Nombre de messages : 1016 Âge : 224 Date d'inscription : 08/04/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 32 ans à la fin de l'Ellipse Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Dame Alanya de Broissieux. [Finie] Jeu 10 Avr 2014 - 21:24
Alanya de Broissieux
Homo·Homini·Monstrum
FICHE | JOURNAL | RP | LIEN
Nom ∴ Broissieux Prénom ∴ Alanya Sexe ∴ Féminin Âge ∴ 27 printemps. Statut ∴ Mariée à Desmond de Broissieux Alignement Loyal Neutre Situation ∴ Baronne d'Alonna, Dame de Broissieux.
Faction ∴ Royaume de Peninsule Particularité ∴ Pupille de Monseigneur de Broissieux, elle a appris le maniement des mots mais aussi l'art des poisons. Classe d'armes ∴ Aucune. Elle se défendra en cas d'attaque personnelle, avec un stylet que lui avait offert son protecteur. Cependant, elle n'est en rien une guerrière ou un soldat. Aussi l'art de la guerre ne l'intéresse guère. Religion ∴ Culte du Karamstra.
Equipement ∴ Alanya possède énormément de choses. Des terres, des titres, deux chateaux. Aussi ce qu'elle porte, n'étant pas un homme d'arme, n'est rien d'autre que le stylet que monseigneur Broissieux lui a offert pour ses 12 années. Sa poigne est ornementé en filigrane d'or, quelques arabesques rendant la lame plus féminine. Mise à part cela, elle ne porte aucune autre arme. Depuis quelques automnes déjà, elle élève un faucon pélerin, emblème de la famille Broissieux et excellent chasseur, protecteur et ami. Elle ne s'en sépare presque jamais, ou bien est-ce lui qui ne se sépare pas d'elle, au choix.
Description physique ∴ Des bottes en cuir, lacées avec habilité par une cordelette sans accroc. Une robe de soie et, à la taille, une ceinture de la plus fine manufacture du Marquisat. Sur les épaules, un manteau d'hermine blanche, douce et belle, une pièce qui sied à merveille à la baronne d'Alonna. C'est une femme qui s'affirme en temps que telle, osant peut être ce que d'autres ne peuvent. Elle n'a pas besoin de montrer autant de chair que les dames du Sud pour être belle. Sa peau est douce, aussi pure que celle d'un bébé. Grande et élancée, Alanya a un port de tête parfait. Son visage, quant à lui, semble digne d'une sculpture. Les traits fins, les pommettes bien dessinées et de grands yeux bleu nuit. Ses cheveux sont bruns, caractéristique obtenue dit-on de son père. Outre sa beauté naturelle, elle aime par son apparence montrer son côté le plus sauvage, inatteignable et farouche. Aussi se permet-elle de porter un maquillage complexe, que certains puristes considèreront comme futile et désobligeant. Du noir cernant ses yeux puissants, des lèvres pulpeuses... Bref, tout ce qui fait d'une femme ce qu'elle est.
Description psychologique ∴On ne peut vivre sans contraire. Le feu et l'eau. Le feu brûle en elle. Un brasier ardent, des flammes rougeoyantes. Femme de caractère, elle fait valoir ses idées et ses objections. Imprévisible, un oiseau indomptable qui n’obéît à aucune loi logique si ce n'est à celle de son coeur, à ses convictions qui la forge jour après jour. Parfois abusive, il lui arrive d'être obstinée, ce que lui a longtemps reproché son protecteur. N'ayant lui-même aucune emprise véritable, il a tenté durant des années d'atténuer son tempérament farouche afin de lui permettre d’exécuter son rôle de noble avec justesse. Toutefois, la Dame de Broissieux est aussi l'eau. La tête sur les épaules, elle a le sens du devoir, qu'il sois envers ses gens que son entourage, ou même son propre intérêt. A l'écoute bien qu'elle puisse sembler vindicative, elle sait apaiser et rassurer quand il le faut. Les mots n'ont aucun secret pour Alanya, qui en use tant et plus afin de maintenir le bien être le plus de personne possible, quoi qu'il lui en coûte. Elle reste une fille loyale dont l'allégeance est signe d'une dévotion totale. Ma attention, derrière cet océan tempétueux se cache une fine calculatrice, parfois manipulatrice qui mènera autant que possible les choses à se plier à ce qu'elle souhaite. Visionnaire et innovante, elle n'hésite pas à faire de nombreuses concession pour assouvir ses ambitions.
∴ HISTOIRE ∴
"Mais que voulez-vous que je fasse de cela?". Je regardais, incrédule la femme qui se tenait devant moi. Elle avait les cheveux court, rassemblés sous une coiffe sérieuse. Son visage était parcouru par de nombreuses rides, signe d'un âge passé. C'était une servante du chateau de Boissieux. Elle m'avait durant des années apporter le réconfort maternel. Je regardais à nouveau l'objet qu'elle m'avait tendu. Il s'agissait d'un livre à la couverture en cuir bleu, semblable à mes yeux avait-elle affirmée. Ses pages vierges étaient grossièrement reliée à la couverture, et légèrement jaunies. "Puisqu'il vous faut habiter le castel d'Alonna, j'ai pensé qu'il vous serait utile de parler à quelqu'un, ma Dame". C'était une attention très gentille mais je n'étais pas revenue pour m'encombrer d'avantage. De toute façon, elle ne se voyait pas de refuser. Elle avait été ma nourrice, et dans une causalité parfaite, était devenue la plus instruite des servantes. A mon plus grand regret, surtout quand il s'agit de courtoisie -chose qui je l'avoue me faisait parfois défaut. "Merci, mais, sans offense, je ne saurais quoi écrire sur un livre aux pages vierges". La bonne me regarda, espérant sans doute que je trouve la réponse par moi-même, comme lorsque j'avais sept ans. Mais l'Illumination ne vint pas. "Eh bien ma Dame, il vous suffit de consigner votre vie pour commencer. Ensuite, vous pourrez écrire ce que bon vous semble au fil es jours qui passent". J'hochais la tête puis la congédiais. Dubitative, je déposais le présent sur la coiffeuse en bois sculpté. Pour l'heure, j'avais d'autres préoccupations.
Et la journée passa. Je n'avais pas eu le temps de rentrer à Alonna et le sort des voyageurs nocturnes dans la capitale de la baronnie n'était pas forcément enviable. Aussi avais-je préféré rester pour la nuit dans la chatellerie de mon enfance. Et lorsque fus venu l'heure de dormir, le sommeil ne frappa pas à ma porte. Une heure durant je me tournais, dans ce lit qui avait fait mes souvenirs. Le feu crépitait joyeusement dans l'âtre et, par lassitude, je me levais, prenant un chandelier allumé. Jetant un coup d'oeil à ma coiffeuse, mes yeux tombèrent sur le livre de mauvaise facture. Qu'est ce que cela me couterait-il? Et puis, cela ferait plaisir à la bonne qui me l'avait offert. Je m'assis tranquillement, sortant la plume et l'encrier. Il n'est pas facile d'entamer une feuille blanche, qui plus est pour raconter 27 années de sa vie. Que fallait-il faire? Résumer aux moments les plus marquants ou y consigner le moindre souvenir? Hésitante, je trempais délicatement l'objet dans la mélasse noir.
J'arrivais au château pour mes six ans. Mes parents avaient jugés préférable de me laisser au bon soin de mon oncle, le seigneur Phillipes de Broissieux. Il n'avait pas fallut plus de quatre heures en diligence pour parvenir à -ce que je croyais avec mes yeux d'enfant- la plus grande forteresse du monde. L'on m'y acceuilli bien, d'autant plus que le seigneur, mon protecteur avait un fils, un peu plus âgé que moi. Mais les hommes sont ce qu'ils sont, et jamais il n'avait voulu jouer avec moi. A vrai dire, nos échanges ont toujours été cordiaux, sans autre formes d'affinité. Les années passèrent, et mon protecteur m'offrait le meilleur des enseignements. Le protocole, l'histoire, la geographie, les mathématiques,les lettres, il me fit même instruire sur l'art de la guerre et comment mener une armée. Bien sûr, il savait que son fils hériterait des titres et des terres, et bien qu'il ai emmené son secret dans la tombe, je suis persuadée que secrètement il rêvait que cela sois moi. Toujours est-il que je vivais de manière confortable, me souciant peu de la gestion du domaine qui était devenu le mien. Jusqu'au jour où il m'emmena, mon cousin et moi, à Alonna. Ce fut le choc, même lorsque nous avions été reçu à la cour. J'avais alors douze ans. Durant une semaine j'observai les moeurs des habitants, leur façon de communiquer, leur expression corporelle. Rien n'échappait à mon oeil d'enfant, et encore aujourd'hui le souvenir est très net. Et lorsque nous fûmes de retour au castel, je suis allé voir mon oncle, lui expliquant ce que j'avais remarqué. Mais surtout, je me souviens des mots que j'avais prononcé: "Mon oncle, pourriez-vous m'enseigner comment mentir à ces gens?". Il m'avait regardé d'un air sévère, s'interrogeant sur ma pensée. "Ils semblaient s’intéresser à beaucoup de choses qui ne les concernaient pas. N'est-il pas dangereux qu'ils apprennent trop?". Alors, il esquissa un sourire. Et ma formation de lettre se muta en véritable apprentissage politique. Cela dura une année, où j'appris auprès de l'homme que j'admirais le plus, à savoir Phillipes de Broissieux lui-même. Il n'était certes pas un grand noble, mais il avait une vision partiale des choses, et malgré tout un savoir semblant daté des générations antérieures. Mais tout se compliqua lors de mes premières saignées. Mon oncle y vu le signe d'un nouveau jour. Il organisa le mariage de mon cousin, Desmond de Broissieux et de moi-même. Malgré mes vindications, il n'eut aucune pitié. Nous étions mariés, une forcée mais légale. Et je n'eus d'autres choix que de m'en accommoder. Du moins pour le moment. Les relations avec Desmond restaient inchangés, même s'il semblait porter un peu plus attention à moi. Du moins, nous pouvions avoir une conversation dans la journée, parfois même deux. Peut-être était-ce parce que nous préférions le silence. Cinq années plus tard, mon protecteur mourut, laissant sa terre et ses titres à son fils. Durant les quatre qui suivirent, la gestion fut prospère. La richesse de notre domaine nous permettait de vivre très aisément, et rien ne prévoyait ce qui allait se passer l'année suivante, lorsque les troubles du Nord commencèrent à éclater. Jusqu'au milieu de l'an 7, les ressources restaient à peu près égale aux saisons précédente. Mais Goar fit éclater la guerre, et pire encore, entraîna l'annexion de l'Alonna à la Sgardie par un mariage. La chatellerie de Broissieux s'opposa fermement à ce changement. Royaliste dans l'âme et surtout amis de la famille de Kastelord, ancien baron de l'Alonna, il n'y avait rien de bon dans le retrait de la baronnie au royaume. Et si la sanction de notre insoumission n'eus pas le temps de tomber, Jérôme de Clairessac, partit en campagne afin de ramener la baronnie à Serramine déclencha une guerre civile à laquelle la famille de Broissieux pris part à ses côtés. Nous ne luttions pas contre, bien au contraire, mais nous ne pouvions en tant que seigneurs laisser notre chatellerie se faire mettre à mal par Constance. Nous menions nos alliés de toujours, seigneurs d'Alonna, au côté de Jérôme. Ne me mêlant que peu de la guerre, je restais seule, à espérer une victoire. Je crois que les deux dernières années furent les pires de ma vie. Heureusement, Jérôme victorieux, un calme relatif revint sur l'Alonna, qui nous fut profitable pour essayer tant bien que mal de mener un redressement des terres. Ou du moins, échafauder un plan visant à cela. Cependant, tout malheur apporte une once de bonheur: notre amitié et notre choix politique nous plaçaient, mon mari et moi-même à la tête de la baronnie, avec un soutien des familles ayant combattus à nos côtés. A présent, j'étais Alanya de Broissieux, Baronne d'Alonna et châtelaine de Broissieux. Cela semble bizarre, mais j'ai appris à connaitre mon mari durant ces dures années. Nous avons tellement en commun et pourtant, sommes des étrangers, ne partageant même pas la même couche. Le statut que l'on nous offrait permettait des perspectives politiques que jamais je n'aurais pensé, et malgré moi, j'étais jeté dans un bain bouillonnant.
Je laissais séchais quelques instant l'encre avant de fermer délicatement le livre et de poser ma plume. Finalement, peut être que la bonne avait raison, peut être est-ce que j'avais besoin de parler à quelqu'un, de laisser mes pensées divaguer sur le papier. Et puis, toute une vie ne pouvait être réduit et si j'avais écris les grandes lignes de mon histoire, tellement de choses méritaient d'être mise au point.
Première pensée Karamstrienne:
Si dans le bien se trouve un quelconque mal, il ne faut pas lutter. Et si dans le mal, se trouve un quelconque bien, il ne faut pas forcer les choses. Les éléments sont fait pour co-exister, et toute lutte déséquilibrerait la balance. Les flux sont instables mais la justesse de leur ballet est parfaite. On ne peut en douter, alors même que toute vision humaine est faussée par un jugement. Jugement inexistant dans le Karam ou le Stra. Il suffit d'observer assez ces entités suprêmes pour les comprendres. C'est ainsi, que lorsque l'on toqua à ma porte, m'expliquant avec une habilité et une justesse tout aussi parfaite le mensonge des Dieux pentiens, je n'eus d'autres choix que d'admettre ce qu'au fond j'avais toujours su. Il parait que les grandes puissances de Karam ou de Stra naissent de petites choses: et si cette plume était un parfait équilibre? Elle est entre le matériel et l'immatérielle. L'air et l'inanimé, l'encre et l'imagination. On retrouve dans chaque chose une goutte de ce que le monde produit de meilleur et de pire. -Anotation de fin de page.
Dernière édition par Alanya de Broissieux le Ven 11 Avr 2014 - 17:34, édité 4 fois
May'Inil Baenrahel
Ancien
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 469 ans Taille : Niveau Magique : Spécial.
Sujet: Re: Dame Alanya de Broissieux. [Finie] Ven 11 Avr 2014 - 17:15
Bon ben je vois pas grand chose à redire, tu es validée :D
Quelques liens qui pourront te servir :
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