Une aumône pour Diantra. [Arsinoé]

Citation :: Moi, Goar Ier de Sgarde, Roy de Sgarde et Duc de l'Adurie,

A Dame Arsinoé d'Olyssea, Marquise de Sainte Berthilde et baronne d'Olyssea.

Ma Dame, j'ois la malefortune qui estoit faictes au Royaume de Diantra, grande peine fut le trépassement du roy Eliam et de sa soeur la princesse Lyhann. Sachiez que nous avions fait grande messe en leur salut. Nous sommes en espoir de vous mirouer à nostre couronnement. Je suis en grand amour de penser qu'existe forte amitié entre nos deux royaumes. Ayant la sapience de ces troublantes affaires qui vous accablent, vous comprenez que nous ne puisons clamer que votre fils est roy du royaume des fiirams. Sachiez que nous n'avons cependant nul grief à son encontre. Afin de mieux sceller une forte amitié nous vous proposons d'unir en fiançailles votre fils Bohémond à notre nièce Berthe d'Olmünster, princesse du royaume de Sgarde. Sachant que cette affaire se devrait d'être habilement débattu, Hugues Gerspont saurois se faire notre officier afin d'ouvrir débat sur cette affaire. Il sera plus aise pour nous de négocier sur cette affaire en nostre bonne cité d'Oesgard.

Il m'est au déplaisir ma Dame, d'apporter un autre fait à cette lettre. Vous vous devez de savoir que nous avons estime de penser que les terres de Serramire se doivent d'être attaché à nostre royaume, ayant droit sur celle-ci avant que les vils officiers des fiirams ne viennent prendre possession de ses terres. Ayant nombre actes de ces faits, nous gardons l'espérance que notre bon droit sera respecté et que vous renoncerez à l'hommage de messire de Brochant que vous aviez fait de lui exiger.

Puisse Dasmedieu vous donnez longue vie.

Sceau et signature des témoins et auteurs :
Goar Ier de Sgarde (Roy du royaume de Sgarde et Duc de l'Adurie)
Imbert VII le vieux, (Chancelier du royaume de Sgarde)
Constance de Loubier
Charles Ier d'Amblère, (Prince de Sgarde et seigneur d'Amblère)
Marc de Ctholl, (Seigneur de Ctholl)

Sujet: Re: Une aumône pour Diantra. [Arsinoé] Dim 15 Sep 2013 - 21:15

Si le vélin du roy au lion eut été promptement jeté aux flammes en des temps plus fastes, le parvenu avait bien choisi son heure et par l'habile argumentaire de son serviteur obtint qu'on s'y penche plus longuement. S'il ne devait obtenir gain de cause quant au marquisat de Serramire, il en était autrement de ses autres saillies. Ainsi et au gré de quelques menus délibérations, le maître Gerspont eut l'honneur de porter à son seigneur l'ébauche de traité que s'étaient empressés de rédiger les tabellions de la régence, et par lequel pourrait être posé le principe de reconnaissance des royautés réciproques de Goar de Sgarde et Bohémond Ier. De plus, celle régence s'engageait à ordonnancer les fiançailles de ce dernier à la nièce dudit souverain nordique, la princesse Berthe d'Olmünster, dans un délai raisonnable ; gardant toutefois bon espoir qu'il lui vienne entrementes une fille, qui par sa plus grande qualité se verrait lors promise à l'enfant-roy.

La dame d'Olyssea manda à son fier cousin le sire Godfroy de la Toranne de faire parvenir ses meilleurs vœux en ce nord qu'elle se résignait dès lors à délaisser. Il était loin ce temps où son époux planifiait la pacification des marches du royaumes, si lointaines qu'il n'avait connu pour vrai le trépas de la brute de l'Uberwald qu'au détour de Favrius. Il serait bon d'avoir des yeux aux événements qui s'y présageaient, mais aussi et surtout de mettre cet oncle qu'elle avait de Sénéchal au parfum des divers turpitudes de ce sud, qui appelaient adonc à ce que le le ban soit lever en ses domaines du Berthildois et de l'Atral.

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