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| Vous reprendrez bien des tétins à la framboise ? [PV Cléophas] | |
| | Auteur | Message |
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Alcide Argyros
Ancien
Nombre de messages : 96 Âge : 37 Date d'inscription : 17/05/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Plutôt vieux. Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Vous reprendrez bien des tétins à la framboise ? [PV Cléophas] Dim 14 Juil 2013 - 13:08 | |
| La Gourmande était le fleuron de la flotte d'Alcide. Une galéasse aux formes élégantes et à la coque bigarée, avec cette excentricité toute thaari. Sa proue était une dame d'ivoire, parée des plus beaux atours, mordant avec appétit dans une cuisse de poulet d'argent à l'os d'eméraude. Sur le pont, les plus beaux esclaves du maître marchand rivalisaient de danses et de chants pour ravir leur maître affalé sur des coussins à l'ombre d'un dais doré. Alcide se gavait de tétins confis d'Hanglyosi à la framboise, son péché mignon. Quelques oeufs de Tatzelworm complétaient les amuses-gueules.
Autant dire que cet équipage fit une certaine impression à Port-Royal, où les bannières étaient en bernes et remplacées par le noir du deuil.
"-Quel triste pays, commenta le maître marchand en plissant la graisse de son cou pour jauger les lieux, où l'on a le goût de mourir au mauvais moment. Huhu."
La mort du jeune Roi représentait un contexte idéal pour la maison Argyros. Ces périodes de doute et de transition sont toujours le moment parfait pour investir largement. Chacun est prêt à payer de sa fesse pour obtenir un peu de pouvoir. En visant juste, les bénéfices sont mirobolants quelques années plus tard.
Les funérailles royales étaient le prétexte idéal pour faire des affaires dans la capitale des rois pentiens. Ou plutôt capitale ducale, tant les guerres qui déchiraient la Péninsule depuis une décennie pointaient l'incapacité du pouvoir de Diantra à s'imposer. L'Aveugle-Roi avait de belles idées, mais la réalité l'avait rattrapé, et salement, avant de finir le travail avec sa progéniture.
Les marins de la Gourmande se jetèrent lestement sur les quais pour amarrer le navire. Alcide claqua de ses doigts boudinés. Aussitôt, un doeben pâle et entièrement glabre sortit de l'ombre du dais pour attendre les instructions de son maître :
"-Mon bon Elyk, fait envoyer céans un messager au chancelier d'Angleroy pour le prévenir de notre arrivée en ces mornes terres. Nous lui rendrons visite dès demain, mais nous souhaitons prendre du repos avant cette entrevue. Transmets lui d'ors et déjà toutes nos condoléances pour la famille royale et patati et patata. Organise le déchargement de la Gourmande, je veux que mon manoir soit aménagé avant mon arrivée. Quant à toi, tu resteras à bord de ce navire, on dit les péninsulaires peu amicaux avec ton espèce.
- Oui mon maître, il sera fait ainsi."
L'inquiétant personnage disparut alors pour mettre en branle la grande mécanique du bon plaisir d'Alcide. Ce dernier engloutit une nouvelle poignée de tétins, gloussant par la même occasion. Ces petites vacances allaient s'avérer distrayantes ! |
| | | Cléophas d'Angleroy
Ancien
Nombre de messages : 314 Âge : 39 Date d'inscription : 22/12/2011
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 42 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Vous reprendrez bien des tétins à la framboise ? [PV Cléophas] Lun 15 Juil 2013 - 14:01 | |
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Cléophas en avait eu assez d’être enfermé dans le château qui malgré ses tours lui paraissait une grande prison et il avait entrepris une petite virée à cheval dans les campagnes alentour. Avec lui, pour l’accompagner étaient présents ses gardes et Presque tout juste revenu changé du pays d’Oesgärd. Ils étaient à peine une vingtaine de cavaliers parcourant la contrée qui séparait la capitale d’Edelys. Le baron en tête, ils n’avaient pas cessé de galoper entre les bosquets et les tourbes, épuisant leurs montures et respirant l’air respirable. Mais plutôt que de rejoindre Edelys, ils avaient rallié l’hôtel qui avait échu à Cléophas lorsque son ami avait été pris par la peste, et là ils s’étaient établis profitant des caves remplies et des garde-manger toujours débordant de victuailles. Dans la grande salle, le baron avait fait installer des tréteaux et monter les lustres et une troupe de luthiers et de bardes était venue pour distraire la compagnie qui assise ne manquait pas de se délecter autant des mets qui leur avaient été servis que de la douce musique qui emplissait leurs oreilles. Cléophas avait entrepris alors de consulter les comptes de son mort-ami et de voir ce qu’il lui avait laissé mais trop enjoué, il avait fini par refuser et se contenter d’écouter les tambourins et les archiluths jouer leurs mélodies. Jusqu’à la fin de la journée, il comptait profiter de cette ambiance si gaie pour ne rentrer à Diantra que l’aube venue, ne s’inquiétant pas même de Presque qui avait toujours dans ses yeux comme un grand vide qu’il ne pouvait imputer à quoi que ce soit de particulier. A dire vrai, le baron se sentait si bien qu’il avait souhaité lever un banquet dans la cour de l’hôtel pour tous les gens du bourg mais il fut stoppé net dans son entreprise quand il vit sur les coursives un homme haletant au visage couvert d’une couche de terre et de poussière et qui transpirait à grosses gouttes. « Voilà mes gens… » pensa-t-il en roulant ses yeux avant de le prier de s’approcher et de dire ce qu’il avait à dire. « Un homme étrange s’est présenté à la Chancellerie pour vous dire quelque chose. Evidemment c’est à moi qu’il l’a dit étant donné que vous êtes ici…Apparemment, un prince marchand de Thaar serait à la capitale et désirerait vous rencontrer. Ah, et il souhaitait vous dire à quel point il était triste de la mort du Roi »
« Comme nous tous » lui répondit Cléophas, tapotant allègrement son épaule et retournant à ce qui se passait sur la petite scène scandant avec les bardes. La fête dura bien longtemps et l’on fit venir dans la salle de grands cygnes rôtis et des tourtes farcies de faisans et d’autres petits gibiers et les bardes chantèrent durant de longues heures avant que la fatigue n’ait eu raison d’eux. On décrocha de grands jambons et l’on fit couler du vin et le baron avait beaucoup ri ce soir-là, plus peut-être qu’en une année entière. Au soir, il avait décidé néanmoins d’inspecter les comptes du défunt marchand et l’aube était venue qu’il était encore écroulé sous une montagne de parchemins divers et de registres couverts de cuir. Les cloches d’Edelys sonnaient quand Cléophas émergeait d’un sommeil lourd d’alcool, des marques d’encre imprimées sur ses joues et ses tempes. Il était descendu dans la salle, intrigué par le grand silence, et il avait été surpris en voyant sur les bancs et les fauteuils, affalés et ronflant, toute sa maisonnée. Descendant à la volée les dizaines de marches, il s’était hâté sur la scène puis emparé d’une grande trompe soufflant dedans de toutes ses forces, riant de voir sursauter les pages tout enamourés de leurs coupes de vinasse. Le Soleil était déjà haut et la nouvelle de ce marchand arrivant à la capitale avait intéressé le Baron, assez pour qu’il souhaitât que l’on apprête les salles de réception de la Chancellerie. Au soir, quand il en avait fait part à Presque, ce dernier avait incliné la tête et repris la route sur son double-poney –car Presque était un petit homme- ralliant la capitale dans la nuit. Tout ce qu’espérait Cléophas était que tout serait prêt à son arrivée. Déjà tout le monde se hâtait dans la cour, attelant leurs montures et laissant au baron le temps seulement de jeter sur ses épaules une lourde pelisse et de boire une coupe d’eau vinaigrée. La route du retour fut moins enjouée et le baron avait sur son front toutes les marques du souci. Il ne leur fallut pas grand temps pour être de retour à la Chancellerie et Cléophas gravissait les marches à la volée, voulant voir si les demandes qu’il avait formulées avaient été prises en compte. Toute la nuit, la maison du Chancelier avait veillé à monter de grandes étoffes, de grands meubles et à couvrir les murs de grandes tapisseries qui étaient demeurées stockées dans les souterrains humides. On avait déterré les encensoirs et les candélabres, les fauteuils, les guéridons, les grands tapis et les grands lustres et voyant toutes ces couleurs, ces textures, ces motifs découverts Cléophas se disait que le Roi-Aveugle avait manqué bien des choses. Le baron avait envoyé un messager à la demeure du marchand pour lui signifier qu’il serait attendu avant la venue du crépuscule, laissant le temps aux maîtres-queux de faire sortir de leurs antres les mets les plus lascifs. Cléophas savait qu’il était dans l’humeur thaari d’impressionner et de profiter des jours heureux de la vie et il souhaitait le recevoir tel qu’on le faisait au pays mervalois. Après qu’il se soit jeté dans une cuve d’eau bouillante il s’était fait parer de ses plus beaux apprêts : croulant sous les mètres de velours et de lin rougi, la broche de Justiciaire attachée à son sein, le collier d’office autour de son cou, son front cerclé de cuivre. Quand il vit depuis le haut de sa tour un cortège coloré s’approcher de la tour, il descendit les marches et se posta devant les portes, entouré d’une suite de gardes et des pages tous plus propres et brillants les uns que les autres. Quelques trompettes entonnaient une fanfare solennelle devant l’arrivée de l’invité et hiératique, Cléophas se délectait de quelques pignons de pin qu’il cachait dans un des plis du tissu.
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| | | Alcide Argyros
Ancien
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| Sujet: Re: Vous reprendrez bien des tétins à la framboise ? [PV Cléophas] Ven 19 Juil 2013 - 20:12 | |
| Le palanquin colossal d'Alcide fit son entrée dans la cour de la chancellerie. Il s'agissait d'une merveille de bois précieux, réplique à taille réduite de la Gourmande. Alcide était affalé à l'arrière du navire, tandis que des belles hétaïres faisaient semblant de ramer à l'aide de grands éventails multicolores en plumes de guépraïdes, ces farouches gallinacés qui peuplaient les roseaux du delta de l'Oliya. Leurs plumes étaient un signe de pouvoir à Thaar, seuls les plus fortunés pouvant se les payer. De savants drapés azuréens dissimulaient le bas du palanquin, sous lequel des esclaves musculeux avançaient d'un pas chaloupé. Ainsi, l'assemblage donnait l'impression troublante de flotter dans les airs.
Tout autour de la petite Gourmande, un cortège d'esclaves dansaient en faisant voler de longs voiles d'albâtres sur leurs formes parfaites. Certains d'entre eux portaient des bourses de peaux à leur cou, qu'ils avaient vidées de leur contenu en jetant moults piécettes à la foule ébahie durant leur trajet du manoir d'Alcide à la chancellerie.
Le gras marchand se gavaient toujours des fameux tétins d'Hanglyosi dont il était si friand. Un large sourire s'imprima sur sa face dodue en voyant l'accueil royal qu'on lui faisait. Ce bon chancelier savait recevoir apparemment ! Alcide intima à la harpiste située à sa droite de cesser sa mélodie pour mieux se gaver du bruit de trompettes et des buccins.
"-Voilà la mélodie du pouvoir ma belle !", s'excusa t-il en jetant une œillade ravageuse à la musicienne qui s'inclina devant son maître.
Le cortège s'arrêta devant les portes où le Chancelier d'Angleroy attendait son invité. Un des danseurs du cortège déplia un petit escabeau dissimulé dans la structure du palanquin. Alcide en descendit, du pas lourd et maîtrisé d'un obèse de longue date qui connaît sa graisse. Une hétaïre lui tendit un grand bâton de marche ornementé, couronné d'une femme en ivoire à la posture lascive. Elle en profita pour remettre en place l'immense collier de fioles de cristal remplies d'épices les plus rares qui couvrait le poitrail volumineux de son maître. Privilège de sa fonction. Alcide émit un gloussement de contentement en lui frappant la fesse.
Le maître marchand s'avança ensuite vers son hôte en ouvrant ses bras, tout sourire et l'air gêné :
"-Chancelier, vous en faites bien trop pour le modeste négociant que je suis ! Je suis Alcide, de la maison Argyros, maître marchand de Thaar"
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| | | Cléophas d'Angleroy
Ancien
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| Sujet: Re: Vous reprendrez bien des tétins à la framboise ? [PV Cléophas] Lun 29 Juil 2013 - 0:23 | |
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Il faisait ce jour-là, agréablement chaud. Agréablement pour les suivants sous leurs légers draps, difficilement pour Cléophas qui prenait conscience du coût douloureux du faste à mesure d’une goutte de sueur coulait le long de sa tempe. Statique, il voyait le palanquin tanguer au-dessus de la rivière de pavés, ses côtés se balançant au rythme d’une guillerette mélodie. Seulement, au son de ces harpes joliettes le chancelier ne pouvait imaginer que se cachaient derrière les rideaux et les plumes une masse plus conséquente que celle entière de tous les servants. Mais il l’apprit bien assez rapidement, si rapidement même qu’il en fut stupéfait : était-ce bien là le riche marchand de Thaar ? Ou un de ses avatars les plus joyeusement colorés ? La réponse ne tarda pas à tomber car seul un notable de pareille stature sociale pouvait crouler sous tant de verreries. Lentement, presque gravement, le chancelier voyait s’approcher de lui une motte de beurre scintillant sous la lueur du Soleil et il se demanda presque si elle allait fondre avant de n’avoir pu lui adresser un mot. La capitale était une cité bien peu gaie et voilà que de pareils personnages manquaient à la fresque de ses habitants aussi la surprise de Cléophas n’était justement pas…surprenante. Ces serviles pensées se turent lorsque le marchand ouvrit la bouche, répandant quelques mots courtois dans un accent aussi chantant que guttural, caractéristique du pays de Thaar. « Trop…à en voir votre modestie, je crains que tout l’or et les fastes du monde ne soient assez » avait-il pensé à l’instant, s’étonnant lui-même d’avoir pu laisser s’épanouir dans son esprit une parole si acerbe. Secouant légèrement la tête, comme pour faire s’envoler cette noirceur stupide, il ouvrit lui-aussi les bras vers son hôte, répondant chaleureusement. "Voyons, rien n’est jamais de trop pour nos hôtes…et amis. Je suis Cléophas d’Angleroy, de la maison de Merval, baron de cette terre et chancelier de notre digne royaume. C’est un honneur pour nous de recevoir un marchand de votre envergure. Glace ? » D’un geste négligé, Cléophas avait fait sortir de l’ombre quelques pages tenant en leurs mains des coffrets de laiton remplis de glace pilée et les jeunes hommes s’étaient hâtés d’en remplir quelques coupes et de les proposer à l’Argyre et à certaines de sa suite. C’était en effet coutume à Merval de proposer aux hôtes de marque une coupe de glace, chose qui demeurait toujours rare en pareilles latitudes. Alors qu’il allait le conduire à ses appartements, Cléophas s’arrêta net dans l’ombre des portes et se retourna le visage caché derrière un sourire crispé. Sans doute n’avait-il pas envisagé que l’homme fût aussi imposant et il savait que quelque part après quelques trentaines de marches, une table était toute apprêtée et décorée de boustifaille et de mets gloutonesques, goinfresques, gargantuesques…mais quoique l’on pensât, ils restaient loin au-delà de ces marches raides et glissantes qui seraient sans doute pour cet hôte comme une montagne savonneuse. Sans se laisser déconcerter par la cocasserie de la situation, Cléophas glissa discrètement à ses pages le mot de faire descendre les mets et les boissons et d’apprêter le plus rapidement possible un espace « digne de manger, de traiter et tout le reste. » Au galop, une dizaine de bonshommes se mirent à grimper les marches, s’enfonçant dans l’obscurité du grand escalier. Le chancelier, pour sa part était revenu à son hôte qui s’était peut-être enquis de ce silence de malaise et toujours souriant, il lui avait montré du bout de la main les jardins royaux dans lesquels ils allaient séjourner pour quelques heures. « Nous irons aux jardins. C’eut été cruel de ma part de vous faire monter tant de marches, déjà que c’est pour moi un supplice auquel je consens uniquement pour le bien du Royaume…alors croyez-bien que s’il faille un Royaume pour monter ces marches, un simple repas ne sera pas une excuse valable pour vous les faire endurer » Tandis qu’ils marchaient, un page les suivait avec une grande ombrelle pourpre aux franges dorées, protégeant ainsi les deux hommes d’un Soleil qui devenait écrasant. Cléophas parlait de choses et d’autres à son hôte et de comment l’ombrelle lui était venue de Merval et de comment la haute caste de la baronnie déambulait avec et de comment les franges étaient symbole d’importance ; autant de choses qui paraissaient futiles tant à l’énonçant qu’à l’écoutant mais qui avaient cela de bon qu’elles rappelaient à Merval sa bonne terre nourricière. Au détour de haies d’ifs, les deux hommes étaient tombés nez à nez avec une fontaine en partie rongée par le lichen. La grande sculpture montrait une femme nue dont l’eau coulait des mains et des yeux dans un bassin miroitant, comme si son fond avait été couvert de nacre. Cléophas trouva le lieu paisible et abrité du Soleil et ses pages vinrent apporter deux larges fauteuils et un guéridon, sur lequel on posa les coupes de glace. Les clapotis de l’eau dans la fontaine avaient une musique charmante, que Cléophas eut volontiers accompagné de quelques luths mais pour l’heure, les mets et avec eux le temps du plaisir, ne s’étaient pas encore présentés. Une fois assis, le Baron en profita pour reprendre sur des choses d’un intérêt plus grand que celui des ombrelles. « Si votre visite nous touche et nous honore, ami, j’ai encore quelque mal à en deviner le but. Il est vrai que la péninsule est riche de minerai, de fruits et d’autres denrées que nous échangeons avec vos compères thaaris, mais il faut bien plus qu’un peu de grain et de métal pour que vous traversiez l’Olienne, me trompé-je ? Quelle qu’en soit la raison, nous sommes bien aise que vous nous ayez choisi…il n’est pas dans le château de dignitaire plus ouvert aux commerces de toutes sortes et plus zélé lorsque qu’il est question de négoce ».
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