Arsinoé d'Olyssea
Ancien
Nombre de messages : 262 Âge : 30 Date d'inscription : 10/05/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 28 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: A l'intention du très gentil et très redouté maréchal des marches ultramontaines Lun 2 Juin 2014 - 12:50 | |
| Par un beau matin givré, on aperçut une petite mais vaillante coterie animée d’une certaine prestesse. Elle avait entrepris la chevauchée d’Erdlheim il y avait plusieurs jours de cela. A leur devant, un sapient manchot qui s’appelait Jean de Porpignon se présenta muni d’un vélin, qu’il remit de main propre au très gentil et très redouté maréchal. Lequel vélin disait ces choses :
- Citation :
Moi, Arsinoé d'Olyssea, Régente du Royaume, Marquise du Berthildois et Baronne d'Olyssea.
A Jérome de Clairssar, comte d'Oësgard et Baron de l’Etherne, Sire de Bastylle et d’Hiviène, Maréchal des marches ultramontaines.
Si tel était le saint plaisir, je vous conterais adonc que il n'est rien survenu de nouveau depuis que vous écrivis dernièrement, et j’en serais aise car il me tarde de vous revoir monsieur. Alas, et en suis dolente - nenni, non, fort marry - il s'est dressé un hourvari. La veuve Madeleyne, les gens Berdevins et tous leurs conjoints et adhérents ont cabalé contre toute espèce de considération et de mérite : ils chevauchent à mon encontre, forts d'un ost puissant et très peuplé. Ils robent et meurtrissent tout sur leur chemin, sans onc présenter le moindre desideratum, faire le moindre pronunciamiento. J'en avise la cause et le pourquoi.
L’Ignominie retient leurs plumes. Leurs intentions comminatoires et spoliatrices ne peuvent souiller une peau de parchemin au risque de les faire paraitre pour ce qu'ils sont : des Gaucelm à la manque, des nostalgiques d'une ère où les tropismes d’un royal harpagon bafouaient l’ordre séculaire. Mais peut-être que j'estime trop hâtivement et m'exprime trop durement. Probablement. Je prie que les dieux nous accordent à tous la grâce de juger sainement des choses, que l’enfant s'aperçoive qu'en vérité tout vient d'une si petite incidence que, à justement considérer, il doit point y avoir de guerre.
Je ne puis vous écrire grande somme pour ce que ce message est bien hâtif, et vous fais adonc fin jusqu’une autre fois, priant qu’il vous parvienne incontinent par toutes voies. Vous prie si de me faire savoir comme à cette heure vous vous trouvez, car je ne serai à mon aise tant que je n’aurais de vos nouvelles et celles de tous mes bons parents et amis, et par especial le comte d'Arétria.
Allez de par Dieux.
|
|