Aymeric de Brochant
Humain
Nombre de messages : 714 Âge : 33 Date d'inscription : 22/02/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 35 ans Taille : 6 pieds Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Le corbin de mauvais augure Jeu 25 Sep 2014 - 20:09 | |
| - HRP:
Ceci est la publication d'une lettre envoyée tantôt par MP.
Par un beau matin de Favrius, une missive scellée du corbin des Brochants arriva aux portes de Diantra. Envoyé à la veille de l'offensive en oesgardie, le messager avait effectué un long périple pour gagner le domaine des Roy de la Péninsule. Il était tout crotté, et probablement très fatigué, mais le récit ne s'y intéresse guère plus, car le véritable objet de celui-ci est bel et bien la lettre transportée : - Citation :
- À sa Majesté Arsinoé, mère de notre bon Roy Bohémond Ier, Régente de son royaume, marquise du Berthildois et baronne d'Olysséa,
En la 6ème journée de la 5ème énéade du mois de Favriüs, à la 8ème année de notre cycle, Ma dame, mon regret est grand à l'heure où je me dédie à l'entrepris de la guerre, devers votre envoyé, le baron Jérôme, félon d'Etherna moult fois honni. Les sciences que vous employâtes à dévoyer ce bon vassal contre ma personne, à assurer les rebelles de votre assentiment, en définitive de m’accabler de tous les maux, tant de l'esprit que du corps, m'ont prouvé votre résolution à me nuire mortellement. Je ne puis ignorer plus longtemps cette méchanceté, et vous considère désormais comme mon ennemie.
Souffrez désormais que je déclenche aujourd'hui une tourmente qui ne cessera qu'à l'engloutissement de vous toute entière, ainsi que de vos séides. Je vous enjoins céans à abandonner votre cabale, en lieu de quoi s'il vous habitait quelques espoirs de vie paisible, à les condamner seriez vous résolue. Votre faute est plus grande encore qu'elle procède de parjure, envers moi, meilleur vassal auprès de votre fils le Roy qu'onques ne puisse trouver, aussi s'il vous reste quelque amour pour la bonne société des princes et des ducs, vous vous repentirez derechef en désavouant votre maréchal.
Et si la vertu ou l'amour de la paix, qui est au pinacle de celles-ci, ne sauraient vous commander cette bien juste décision, sachez que votre trahison a, de par sa nature femelle, accouché d'une seconde qui, de par sa nature d'enfant, dévorera sa génitrice. Les mots mêmes du baron vous convaincrons que l'esprit de cautèle que vous lui avez insufflé œuvrera contre vous, aussi est il impérieux, pour le bien du royaume et votre sauvegarde même, que vous rejetassiez de ce félon.
Que la Damedieu veille sur vous et votre enfant le Roy, et vous insuffle le juste choix.
Aymeric de Brochant, Marquis de Serramire. |
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