Anaëlle Silmarien, bijoutière de l'Anaëh

Nom/Prénom : Anaëlle Silmarien
Âge : 800 ans
Sexe : Féminin
Race : Elfe sylvain
Faction : Cité d'Anaëh
Particularité : Aucune

Alignement : Chaotique bon
Métier : Bijoutier
Classe d'arme : Corps à corps (épée) et  a distance (tir à l'arc)

Équipement :
Malgré le talent d'archère d'Anaëlle, son équipement reste basique. Un arc de couleur noir est pratiquement toujours attaché à son épaule ainsi qu'un étui en cuir qui contient quelques flèches. À sa taille, se tient une ceinture ornée d'une dague que son père lui a offert.

Description physique : Fidèle à l'image traditionnelle  de son peuple, Anaëlle semble avoir été sculptée afin de rappeler la perfection. Les traits fins et délicats qui composent son visage pâle incarnent la douceur et la fragilité. Seule sa longue chevelure noire permet aux individus qui la côtoient de savoir qu'elle appartient aux elfes sylvains. Des signes de couleur verte sont présents sur le haut de sa tête, seules marques d'un accident important.

La démarche de l'elfe est gracieuse et élégante, mais sa plus grande force est sans aucun doute l'agilité. Sa grande beauté compense sa petite taille de 1m90.

Description mentale :
Charmante et douce sont les premiers mots qui viennent à l'esprit des individus qui fréquentent Anaëlle. Sa bonne humeur est contagieuse et son rire mélodieux. L'elfe a toujours été très protectrice envers les gens qu'elle affectionne. C'est presque pire qu'une maman ours qui défend ses petits! Les autres sont sa priorité, même si elle semble parfois s'oublier elle-même.

Malgré sa jovialité, Anaëlle sait se montrer sérieuse. Dans la fleur de l'âge, elle ne cesse de vouloir apprendre. Que ce soit sur la race humaine, naine ou elfique sa soif de savoir n'est jamais satisfaite. Sa mère prend un plaisir fou à lui transmettre toutes les connaissances qu'elle a accumulée depuis sa naissance. La sagesse semble déjà l'avoir gagné.

De nature pacifique, elle donne priorité au dialogue et à la communication. Cependant, si elle ne voit aucune autre option, l'elfe n'hésitera pas à décrocher son arc.


Histoire :

La famille Silmarien est composé majoritairement de marchands. Et ce, depuis toujours. Enfant, Anaëlle eut la chance de parcourir une grande partie de Miradelphia puisqu'elle accompagnait ses parents lorsqu'ils quittaient le nid familial pour livrer de la marchandise. Elle avait l'habitude de fréquenter des humains, des nains et des elfes.  Au fil des ans, les parents de la jeune femme se sont spécialisés dans la création et la fabrication de bijoux. C'est également le chemin qu'elle a choisi d'emprunter lorsqu'elle en eut l'âge malgré le conflit qui a éclaté.  

Les Noss se sont opposés avec force aux elfes de la cité, créant ainsi un conflit important. Cette querelle envenima le commerce, il se fit de plus en plus difficile d'obtenir des métaux et de livrer des commandes au travers des contrées. La famille d'Anaëlle dût réorganiser façon dont ils procédaient pour créer et livrer les bijoux, ce fonctionnement qui était en place depuis plusieurs siècles. Puisque les Noss avaient adoptés les armes, quelques-uns d'entre eux acceptèrent de fournir des métaux à la famille de bijoutier.  Malgré les difficultés que signifiaient la profession marchande, la jeune elfe choisit de suivre les traces de ses parents puisqu'elle aimait cette profession.

Les géniteurs de la jeune femme l'aimaient autant qu'il était possible d'aimer, même si leur fille démontrait quelques particularités. Enfant, Anaëlle avait de puissant talents de guérison. La famille du jeune prodige n'y voyait que des avantages. Les Silmarien détenait plus de respect de la part de la race elfique puisqu'un enfant ayant de fortes capacités magiques était de leur sang. Anaëlle développa rapidement ses pouvoirs, aidé par plusieurs hommes et femmes pratiquant l'Art. Avec le temps, les noms de ceux-ci ce sont malheureusement effacés, mais leur visage demeure éternelle dans l'esprit de la jeune femme. L'un d'eux désirait en faire sous peu une adepte de Néera avant que la vie de l'enfant ne subisse un changement important. N'importe quel être vivant sur Miradelphia pouvait devenir mage, mais l'elfe détenait des pouvoirs depuis sa naissance. C'est pourquoi le maître d'Anaëlle, dont elle se souvient à peine, désirait qu'elle suive ses traces.

(...)

Anaëlle avait atteint le début de l'adolescence lorsque sa vie bascula du tout au tout. Un matin, les parents de la jeune fille étaient débordés par les commandes qu'ils devaient livrer et leur fille était maintenant assez âgée pour les aider. La mère de l'adolescente lui remit un petit paquet qu'elle devait apporter à une dame à moins d'un kilomètre de la maison familiale.

Quelques minutes après le départ de sa fille, la bijoutière remarqua qu'Anaëlle avait pris le mauvais colis. Elle s'élança donc à sa poursuite, mais sans jamais la rattraper. Lorsqu'elle fût arrivée à l'endroit où sa cliente habitait, l'elfe sût que quelque chose d'anormale se produisait à l'intérieur même de ces quatre murs. La maisonnette dégageait un aura malveillante. L'instinct maternelle de la femme prit alors le dessus et elle entra le plus rapidement possible dans l'habitation. Une vision horrible se matérialisa sous ses yeux : sa petite princesse était agenouillée devant une dame vêtue de noir et elle semblait souffrir le martyr. Une main aux longs doigts crochus était tendu vers la jeune Anaëlle, qui était toujours agenouillée le visage en pleurs. Une faible lumière se dégageait de la tête de l'enfant pour aller ce nicher au creux de la paume de l'inconnue.  Lorsque la porte claqua derrière la bijoutière, la sombre femme s'arrêta net avant de tout simplement disparaître. L'enfant aurait bien voulu se défendre, mais ses pouvoirs ne se limitaient qu'à la guérison. Malgré de nombreux efforts de la part de ses professeurs, Anaëlle manifestait un talent que pour ce type de magie. Vis-à-vis cet ennemi, ceux-ci étaient inutiles. Elle faiblit donc jusqu'à en perdre conscience.

(...)

La guérison d'Anaëlle fut lente et tenait presque du miracle. Bien des elfes croyaient qu'elle ne passerait pas le cap de l'âge adulte puisque d'étranges marques vertes c'étaient dessinées sur son visage suite à l'attaque. Cependant, l'enfant était en parfaite santé quelques mois plus tard. La seule chose qui était différente chez elle était en rapport à son don. Il avait disparu. L'adolescente ne parvenait plus à exercer aucune magie. Cet être ténébreux semblait lui avoir volé son talent. Étais-ce une malédiction ou un cadeau des Dieux ? Anaëlle était confuse, mais elle priait Néera chaque soir pour retrouver ses pouvoirs et pour que les marques sur son visage ne s'effacent.

Le seul souvenir qu'il lui reste de cette journée est le contenu de la boîte qu'elle devait apporter à la femme qui l'a attaquée. C'est-à-dire un anneau en or blanc sur lequel y était gravé des inscriptions dans une très vieille langue indéchiffrable pour elle. Depuis son agression, Anaëlle porte le bijou à son doigt en espérant croiser un jour la route de quelqu'un qui pourra la renseigner.