visage !!! » cria Pharaun, enfermé dans un désespoir si profond que Malaggar en eut le souffle coupé.

Bientôt, il senti le contact de la main du vieillard se poser sur son cuir chevelu.

« Esclave. Tu m’as fait le cadeau du plus magnifique des présents : celui de ta souffrance. Il y a désormais en toi un vide terrible, un abîme délicieux qui ne guérira jamais. Dis moi que tu me le donneras toujours, que tu m’en nourriras pour le restant de ta vie, et alors je te prendrais sous mon aile. »

Jamais Pharaun n’avait été aussi en colère, aussi blessé dans son orgueil. Chaque mots proférés par le doyen Drow étaient comme autant de couteaux qu’on lui plantait dans le cœur –si tenté qu’il en eut un-. Mais ce qu’il y avait de plus étonnant dans cette histoire c’est que la situation l’excitait au plus haut point. Ses nerfs lui envoyait des signaux comme quoi il avait dérouillé et penser que toute cette souffrance ait pu lui être infligée par quelqu’un d’autre avait le don de lui émoustiller les sens. C’était comme dans la fosse, plutôt dans la journée… la douleur avait quelque chose d’euphorisant sur lui. Il s’agenouilla au pied de Malaggar, poing à terre.

« Maître… »
« Je prends ça pour un oui ! » S’esclaffa le maître.


Quand Malaggar revint chez lui, Xulae était en train de s’entrainer. Quasiment nue et la peau luisante de sueur, elle dansait au milieu d’une demi-douzaine de partenaires armés de couteaux à dents de scie. Des entailles superficielles décoraient ses bras, ses jambes, son abdomen, et sa sueur huileuse les faisait picoter délicieusement. Elle aimait presque autant qu’un véritable combat ces séances de minuit, qui tenaient autant de l’entrainement que des préliminaires. Toute activité cessa immédiatement quand le maître de maison ouvrit les portes à toute volée. Ce dernier était précédé par sa nouvelle acquisition, enchaînée et menottée.

Xulae ne prêta guère attention à l’esclave. Elle congédia ses partenaires d’un geste de la main et se dirigea vers son père, suintante de sueur. L’expression qu’elle arborait était aussi énigmatique que celle d’une statue.

« Père, que vas-tu en faire ? » La demoiselle parlait bien évidement de Pharaun.
« Hé bien il sera notre hôte, tout simplement. » Malaggar haussa les épaules.
« Vraiment ? » Elle fit dos à son père et croisa les bras en signe de protestation. « Je te préviens, je ne m’en occuperais pas. »
« Quel caractère ! Tu feras ce que je te dirai de faire ! »

Xulae avait déjà vu son père en colère à de nombreuses reprises, mais il y avait quelque chose de différent cette fois-ci. Il lui faisait penser à un fauve en cage, rendu fou par la rage et la frustration de l’emprisonnement. Elle se ravisa.

« C’est bon c’est bon, j’ai compris. »

Sans plus attendre elle mit fin à la discussion. L’odeur de sueur commençait à infester le grand hall et elle avait besoin de se décrasser. La Drow se fit silencieuse dans son départ jusqu’à ce qu’elle arrive au niveau du captif. Elle lui adressa un furieux coup d’épaule suivit d’un regard en coin qui en disait long sur la haine qu’elle lui portait. Puis, elle monta dans ses appartements. Pharaun la regarda partir, un léger sourire au coin des babines. Malaggar reconnaissait cette expression. Il s’agissait typiquement du regard que seul un mâle Drow pouvait porter à une femelle de la même race. Un regard empli d’une passion dévorante.

« Haha ne rêve pas, elle agira simplement en tant que precepteur et rien de plus. Elle te fournira une éducation militaire et tu effectueras nombre d’entrainement avec elle. Je m’occuperais de l’aspect théorique. Une nouvelle vie commence pour toi, écoute bien et apprends vite car en cas d’échec je me verrais dans l’obligation de couper court à ta formation. Nous ne supportons pas les faibles ici ! »

Les choses étaient dîtes et Pharaun resta là sans faire montre d’une quelconque réaction. De toute manière, que pouvait-il dire ? Il n’y avait rien à dire, il inclina simplement la tête en guise de remerciement.

« Oh et j’oubliais, avant que tu ne partes dans tes appartements. Ne t’en fais pas pour les cicatrices. » Il singea du doigt les balafres présentes sur le visage de Pharaun. « Après tout, elles ont le mérite de nous rappeler que notre passé n’a pas été un rêve. » Et il s’en alla, sa cape traînant au sol.


Pharaun fut introduit dans une chambre garni de fauteuils moelleux à haut dossier. Des fenêtres voûtées offraient une vue plongeante sur le Puy. Il se tint devant l’une d’entre elle. Cette dernière lui renvoyait son horrible visage strié de balafres. Dans un premier lieu, l’affreuse image de son faciès suscita chez lui un dégoût profond ainsi que l’aversion la plus entière envers le vieux Malaggar. Mais une fois le temps d’adaptation passé, il vit dans cette dérangeante situation une opportunité exceptionnelle pour lui d’assouvir ses ambitions les plus secrètes. Car au-delà de ses prouesses martiales, le Drow, dans la plus grande discrétion, avait toujours caressé le désir d’atteindre les hautes sphères de la société. Il n’était le fils de personne et les combats dans la fosse n’avaient plus rien stimulant à lui offrir.

Le sombre passa ses mains sur son visage glabre. Ses yeux habituellement sans vie brillaient d’une lueur nouvelle ; Ils étaient consumés par les flammes de l’ambition. Pharaun commencerait par se venger de toute une vie de servitude. Sa première félonie ? Il comptait bien se retourner un jour ou l’autre contre la main qui allait le nourrir. Il prendrait le temps qu’il faudrait, tel un insidieux poison qui lentement accomplirait sa basse besogne.

« Hahahaha » L’elfe noir parti dans un fou rire à glacer le sang.

Oh oui… il allait tout prendre et ne rien laisser.

HRP

Comment trouves-tu le forum ? : Tout simplement énorme. Je n'ose pas imaginer la quantité de travaille fournie.
Comment as-tu connu le forum ? : Via un topsite !
Crédit avatar et signature : By Cristole ! Un vrai artiste (la signature arrivera incessamment sous peu).

Bonsoir & Bienvenue !

Il te manque le nombre minimum de lignes sur la partie de l'équipement, tu devra la compléter si tu désires que ta fiche soit corrigée.

Je t'invite aussi à modifier ta particularité, afin de rester "correct".

C'est du rapide. J'ai effectué les modifications demandées (plus quelques corrections, notamment au niveau des couleurs) et suis prêt à écouter le verdict ! Enjoy it.

Bonjour !
Je vais m'occuper de la correction de ta fiche =)

Citation :

Particularité : Aucune particularité significative si ce n'est une peau bien pâle pouvant s'apparenter à une forme d'albinisme.

Les drows ont souvent la peau pâle. Pas besoin de parler d'albinisme.

Citation :

Alignement : Neutre Mauvais mais qui cache au plus profond de lui un Chaotique Mauvais, faut le savoir !

Qu'est-ce que ça veut dire ? Est-il neutre ou chaotique au final ?

Citation :

Équipement : Pharaun est un esclave. En dépit de cette existence placée sous le signe de l'ascèse

Parler d'ascétisme pour un esclave n'est pas vraiment adapté...

Citation :

(J’aimerai me contenter de cela en ce qui concerne le descriptif physique et mental du personnage compte tenu du fait qu’avec le recul, je laisse beaucoup d’indices disséminés un peu partout dans l’histoire et qui rendent compte fidèlement de la psyché du personnage ainsi que de sa stature. Toutefois, s’il faut rajouter deux trois éléments je suis prêt à le faire. On n’est pas des bœufs !)

Je peux comprendre qu'il y ait tout ce qu'il faut dans la partie Histoire, mais si les fiches comportent des paragraphes spécifiques pour ces description c'est justement pour qu'on puisse avoir un aperçu du perso sans avoir à se farcir tout son background. Je te prierai donc de compléter ces parties.

Citation :

Pharaun est caractérisé par une beauté exceptionnelle.

Essaye de tempérer un peu cet aspect-là...

Citation :

car nul véritable soleil ne saurait briller au cœur de la fosse.

Je ne saisi pas bien le sens de cette phrase.

Citation :

Il y a quelque chose de primitif, quelque chose d’aussi sauvage que pur dans le sang de Pharaun. Cela remonte aux féroces guerriers de l’ancien temps qui ne connaissaient ni la lumière de la civilisation ni les adoucissements de la connaissance.

De quoi parles-tu ici ? Quels guerriers de quel ancien temps ?

Citation :

A chaque décennie qui passait, il s’était desséché davantage, physiquement et spirituellement jusqu’à ne plus être qu’un vieillard voûté à l’air perpétuellement renfrogné

Attention ! Les elfes noirs ne subissent que très peu les changements physiques apportés par le temps. Même s'ils peuvent avoir quelques signes extérieur d'ancienneté, aucun d'entre eux ne ressemblera jamais à un vieillard (même s'ils peuvent tout à fait l'être intérieurement).

Citation :

Parfaitement conscient de son infirmité

De même (si tu parles bien d'infirmité liée à l'âge).

Citation :

Néanmoins, soucieux de faire plaisir à sa fille le seigneur Malaggar conduisit cette dernière dans un endroit que les gens de son rang avaient tendance à éviter : la ville basse.

Le Puy d'Elda n'est pas organisé comme cela. Les niveaux inférieurs sont ceux réservés à l'élite, et pas l'inverse.

Citation :

Malaggar percevait bien plus grâce à son don de double vue

Euhm... qu'est-ce que cela ?

Citation :

Il prit une inspiration timide à travers des rangées de dents acérées comme celle d’un requin.

Les drows n'ont pas les dents particulièrement acérées.



Voilà, on va déjà commencer par ça. Une fiche un peu longue, mais pas trop désagréable à lire.
Dernière question: ton nom est il inspiré du personnage éponyme dans La Légende de Drizzt, ou bien n'y a-t-il aucun rapport ?

Avant toute chose ! Merci. Je suis toujours aussi étonné par la rapidité des réponses ainsi que par la qualité des remarques !

Je vais, à ta façon Kiran, revenir sur plusieurs points que tu as énoncé et qui mérite - à mon humble avis de membre - des éclaircissements.

Citation :

Les drows ont souvent la peau pâle. Pas besoin de parler d'albinisme

Comme on dit sur mon île ; Y'a pa ni problem. J'ai corrigé cette terrrrible erreur.

Citation :

Parler d'ascétisme pour un esclave n'est pas vraiment adapté...

Là aussi c'est ce que j'ai fais.

Citation :

Je peux comprendre qu'il y ait tout ce qu'il faut dans la partie Histoire, mais si les fiches comportent des paragraphes spécifiques pour ces description c'est justement pour qu'on puisse avoir un aperçu du perso sans avoir à se farcir tout son background. Je te prierai donc de compléter ces parties.

J'ai essayé, c'est tout à mon (dés)honneur ! Les descri' sont étoffées.

Citation :

Essaye de tempérer un peu cet aspect-là...

A propos de celle-là. Ça m'a fait rire parce que je m'y attendais. En effet, j'ai cru lire sur une fiche récente que le même problème avait été soulevé (me semble-t-il à propos d'une beauté surnaturelle). Mais j'ai bien envie de répliquer. En quoi ce terme de beauté "exceptionnelle" est-il gênant ? J'aimerai beaucoup comprendre. Que l'on puisse revenir sur cela lorsque l'on incarne un nain je peux comprendre (pas taper). Mais en l’occurrence il s'agit là de qualifier un elfe censé représenter une certaine forme de perfection, notamment physique. Je veux dire, ce n'est pas Jo le clodo ! Il reste un elfe -malgré sa nature déchue- alors oui forcément il est beau. Le mot exceptionnel quant à lui ne sert qu'à amplifier la chose. Cela n'amène à mon personnage aucun pouvoir particulier. Attention ce n'est pas un coup de beuglante, je cherche juste à comprendre. Tu remarqueras tout de même que j'ai suivi plus ou moins ton conseil.

Citation :

Je ne saisi pas bien le sens de cette phrase

J'essayais d'expliquer par là que la teinte si blême de la peau de Pharaun pouvait être due au fait qu'il ne passe que très peu de temps au soleil. Pour ainsi dire jamais. Considérons cela comme une manière poétique de sous-entendre ce fait -dans la limite du raisonnable, je suis loin d'être un poète. Beuh-.

Citation :

De quoi parles-tu ici ? Quels guerriers de quel ancien temps ?

Encore une fois, j'étais tout simplement mort de rire devant ma bêtise. J'ai remplacée cette phrase par sa version finale, celle qui aurait du figurer dans la présentation depuis le début !

Citation :

Attention ! Les elfes noirs ne subissent que très peu les changements physiques apportés par le temps. Même s'ils peuvent avoir quelques signes extérieur d'ancienneté, aucun d'entre eux ne ressemblera jamais à un vieillard (même s'ils peuvent tout à fait l'être intérieurement).

J'ai corrigé cette grosse erreur de ma part, flagelle moi Brrrrrr. Idem pour les deux qui suivent.

Citation :

Euhm... qu'est-ce que cela ?

J'ai du mal m'exprimer. Le don de double vue n'est en aucun cas un pouvoir. C'est juste que Malaggar est doté d'une perspicacité mordante qui fait qu'il arrive facilement à jauger les gens. A percevoir ce qu'ils sont.

Citation :

Les drows n'ont pas les dents particulièrement acérées.

Là c'était pour une histoire de style. Je voulais donner l'image de Pharaun enfermé dans une cage comme un animal sauvage. J'ai retiré la dernière partie de la phrase pour éviter toute ambiguïté.

Citation :

Voilà, on va déjà commencer par ça. Une fiche un peu longue, mais pas trop désagréable à lire.

Merci ! Enfin.... je crois

Citation :

Dernière question: ton nom est il inspiré du personnage éponyme dans La Légende de Drizzt, ou bien n'y a-t-il aucun rapport ?

Je ne pensais pas être démasqué aussi vite ! Tu as l'oeil "coffre-sur-patte" ! J'ai essayé au possible de m'éloigner du personnage d'origine mais il faut croire que ça n'a pas suffit !

Merci encore une fois de prendre autant de temps sur ma fiche.

Citation :

A propos de celle-là. Ça m'a fait rire parce que je m'y attendais. En effet, j'ai cru lire sur une fiche récente que le même problème avait été soulevé (me semble-t-il à propos d'une beauté surnaturelle). Mais j'ai bien envie de répliquer. En quoi ce terme de beauté "exceptionnelle" est-il gênant ? J'aimerai beaucoup comprendre. Que l'on puisse revenir sur cela lorsque l'on incarne un nain je peux comprendre (pas taper). Mais en l’occurrence il s'agit là de qualifier un elfe censé représenter une certaine forme de perfection, notamment physique. Je veux dire, ce n'est pas Jo le clodo ! Il reste un elfe -malgré sa nature déchue- alors oui forcément il est beau. Le mot exceptionnel quant à lui ne sert qu'à amplifier la chose. Cela n'amène à mon personnage aucun pouvoir particulier. Attention ce n'est pas un coup de beuglante, je cherche juste à comprendre. Tu remarqueras tout de même que j'ai suivi plus ou moins ton conseil.

Il s'agit avant tout de na pas rendre les personnages trop "parfait" et trop lisses. Ils en deviennent plat et inintéressant, et si ce genre de descriptions revient souvent dans un RP, ça peut blaser les autres joueurs. Heureusement ce n'est pas ton cas puisque ton personnage n'est pas exempt de défauts pour compenser...
Et puis, certes tu es un elfe, mais vivant dans une société d'elfes et donc ou les critères de beauté sont sensiblement relevés. Tu as bien fait de préciser que ta description s'applique d'un point de vue humain.

Citation :

Citation:
Je ne saisi pas bien le sens de cette phrase

J'essayais d'expliquer par là que la teinte si blême de la peau de Pharaun pouvait être due au fait qu'il ne passe que très peu de temps au soleil. Pour ainsi dire jamais. Considérons cela comme une manière poétique de sous-entendre ce fait -dans la limite du raisonnable, je suis loin d'être un poète. Beuh-.

Ici c'est ma faute. Je n'avais pas compris la référence à la Fosse, puisqu'elle n'apparaît que plus tard dans la fiche.
J'ai juste oublié d'enlever cette remarque après lecture de l'histoire.

Ça me semble en règle sinon.

Une dernière chose : au vu de ton histoire et du mental de ton personnage, un alignement Chaotique Mauvais ne serait-il pas plus adapté ?

Citation :

Il s'agit avant tout de na pas rendre les personnages trop "parfait" et trop lisses. Ils en deviennent plat et inintéressant, et si ce genre de descriptions revient souvent dans un RP, ça peut blaser les autres joueurs. Heureusement ce n'est pas ton cas puisque ton personnage n'est pas exempt de défauts pour compenser...
Et puis, certes tu es un elfe, mais vivant dans une société d'elfes et donc ou les critères de beauté sont sensiblement relevés. Tu as bien fait de préciser que ta description s'applique d'un point de vue humain.

Je te remercie pour ces précisions.

Citation :

Ici c'est ma faute. Je n'avais pas compris la référence à la Fosse, puisqu'elle n'apparaît que plus tard dans la fiche.
J'ai juste oublié d'enlever cette remarque après lecture de l'histoire.

Ça marche ! Ravi de voir que tout s'arrange.

Citation :

Ça me semble en règle sinon.

Youpi, joie, joie !

Citation :

Une dernière chose : au vu de ton histoire et du mental de ton personnage, un alignement Chaotique Mauvais ne serait-il pas plus adapté ?

Je me fie à ton jugement et effectue immédiatement le changement. Merci bien.

Bienvenue sur le forum !

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Code:

[Métier & Classe] : Ancien gladiateur & Esclave

[Race & Sexe] : Drow & Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] : Chaotique Mauvais