Nom/Prénom : Finnegan ‘Finn’ Sidhe. Murmure, de son nom de mercenaire… Age : La vingtaine maintenant… Sexe : Femme Race : Humaine jusqu’à preuve du contraire Particularité : Outre le fait qu’elle se fait passer pour un adolescent, elle est frappée d’un maléfice qui la prive de l’usage de la parole. Le pouvoir de ce maléfice s’estompe avec le temps et il lui arrive d’être capable de produire des sons et peut-être bientôt des mots.
Alignement : Chaotique bon, mais teinté d’une profonde fidélité à ceux envers qui elle est loyale.
Métier : Mercenaire engagé dans la compagnie de DuSaule. Polyvalent… Le pied léger, un éclaireur discret, un messager de génie, une fine lame mais vraiment pas taillé pour le ‘rentre dedans’. Du potentiel pour un espion. Toutes les opportunités sont à considérer, cela dépend de la paye. Le problème, c’est que Finn est maintenant réputé, avec la complicité de son frère, pour avoir assassiné leur lieutenant. En cavale donc, avec le lieutenant en question, un homme bien vivant.
Classe d'arme : La raison d’être d’un éclaireur est de ne pas se faire prendre… Un éclaireur qui rencontre son ennemi et qui se fait prendre ne reste pas un éclaireur vivant bien longtemps. Lorsque l’affrontement est inévitable la fuite est la meilleure des tactiques… Il n’engage le combat que pour défendre sa vie. Et si on en vient au corps à corps, dans la bataille on s’y prend comme ça vient et on survit! Il a néanmoins un petit talent pour manier les couteaux… Un couteau en particulier.
Équipement : Un fouet tressé de cuir souple, fabriqué de ses mains, qu’elle s’enroule autour de la taille. C’est un outil d’avantage qu’une arme et il est pratique de toujours l’avoir sous la main. Un petit couteau, un pèle-patate, avec une lame en acier froid, longue comme le doigt qu’elle garde enroulée dans sa tunique sous sa ceinture. C’est sa seule arme, elle en prend grand soin et la garde soigneusement effilée. Parfois, elle a la garde de Marion, une dague triple lame qui appartient à son frère. 3 couvertures : une très sale et deux plus ou moins propres, roulées l’une dans l’autre et ficelées dans une toile cirée par une quantité excessive de corde qu’elle porte en guise de paquetage en travers du dos. À l’intérieur, elle cache ses effets personnels : une reliure de parchemin et du fusain, un bout de chandelle, un briquet, quelques pièces de monnaie, une tasse et des ustensiles en fer blanc, des dés et une couronne brisée en acier froid. La couronne pourrait être un accessoire de théâtre mais c’en serait un bien pauvre. Dépourvue de fioriture, elle n’est ornée que d’une méchante brèche en biseau que tout le polissage du monde ne pourra jamais cacher. Elle brille néanmoins… C’est-à-dire autant que de l’acier froid peu briller. Peut-être un souvenir d’enfance? C’est un objet incongru. Elle ne l’exhibe jamais, le gardant dans son paquetage. Son emballage habituel est celui de ceux qui vivent en plein air. Depuis qu’elle a vécu auprès de Castielle et de Rhys, ses vêtements sont de meilleure facture. Cuir, laine, toile cirée. Brûlé par le soleil, poussière et tache indéfinissable. Le tout dégageant un fumet bien personnel. Rien d’extravagant, rien de clinquant. Les éclaireurs se doivent d’être discrets. Tout a été éprouvé par l’usage, tout a été optimisé pour sa survie parce qu’elle ne compte que sur elle-même. Toute sa fortune est dans ses bottes, parce que les mercenaires voyagent à pied mais aussi parce que les revers de fortune exigent d’être capables de se déplacer rapidement.
Description physique : Elle aurait pu être une petite blonde aux cheveux mi long, soyeux et fin comme de la soie. Le genre de jolie jeune fille fraîche, délicate et décorative qu’on voit sur les portraits classique avec un chat dans les bras et des rubans dans les cheveux. Le genre dont la main fait l’objet de toute sorte de négociation dès son plus jeune âge. Sauf que Finn n’est pas né dans la péninsule.
Des cals aux mains, les ongles coupés ras et sales, la peau gercée par de trop nombreuses campagnes. De la boue sur le visage, sommairement torchée d’un revers de sa manche, héritée des dernières intempéries. De la crasse derrière les oreilles, dans les reliefs de sa fine ossature et dans les cheveux parce que le savon se fait rare en rase campagne. De la vermine? À n’en pas douter! Pâle comme qui aurait vécus de meilleurs jours… La nourriture s’est faite rare alors que l’adversité s’est montrée généreuse. La négligence est son manteau et elle s’en drape avec la dignité et l’arrogance d’un prince. Parce que c’est ce qu’elle est, la fille d’un chef de clan des Wandres. Des ombres et des étoiles se meuvent dans ses yeux sombres, fluctuant selon son humeur d’un brun chaleureux au noir des abîmes insondables. Au-delà des apparences, elle a cette maîtrise et cette fluidité de mouvement qui sont le lot de ceux qui connaissent, pour les avoir éprouvées, les limites de leur agilité. De petite taille, fluet, malingre avec une stature d’adolescent.
Description mentale : Elle ne peut pas s’exprimer. Elle ne peut pas s’expliquer. Elle ne peut rien justifier. Elle ne peut pas faire valoir ce qu’elle pense. Elle ne peut pas s’ouvrir. Elle vit avec elle-même et pour elle-même quoi qu’il arrive, en tête à tête. Renfermée. Il existe une barrière infranchissable entre elle et l’univers tout entier. Elle ne peut se lier. Ses seules interactions sont d’observer le monde et de s’y heurter. Elle est seule et elle en souffre, tout son esprit, sa personnalité, ses espoirs et ses volontés étant confinés. Elle en souffre et tout son être tend vers une libération qu’elle ne peut se résoudre à choisir. Parce que le maléfice qui l’afflige et la prive de la parole est une punition. Elle a choisi de se taire, peu importe la tentation et la séduction qu’on a exercé sur sa volonté et elle a scellé son destin.
Le désarroi et le sentiment d’impuissance qui l’ont longtemps habité ont cédé la place à la révolte. La vindicte. Un désir de justice, d’équité. La confiance a fini par corroder sa peur d’affronter sa mère. Le choix de Sickert a été d’un certain réconfort. S’engager dans la compagnie de DuSaule était une idée de génie. Le temps a passé.
Histoire : Personne ne connaît mon histoire… Ce n’est pas pour faire des secrets et des mystères c’est parce que ce serait difficile à narrer quand on en est réduit à mimer son histoire. Mon histoire se résume à mes actes plus qu’à ma parole et mes actes sont dans l’action, le présent, le maintenant. J’ai tiré un trait sur ce que j’ai été. J’ai renoncé.
Une seule personne connaît mes origines et ce qui m’a jeté sur les routes… Il est en partie responsable de ma situation. Surtout pour pas s’y être opposé. C’est lui qui m’a affublé du sobriquet de Murmure.
Sickert n’était pas là par hasard… Je n’ai jamais été dupe. Il avait avoué qu’il avait pour mission de me convaincre de rentrer ou de me tuer. Daoine Ingrid a cependant omit de lui donner un délai pour arriver à ses fins. J’ai donc accordé ma confiance à celui qui trahissait ma mère. Quel autre choix j’avais? Il était de toute manière impossible de lui échapper. Mon frère. Sickert…
Lui… ARGL!!! Espèce de gros balourd sans subtilité. Il fait toujours ce qu’on lui dit, il n’agit jamais par lui-même sauf en se cachant. Il ne choisit RIEN. Qu’est-ce qu’il peut être agaçant! Ce salopard est incapable d’assumer une décision… SAUF! S’il s’agit d’Ange… Cette fille passe son temps à l’embobiner avec ses exigences et ses ultimatums. Elle est d’un égoïsme et Sick le sait et pourtant il ne lui résiste pas. Je la déteste. Je ne la déteste pas pour elle-même, je la déteste parce que mon frère en est amoureux et qu’elle le rend malheureux. C’est injuste. Eh merde… comme si je me souciais de lui… Il veut me tuer!
Mais il y a pire que Sick ou que ma mère, il y a Barbaque. Le lieutenant Babarque. Son vrai nom c’est Benedicte de Nils Klemens et en fait, ce n’est pas le lieutenant, c’est le capitaine de la compagnie de DuSaule. La compagnie en propre n’appartient pas à DuSaule, c’est la sœur de Benedicte qui l’administre; Alice. Alice aime bien Sick elle aussi… Tout le monde aime mon frère. Sauf que je ne suis pas convaincue qu’Alice soit moins pire que son frère. Elle est son aînée et je me dit que si elle arrive à se faire passer pour une petite évaporée insignifiante et sans importance, elle est sans doute plus dangereuse encore. J’aurais du faire en sorte qu’on prenne nos distance de cette famille mais… Premièrement, j’ai le sentiment qu’Alice m’aime bien, moi aussi. Et ensuite, c’est la première personne que j’ai rencontré depuis mon exil qui n’a pas l’intention de me tuer à court terme… Je crois. Alice est rafraîchissante.
Pour ce qui est du lieutenant… J’ignore lequel de nous deux va tuer l’autre le premier… Pour le moment, le score est quatre à cinq pour moi.
À l’origine, Barbaque était notre lieutenant. Sick m’a imposé à la compagnie de mercenaire de DuSaule comme éclaireur. Nous formions un duo idéal parce que Sick est un bon cartographe, mais pour parcourir le terrain, on réalise rapidement que ce n’est pas sa force de passer inaperçu. Ce n’est pas un terrestre. Alors je n’ai pas eu besoin de les éblouir pour être accepté. Si bien accepté que contrairement à mon frère, je me suis engagée. Pourquoi pas? Je n’ai jamais eu l’intention de rentrer. Tout allait pour le mieux jusqu’au début de la guerre du Nord et plus précisément la mission de Haurse-Porc pour Jérôme de Clairssac. Je n’ai vraiment pas fait exprès, mais c’est la première fois que j’ai failli tuer Barbaque. Vraiment. J’ai failli l’avoir. Sickert a proposé de l’achever mais… Il n’était pas encore mort. Et je me suis sentie responsable… J’ai demandé à Sick de le sauver… Et comme Sick fait toujours ce que je lui demande, même quand il n’est pas d’accord, et bien on l’a sauvé… Il a fallu déserter… Parce que le reste de la troupe n’était pas certain que je n’avais pas fait exprès de le tuer.
Dans notre désertion, nous avons rencontré des gens qui nous ont aidés et qui avaient aussi besoin d’être sauvés. Rhys et Castielle… Nous les avons suivi à Thaar et Sick a travaillé pour les Sans Couleur, une compagnie de mercenaire locale. Je ne pouvais pas en faire autant… Techniquement, quand on s’engage, c’est pour toujours. Et moi, je m’étais déjà engagée. Bien sûr Rhys était moins strict que DuSaule, mais c’est difficile de revenir sur sa parole quand le capitaine de la compagnie de mercenaire déjeune à la même table tous les matins. C’était intenable. C’est là que Sick et moi avons pris nos distances. Au moment où il était encore parti courir après Ange, je me suis esquivée pour rentrer chez moi. J’ai demandé à la seule personne disponible et pas trop enceinte jusqu’aux oreilles à laquelle je pouvais faire confiance de m’accompagner; Barbaque. J’ai suivi la piste d’un voleur qui me menait vers les Wandres… Évidemment…
Je suis originaire des Wandres. Je suis issue d’un peuple de chasseur par mon père et c’est principalement à eux que je m’identifie bien que je soit également la fille d’une sorcière des marais. La vie chez les sauvageons n’a jamais été facile et pourtant il existait un arrangement entre mon peuple et la sorcière, entre mes parents… Quelque chose les liais au-delà des portes qui claquent et des éclats de voix. Quelque chose qui faisait toujours revenir la sorcière de ses longues absences. Ce n’était pas le pouvoir de mon père, chef de notre clan. Ce n’était pas un improbable et romantique amour réciproque. Ce n’était pas même le pouvoir de ma mère. Leur intérêt commun, c’était moi. Et alors que je grandissais guettée par l’un et l’autre, j’ai pris conscience que chacun d’eux attendait quelque chose de moi. Et si la volonté de mon père était franche, celle de ma mère l’était moins.
Daoine Ingrid est ma mère… Elle ne vivait pas de façon permanente dans les Wandres avec notre clan. Dans le sens qu’elle s’absentait pour de longues périodes avec Sickert… Ils n’étaient pas là pendant le voile. J’avais 10ans? La présence de ma mère aurait été rassurante pendant la longue nuit. Encore aujourd’hui, il est difficile de mesurer l’impact du voile sur le territoire du clan ou celui de notre voisinage. La terre et la forêt se sont déchainées. Les hommes et la faune ont été influencé de manière primitive et néfaste. Plusieurs pistes sont devenues impraticables… Des peuples sont disparus. On perd rapidement de vu nos alliés dans de telles circonstances et je me souviens avoir été soulagée quand Daoine Ingrid est revenue. Ils sont arrivés juste après, comme porté par la catastrophe, et ont été accueilli à bras ouvert. Vous savez d’où vient le charme ravageur de mon frère, son assurance ensorcelante, son sourire diabolique? De maman. Elle sait s’y prendre pour vous lier. Les sorcières des marais ne sont jamais bénéfiques. On ne peut se fier à elles. Même quand elles ne mentent pas, elles ne disent pas la vérité. Même quand elles ne trichent pas, elles ne sont pas honnêtes. Je me suis révolté contre ses procédés. Ma conscience ne me laissait aucun autre choix. J’ai dénoncé sa malhonnêteté. Mais il est dangereux de s’opposer à une sorcière des marais même lorsqu’elle est votre mère. Et peut-être plus particulièrement lorsque c’est votre mère. J’ai choisi l’exil, je me suis consignée aux ombres, hors de son influence. Je n’avais pas franchi les limites de mon villages que ma voix m’avait été volée.
Il est difficile de s’opposer à notre mère. Sickert n’était pas prêt, là maintenant, à la confronter… Alors je suis rentrée auprès de mon clan sans lui.
Le voyage a été long. Je ne me suis pas rendue directement. J’ai été détourné à plusieurs reprises par mon voleur… Il aurait été intéressant de connaitre ses intentions, de savoir s’il était lié à ma mère, ce qui le motivait mais Barbaque n’avait pas cette subtilité. Il n’est pas homme à apprécier la manipulation. Il n’a pas apprécié non plus de réaliser la nature du bien qu’on m’avait dérobé : la couronne… Il est temps d’en finir avec maman. Revenir. Rentrer dans les Wandres, chez moi. Je suis rentrée par ma propre volonté, pas parce qu’on m’avait menacé. Sauf qu’au moment où je suis rentrée, elle, elle avait fichu le camp… Avec ma voix… Ma voix est mon arme la plus dévastatrice et j’entends la récupérer. Je ne sais pas où la chercher mais je me doute que Daoine Ingrid va se réfugier dans l’ombre de mon frère… Elle va vouloir lui demander des comptes. Savoir pourquoi il ne m’a pas tué. Je veux la retrouver avant qu’elle ne lui mette le grappin dessus. Il n’a jamais su lui résister. Ni à elle, ni à Angelina de Solaria. Je le chasse donc dans la péninsule.
Dernière édition par Finnegan Sidhe le Jeu 5 Avr 2018 - 3:09, édité 14 fois
Finnegan Sidhe
Humain
Nombre de messages : 169 Âge : 34 Date d'inscription : 13/04/2013
Rien à redire, personnage intéressant. L'histoire est courte mais ça n'est pas plus mal ^^. (J'espère que le métier-classe que je mets pour l'instant te conviendra.)
Quelques liens...
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}. Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {facultatif}.
Sans vouloir t'offenser, tu vas vraiment valider une malédiction comme ça ? Euh parce que.... C'est pas forcément logique avec le bg/contexte de Mira.... Et Vincente s'occupant de la Magie, je pense qui pourra te confirmer qu'une malédiction se fait pas ainsi... Comme ça... Après si je me trompe totalement. Je m'excuse d'avance. Je suis juste perplexe.
Dernière édition par Blanche de Hautval le Dim 14 Avr 2013 - 21:20, édité 1 fois
Finnegan Sidhe
Humain
Nombre de messages : 169 Âge : 34 Date d'inscription : 13/04/2013
Pardon mais Finn... C'est le diminutif de Finnegan... Un nom irlandais très commun bien qu'un peu vieillot... Un peu comme 'Blanche' en fait... C'est pas du plagiat... Le nom de mon personnage est Finnegan... Comme dans Finnegan Wake, comme dans le marché Finnegan, le pub Finnegan, la rue Finnegan, comme dans mon grand-oncle s'appellait Finnegan et que toute la famille l'a toujours appelé Oncle Finn!
Pour ce qui est du problème avec le terme 'malédiction'... Encore pardon... (Je ne suis pas tout à fait francophone!) je m'embrouille parfois... J'ai lu le background sur la magie pour me renseigner avant d'écrire ma fiche et j'ai apparenté la sorcière des marais à une utilisatrice de la magie profane. Mais je n'ai pas l'intention de me servir de la moindre magie pour mon personnage soyez en certain, ce n'est qu'un élément de background... S'il y a un terme plus approprié pour dire que mon personnage est privé de la parole magiquement, je suis ouverte à toute suggestion! Un maléfice, un sortilège? En fait, vous allez rire, mais j'ai utilisé tous ces terme là sans distinction dans ma fiche en les croyant plus ou moins synonyme! Désolée! Ne vous disputez pas pour ça! Est-ce que le dénommé Vincente pourrait m'aider? Je vais relire le bkground magique encore une fois pour voir comment arrondir les angles...
Arsinoé d'Olyssea
Ancien
Nombre de messages : 262 Âge : 31 Date d'inscription : 10/05/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 28 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
À la suggestion de Vincente, j'ai enrubanné la chose (Quelle jolie expression!) ce qui allonge l'histoire en prime! Je crois que j'ai couvert toute tes questions. Ça clash un peu... Mais je n'avais pas prévu d'aller autant dans les détails... Soyez toujours assuré de mon entière collaboration!
Puis-je aller jouer?
Finnegan Sidhe
Humain
Nombre de messages : 169 Âge : 34 Date d'inscription : 13/04/2013
Juste pour dire que vous pouvez tergiverser encore un loooooong moment à votre guise avant de me donner ma couleur... Parce que je dois m'absenter pour raison professionnelle jusqu'au 4 mai... C'est seulement 2 semaines, c'est cyclique, prévisible et incontournable... Normalement je poursuis toujours mes rp commencés mais dans ce cas-ci le problème ne se posera pas! Alors merci... j'attends toujours votre verdict...
Aetius d'Ivrey
Ancien
Nombre de messages : 1466 Âge : 34 Date d'inscription : 07/02/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : La vingtaine (25+) Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
Nombre de messages : 761 Âge : 27 Date d'inscription : 20/10/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 966 ans Taille : 2m08 Niveau Magique : Archimage.
Sujet: Re: Finnegan ‘Finn’ Sidhe (Murmure) terminé Ven 30 Mar 2018 - 12:12
Fiche déplacée pour MAJ
Ancienne Fiche:
Nom/Prénom : Finnegan ‘Finn’ Sidhe (Murmure) Âge : 22ans Sexe : Femme Race : Humaine jusqu’à preuve du contraire Particularité : Outre le fait qu’elle se fait passer pour un homme, elle est frappée d’un maléfice qui la prive de l’usage de la parole. Le pouvoir de ce maléfice n’est neutralisé qu’un seul jour par mois à la pleine lune. (plus de détails plus bas…)
Alignement : Chaotique bon, mais teinté d’une profonde fidélité à ceux envers qui elle est loyale. Métier : Mercenaire polyvalente… Le pied léger, une éclaireuse discrète, une messagère de génie, une fine lame mais pas vraiment taillée pour le ‘rentre dedans’. Du potentiel pour un espion? Toutes les opportunités sont à considérer, cela dépend de la paye! Classe d'arme : La raison d’être d’un éclaireur est de ne pas se faire prendre… Un éclaireur qui rencontre son ennemi et qui se fait prendre ne reste pas un éclaireur vivant bien longtemps. Lorsque l’affrontement est inévitable la fuite est la meilleure des tactiques… Elle n’engage le combat que pour défendre sa vie. Et si on en vient au corps à corps, dans la bataille on s’y prend comme ça vient et on survit! Elle a néanmoins un petit talent pour manier les couteaux… Un couteau en particulier.
Équipement : Un fouet tressé de cuir souple, fabriqué de ses mains, qu’elle s’enroule autour de la taille. C’est un outil d’avantage qu’une arme et il est pratique de toujours l’avoir sous la main. Une dague en acier bleuté, un peu plus longue que l’avant-bras, fine, effilée des 2 côtés, avec un manche en os un peu jaunit, le genre qui se glisse bien entre les côtes pour glisser sous le sternum et atteindre le cœur. C’est sa seule arme, elle en prend grand soin. 3 couvertures : une très sale et deux plus ou moins propres, roulées l’une dans l’autre et ficelées dans une toile cirée par une quantité excessive de corde qu’elle porte en guise de paquetage en travers du dos. À l’intérieur, elle cache ses effets personnels : une reliure de parchemin et du fusain, un bout de chandelle, un briquet, un canif utilitaire, quelques pièces de monnaie, une tasse et des ustensiles en fer blanc, des dés et une couronne brisée en acier froid. La couronne pourrait être un accessoire de théâtre mais c’en serait un bien pauvre. Dépourvue de fioriture, elle n’est ornée que d’une méchante brèche en biseau que tout le polissage du monde ne pourra jamais cacher. Elle brille néanmoins… C’est-à-dire autant que de l’acier froid peu briller. Peut-être un souvenir d’enfance? C’est un objet incongru. Elle ne l’exhibe jamais, le gardant dans son paquetage.
Description physique : Si on l’identifie pour une femme : De taille moyenne, filiforme, musclée et d’une corpulence supérieure à une dame de bonne société. Si on l’identifie pour un homme : De petite taille, fluet, malingre avec une stature d’adolescent.
Des cals aux mains, les ongles coupés ras et sales, la peau gercée par de trop nombreuses campagnes. De la boue sur le visage, sommairement torchée d’un revers de sa manche, héritée des dernières intempéries. De la crasse derrière les oreilles, dans les reliefs de sa fine ossature et dans les cheveux parce que le savon se fait rare en rase campagne. De la vermine? À n’en pas douter! Pâle comme qui aurait vécus de meilleurs jours… La nourriture s’est faite rare alors que l’adversité s’est montrée généreuse. La négligence est son manteau et elle s’en drape avec la dignité et l’arrogance d’un prince. Des ombres et des étoiles se meuvent dans ses yeux sombres, fluctuant selon son humeur d’un brun chaleureux au noir des abymes insondables. Au-delà des apparences, elle a cette maîtrise et cette fluidité de mouvement qui sont le lot de ceux qui connaissent, pour les avoir éprouvées, les limites de leur agilité. Elle s’est intégrée à une compagnie de mercenaire, vivant parmi les hommes sans espérer le moindre passe-droit pour sa faible constitution.
Son emballage habituel est celui de ceux qui vivent en plein air : Cuir, laine, toile cirée. Le tout dégageant un fumet bien personnel. Rien d’extravagant, rien de clinquant. Les éclaireurs se doivent d’être discrets. Tout a été éprouvé par l’usage, tout a été optimisé pour sa survie parce qu’elle ne compte que sur elle-même. Toute sa fortune est dans ses bottes, parce que les mercenaires voyagent à pied mais aussi parce que les revers de fortune exigent d’être capables de se déplacer rapidement.
Description mentale : Elle ne peut pas s’exprimer. Elle ne peut pas s’expliquer. Elle ne peut rien justifier. Elle ne peut pas faire valoir ce qu’elle pense. Elle ne peut pas s’ouvrir. Elle vit avec elle-même et pour elle-même quoi qu’il arrive, en tête à tête. Renfermée. Il existe une barrière infranchissable entre elle et l’univers tout entier. Elle ne peut se lier. Ses seules interactions sont d’observer le monde et de s’y heurter. Elle est seule et elle en souffre, tout son esprit, sa personnalité, ses espoirs et ses volontés étant confinés. Elle en souffre et tout son être tend vers une libération qu’elle ne peut se résoudre à choisir. Parce que le maléfice qui l’afflige et la prive de la parole est une punition. Elle a choisi de se taire, peu importe la tentation et la séduction qu’on a exercé sur sa volonté et elle a scellé son destin. Et une seule fois par mois, pendant quelques heures, afin qu’elle ne puisse jamais renoncer, jamais oublier, jamais faire son deuil, son souffle lui est rendu le temps d’un crépuscule avant de le reléguer à nouveau à l’obscurité.
Elle a trouvé auprès du groupuscule d’une compagnie de mercenaire le réconfort d’un puissant sentiment d’appartenance. La proximité lui a permis d’établir avec eux une forme de communication faite de gestes et d’expression… Elle est Murmure… Reconnue pour ses airs bravaches, sa nervosité, son impatience et son caractère à la fois vif, farouche, volontaire, ardent et acharné. Elle est valorisée pour ses talents, elle est appréciée, elle a trouvé son nid et se dévoue aux membres de sa compagnie en étant d’une indulgence coupable pour la plupart de leurs travers. Et pourtant, par peur d’être rejetée, elle leur dissimule ce qu’elle est à eux aussi. C’est un être fragile et elle se préserve grâce à sa méfiance.
Histoire : Personne ne connait son histoire… Ce n’est pas pour faire des secrets et des mystères c’est parce que ce serait assez difficile à narrer quand on en est réduit à mimer son histoire. L’histoire de Murmure se résume à ses actes plus qu’à sa parole et ses actes sont dans l’action, le présent, le maintenant. Elle a tiré un trait sur ce qu’elle a été. Elle a renoncé.
Une seule personne connait ses origines et ce qui l’a jeté sur les routes… Son demi-frère, un dénommé Sickert, qu’elle connait peu et dont elle se méfie. Le même qui les fit engager dans une compagnie de mercenaire… Celui qui l'a affublé du sobriquet de Murmure.
Originaire des Wandres. Finnegan est issue d’un peuple de chasseur par son père et c’est principalement à eux qu’elle s’identifie bien qu’elle soit également la fille d’une sorcière des marais : Daoine Ingrid. La vie chez les sauvageons n’a jamais été facile et pourtant il existait un arrangement entre son peuple et la sorcière, entre ses parents… Quelque chose les liais au-delà des portes qui claquent et des éclats de voix. Quelque chose qui faisait toujours revenir la sorcière de ses longues absences. Ce n’était pas le pouvoir de son père, chef de son peuple. Ce n’était pas un improbable et romantique amour réciproque. Ce n’était pas même le pouvoir de sa mère. Leur intérêt commun, c’était elle : Finnegan. Et alors qu’elle grandissait guettée par l’un et l’autre, elle prit conscience que chacun d’eux attendait quelque chose d’elle. Et si la volonté de son père était franche, celle de sa mère l’était moins.
On lui apprit à chasser, à pister, à se mouvoir dans ce pays inaccessible et isolé. On lui apprit les usages de leurs voisins, les nains et les humains, ainsi que des différentes tribus des Wandres, toute chose que la fille d’un chef devait savoir. On lui apprit à se montrer responsable et pragmatique, on lui apprit à inspirer la loyauté et à guider. Elle apprit également de sa mère l’usage des plantes et la manière des employer, l’art de tracer les symboles et de les déchiffrer, ainsi que la manière d’attirer à soi les oiseaux en imitant leur chant, soit la partie la moins corrompue de ses talents. De sa mère, elle apprit d’autres choses encore qu’elle ne révéla jamais à son père…
Les sorcières des marais ne sont jamais bénéfiques. On ne peut se fier à elles. Même quand elles ne mentent pas, elles ne disent pas la vérité. Même quand elles ne trichent pas, elles ne sont pas honnêtes. Mais c’était sa mère. Finnegan lui fit confiance et se fia à son jugement alors qu’une saine méfiance aurait dû l’alerter. Sa vie tourna lentement à l’aigre à mesure que Finnegan acquérait le jugement nécessaire pour comprendre les subtilités de sa situation. À l’insu de tout le monde, sa mère lui transmettait son savoir, son pouvoir, transformant son éducation, faisant lentement fléchir ses perceptions. Finnegan prit la mesure de ses ambitions alors qu’il était trop tard : Daoine Ingrid, par le billet de sa fille, souhaitait gagner de l’influence. Finnegan l’avait percée à jour et elle ne la laisserait pas faire!
Lorsque fut venu le temps de transmettre l’autorité du chef de clan à sa descendante, Finnegan avait déjà la certitude qu’elle ne pourrait jamais servir de guide à son peuple. Parce que le pouvoir de l’acier froid ne peut être maitrisé sous l’influence de la magie des marais. Elle ne pouvait ignorer que ceindre la couronne romprait le fragile équilibre du pouvoir. Elle ne se faisait pas confiance. Un devoir de réserve. Elle s’était compromise. Elle admit qu’elle avait mis en péril son rôle auprès des sauvageons, qu’elle ne pouvait pas garantir ses influences et rejeta la couronne. Elle ne rejeta pas que la couronne.
Finnegan était reconnue pour l’éloquence de sa verve. Pour sa capacité à capter l’attention de son clan, pour la justesse de ses propos et la façon élégante dont elle savait les transmettre. Elle rejeta la couronne et elle révéla le rôle qu’avait tenu Daoine Ingrid, exposant aux yeux de tous sa malhonnêteté.
Son humilité fut récompensée par l’exil et une malédiction. Parce qu’il est dangereux de s’opposer à une sorcière des marais même lorsqu’elle est votre mère. Et peut-être plus particulièrement lorsque c’est votre mère. Elle n’avait pas franchi les limites de son villages que sa voix lui avait été volée. C’était un soir de pleine lune… Sa mère s’avança à sa rencontre, complètement trempée, pour lui remettre la couronne brisée de son père et lui exprimer sa déception et son mécontentement.
Elle affichait un sourire narquois.
« Je te rapporte la couronne qui te revient… » sussura-t-elle. Puis elle remarqua, avec beaucoup d’amusement : « Tu n’as plus rien à dire, ma fille? L’émotion a dissipé tous ces jolis mots que tu avais à la bouche tout à l’heure? » Elle se vengeait avec délectation comme on savoure une friandise. Elle n’acceptait pas la défaite. « Tu ne peux pas m’éconduire de la sorte » affirma-t-elle d’un timbre tranchant. « Me résister pouvait avoir une valeur éducative lorsque tu étais petite, ma fille, mais il n’est plus temps de s’exercer à la contestation. Je n’accepte pas ta décision. » La sorcière se ménagea un silence. À la fois parce que Finnegan ne risquait pas de lui couper la parole et parce que toute les sorcières ont le sens du théâtre. « Mais je suis prête à te pardonner cet écart… » fit-elle généreusement. « Tu es ma fille; Il y a du pouvoir en toi et tu ne peux le dissimuler ni le contenir. Il va sourdre de tes yeux, s’accumuler sur ta peau, alors que tout ce bel esprit qui est le tient va rester confiné dans ta tête sans jamais sortir de ta bouche. Chaque mot que tu prononceras restera collé à ta langue, et le plus doux d’entre eux aura le goût le plus amer. Voilà ma malédiction, ma récompense pour ton ingratitude! » articula-t-elle avec cruauté. « Je te laisse la couronne… » expliqua-t-elle légèrement parce que ce ton doux était le plus mordant. « Si tu deviens raisonnable, tu n’auras qu’à revenir, prendre la place qui est la tienne, la ceindre et la malédiction s’étiolera. Parce que ce sera ma volonté. »
Et parce que Daoine Ingrid connaissait sa fille et quel merveilleux chef elle avait prouvé qu’elle pouvait être, elle l’abandonna sans plus d’effusion, certaine de sa vengeance. Elle la forcerait à revenir sur sa décision. Elle ferait infléchir cette volonté.
Les détails de cette malédiction seul Daoine Ingrid et Sickert les connaissaient. La manière dont son demi-frère avait volé la couronne d’acier froid à laquelle la sorcière ne pouvait pas toucher et comment elle l’avait persuadé de la manipuler pour elle. Elle l’avait laissé couler dans une marre d’eau noire et stagnante parmi ces choses gluantes qui vivent dans la froide décomposition. Elle avait attiré à elle l’énergie vitale des marais et l’avait manipulé pour la modeler en un rituel de volonté focalisé sur la couronne. Immergée jusqu’aux genoux, elle avait décrit des cercles autours de la couronne, et se mouvant de plus en plus rapidement, jusqu’à créer un tourbillon, un vortex de faible profondeur qui découvrit peu à peu l’objet. Elle y attacha le sortilège et dans une gerbe d’éclaboussure, fracassa une pierre sur la couronne.
Il était trop tard pour que Sickert puisse s’opposer. Et tout en repêchant la couronne brisée, il se fit la réflexion qu’il connaissait mal l’étendue des pouvoirs et de la rancune de sa mère… Il lui offrit donc le bras avec courtoisie pour l’aider à sortir de l’eau et veilla sur elle pendant qu’elle récupérait. C’est ce temps de récupération qui laisserait à sa petite sœur quelques heures de répit tous les mois. Quelques heures de répit ou de torture.
Finnegan Sidhe
Humain
Nombre de messages : 169 Âge : 34 Date d'inscription : 13/04/2013
J'ai ré-écrit toute l'histoire au 'JE' ça me semblait plus logique parce que si son histoire n'est pas connue, comment quelqu'un pourrait la conter à la 3ième personne?
Bref, c'est fait!
Ange? Ma chérie! Tu vas adorer la vision de Finn!
Lœthwil
Ancien
Nombre de messages : 761 Âge : 27 Date d'inscription : 20/10/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 966 ans Taille : 2m08 Niveau Magique : Archimage.