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 Sàhm Daeondil - Moine Inquisiteur de Tyra

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Sàhm
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Sàhm


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MessageSujet: Sàhm Daeondil - Moine Inquisiteur de Tyra   Sàhm Daeondil - Moine Inquisiteur de Tyra I_icon_minitimeDim 17 Nov 2013 - 19:08

Inquisiteur
Sah dun
Eletindë
Sàhm Daeondil


Âge : 513 années
Sexe : Masculin
Race : Elfe
Particularité : Une subtile austérité s’infiltre dans l’environnement qui l’entoure, s’enchevêtrant dans un calme frappant, la succession des âges définissant ce pilier caractériel. Son physique d’elfe l’accapare d’une beauté indiscutable. Des tatouages dans chaque paume, apparents, ainsi qu’un autre similaire sur sa poitrine, camouflée par des vêtements.
Alignement : Neutre strict, par l’équilibre
Métier : Moine Inquisiteur de Tyra
Classe d'arme : Corps à corps (mains nues/fauchard) , Magie divine (Domaine de Tyra, Déesse de la mort)


Équipement :

Généralement vêtu de manière austère en compagnie de connaissances de longue date, il arborera une toge reflétant un travail d’artisan exceptionnellement précis, attaché à la taille et retombant jusqu’à ses pieds. Le tissu sombre de qualité vient cerner son épaule droite, cette dernière recouverte d’une épaulière en cuir plus rigide comportant la même minutie de détails. Le vêtement laisse à nu l’autre moitié de son torse. Sa ceinture de cuir teint est à l’effigie d’un symbolisme ancien propre à Tyra. Lorsqu’il voyage où s’entretient avec l’extérieur, il portera une grande cape qui recouvre l’intégralité de son corps, cachant avec attention la plus grande partie de sa peau presque translucide, jusqu’à une capuche ombrant son faciès.


Description physique :

Rien ne permet de renier chez lui son appartenance à la race mythique des elfes, immortellement figés aux griffes du moment où la jeunesse peignit ce qui les représentera des centenaires durant. Ses traits sont ponctués sur un visage qui pourrait fasciner plusieurs, impassible, reflétant une austérité immobile. Ses longs cheveux obscures, à l’antagoniste de sa peau blanchâtre, poussent naturellement vers sa nuque et retombent jusqu’au milieu de son dos en filaments éparses, à la façon des antiques tribus centrales qui forment aujourd’hui Alëandir. Deux anneaux, en bois sombre, fixés à son oreille gauche accentuent ce côté tribal sans pour autant salir une posture noble et des gestes précis. Son regard est fixe, noir, et peut s’avérer autant plein de compassion que complètement détaché de ce qui lui fait face. Telle une jeunesse figée dans les rouages du temps, son corps maigre et musculeux se noue dans un rythme répété de nomade propre aux moines de ce monde.

À l’intérieur de chacune de ses mains et au centre de son torse, gravé sur sa chair, un tatouage identique recouvre par un symbole circulaire marqué de croix se dirigeant en son centre. Il est probablement le seul à en connaître la signification. Puisse-t-elle être simplement morale.


Description mentale :

La tradition antique de la lignée Sah Dun veut que chaque individu soit nommé de trois appellations, une pour chacun des segments importants de sa vie. Le premier étant celui donné par le géniteur de même sexe, au commencement. Le second est donné par le parent de sexe opposé, à l’éveil. Le dernier est finalement choisit par l’être en question, à sa maturité. Soit, chaque nom est symbole d’une époque dans le vaste âge de l’elfe, mais c’est la cumulation des époques qui sculpte l’être du présent.

On dit que le premier nom murmuré au nouveau-né dirige son tempérament. Son père l’affligea de deux syllabes: « Sah dun », à la mémoire du premier de sa lignée, mais du dernier qui lui donna la vie. Dès son plus jeune âge, il afficha les traits de distance et de devoir qui forge les cœurs trop tôt exposés à l’incertitude. Doué d’un intellect brillant, mais sans plus, le jeune sylvain afficha subtilement une vision du monde extérieur très pragmatique. Il démontra rapidement la nécessité du contrôle et de la sagesse dans la mesure d’un dévouement envers ses pairs. Plus que tout au monde, il s’avoua à un attachement inconditionnel envers son sang. Un attachement frôlant l’aveuglé. N’est-ce pas là le réconfort de l’enfant face à l’angoisse de son avenir ?

On dit que le deuxième nom, quant à lui, est le présage de sa renommée, de son honneur et de sa destruction. À la fin de son éducation, presque totalement réalisée par son géniteur, sa mère le nomma « Eletindë », ou « main des justes ».  Peut-être par choix ou par dévouement, l’assurance qui gagnait son cœur peu à peu le fit remettre en question ce pourquoi les fondements de ce monde existaient. Il s’appropria les fragments des valeurs fondamentales qui solidifièrent sa carapace: le respect, l’honneur et l’équilibre. Mais aussi certains traits de caractères découlant de ces dernières : la tempérance, l’ardeur et la justice. Conscient de son destin en ce monde, pour le bien ou pour le mal, il semblerait que sa personnalité muta vers la servitude de Tyra, Déesse de l’au-delà. Cette révélation frappa le socle du véritable commencement de sa vie. Le fervent désir de conserver le tout qui unit le vivant vers la mort. Un acte teinté d’incompréhension.

On dit que la troisième appellation fait acte du choix. C’est pourquoi, au crépuscule de son adolescence, il s’enfuit sous le nom qui lui est propre aujourd’hui, « Sàhm Daeondil ». Face à l’expérience du monde et de ses mécanismes, sa notion de ce qui est se désaxa drastiquement vers la recherche d’équilibre. Cette partie de son vécu, où il commençait à respirer de son propre gré, le plaça sous le serment d’un honneur personnel d’accomplir pour sa Déesse les actes de préservation. Ainsi, on le reconnu pour son dévouement, mais seul le temps fut témoin de la réflexion qui grandissait dangereusement dans son esprit. La métamorphose de l’accomplissement vers un devoir personnel. Un devoir beaucoup plus extrémiste où les tourments se cachent vicieusement par les portiques rationnels de ceux qui se disent « sains d’esprit ».

Il arrive, plus rarement, qu’un quatrième nom soit attribué. Une désignation faites par un entourage, une caste. Une empreinte dans les mémoires de ceux qui croiseront son existence. Presque malédiction. « Inquisiteur ». Voilà la façon de murmurer le symbole là où s’écoulent les rouages qui mêlent dévotion divine et politique. Très peu d’individus font le choix de quérir celui qui transporte cette appellation, beaucoup ignore son rôle sur leur destin. Peut-être par ignorance.


Histoire :

Piètre résumé que la vie d’un elfe peut s’offrir sans omettre au passage que la longueur du temps semble se tordre dans l’abstraction. Je suis Sàhm Deaondil. Détenteur d’un demi-millénaire de sangs et de tortures, de rires et de réconforts. Il me fascine d’observer à quel point le tracé sauvage d’une mémorisation hâtive peut s’avérer incomplète sans la prise de conscience que, ce moment à travers le temps des âges, ne fut que particule. En ce moment, votre écoute à mes dires m’exaspère, pour si peu que votre attention s’est captivée sur mon histoire, peu importe la raison, ne vous arrêtez pas ici. Je vous raconterai ce que je suis,  où il n’y a que la propre décision qui gouverne. Une histoire où les chemins d’étincelles qui talonnent notre passage s’offrent la gloire de changer le cours de celle-ci. Venez. C’est la tragédie empêchée des particules qui se dirigent vers Tyra sans pouvoir l’atteindre.

Aussi loin que je puisse me souvenir, mon père me haïssait. Pourquoi haïr son propre fils me direz-vous? Je vous répondrez que j’y réfléchis encore et que plus j’y mêle du temps pour trouver réponse, et plus elle s’éloigne de ma compréhension. Simple amertume, peut-être. Ma mère, par contre, ne sembla pas haïr mon géniteur. Bien sûr que non. Comment aurais-t-elle put m’engendrer, ainsi que mes deux sœurs, sans avoir ne serait-ce qu’un filament d’amour pour lui. Ce fut il y pas moins de cinq siècles.

Mon père m’enseigna la base du socle. Les fondations primordiales qui forment ce qu’un sylvain d’Alëandir se doit d’être afin de pourvoir à son peuple. Une éducation stricte et sans repos. Mes souvenirs se cicatrisent sur une douleur perpétuelle à vouloir satisfaire cet homme. Ne vous attristez pas de mon sort, je vous l’interdis. Tous les enfants sont à la recherche perpétuelle du regard approbateur de leur figure paternelle. Je n’étais qu’un autre enfant pourvoyant ses actes en naïveté.

J’étais unique. Mais le temps passa et je devins un elfe parmi d’autres qui respire à travers une cité où une trame d’inconfort s’installait de plus en plus. Alëandir est particulière en ce sens. Les elfes n’ont pas l’esprit d’individualité qui permet de faire fonctionner un ensemble structuré par échelons et pouvoir personnel. Même si certains s’en-tête à le renier, il n’y a que le groupe, un groupe tissé par les racines des terres elfiques. Liés par-delà la mort.

Par tradition, lorsqu’un elfe présente certaines caractéristiques au terme de son apprentissage communautaire, les différentes castes parcourent les talents à la recherche d’une pérennité. Je découvris Tyra la Grande, qui trace le droit fondamental à l’équilibre jusqu’à la mort. Je la découvris cachée en moi-même par la funeste mort de mon père. Une mort tragique, pleine de colère et d’amertume. À ce moment de ma vie, j’aurais pu être celui qui le tua. Ma sœur, la plus vieille, me devança. Je vous réserve les détails de ce que le conseil lui réserva. Les choses n’ont jamais l’air de ce qu’elles sont véritablement. Peu importe la raison pour laquelle elle l’empoisonna sauvagement, je pouvais la comprendre de manière si fondamentale que j’y voyais de ma propre décision de l’avoir tué. Alors si jeune d’un siècle et quelques saisons, ma tête devint le château d’une discorde si profonde que même ma mère, si aimante, ne put l’interpréter. Tous ceux m’ayant connu auparavant ne virent plus jamais mon visage de la même façon. Il en était ainsi, simplement. Je ne pouvais plus me considérer autrement que l’être ayant fait le souhait de voir disparaître celui dont il devait la vie.

Les prêtres m’accueillirent après m’avoir retrouvé, délirant, à la sépulture de mon paternel. Ils m’épaulèrent et me montrèrent un chemin qui s’imbriqua sans effort à l’intérieur mon crâne meurtri. Je faisais partit du tout. J’étais le cycle.

Ne voyez-vous pas l’ironie de ce qui transmuta mon être. Le désir de la mort s’acharna à me détruire et ce fut dans la mort que je recouvrai la paix et l’équilibre d’esprit. Tyra, la Véritable, qui me montra ce que je devais faire pour choisir ce que je devais être. Les prêtres du dogme m’enseignèrent avec passion tous ce qu’un jeune sylvain pouvait absorber à cet âge. Je découvris en moi une forte prédisposition pour la maîtrise par la concentration de l’état physique et de l’esprit. Bien qu’un modeste potentiel en magie divine, les prêtres finirent par me consacrer Moine de Tyra. Ce ne fut que la suite des choses qui s’écoulait de manière naturelle comme si ma fonction dans le cycle était tout à fait justifiée. J’accomplissais différentes tâches en voyageant de temple en temple, de cellule en cellule, pour livrer différentes missives dans l’intérêt des prêtres et ce, pendant plus de d’un siècle.  

Ce ne fut pas par un malentendu ou une quelconque tension envers les autorités religieuses que je disparus de la scène publique. J’avais besoin, simplement, de marcher seul et de sauter dans ce monde pour accomplir les pèlerinages qui m’attiraient tant. Accomplir la servitude des temples était un choix bien noble pour un si jeune elfe. Voir de mes yeux les entrailles de ce monde était toutefois une décision beaucoup plus marqué d’une curiosité du savoir que d’une témérité. Je me déchirai alors complètement de tout contact et je vis pendant de nombreuses années enfermé vers moi-même à la recherche de ce qui définissait mon être.

La vie d’ermite comporte certains avantages. Le premier étant qu’au bout d’un certain temps, les mémoires finissent par brumer notre visage à ceux que nous fréquentions, et encore plus à ceux que nous croisions simplement. Le deuxième est strictement lié au premier : personne ne peut vous associer à quiconque et quiconque ne vous perturbera sans que vous ne vous présentiez au grand jour… Un autre avantage, toutefois, peut s’incarner dans un rôle précis. Un rôle qui nécessite l’anonymat et la discrétion. Après trois siècles reclus à mes occupations, l’appel du devoir se fit avec une grande répétition et beaucoup de persuasion.

Un prêtre qui m’avait enseigné, il y avait de cela si longtemps déjà, me reconnut à un marché de Diantra, à laquelle je me retrouvais par pur hasard lors d’un voyage. Je ne m’interroge plus aujourd’hui. Cette rencontre fut préméditée par une quelconque autorité. Quelqu’un désirait me voir au sein de la vieille cité elfe. Un ami de longue date à qui une dette morale se devait d’être réglée. Quelque chose en moi se réveilla à cet instant précis. L’étincelle qui réchauffe le cœur à la vue d’un vieil ami… Ou peut-être le goût sucré d’un nouvel horizon.


^


La coupe franchit la ligne de ses lèvres, marquant une pause entre deux pensées vaporeuses. Les rayons paisibles de l’astre grimpant vinrent effleurer sa main qui déversait le liquide mielleux sur sa langue. L’idée du goût apaisant réchauffa le sillon de son œsophage et un frisson de réconfort s’immisça rapidement sur chaque parcelle de sa chair. Cette saveur s’appropriait définitivement l’atmosphère procréée par ce lieu. La chaleur de la lumière matinale couvrait le petit balcon aux allures austères. Ouvrées de mains expertes, témoins de nombreux siècles, les rampes et ornements sculptés dans le bois par les premiers de ce monde honoraient la fresque d’un passé révolu. Un passé, qui pourtant, semblait à portée de mémoire pour les plus vénérables d’entre eux. La sève des premiers arbres n’avait pas encore cessée de fluée dans leurs veines. Même le temps ne pouvait renier sa propre empreinte : spectateur assidu.

Les tranches longilignes de tissus amples, accrochées aux promontoires de la balustrade, tintaient au rythme du soleil et de la brise. Elles cadraient une ouverture circulaire où deux silhouettes prenaient le temps de s’y restaurer. Contempler la vue berçant la vallée de la forêt légendaire. De leur position, ils nichaient à la frontière de la cité. La  végétation dense bordant l’Antique Alëandir, s’étendait à leurs pieds. Certains arbres dépassaient largement le bâtiment, mais la hauteur de ce dernier permettait une vue très lointaine sur la masse imposante des montagnes empiétant sur le Royaume des nains. Comme si la cité avait bourgeonnée dans ce décor, immobile au cœur d’un monde aux beautés troublantes. Pourtant, quelque chose éraflait le tableau avec subtilité. Une fêlure au flanc du monde. Un chemin déviant brusquement.

La main tenant la coupe fut dévoilée par la manche de son propriétaire, repoussée vers le bas dans l’inclination du mouvement. Démasquant les jointures saillantes qui encraient à la main des doigts osseux se recroquevillant autour du métal de bronze. Mais n’étais-ce pas là ces petits détails qui sautaient aux yeux de l’autre protagoniste, observant le geste du coin de l’œil, par méfiance ou curiosité? Non, certainement pas.

La coupe métallique tinta d’un bruit sourd lorsqu’elle toucha le bois de la petite table séparant les deux elfes. Un deuxième bruit se dissipa immédiatement, presque identique, mais cette fois provoqué par l’individu au teint mat comme la neige.

« Je ne prendrai pas cette chose avec moi. Et tu le sais très bien. Edelios. »  

Pas le moindre sourcillement, pas le moindre détournement de regard. Ce dernier fixant un point imaginaire dans la forêt ou bien l’ensemble de la scène sculptée dans la montagne. Sa voix était basse, rugueuse de quelques octaves. Le ton avait été jeté avec gravité, presque inaudible par le chant d’un volatile qui résonna au loin. L’autre elfe se tourna un peu sur sa chaise afin de mieux déchiffrer ce visage impassible.

« Pourtant, c’est ce que tu feras. C’est ce que font les amis. C’est ce que font les frères. »

Évidemment, leur différence physique refusait tout lien de parenté. L’indiscutable timbre de voix troublé fit tourner la tête à l’invité qui sembla traverser l’intégralité du crâne de son interlocuteur. Avec un fond d’irritation, mais sans plus, il passa une main sur la table après quelques secondes d’immobilisme. L’autre acquiesça avec un sourire semi-amusé, mais qui se dissipa dans l’air ambiant lorsqu’il pointa du doigt le coffret cylindrique, parfaitement au centre de la table.

« Mais ça. Ça se doit d’atteindre la destination coûte que coûte. Ta missive est claire et les ordres indiscutables. Les temps s’assombrissent, notre époque se déforme sous l’apparence d’un tout autre visage… Un masque beaucoup plus sombre qui plonge vers le cœur des êtres… »

Edelios se pinça les lèvres en continuant le fil de sa parole intérieurement. L’objet en question reposait à la verticale sur le bois gravé et ne devait faire que la hauteur d’un avant-bras, sans plus.  À chaque extrémité de ce dernier, un couvercle capuchonnait le contenant, attaché de plusieurs liasses de cuir. Aucunes représentations de quelques sortes ne marquaient celui-ci. Un porte-parchemin tout-à-fait ordinaire.

« Tu dois le remettre en main propre. Intégralement et intact du regard trop curieux de quiconque. Nous connaissons tous deux l’endroit auquel il devra être porté, mais toi seul connaîtra le chemin pour t’y rendre. Jadis tu t’accaparais de ce genre de devoir à la perfection. »

De sa main, l’individu qui était retourné à sa contemplation du paysage, leva cette dernière pour lissé le haut de son front, puis passa son pouce sous sa lèvre inférieure en murmurant une parole trop faible pour être entendue. Il se leva en déviant la tête afin d’assimiler la nature de ce qu’il devait transporter et observa le prêtre du haut de sa posture athlétique. Offrant qu’un trouble des plus complet à quiconque désirant estimer l’âge de sa vie.

« Je respire continuellement entre deux lieux et tu connais très bien les résultats que jadis j’offrais aux missives des temples. Mes manières de procédés, maintenant, ne regardent que moi. »

La pointe incisive de ses mots tira un sourire de satisfaction à son confrère, dévoilant une série de dents fines et quasi acérées. Ses longs cheveux, aussi blanc que sa peau, tombaient en fins filaments de chaque côté de son cou. Sa longue toge se défroissa lorsqu’il s’éleva à la hauteur du moine. Une expression grave déforma rapidement le sourire en rictus implorant.

« … Sàhm »

Celui-ci le fixa de son regard inerte, attrapa le porte-parchemin en se penchant au-dessus de la table et l’accrocha à l’arrière de sa ceinture d’un geste automatisé. Celui que l’on venait de nommé Sàhm empoigna les contours de sa longue cape qu’il s’entoura autour du corps, ce qui camoufla toute chair autre que son visage qu’il vint recouvrir lui-même d’une capuche, assombrissant ses traits d’un peu plus. Il lança un mouvement de tête à l’autre elfe, ponctué d’un fragment de sourire.

« Ne laisses pas pourrir cet endroit. »
 
Edelios le Prêtre croisa les bras en poussant un rire bref.

« Puisses-tu honorer Tyra. Inquisiteur. »

Sa cape volant déjà derrière ses pas, tel le reflet immatériel de son passage. Le dernier mot du prêtre n’avait encore aucun sens pour lui.



HRPComment trouves-tu le forum ? : Excellent dans son contenu qui est, selon moi, primordial à la création d’un univers complet et crédible  
Comment as-tu connu le forum ? : En fouillant (longtemps) partout pour trouver un truc plaisant. Wink 
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MessageSujet: Re: Sàhm Daeondil - Moine Inquisiteur de Tyra   Sàhm Daeondil - Moine Inquisiteur de Tyra I_icon_minitimeMar 19 Nov 2013 - 17:00

J'aimerais préciser que ma fiche est terminée et elle n'attend plus que l'oeil attentif de celui ou celle qui voudra bien y jeter un oeil : )
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MessageSujet: Re: Sàhm Daeondil - Moine Inquisiteur de Tyra   Sàhm Daeondil - Moine Inquisiteur de Tyra I_icon_minitimeVen 29 Nov 2013 - 23:56

Je me permets un petit bonjour pour connaître l'état de ma correction
Une réponse ici ou par MP serait grandement appréciée Surprised
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MessageSujet: Re: Sàhm Daeondil - Moine Inquisiteur de Tyra   Sàhm Daeondil - Moine Inquisiteur de Tyra I_icon_minitimeDim 1 Déc 2013 - 23:57

Je vais m'occuper de ta fiche en début de semaine prochaine, encore un peu de patience !
Et désolé du dérangement, je fais au plus vite.
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MessageSujet: Re: Sàhm Daeondil - Moine Inquisiteur de Tyra   Sàhm Daeondil - Moine Inquisiteur de Tyra I_icon_minitimeLun 2 Déc 2013 - 6:55

Alors, j'ai finalement lu ta fiche qui n'est pas mauvaise du tout. Plus que des corrections, je vais seulement avoir une remarque et une demande de précision.

Citation :
Un prêtre qui m’avait enseigné, il y avait de cela si longtemps déjà, me reconnut à un marché de Diantra, (...)
Que ton elfe se soit exilé à Diantra est un choix curieux mais pas forcément illogique, surtout s'il est typé « de pierre. » Que deux elfes s'y rencontrent par hasard doit être très rare, mais si le second est un prêtre de Tyra c'est possible parce que le clergé de Tyra humain et le clergé de Tari elfique (la Déesse ne porte pas le même nom dans les deux langues, ton personnage l'appellera donc plutôt Tari) sont plus liés que n'importe quels autres. Il faut juste avoir conscience de ça.

Maintenant, je ne suis pas sûr d'avoir compris ce que voulait dire ton mystérieux dernier paragraphe. Mais ça concerne plus tes projets RP que ta fiche réellement, je vais donc te laisser conserver ton mystère. Je te valide donc ! Bienvenue parmi nous.

Like a Star @ heaven Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
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Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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MessageSujet: Re: Sàhm Daeondil - Moine Inquisiteur de Tyra   Sàhm Daeondil - Moine Inquisiteur de Tyra I_icon_minitime

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