Romuald Vertamna
Humain
Nombre de messages : 24 Âge : 34 Date d'inscription : 26/08/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 23 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Va mon fils, par delà les riches mines, cueillir ton avenir ! Mar 27 Aoû 2013 - 15:38 | |
| Premier Jour du mois de Barkios de la septième année du onzième cycle. Quelque part aux abords d'Alonna La nuit avait cessé de prendre la terre des hommes de son épais manteau, laissant ainsi paraître les premiers rayons de lumière. Elle n'avait pas été de tout repos cette nuitée là, pour l'humble serviteur d'Othar qu'il était. Les loups qui hurlaient à la mort comme si la faim les poignardait, les hiboux aux yeux globuleux qui ajoutaient à la clameurs leurs cris stridents, ainsi que ses songes cauchemardesques, l'avaient privés du repos tant désiré. C'était donc avec cette mine déconfite que l'on attribue bien souvent au lendemain de beuverie, que Romuald Vertamna ouvrit les yeux ce matin là. La fraîcheur de l'endroit l'avait extirper de son faible sommeil. Il était vrai que dormir à la belle étoile était l'une des choses les plus sottes qui soit, mais il n'avait pas eut le choix. Son regard se porta bien vite sur la citée qu'il entendait déjà beugler, avait-il dormit si longtemps ? Il semblait bien que oui, la route qui bordait alors son camp de fortune était d'ors et déjà empruntée assidûment, par les marchands et autres paysans qui sans doute, dans un intérêt quelconque, se rendaient à Alonna.
Vérifiant de ses mains gelées que rien ne lui avait été volé dans la nuit, le jeune homme se releva sans un mot, sans un soupire, seul un son lié à un puissant étirement venait violer le silence matinal. Ses bottes étaient encore à ses pieds, son pantalon sur ses cuisses, sa brigantines sur ses épaules et Héneròc sur son flanc. Rien ne semblait manquer, fort heureusement d'ailleurs, car le jeune homme n'avait nulle autre fortune que celle qu'il portait sur lui.
C'était donc d'un pas endormit que Romuald entreprit de se rendre dans la citée, laissant les pressés marchands le dépasser à grandes enjambés. Lui n'avait aucune raison d'aller plus vite que la vitesse imposée par son envie. Nulles affaires l'attendaient, seul l'espoir de commencer sa vie d'aventure l'avait mené en ces murs épais. C'était bien la première chose qui l’impressionna d'ailleurs, cette puissante enceinte bardée de défenses laissa croire au jeune homme qu'une ville protégée de la sorte avait beaucoup d'ennemis et donc avait besoin de ses services. C'est après quelques minutes à marcher que Romuald Vertamna arriva tranquillement devant la porte de cette citadelle, elle était gardée bien sur, par deux vougiers qui ne semblaient guère aguerris. Bien sur que le jeune homme était regardé de travers par les gardes quand il passa la porte, la première raison logique était, qu'il était inconnu dans cette ville, ayant vécu la majorité de sa vie dans les montagnes riches en mines et la deuxième raison qui était tout aussi logique, si ce n'était plus, était qu'il ressemblait à un vagabond, un de ceux qui rodent la nuit pour nuire aux honnêtes populaces endormies. Bien heureusement pour le jeune homme, les deux gardes n'avaient aucunes preuves de forfaitures répréhensibles qu'il aurait commises, pour sur ! Il n'en avait commise aucune...
Cette ville, quel bruit, quelle foule de gens criards, elle était parfaitement comme l'avait imaginé Romuald. C'était ça une ville ? Des murs et des espaces étroits comme des crevasses, une population qui vous bouscule sans s'excuser, trop pressée de s'affairer à son commerce. Non c'était certain, le jeune homme ne se reconnaissait pas dans ce mode de vie et il confirma ainsi son opinion sur la question. Celui qui lui disait qu'il n'était absolument pas fait pour vivre dans une citée. Sans un mot à quiconque, sans un regard sur les étales, le jeune homme se mît en quête d'une mission qui relevait de son talent, la faim le tenaillait quelque peu et en ville rien n'était donnée, voila pourquoi il lui fallait chercher une personne dans le besoin d'une lame affûtée. Mais il ne connaissait pas la ville et pas à pas il se perdait dans le dédale de ses murs, de ses impasses et de ses places. Alors fatigué de tourner dans la citée, Romuald se posa sans un soupire sur un banc de pierre, afin de trouver une solution à ce nouveau dilemme qui le contraignait dans sa quête d'aventure... |
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