Pourquoi toujours moi ?

Jester était assis là à ruminer, une bière à la main, se demandant ce qu'il allait pouvoir faire de sa vie... Certes il devait retrouver les assassins de son "père" mais cette envie était modérée par le fait de ne rien laisser au hasard. Il ne négligerai aucune piste, aucun témoin potentiel mais cela prendrai du temps et de l'argent. Du temps il en avait à revendre, mais de l'argent beaucoup moins. Oh certes il pourrait vendre quelques une de ses décoctions à un noble rabougri en quête d'une "seconde jeunesse", un "philtre d'amour", tout aussi efficace qu'une patte de lapin pour éloigner le mauvais œil, à un cageo... une jeune damoiselle éperdument amoureuse de SON prince charmant à ELLE et pas à cette salope de Jeanne... d'ailleurs elle est où Jeanne? Bref il avait moult façons de s'enrichir mais sa cote de popularité allait en pâtir et il avait besoin d'un certain capital sympathie pour obtenir des informations.

Lorsque la demi elfe rentra dans le bar, les poivrots la gratifièrent de sifflements offensants (ou flatteurs ça dépend du point de vue) et elle fila droit au comptoir sans les regarder, rouge comme une pivoine. Le grand (oui parce que dans ce cas là il y a TOUJOURS un "grand") musclé comme un taureau et con comme un manche se leva de sa chaise et commença à la "courtiser" selon la méthode bien connue du "Viens-là-ma-jolie-que-je-te-pine" (Appellation d'origine contrôlée s'il vous plaît). Ladite jeune et jolie damoiselle gratifia le gentilhomme des porcheries (ouais c'est plus classe que "paysan") d'une caresse (certaines versions diffèrent quant à la violence de ladite "caresse" : d'aucuns affirment que la jeune femme-elfe aurait eu l'intention de le repousser le gaillard alors que d'autres sont plus sceptiques sur ce point.... bref passons) qui eu pour effet d'exciter l'autre grand con et il lui fit donc cadeau d'une jolie châtaigne fourrée aux marrons glacés (Hmmmmm marrons glacés... hum hum). Personne ne bougea dans le bar : encore une bâtarde qui allait se faire troncher sans vergogne n'avait pas de quoi émoustiller nos braves gens de la terre. Touchez à leurs cochons et ces vilains vous font un scandale ; violez une semi elfe et ces coquins ne bougeront pas d'un cil.

Jester se leva donc et s'approcha du grand sancervelle (oui oui en un seul mot) en l'apostrophant de la manière la plus courtoise qui soit

- Eh! Ducon! Ouais c'est à toi que je parle! En même temps on peut difficilement se demander à qui d'autre j'aurais pu parler, fit-il un peu théâtralement en s'adressant à la populace maintenant toute ouïe. Il déclencha quelques rires ce qui fit monter le rouge aux joues de notre bourrin du patelin le faisant ressembler plus ou moins a une tomate qui pue la bouse. Alors que, sans un mot, ce dernier se relevait et se préparait à frapper Jester, ce dernier l'arrêta d'un geste, huma l'air, et fit une de ses plus belles grimaces.

- Mesdames et messieurs, fit-il en apostrophant l'assemblée, cet homme est la preuve vivante qu'un peut forniquer avec un porc ET en tirer quelque chose (bien que ce dernier point soit encore en débat). Il se retourna vers l'Homme Bête et lui fit son sourire le plus niais, en lui tapotant la joue à la manière de ces vieilles tantes à moustache à l'haleine de poney :

- Félicitations mon grand!

Il se retourna, salua la foule qui riait aux éclats laissant le grand con planté là.

- Allez va jouer avec tes petits copains, fit Jester en désignant une porcherie toute proche, on doit discuter "entre grands".

Alors qu'il se détournait pour relever l'elfe le bourrin du patelin lui cracha dans le dos, et un des hommes présents dans la foule qu'il identifia comme un noble aux cheveux bruns, à la barbe naissante et au pichet plein lança un "MEUAAAAAAAAAAAAAAR BASTON" ainsi que son pichet à la face d'un des acolytes de BdP, qu'il atteignit en plein visage. dans n'importe quelle autre taverne tout serait parti en couille mais là personne en bougea. Seule une remarque vint troubler le silence de plomb qui s'était abattu sur l'établissement :

- Oh putain en plein dans sa mouille!

Et la baston démarra. Jester dans son style caractéristique explosa les noyaux de BdP et l'assomma avec un coup de genou retentissant dans la face. Il aperçu un original envoyer des coups de pieds à tout va gratifiant chacun de ses coups d'un "WATAAAAAAA", "IIIGGNIIAAAAA" ou encore d'un "WAAAAAAAAAAAAAAAAAZAAAAAAAAAAAA". Il le vit même sauter, poser son genou gauche sur l'épaule d'un type, et le démonter avec son deuxième genou, le séchant sur place.

Dans la cohue il parvînt à retrouver  l'elfette et lui demanda sobrement et le plus naturellement du monde :

- ça farte?

Teagan était, comme la plupart de ses fins de matinées, à "La Muse Ambrée", sa taverne favorite. Tout était comme d'habitude : Les poivrots du village se délectaient de la meilleure bière du coin, les catins essayaient de trouver des clients, les serveuses draguaient les nobles qui venaient goûter à ce fabuleux breuvage.... Il commençait d’ailleurs à s'en lasser....
Il en était déjà à sa septième bière, quand cette silhouette non pas sans charme entra dans la taverne... Il ne l’avait jamais vue sur l'île, il en était certain. Elle était élégante, avec sa robe brune, mais elle avait l'aire perdue. Que venait faire une étrangère sur Nellen, et surtout ici, dans cette taverne?
Bien que focalisé sur cette brève distraction, Teagan se retourna, et commanda une autre bière. Il se posait plein de questions. Il avait longuement cogité sur les décisions qu'il avait à prendre, sur son départ, dernier recours qu'il avait choisi afin de retrouver le peu de joie de vivre qui lui avait été ôté. Pourquoi partirait-il de son île natale, seul bout de terre qu'il connaissait? Pourquoi abandonner ses champs de chanvre, sa mer?
Il y avait trop d’activités dans son cerveau en même temps, et il commença à s’énerver tout seul ! Il interpela le tavernier et demanda une autre pinte. L’alcool ne le calmant pas d’avantage, il sortit de sa « beuh-sasse », sa pipe et de l’herbe, qu’il ne tarda pas à allumer.
Le mélange alcool, herbe commença à lui faire perdre le fil de ses pensées, et parviens même à le faire oublier de réfléchir. Il entendit les sifflotements que la semi-elfe laissai derrière elle, et se retourna pour la regardée encore. Elle alla directement au comptoir sans même relevé l’existence des bougre qui osais siffler une femme, se qui fit sourire Teagan. Mais une fois arrivée au comptoir, un mecton gringalet vint essayer de faire la cour a cette créature, avec un manque de classe indigne d’un Homme (avec un grand « H »). Cela commença a agacer « le boucher liégeois », qui allait se lever pour filer une raclée en bonne et du forme a ce déchet de la société. Il n’eut pas le temps de lever le petit doigt qu’une sorte de bouffon du roi interpela le bougre :

- Eh! Ducon! Ouais c'est à toi que je parle! En même temps on peut difficilement se demander à qui d'autre j'aurais pu parler!

Teagan ria devant tant de culot, un p’tit bonhomme sortit de nulle part habillé en clown qui tient tête au paysan du coin c’était marrant, un théâtre de marionnettes pour lui!
Un peu honteux, le bouseux essaya de frapper le clown avec une droite, de suite arrêtée par celui-ci qui en plus de l’avoir humilié, se foutu ouvertement de la figure de son adversaire :

- Mesdames et messieurs,  cet homme est la preuve vivante qu'on peut forniquer avec un porc ET en tirer quelque chose.

Il regarda le malotru et en lui tapotant la joue lui sortit :

- Félicitations mon grand!

Et comme si il eut finis sa prestation il se retourna vers son assistance, et salua. Teagan applaudit le prestataire en riant à pleine gorge. Le burlesque finit sa tirade:

- Allez va jouer avec tes petits copains, on doit discuter "entre grands"

Le campagnard n’eut comme seul choix de défense, la lâcheté, et cracha dans le dos du comique. Devant tant de traîtrise et de « médiocrité dans le geste », sentait son sang bouillir il n’attendait plus que le signal pour rentrer dans le tas!
Un noble complètement défait lança un « MEEEEEEUUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRR BASTON » en lançant sont pichet a l’un des trois paysans, qui le prit en pleine face. Pas un bruit, pas un mouvement, une seule phrase vint interrompre ce silence :

- Oh putain en plein dans sa mouille!

Pour notre boucher liégeois, c’était le signal qu’il attendait. Même si la sang mêlé était habillée de manière sexy, voire même provocante, elle restait une dame, et les dames sa se respectes! Fois de Teagan! Le peu de neurones encore actifs se mirent enfin à s’activé, et dans un cri retentissant dans toute la taverne, il chargea ses ennemis comme un troupeau de bœufs, sauf qu’il est tout seul et que ce n’est pas un bœuf….Quoique? Il s’élança dans la baston sans réfléchir sur qui il tapait :

-A L’ASSAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUUUUUUT !!!!!

Il mit deux trois baigne aux premiers gars sur sa route, et comme si les assommés ne suffisais pas il leur pétait toujours un membre, bras épaule, jambes, etc…. Il prit un coup de choppe dans la mouille l’énervant un tantinet, il rendit à son agresseur avec un coup d’boule, et deux mandales. Une fois a terre, il monta sur une table et sauta coude en avant sur le ventre de son coquinou qui os s'en prendre a lui.

-Faillais pô m’chercher !! lança-t-il regardant, le corps de son opposant

Il était définitivement dans son élément la baston c’est cool ! Avançant dans  le foutoir qui s’était installé là, il commença à faire parler de sa souplesse en balançant des coups de savate, toujours accompagné d’un cri :

-WATAAAAAAA, IIIGGNIIAAAAA, WAAAAAAAAAAZAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!

Et lorsque monter les pieds pour éclater l’arcade de ses adversaires ne l’amusait plus, il utilisait la tête comme arme, bien sur en frappant toujours assez fort pour cassé au minimum le nez de l’individu en face de lui! Se sentant complètement à sa place, il se déplaçait avec vivacité, prenant appuis sur, les tables, chaises, etc, tout se qui pouvais lui donner de l’élan et se mettre a porté pour sont coup préféré. Il réussit d’ailleurs à le placer sur un pov’ type qui n’avait rien demandé à personne. Il mit son genou gauche sur l’épaule droite de son adversaire, et, vint rabattre avec panache, son genou droit dans la tempe du malchanceux. Le laissant K.O sur place, Teagan continua sa « promenade de santé », laissant derrière lui que des soûlards inconscient, (inconscient parce qu’ ils ont cru un seul instant qu’il pouvait le surpasser…. Et aussi parce que pas un seul de ses opposant ne bougeais, et oui son surnom, « boucher liégeois » il ne l’avait pas volé !).
Il arriva finalement aux côté du bouffon, du moins d’apparence, et de la semi-elfe. C’était lui qui avait lancé la bataille, et bizarrement à partir de se moment Teagan voulu le rencontrer. Entouré de cinq ou six paysans, sourire aux lèvres, garde montée, il se présenta :

-Salut vieux !  Moi c’est Teagan !

La damoiselle semblait n'avoir pas souffert des assauts des bouseux du coin et elle avait même plutôt bien rendu la monnaie de leur pièce aux coquins qui lui cherchaient des noises. L’énergumène poilu (qui apparemment semblait répondre au nom de Teagan) était comme un chien fou : tout heureux, innocent et inconscient. Certains de ses coups tenaient tout simplement du génie (ou de la folie pure, les deux étant parfois si intimement mêlés qu'il est difficile de savoir lequel influe le plus sur l'action en cours) et il couchait ses adversaires les uns après les autres.

- Oh, j’ai vécu bien pire ! Merci de l’intervention, mais vous n’étiez pas obligé de vous salir les mains, lui dit-elle avec un grand sourire et un menton ruisselant de sang.

- Oh vous savez, répondit Jester en regardant ses ongles à la façon d'un courtisan maniéré, tout est dans le doigté! Et aussi dans le fait de porter des gants, ajouta-t-il avec un clin d’œil coquin. Malheureusement je ne pourrais plus jamais les porter, fit-il avec un soupir triste, ils sont maintenant imprégnés de l'odeur de ces bouseux (qui semblent puer tout particulièrement). Mes gants préférés! Quel gâchis! M'enfin, continua-t-il en explosant la mâchoire d'un des seuls pauvres types restants et ayant encore la volonté de se battre, on n'a pas toujours ce que l'on veut dans la vie, le principal étant que vous soyez saine et sauve, même si apparemment vous n'aviez besoin d'aucune aide, déclara-t-il en désignant du menton le corps gisant du malotru qui avait tenté d'importuner la jeune damoiselle.

Ayant fini sa tirade il s'installa nonchalamment sur une chaise qu'il tira à lui, posa les pieds sur un soiffard inanimé qui traînait là, et s'adressa à l'original :

- Et merci à toi Teagan, bien qu'il me semble que ce soit moi en déclenchant cette rixe qui t'ai le plus rendu service, fit le bouffon, un sourire espiègle aux lèvres.

Il appela alors le tavernier et commanda une bière bien fraîche qu'il sirota lentement avant de claquer sa langue contre son palais de contentement.

- Une bonne bagarre, de jolies femmes et une bonne bière fraîche... Que demander de plus?

Arrachant au dernier de ses adversaires, l’organe le plus important pour un paysan de bas étage, il alla acheter une bière (non ce ne son ni les mains, ni les yeux…). Teagan dans son infini bonté rendis tout de même les parties génitales de ce malheureux, d’une manière ma foi, peu conventionnelle certes. En effet il enfourna les paquets dans la bouche de leur propriétaire, et lui dit le plus naturellement du monde :

-Bah plains toi pas tu seras le seul à avoir quelque chose dans la bouche ce soir !

Il se tourna vers la semi elfe et lui demanda

-Bon bah voilà ch’ui la ! Qu’est ce qui faut que je fais ???

Ne recevant aucune foutues réponse de l’elfette il se tourna vers le bouffon qu’il voulait remercier depuis le début de la baston :

-HAHAHA QUEL PIED! SERIEUSEMENT CA FAISAIT LONGTEMPS QUE JE M’ETAIT PAS AUTANT AMUSER… s’esclaffa-t-il avec l’air le plus débile qui soit,

-hum…..Combien de temps déjà ??? , dit-il en se grattant l’arrière de la tête, comme s’il essayait de trouver les neurones nécessaire pour réfléchir a la réponse, de sa propre question par ailleurs…  

-Ah oui hier soir ! HAHA c’était cool, surtout le moment ou j’ai soigneusement privé le serveur de ses deux mains car il m’avait emmené une bière trop chaude…HAHAHA

Comme l’avais dit le bouffon, c’était en déclenchant cette bagarre, qu’il lui avait rendu le plus grand des services… Pour une fois ce n’était pas Teagan qui lançait une rixe.

-T’as raison vieux ! J’voulais me défouler mais pas moyens de trouver une excuse ! Alors quand la d’moiselle est rentrée j’ai de suite vu les p’tit paysans qui lui tournais autour. Comme il la regardais je savais que ça allais mal tourné, même si tu n’intervenais pas, j’allais le faire. dit-il avec le plus grand des sourires….

-J’ peux m’joindre à vous ? demanda-t-il poliment,

n’entendant aucunes réponses il s’installa sur une chaise et commanda une bière… Il retentât de parler avec la dame qui n’avait pas l’air emballé, a l’idée de parler avec un paysan local, réaction on ne peut plus légitime après se qui venais de se passer

-Alors mam’zelle qu’est-ce que vous faite sur l’ile perdue de Nelen ?

[ Je l'ai fait cette suie hein Bat ]

''Comment ai-je pu en arriver là ?''
Telle était la nature de la question qui tournait sans cesse dans la tête de la jeune Siliria. Bon , elle connaissait très bien la réponse , mais ça la soulageait un peu de penser à autre chose. La raison de sa présence sur l'île de Nelen ? Oh , tout simplement la fin de son dernier ''contrat'' de danseuse. La jeune fille savait très bien que son métier était fait pour des ''contrats'' ne dépassant en général pas une semaine, mais elle ne se rendait pas compte à quel point le manque d'un ''chez-soi'' fixe pouvait être embêtant, même très embêtant. En plus, ce n'était pas vraiment des ''contrats'' qu'elle obtenait , elle rencontrait un gars qui voulait de l'animation pour sa taverne , son village ou sa ville , elle signait un papier , dansait seule ou avec d'autres filles pendant quelques jours , puis une somme dérisoire lui était versée et elle repartait sur les routes. Encore et encore. Un peu lassant comme mode de vie.
Un jour , une petite vieille rencontrée lors d'une de ses grandes balades solitaire lui affirma que l'Ile de Nelen aurait sans doute des offres pour un danseus. La jolie jeune fille , après un moment d'hésitation , remercia la petite mamie et reprit la route , cap vers un port.  Siliria avait convaincu un marin de persuader son capitaine de la conduire jusqu'à Nelen. L'homme avait fini par accepter en pensant que la belle jeune fille qu'il emmenait lui réservait une autre  récompense en plus de la maigre somme d'argent qu'elle avait cédée. Sur ce coups-là le brave homme était restée sur sa faim . Et c'est comme cela que la petite de 17 ans , son sac sur le dos et sa capuche sur la tête se retrouva à errer dans les rues ne Nelen , à la recherche d'une taverne tout en essayant d'ignorer le regard insistant des rares hommes qu'elle croisait sur son passage.

Enfin, Siliria poussa un petite soupir de soulagement tant l'odeur de la taverne qui se dressait devant elle lui promettait de bonnes choses. ''La Muse Ambrée'' tel était le nom du bâtiment , qui semblait être pour la jeune fille le plus beau des manoirs pouvant exister dans ce monde. Comme quoi le manque fait que l'on est satisfait de peu de choses.
La jeune fille ôta son capuchon d'un geste adroit et rapide , libérant au passage un flot magnifique de cheveux noirs comme la nuit , puis , sans une once d'hésitation , elle entra dans la taverne.
Hum , le bâtiment semblait assez endommagé à l'intérieur , comme si une horde d'ivrognes fous s'étaient donnés rendez-vous pour se battre dans une joyeuse cacophonie. D'un pas rapide et décidée la jeune fille se dirigea vers l'homme qui paraissait être le propriétaire de cet endroit , enjambant au passage une ou deux personnes qui gisaient sur le sol. Elle remarqua aussi la présence d'un homme plutôt agréable à regarder , mais elle s'en détourna bien vite.
La belle se dirigea donc vers le propriétaire , et planta ses yeux couleur d'ocean dans ceux de son possible employeur.

"-Bonjour monsieur , j'espère que ma présence ne vous importune pas. Je voulais juste savoir si vous auriez du travail pour un danseuse dans votre taverne ?"

Angoissée à l'idée de devoir reprendre ses longues marches solitaires , la belle créature mordit ses lèvres roses , tout en plaçant dans son interlocuteur un espoir immense.