La Mort vous va si bien ...

Identité

Nom/Prénom : De Ronceroc Manfred
Âge/Date de naissance : Né en l'an de Grâce 977, la sixième ennéade du mois de Favriüs.
Sexe : Mâle
Race : Humain
Faction : Péninsule
Alignement : Loyal mauvais.
Liens notables :

• Isambard de Ronceroc, Seigneur du Clan Ronceroc, Maître du Château de Ronceroc. Cousin
  Lothaire de Ronceroc, Seigneur des domaines de Casteldulac, Georgeon et Saint-Cyril. Cousin
  Clothar de Ronceroc, Médecin et Chevalier du Clan. Cousin
  

Particularité : Un regard de glace, profond, scrutant votre regard comme s’il cherchait à sonder votre Souffle. Et c’est précisément ce qu’il fait.


Métier : Patriarche-Inquisiteur des Gardiens du Souffle de Tyra.
Classe d'arme : Corps à corps.

Possessions & Equipements :
Plusieurs bures noires, d’excellentes factures, constitue sa garde-robe. Ce vêtement, simple et grossier, est d’un symbolisme extrêmement fort. C’est la tenue des Gardiens du Souffle, le Clergé honorant la Voilée. Plusieurs bijoux, d’une discrétion relative selon son importance spirituel, lui permettent néanmoins d'asseoir son autorité et sa condition d’homme bien né, comme le collier en or portant l’un des symboles sacrées du Culte, le Wagyl déchaînant l’Ouragan ou encore, la Chevalière des Ronceroc, un roc recouvert d’épine. Sur son flanc gauche, pend un fourreau d’une qualité exceptionnel, contenant une lame digne de l’une des plus anciennes lignées du Nord. Sinon, le reste de ses effets appartient à l’Ordre.

Apparence :

• Taille :Environ 6 pieds et demi.
  
• Couleur des yeux : Couleur miel.
  

Une montagne de chair, de tendons et de muscles. Un visage buriné, austère, mais qui lui donne un je ne sais quoi d’attirant et de charismatique. Son physique digne d’un combattant sauvage de la Wandre lui permet d’intimider le plus facilement du monde un gueux récalcitrant et permet de se faire craindre par la même occasion par le chevalier le plus endurci. Sa barbe de trois jours et ses cheveux mi-long lui donne un air légèrement négligé, qui est clairsemée de plusieurs poils blancs, approchant de plus en plus le poivre et sel que la célèbre toison hirsute couleur corbeau des Ronceroc. Ces yeux, de couleur miel, semble inexpressif, presque éteint.

Personnalité :
Intransigeant, fermeté et rigueur. C’est ce qui revient le plus souvent lorsqu’on parle de Manfred. Et c’est précisément ce qu’il est. L’Intransigeance même, la Fermeté incarnée, la Rigueur personnifiée. Extrêmement respecté au sein du Culte, il en attend de même au sein de ceux de basses-naissances. Concernant la Noblesse, il est bien évident qu’il surveille de près ou de loin les accomplissements des nobliaux, décortiquant les rapports et essayant de comprendre les intentions réelles ou cachés. Néanmoins, il ne cherche nullement à contrôler la l’organe décisionnaire de la Péninsule, ce n’est nullement son rôle et il ne cherche aucunement ce genre de frivolité si mortelle. Non, il cherche simplement la Vérité et cherche tous les signes de corruption d’un esprit et voir si son Souffle est comme une Tempête dans l’Océan de la Vie ou bien si il est presque éteint, disparu. Et son rôle, est justement de prévenir ce manque de Souffle dans le cœur des Hommes, parfois avec une sévérité bien connu des croyants. Mais quoi de plus logique pour un membre du Clergé prônant l'inéluctable fin de la Vie ?

Capacités magiques :
Néant.

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Histoire

Le Château de Ronceroc

Manfred de Ronceroc est un neveu éloigné de l’ancien Seigneur du Roc, Clovis. Cadet de Isidore de Ronceroc (le cadet des Anciens des Ronces) et de Friede de Badefols, Manfred, ayant autant de chance d’hériter du Roc que de se faire écraser par le poing enflammé d’Othar, décida de rejoindre le Clergé vers ces six printemps. Une décision réfléchie et assumée jusqu'à aujourd’hui. Il faut bien comprendre la famille Ronceroc avant de chercher à comprendre le Patriarche clérical, étant donné la complexité politique et philosophique des Maîtres des Ronces.

La famille de Ronceroc est aussi vieille que le Nord Péninsulaire actuel, descendant d’un des tout premier Chevalier, Markvart conquérant d’une place forte païenne qui fut, plus tard, indissociable de cette famille illustre. Profitant d’une richesse plus que confortable et d’une réputation des plus sulfureuses, les Ronceroc font taire cette renommée douteuse venant de la paysannerie et des gueux par un subtile mélange entre mariages politiques et une éducation des plus raffinés. Mais la culture populaire, a raison, n’oublie pas vraiment le pourquoi de ce prestige macabre, cette fameuse “Malédiction des Ronces”.

Les Ronceroc sont, tout d’abord, extrêmement attaché au pouvoir et considère avant tout que ce pouvoir implique devoirs et privilèges. Leurs rôles est de protéger leurs serfs des brigands, des guerres, de servir le Culte Pentien et, le plus important pour tout seigneur qui se respecte, collecter des taxes pour continuer leurs vies de privilégiés. Ils le font avec une détermination frôlant presque la folie. Mais le cœur des hommes est mauvais et l’ambition est un trait poussant à la trahison et aux règlements de compte. Maîtrisant parfaitement l’art de la vengeance et de la vendetta, leurs sourires et leurs belles paroles cachent une volonté inexorable d’extension avec la prudence de la conservation. L’éducation des enfants des Ronces est à l’image de cette famille. Dure, sélective et sans aucune forme de pitié. Chaque enfant, chaque membre de cette illustre clan avait un rôle précis et Clovis, le Seigneur des Ronces aujourd’hui disparu, cultivait cette tradition avec un zèle des plus arbitraires, n'hésitent nullement à tuer les siens pour asseoir son autorité. Profitant d’une richesse peu commune et d’une ribambelle de cousins nobliaux tous plus arrivistes les uns que les autres, cette maisonnée joue le jeu de la politique depuis que le monde est monde. Mais ce jeu, bien que “inoffensif” au sein de la politique familiale peut pousser à la ruine lorsqu’elle se mêle à la politique du Marquisat ou même de la Péninsule. Il existe donc une maxime tacite, une seule, qui est appliqué à la lettre par tous ces membres qui pourrait être écrite ainsi.

“Laisse ta nature dicter tes actes, mais cache la aux yeux du monde.”

En pratique, cela se traduit que chaque Ronceroc grapille des avantages et des relations au sein de Sainte-Berthilde mais que paradoxalement, dans ce nid de vipères et de couleuvres, ils ne font confiance qu’aux leurs et se méfient, à juste titre, de ceux qui possèdent plus de pouvoir que le Clan.

C’est dans cette ambiance, si particulière et si loin des standards de la chevalerie Nordienne que fût élevé Manfred, nobliau noyé dans une masse informe de pouvoirs, de cousins et de richesses frôlant presque, et presque seulement, le ridicule. Extrêmement pieu, il ne dénigre cependant pas son héritage culturel et sa capacité presque inégalée à dénicher des menteurs. Plutôt que lutter contre sa nature et se faire tuer par les siens, il préférera en tirer parti. Il gravi les échelons un à un, n'hésitent nullement à asseoir son autorité sur des Prêtres bien plus fragiles. N’éprouvant ni pitié et encore moins de compassion, il rejoignit les rangs des Inquisiteurs du Souffle. Et bien que pieu, il trouva réellement sa vocation : enquêter, analyser et faire juger et trouver ceux n’ayant nullement la Foi Véritable; et tout faire pour que les coupables soient condamner les hommes avec une sévérité peu commune. Il devint un monstre, une légende, traquant même dans les familles nobles les traces d’hérésies, comme sa première enquête et sa première victoire contre la nécromancie où, à l’âge de vingt-trois ans, il fit ses preuves auprès du Culte. Il s’en rappelle comme si c’était hier ...

C’était il y a dix ans déjà, cela lui avait demander pas loin d'un an d’enquête, de témoignages, de menaces et même de pots de vins pour accéder à certaines informations sensibles sur ces Nobles. Il souriait intérieurement. La plupart était tellement confiant en leurs droits de naissances qu’ils oubliaient leurs devoirs, leurs responsabilités et surtout la Morale propre à l’Homme. Il fit faire condamner cette famille pratiquant le Rite Impie, le suzerain du mécréant n’ayant pas d’autre choix que de sacrifier la brebis galeuse et les siens après la diatribe de Manfred et la montée de la colère de la foule. C’est clairement ce genre de moment qui l’excitait. Néanmoins, il n’imaginait pas que le seigneur réagirait de façon si brutale et enfermerait toute la famille dans les caveaux de la Nécropole de la forteresse, bloquerait l’entrée par des immenses blocs de pierre, les laissant mourir de faim et jetant l’infamie sur cette famille. Mais ce n’était pas le problème de Manfred. Il avait accompli sa mission, rien n’avait réellement d’importance dans ce Monde, mis à part servir la Voilée.

Il en avait fait du chemin depuis. Parcourant les innombrables niveaux du Temple où il avait été envoyer, il parcourait les différents caveaux, les différentes allées mortuaires à la recherche d’un détail, qui, pour lui, n’en était pas un. Il cherchait une information très précise, sur un registre qui avait justement disparu des archives du Diacre-Intendant du Culte. Il avait beau faire ce qu’il fallait pour trouver la preuve qui lui manquait, il ne trouvait pas le corps en question. Et il rentrait dans une colère noire, digne de la Mort elle-même ...

Il cherchait un document administratif, l’autopsie pratiqué par les Thanatopracteurs de l’Ordre, qui avait disparu. Manfred avait un doute sur la présumée mort d’un bourgmestre il y a plusieurs années, lors du Voile. C’était une période de trouble importante, notamment la désertion de plusieurs cléricaux à cause de ces ennéades noires, les services administratifs géré par les Prêtres-Théologistes étaient débordés, recevant des centaines et des centaines de rapport en quelques ennéades, parfois contradictoires, laissant des archives non classées depuis plusieurs années. C’étaient souvent le travail des jeunes copistes, de gérer ces documents. Ce qui, parfois, les confrontaient à la colère de certains responsables, comme Manfred. Cela faisait déjà trois ennéades qu’il cherchait ce document, vital, pour son enquête. Plusieurs copistes firent les frais de cette colère et tremblaient comme des feuilles lorsque le Patriarche arrivait dans la salle des archives, sa voix grave et puissante résonnant dans les alcôves et les couloirs de la Nécropole.

Cet événement avait fait accroître les rapports sur la Nécromancie et laissaient plusieurs zones de flous et de manque d’éclaircissement. Même encore maintenant, le Patriarche cherchait des infos sur ces documents. Le bourgmestre aurait été aperçu loin de sa région d’origine, le Médian, pour apparaître dans la baronnie d’Etherna. Il connaissait plutôt bien ce pays, son Clan habitant à la frontière entre la Baronnie et le Marquisat de Saint-Berthilde. Il devrait faire appelle a ses relations familiales pour obtenir des informations. Même si cela le mettait en port-a-faux, il fallait parfois faire des concessions pour atteindre ses objectifs. Il allait le retrouver, cet être infâme. Et la Justice sera rendu, quoi qu’il arrive ...

Lorsqu’il y repense, cette période, le Voile, était vraiment une période de chaos. Il avait tué pour la première fois. C’était une sacrée bande de pourritures. Des pilleurs de tombes, des Volemorts. Rien qui ne l’énerve plus, mise à part les Non-Mourrants et leurs Créateurs, bien entendu. Accompagné de deux Paladins Tyréens, il venait tout juste de se faire intronisé Inquisiteur. Il était l’un des plus jeunes à recevoir cet honneur depuis plus de soixante-dix ans, du haut de ses seize printemps. Il ne prit même pas la peine de contacter le Commissaire de l’Ordre dans la région, étant donné la rapidité d’exécution de la procédure et du délai d’application, il décida d’appliquer pour la première fois le protocole Extinction du Souffle, notamment l’ordre 66.

Ce protocole permet au Culte d’agir sans passé par son inextricable administration, principalement utilisé lors d’une attaque sur une Nécropole ou sur un Temple. D’habitude, dans la région pentienne, les Péninsulaires ne s’attaquent pas aux divers cultes, mais parfois, notamment dans les zones où les pillages sont fréquents, ce protocole est bien plus répandu. En outre, d’un point de vue théologique, l'Extinction du Souffle est une des plus grandes condamnations du Culte. En effet, l’Ordre considère que le Souffle de la personne frappé de ce sceau n’est plus considéré comme Pentien et ne mérite plus du coup la thanatopraxie des Prêtres et que son extinction est inéluctable.
En clair, leurs cadavres ne sont même pas jeter dans une fosse ou mis au feu. Ils sont simplement mis dans un coin, en pleine nature, leurs cadavres pourrissant, mangés par les vers et les charognards. Leurs noms sont néanmoins conservés dans les registres de l’Ordre, avec la mention E.S. et porte ainsi le sceau de l’infamie, eux, leurs ancêtres et leurs descendants.

Pendant plusieurs mois, les Inquisiteurs furent obligés de soutenir les Paladins, parcouraient les plaines, les montagnes et les mers pour traquer tous ceux ne respectant pas la Foi, réagissant de manière brutale et expéditive envers tous ceux qui ne respectaient pas les Lois des Dieux. Ce fût éprouvant, même pour Manfred. Bien qu’ayant subi un léger entraînement martial, ce quotidien le forgea “à la dure”, combattant non pas comme un noble, mais plus comme un mercenaire ou un brigand. Pas très orthodoxes, pas vraiment dans l’honneur guerrier, néanmoins tellement efficace …

“MAÎTRE ! JE L’AI TROUVÉE !”

Manfred fût sorti de sa rêverie par un jeune éphèbe légèrement nigaud de la Nécropole. Il allait enfin pouvoir avancer dans son enquête. Le béta était très content de sa trouvaille, vu le sourire et la mine réjouie qu’il avait. Le regard glacial du Patriarche changea le visage de l’apprenti, devenant blême. Les encouragements n’étaient pas vraiment le cheval de bataille du Patriarche.

“Vous pouvez disposez.”

Tel fût les encouragements de l’Inquisiteur. Le Novice disposa donc, légèrement penaud. S’il cherchait de l’amour et de la compréhension, il aurait été préférable qu’il rejoigne les prêtres de Néera. Le Ronceroc étudia donc le document et ses notes. Il commençait enfin à comprendre le profil et la méthodologie de sa proie. Elle était maligne, mais Manfred exploitait son don et sa pugnacité pour trouver la faille et relancer sa piste. Un sourire carnassier apparut légèrement sur son visage buriné. Ses doutes venaient de se confirmer. Le Bourgmestre n’était donc pas mort …

Levant sa carcasse moribonde, craquant son cou ainsi que ses doigts noueux, il fit quelques moulinets de bras, par pur réflexe. Un réflexe d’avant combat. Un combat imaginaire, du moins pour le moment. Il se dirigea vers les salles d’armes de la Nécropole et pris deux Paladins avec lui. En tant qu’un des Patriarches-Inquisitoriaux, une escorte tyréenne est plus que nécessaire dans ses déplacements. Un novice lui apporta son épée personnelle. Il fit plusieurs moulinets et demanda à sa suite de venir avec lui. L’Inquisiteur allait enfin pouvoir commencer la traque.

Manfred se dirigea donc vers sa prochaine proie, suivi d’une douzaine d’individus. Ils n’étaient pas tous des prêtres, mais tous avaient la particularité de ne pas être de cette région. Leurs tenues, plutôt bigarrées, avaient néanmoins une particularité commune. Tous portaient un symbole, celui de l’Ordre du Patriarche. Une suite pas vraiment conventionnelle, mais après tout, le Ronceroc l’était-il réellement ?

Deux ans, trois mois et deux ennéades plus tard.

“Rends-toi, Impur. Ton Souffle est une Infamie, que ce soit envers la Vraie Foi que sur la Vie en elle-même. Moi, Manfred de Ronceroc, déclare en ma qualité d’Inquisiteur des Gardiens du Souffle de Tyra à ton arrestation. Tu comparaîtra devant le Seigneur de ces terres. Si tu résiste, mes hommes n'hésiterons nullement au recours à la force. Je te conseille donc de déposer ton arme.”

“Va te faire foutre.”

En réponse, un carreau d’arbalète fût lâché, qui se ficha dans le thorax de l’insolent. Un hurlement inhumain parcourait la bâtisse. L’Inquisiteur l’avait pourtant prévenu. Ils étaient tous ainsi, les Impurs. Tous croyaient pouvoir échapper à la Justice Divine. Mais Manfred veille. Plus de trois ans de recherche, de rassemblement de preuves, de coups bas et autres menaces pour obtenir enfin la position de celui qu’il recherchait. Cette créature, plus vraiment humaine, jouant avec des forces impies, était là, devant lui. Sa magie parcourait ses veines. Heureusement pour le Ronceroc, il était accompagné par deux Paladins, qui connaissaient leurs métiers et leurs devoirs, bloquant la Magie du Nécromant en détruisant son focaliseur, un crâne humain recouvert de rune. Il n’était même pas original en plus. Il fût enchaîné, bâillonné et une fois neutralisé, tabassé, avec une rigueur professionnelle digne des plus grands esclavagistes eldéens.

Il fût emmené au seigneur des terres, qui jugea sa mort sans même réellement chercher à comprendre ou à contester les preuves de l’Homme de Foi. Une bonne chose de faite. Certes, l’enquête fût “longue”, mais elle n’était pas non plus d’une priorité absolue, le quarantenaire cléricale avait plusieurs dossiers en cours, géré par des subalternes. Il savait également ce qu’il se passait dans le Royaume des Hommes, profitant du réseau cléricale et familiale pour se renseigner sur les diverses régions péninsulaire.

Que ne fût pas sa surprise lorsqu’il entendit parler de l’action de force de l’Avatar de Tyra, dénommée sous son nom péninsulaire Katalina. Il n’avait pas tous les détails, du moins pour le moment, mais d’après ce qu’il savait, elle avait accusé quelqu’un de la Haute-Noblesse de nécromancie, un certain Altiom d’Ydril. Le Culte soutenait sa Divine Parole, ne cherchant nullement à contester son Statut Divin, mais, devait calmer les ardeurs de l’Avatar … L’affaire fût flou et sans réel intérêt pour le Ronceroc. Après tout, il était à des lieux et des lieux d’agir. Son terrain de chasse, sa zone d’attribution, était quand même les Terres du Nord, dans son ensemble. Et ce n’était pas rien. Néanmoins, il se demandait à quoi ressemblait la Voix de la Mort et si, un jour, il rencontrerait une telle personnalité. Plusieurs rapports qu'il avait lus parlaient également de son combat avec le Roi de Naelis, provoquant encore un peu plus une situation plus chaotique qu'à l'accoutumée. Toujours d'après ces documents, elle chassa de nombreux zurthans, connus pour leurs pratiques impies.

Le Temps fila encore, toujours. Alors que les nobles se faisaient et se dé-faisaient, Manfred, quant-à lui, ne changea pas vraiment de style de vie. La Vie Cléricale, même dans la branche du Ronceroc, était toujours plus ou moins la même. Recherche d’informations, classifications, rapports d’Inquisiteurs subalternes, analyses, traques, captures et enfin condamnations. Une façon de vivre bien monotone, si on croit les rapports remis au Haut-Prêtre. Néanmoins, le travail des Inquisiteurs et de leurs collaborateurs Paladins étaient peut-être, justement, une vie loin d’être monotone. Manfred avait parcouru en long, en large et en travers toutes les régions des Marquisats, évitant de trop rester sur la même Nécropole. Il rendit service au Clan, sous le manteau, pour avoir aider la traque de ce Bourgmestre horripilant. Une légère signature faite par un confrère Prêtre, deux trois faux dissimulés dans les archives et une menace d'Extinction de son Souffle sur un connétable peureux plus tard et voilà, deux moulins qui appartenaient à des nobliaux sans importance appartiennent maintenant à un des cousins du Seigneur des Ronces. Ça ferait un choc quand les deux nobliaux verront les hommes des Ronceroc déboulés sur leurs terrains, mais ça, c’est clairement pas son problème. Il avait fait ce qu’on lui avait demandé et avait caché ses traces pour pas que ça lui tombe réellement dessus. Son Souffle était encore vivace, même pour son âge. Mais il cherchait réellement une nouvelle occupation, une vraie proie, quelque chose qui lui donnerait du fil à retordre … Il en avait marre de condamner des petites gens ou des bourgeois. Il voulait du concret, il voulait montrer au Culte de Tyra et aux autres Inquisiteurs que lui seul méritait le titre de Commissaire. Et il y parviendrait, coûte que coûte. En attendant, il avait une petite idée ...

HRP:

Citation :

le Wyrgil déchaînant l’Ouragan ou encore

Citation :

Enquêter, analyser et juger et trouver ceux n’ayant nullement la Foi Véritable.

Citation :

cela lui avait demander pas loin de quatre mois d’enquête

Manfred de Ronceroc a écrit:

Il cherchait un document administratif, l’autopsie pratiqué par les Thanatopracteurs de l’Ordre, qui avait disparu. Manfred avait un doute sur la présumée mort d’un bourgmestre il y a plusieurs années, lors du Voile. C’était une période de trouble importante, notamment la désertion de plusieurs cléricaux à cause de ces ennéades noires, les services administratifs géré par les Prêtres-Théologistes étaient débordés, recevant des centaines et des centaines de rapport en quelques ennéades, parfois contradictoires, laissant des archives non classées depuis plusieurs années. C’étaient souvent le travail des jeunes copistes, de gérer ces documents. Ce qui, parfois, les confrontaient à la colère de certains responsables, comme Manfred. Cela faisait déjà trois ennéades qu’il cherchait ce document, vital, pour son enquête. Plusieurs copistes firent les frais de cette colère et tremblaient comme des feuilles lorsque le Patriarche arrivait dans la salle des archives, sa voix grave et puissante résonnant dans les alcôves et les couloirs de la Nécropole.

Cet événement avait fait accroître les rapports sur la Nécromancie et laissaient plusieurs zones de flous et de manque d’éclaircissement. Même encore maintenant, le Patriarche cherchait des infos sur ces documents. Le bourgmestre aurait été aperçu loin de sa région d’origine, le Médian, pour apparaître dans la région d’Etherna. Il connaissait plutôt bien cette région, son Clan habitant à la frontière entre la Baronnie et le Marquisat de Saint-Berthilde. Il devrait faire appelle a ses relations familiales pour obtenir des informations. Même si cela le mettait en port-a-faux, il fallait parfois faire des concessions pour atteindre ses objectifs. Il allait le retrouver, cet être infâme. Et la Justice sera rendu, quoi qu’il arrive ...

Spoiler:

• Je ne crois pas que le terme « Nécropole » pour désigner le culte soit canon déjà ; je préférerai qu’on l’introduise proprement par le biais d’une discussion dans les QGs, plutôt que dans cette fiche. Si j’ai tort et que c’est déjà canon, au temps pour moi
  
• Je ne pense pas que l’utilisation du latin et de chiffres romains ici soit vraiment pertinente. Ça fait vraiment très catholique pour le coup. Aussi, je trouve surprenant qu’un jeune prêtre de 16 ans puisse avoir la latitude nécessaire pour appliquer cette disposition unilatéralement sans retour de bâton
  
• Pour info, Kata « s’occupe » aussi du Roi de Naelis, ce qui devrait faire grand bruit ; elle passe aussi l’année suivante à traquer en Ithri’Vaan des zurthans
  

• Le Haut-Prêtre de Tyra en Péninsule est Anselme, dit les Vieux ; il vit à Soltariel (je le joue avec T’si dans un RP en ce moment)
  
• Le clergé de Diantra a été « recueilli » par Serramire pendant l’An 9 par Aymeric, après la chute de la ville. Même si on peut raisonnablement penser que depuis que les choses se sont calmées dans le Médian, une grande partie ont réinvesti les lieux, le grand-prêtre Manfred vit toujours probablement au vieux pieuré proche de la capitale Serramiroise
  

Code:

[Métier] : Prêtre de Tyra, Inquisiteur

[Sexe] : Mâle

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] : Loyal mauvais