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 L'Ithri'Vaan : description des lieux

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MessageSujet: L'Ithri'Vaan : description des lieux   L'Ithri'Vaan : description des lieux I_icon_minitimeSam 18 Mai 2013 - 14:01



L'Ithri'Vaan : description des lieux 808488ITHRIVAAN



L'Ithri-Vaan, ou Estrévent dans le langage humain, s’étend théoriquement entre les deux fleuves majeurs de la région : la Siriliya à l’ouest, et l’Oliya à l’est. En réalité, l’Estrévent outrepasse le bassin oliyan tandis que la forêt d’Aduram occupe la majeure partie de la région siriliyane. Le pays, sis entre la forêt d’Anaëh, les elfes noirs du Puy, les Zurthans des terres stériles et contre la mer olienne, est une terre de mélange et jouit d’une histoire riche d’hommes illustres comme de guerres dévastatrices.

Les savants pensent l’implantation des Hommes dans cette région très ancienne. Des millénaires auparavant, alors qu'elle constituait sous le nom d'Ithri'vaan l'extrémité orientale de l'Aduram elfique, de primitives peuplades humaines venues du sud s'y implantèrent et y côtoyèrent un temps les Premiers Nés. Bien plus tard, s'étant multipliés au gré de la culture de ce bassin qu'ils avaient entrepris de défricher, les Hommes reboutèrent par la  force des armes les indigènes récalcitrant, puis essaimèrent et formèrent des nations, déformant le nom même de la terre. Ainsi nombre de petits royaumes virent le jour de part et d'autre de l'Oliya, mais là où leurs cousins péninsulaires profitèrent d'une longue isolation, les Estréventins furent bien vite absorbés par une culture autrement plus ancienne et puissante: Nisétis, qui fit de l'Estrévent assimilé la province occidentale de son empire.

Partie intégrante de la brillante civilisation nisétienne, la province se développa et se raffina. Le bassin oliyan ainsi que le littoral estréventin devinrent deux centres majeurs de l’empire. Unies sous une seule bannière, ces peuplades dominèrent rapidement les environs, et notamment la mer Olienne, qui tire d’ailleurs son nom de l’hégémonie maritime qu’exercèrent les nefs oliyanes pendant des siècles ; voguant de part l'archipel de Nelen et jusqu'aux côtes barbares de la péninsule.

Lorsque la puissance de Nisétis décrut, lorsque l’empire se morcela lors de sempiternelles guerres de succession, les provinces estréventines servirent de tremplin aux généraux les plus ambitieux ou formèrent des royaumes éphémères. Deux fois dans l’histoire de l’empire, la cité oliyane d’Essali (ou Esle) fut le siège du pouvoir, et quand, dans les derniers siècles de son existence, Nisétis perdit son autorité, l’empire oliyan succéda à l’empire nisétien.

Hélas, jamais il ne recouvrit la gloire passée et l’Estrévent, sa flotte subissant de cuisant revers aux mains des cités-états pharétanes qu'il avait un temps rêvé d'assujettir, rongé par les crises intestines et assailli par les soldats du Puy comme les chevaliers de la Péninsule, devint l’ombre de ce qu’il avait été. Aussi à la mi-ellipse, alors que la prime-cité résistait encore aux avances de la race sombre, Essali sombrait irréversiblement dans la déliquescence suite aux mises à sacs successives des Drow mais aussi des envahisseurs pentiens qui sur les côtes de l'Olienne entreprenaient d'ériger leurs propres domaines loin du pouvoir Fiiram. Déchirée par les ambitions du Puy et de la Péninsule, la province longtemps unifiée fut éclatée en une multitude de seigneuries que se disputaient une infinité de roitelets locaux, de Sengers drows, de mercenaires péninsulaires et de beyles zurthans.

Tandis que la Péninsule s’unifiait, l’Estrévent sombrait dans l’anarchie. Un soubresaut de vitalité eut lieu lors de l’Union de Valmar, une sorte d’alliance de circonstance entre les cités, princes et seigneurs humains du bassin oliyan pour lutter contre la menace noirelfique. Mais ce n’était qu’un chant du cygne, et après dix ans d’une fragile coopération, l’Union se délita, laissant place à la domination du Puy sur les anciennes provinces nisétiennes, les maudits érigeant la ville-forteresse de Sol'Dorn afin de veiller sur leur nouvelle conquête, écrasant toute résistance à l'est de l'Oliya et se contentant sinon de promesses et d'or.



Une citadelle estréventine, au crépuscule.

L’Estrévent est donc une terre riche en histoire, un ancien centre de rayonnement intellectuel et une grande puissance désormais éteinte. Même au sein de la Péninsule, le moyen-oliyan est encore pratiqué par les lettrés, tandis que les langues marines sont un mélange de péninsulaire et d’oliyan. Dans certaines universités de la Péninsule, on redécouvre le droit et les philosophies impériales.

Depuis son morcellement, l’Estrévent est dominé par une poignée d’aristocrates et de patriciens tirant leur profit de l’exploitation des ressources du pays ainsi que du commerce maritime et fluvial. Les anciennes structures de l’armée, basées sur le recrutement de soldats-paysans, ont été balayées par l’instauration d’armées privées menées par des capitaines mercenaires et financées par les princes et les cités estréventines. Le bassin oliyan, à l’est, est un grand foyer de peuplement tant humain que non-humain. Du fait de la richesse des terres alentours (grâce aux alluvions tractés par l’Oliya) et de sa position de carrefour, la région est fortement urbanisée et pour le moins éclectique. Elfes renégats, drows du Puy, Hommes et hybrides se retrouvent dans les cités fluviales dont les monuments, palais et autres bâtiments publics rappellent la magnificence passée de la province impériale.

Travaillée depuis des millénaires, la terre oliyane autrefois marécageuse a été irriguée, asséchée, matée. Le climat, plus chaud et ensoleillé qu'à l'origine, se couple à la fertilité de la région pour faire du bassin oliyan un grand producteur de blé, de fruits et de légumes. Si les denrées des grands domaines agricoles sont une ressource lucrative, de nombreux autres produits font la richesse des cités. Aussi, lorsque les esclaves ne labourent pas le sol à l’aide de leurs lourds buffles estréventins, ils récoltent dans les derniers marais le papyrus, chassent un grand nombre d’animaux rares ou entretiennent les fortifications des nombreuses citadelles qui jalonnent le pays. À  cela viennent s’ajouter les commerces d’esclaves, de peaux et de viandes venant de Zurthanie, les objets de luxe, les plantes et les épices d’Anaëh parmi d'autres merveilles.

Autour de l’Oliyan raffiné et populeux, tout est sauvage. Partir vers l’est signifie voyager dans les terres zurthanes, steppe inculte où pullulent des clans de bergers et de voleurs. Au nord, Anaëh s’impose et s’enfoncer dans la forêt des elfes peut être synonyme de disparition tragique. Rares sont ceux à s'aventurer au sud, mais l'on peut emprunter une route pavée et décrépit longeant les côtes sur d'innombrables lieues, entraînant le voyageur sur les traces de l'empire déchu, jusqu'à le perdre dans le désert de bout du monde. L’ouest quant à lui est moins ensauvagé. Au relief plus accidenté et aux terres moins riches, le lieu est hérissé de petites bourgades et de châteaux forts perpétuellement en guerre les uns contre les autres ou contre l’une des cités oliyanes. À mesure que l’on persiste dans l’ouest, plaines et collines se recouvrent d’arbres. Quelques villages survivent encore dans des clairières isolées, sous l'égide de la cité renaissante de Naelis, puis plus rien. On entre, alors, dans la forêt d’Aduram, ce bois magique à la sinistre réputation. Ici, il n’est rien d’autres que des solitudes sauvages, des créatures aussi fantasques que dangereuses, et, parfois, un sorcier ou un ermite. Certains racontent cependant que les derniers descendants des elfes locaux y survivent à l’ombre des arbres, tuant sans pitié quiconque foulerait leur domaine.

Aujourd'hui, l’Estrévent, et notamment le bassin oliyan, est dominé par les despotes Drow. Ces derniers, des vétérans du IVème Ost du Puy désormais délité, ont abandonné la politique de discrétion du Puy d’Elda pour fonder des royaumes aux frontières limités et mouvantes. Dominant nombre des cités et forteresses oliyanes, leurs querelles et alliances éphémères tailladent le paysage, perturbant le primordial commerce fluvial qu'assurent à ce jour les Doeben marchands de Sol'Dorn et les seigneurs de Thaar - l’immense cité portuaire d’Estrévent, à la tête de la principauté côtière communément connue sous le nom de confédération des châtellenies, pétrie d'influences pentiennes et oliyanes.
Texte rédigé par Aetius d'Ivrey et Arsinoé d'Olysséa

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