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 Hissons nos Couleur [Gildério]

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Alvaro d'Arcani
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MessageSujet: Hissons nos Couleur [Gildério]   Hissons nos Couleur [Gildério] I_icon_minitimeSam 11 Oct 2014 - 11:38


6ème jour de la 8éme ennéade.

Le campement des troupes Ysaroises baigné d'une activité assez étrange. En effet, un va et vient d'éclaireur venait troublé le repos des soldats et que dire de leurs chevaux dont le souffle bruyant signifiait qu'ils avaient accomplis de lourds efforts. Le seigneur d'Ysari, d'abord surpris avait finis par se rendre à l'évidence du complot qui se tramait. Les éclaireurs et observateurs envoyés pour observer le déroulement des différentes opérations en cours étaient formels. L'armée Ydrilote stationnée devant Mirabelo avaient quittés le site et s'étaient mise en route plus au sud. Immédiatement informé de ce changement de plan, le Baron fit lever le camp plus rapidement que jamais. Les troupes d'Ysari se dépêchèrent à un tel point que la marche reprit rapidement sous un soleil de plomb. Alvaro avait laissé des éclaireurs qui ne cesseraient d'observer les différents mouvements de l'armée Ydrilote. Mais le but de cette armée semblait maintenant évident...Velmone était sa cible. Alvaro fit marcher ses hommes pendant de longs moment douloureux. A marche forcé, ils atteignirent la route par laquelle était censé passer l'armée Ydrilote. Cerné de petites collines, quelques arbustes, un paysage assez nu à vrai dire. Les hommes d'Ysari, ou du moins l'avant-garde, ne tardèrent pas à étudier le terrain et ils ne montèrent aucun campement. Les hommes dormiraient à la belle étoile, mais éloigné de la route.

Le lendemain, la stratégie fut arrêter. Sur la bute qui était sur le flanc gauche de l'armée se trouverait les archers et les arbalétriers ainsi qu'une bonne partie de la piétaille. Sur l'autre colline, derrière du moins, se situerais les cavaliers et le reste des fantassins, en partie des hommes d'épées. Le but de la manœuvre était en soi assez simple, mais il fallait que tout soit coordonnée, et il faudrait que tout arrive à point nommé. Les hommes furent désignés pour prendre position à des endroits précis, et bien sûr, ils seraient invisible aux yeux de l'armée ydrilote. Les cavaliers seraient commandés par le Baron en personne, l'autre troupe par l'un de ses meilleurs capitaine. Lorsque l'on estima avoir fait les bons préparatifs, les deux groupes se retirèrent plus loin afin de ne pas être aperçu. Finalement, tard le soir, on vint annoncer que l'armée Ydrilote serait visible dés demain. Les hommes purent dormir en paix, des sentinelles veillant à ce qu'il n'y ait pas d'imprévu.

Le soleil se levait. Et les armées du Baron étaient prêtes. Solidement campés sur leurs positions, ils attendaient l'adversaire. Bientôt, à l'horizon, de la poussière. C'était le nuage qui précédait une armée en marche. Une armé qui semblait bien grande. Lorsqu'elle passa au niveau de l'armée embusquée, l'armée ydrilote ne s'inquiéta de rien, confiante dans le nombre et dans la force qu'elle représentait. Soudain, les archers embusqués se levèrent et lâchèrent leurs traits, les arbalétriers surgirent à leurs tours, vidant leurs armes des carreaux, plus puissant que des flèches. En même temps que les archers avaient lâchés leurs traits, les fantassins placés derrière la colline surgirent dans une masse impressionnante devant une armée en panique. Ils couraient et ne tardèrent pas à s'écraser contre les rangs adverses. La bataille venait de s'engager, et les archers et les arbalétriers tiraient maintenant contre l'arrière de la colonne que les fantassins n'avaient pas encore atteinte. Lorsque les Ydrilotes eurent repris leurs esprits, ils firent face, mais tournèrent le dos aux cavaliers. Le Baron tira sa lame et mit au galop son cheval, suivi des quelques deux cents cavaliers et de fantassins qui s’engageaient silencieusement dans la bataille. La poussière qu'ils soulevèrent ne fut pas remarqué tant les ydrilotes étaient occupés, d'autant que les cavaliers furent rapide. La cavalerie frappa de dos l'immense colonne, et la bataille commença vraiment. Entourer de sa fidèle garde, le Baron combattait aussi. Mais d'autres cris vinrent se joindre à la bataille.
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Oscario d'Anoszia²
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MessageSujet: Re: Hissons nos Couleur [Gildério]   Hissons nos Couleur [Gildério] I_icon_minitimeSam 11 Oct 2014 - 11:39



PNJ: Gilderio di Maribelo



L’armée avait fait marche vers Velmoné afin de trouver au plus vite les troupes d’Ysari et de s’y joindre.   Gilderio était confiant, 400 hommes se déplace plus rapidement que 2500, font moins de bruit et de poussière. L’armée d’Ysari serai ainsi rejointe assez rapidement et avant que les troupes du comte s’en aperçoive.  En chemin ils avaient trouvé  de nombreuses traces de mouvements de troupes mais rien ne laissé envisager une bataille. Ils finirent par tomber un matin sur quelques cavaliers arborant les couleurs de la baronnie.  Ce dernier leur annonçant la route suivit par leur seigneur, Gilderio fît une marche forcé afin d’aller à sa rencontre.  Il ne devait être qu’à une journée de marche.

Craignant une confrontation en son absence Gilderio fît marcher son armée de nuit.  Le matin le bruit des armes se fît entendre. Suivant la route l’armée des Anoszia tombât sur un spectacle des plus captivants.  L’armée d’Ysari avait semble t’il prit l’armée du comte en embuscade, et de plus  ils étaient en supériorité numérique. Malgré l’état de fatigue de ses troupes Gilderio savait qu’elle pouvait faire très mal aux ydrilotes.  Mais face à  la bataille, leur fatigue semblait plus facile à porter. Gilderio n’hésita par un seul instant et fît charger ses troupes sur l’arrière garde de la colonne au crie de :


«  Sus à l’ennemie !! Pour les anoszia ! Tue ! Tue ! »
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Alastein de Systolie
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MessageSujet: Re: Hissons nos Couleur [Gildério]   Hissons nos Couleur [Gildério] I_icon_minitimeSam 11 Oct 2014 - 12:36

Était-ce le non retour des éclaireurs ou la soudaine impression que l'entrée en guerre des Ysarins était trop opportune pour ne point cacher quelques viles trahisons ?
Au 4ème jour: rien de bien nouveau, les troupes d'Alvaro étaient stationnées à leur place et semblaient se préparer à lever le camp. Il y avait bien eu quelques cas d'observations d'hommes isolés mais impossible de dire leur allégeance.
Pourtant, quelque chose chiffonnait le comte : tous les signes semblaient mauvais...
Au 5ème jour: l'armée d'Ysari semblait se diriger à marche forcée vers le Sud, suivie d'une petite cohorte de prisonniers Anoszia sous bonne garde. Une rumeur avait également couru comme quoi la troupe de Mirabelo serait sortie et se dirigeait également vers Velmone en redoublant de prudence. Des éclaireurs n'étaient pas revenus.
Aussitôt, l'armée comtale avait bifurquer à l'ouest, vers les bois les plus proches. Et s'étaient embusquée sur deux collines couvertes de pins, de frênes et de chênes, devant lesquelles s'étendait un sol marécageux jusqu'à la route, afin d'attendre le passage des troupes des Anoszia... ou d'Ysari. Il avait été convenu qu'Ysari se rendrait vers Ydril, adoncques : si elle passait par là, c'est qu'elle avait trahie.
Fichant des pieux acérés en terre, dont les pointes avaient été durcies par le feu, les redoutables francs-archers de Sharass et d'Aphel et les adroits arbalétriers d'Ydril, protégés par leur pavois, s'étaient positionnés en embuscade, attendant le passage de la première troupe qui viendrait à cheminer par devers eux. Bardée de piques et de haches, l'infanterie s'était également retranchée sous la frondaison : devant, en soutien aux premiers hommes.
Lorsque les Ysarins se présentèrent, épuisés par leur marche forcée et bientôt rejoins par les rebelles Anoszia, eux aussi épuisés, les troupes du comte attendirent quelques instants, que les premiers rangs passent afin que les flancs de l'armée en route, avec tous ses bagages, soient le mieux exposés. Puis le bruit strident des arcs longs retentit, en un ballet interminable et à une cadence de 10 flèches par minutes, suivie par les terribles arbalètes à cric, à une cadence de cinq flèches par minutes.
De jeunes garçons étaient utilisés pour ravitailler les hommes en flèches et en dondaines. Celles-ci étaient posées en vrac devant les archers ou plantées à même la terre. Cette dernière méthode permettant de raccourcir au maximum le temps nécessaire pour tirer une flèche et rationalisant l'arrivée des munitions et le temps entre deux salves. Enfin l'artillerie, bien que cela n'était pas son rôle premier, se joignit aussi à la fête. Les chariots de munitions, de provisions et de pièces de rechange pour les armures avaient été positionnés afin de former un mur de chariots protégeant les flancs.
L’adversaire se trouva alors soumis à une pluie de flèches sans fin. Et ceux qui pensaient prendre par surprise... se trouvèrent surpris !

Spoiler:
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Oschide d'Anoszia
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MessageSujet: Re: Hissons nos Couleur [Gildério]   Hissons nos Couleur [Gildério] I_icon_minitimeDim 12 Oct 2014 - 15:46



PNJ: Marsili de Valdèse
Il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour rallier Gilderio di Maribelo à leur cause. Après, c’était en parti pour eux qu’ils venaient. Sur sa monture, Marsili arborait une armure de bonne manufacture, pièce qu’il entretenait avec soin depuis tant d’années déjà. Son fils était resté dans la garde personnelle du baron. Il y ferait ses premières armes et Marsili regrettait déjà que ce soit contre des gens d’Ydril… Tout ça à cause du geste d’un enfant surement trop mal ou peu avisé. Dans les enseignements qu’il avait donnés à son fils, il avait pourtant expliqué que les erreurs pouvaient permettre d’avancer. Mais à cette échelle, la vie de nombreux hommes était en jeu et les erreurs qui avaient été commises n’étaient pas pardonnées. Voyant le comté sombrer dans la guerre civile, il n’avait pu qu’être attristé par la nouvelle, et voilà qu’aujourd’hui, il se préparait à donner l’assaut dans une embuscade qu’il avait organisé avec le baron.

Il avait fallu une journée et une nuit entière pour rejoindre les positions d’Ysari, à l’endroit où devait avoir lieu la rencontre. C’était sur la route allant à la cité maîtresse des Anoszia, Velmonè, devenu entre-temps avec Clovi et Mirabelo les symboles de la résistance face à l’autoritarisme comtal. Entre la Roseraie et Belocastelo donc, la petite armée faite de survivants de Belocastelo arriva au lieu du rendez-vous. Le soleil s’était levé et l’on voyait déjà un épais nuage de poussière recouvrir une plaine derrière une longue bande d’arbres.

La colonne de Gilerio manœuvra alors pour se mettre en position. Après un bref échange du regard, Marsili fit un signe de tête comme pour encourager celui qui risquerait de faire basculer la bataille. On pouvait lire sur chaque visage une appréhension palpable mélangée à une excitation  qui ne pouvait qu’exister avant les combats. Bons nombres des leurs mourraient aujourd’hui et Marsili le savait, néanmoins ils posséderaient l’initiative en plus de la surprise et ce simple fait devrait peser. Soucieux de ne rien laisser passer, Marsili s’était retrouvé avec un noble du nom de Francesco Asforzia dans ce qui constituait leur arrière garde. Si Gilderio venait à être en difficulté, ce serait donc à eux d’entrer dans l’arène pour alourdir la charge ou permettre au seigneur de Mirabelo de prendre sa retraite. Il ignorait comment les choses se déroulaient pour le baron d’Ysari, mais si les choses se déroulaient selon leurs plans, aucun doute qu’il venait déjà de s’engager.

Dans le cas où la bataille serait une victoire par contre, ce serait à lui et au sire d’Asforzia de bloquer la fuite des couards. Coupant ainsi toute retraite et échappatoire, afin de faire des prisonniers pour les rançonner ou tout simplement les exécuter si ces hommes désiraient encore se battre. En plus de cela, Marsili avait trouvé judicieux d’envoyer des éclaireurs sur leur arrière pour prévenir une quelconque arrivée d’ennemis, mais les premiers rapports qu’il avait eu ne présumaient rien de très inquiétant.

Lorsqu’il entendit les troupes de Gilderio entraient au contact de l’armée comtale, il sut que tout se jouerait en quelques minutes seulement. Il n’attendait plus qu’un seul signe pour entrer dans la danse.
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Alvaro d'Arcani
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MessageSujet: Re: Hissons nos Couleur [Gildério]   Hissons nos Couleur [Gildério] I_icon_minitimeJeu 16 Oct 2014 - 17:13

L'Embuscade prévu n'avait pas porté l'effet de surprise escomptée, et les troupes d'Ysari étaient elles aussi un peu plus fatigués que prévu mais ne se démontèrent pas pour autant, et mieux encore, leur rage de vaincre s'en trouva affermi face à un ennemi plus fort que prévu. Le Baron devait néanmoins reconnaitre que cette embuscade n'était pas vraiment une embuscade, c'était plutôt une folle bataille dans laquelle les deux camps s'étaient engagés. Aux côtés du baron se trouver Alexandre Falzio, un fils de forgeron venu se battre au sein des trentes protecteurs du baron, on pouvait aussi voir le fils de marsili de Valdèse, le conseiller du Baron, qui avait pris place dans la garde personnelle du Baron lui aussi. Le capitaine qui menait aussi avec le baron la charge des cavaliers, Antonio Terlia fils d'un bucheron , était un homme à la carrure imposante et chacun de ses coups d'épée semblait trancher une tête ou fendre un crâne. En face, en tant que capitaine et leader des archers, Peter Altio, fils d'un mercenaire et bandit sans foi ni loi, tirait plusieurs flèches sur plusieurs flèches et dirigeait l'attaque à distance en compagnie de Francesco Velirio, fils d'un ancien diplomate ysarois, le capitaine des arbalétriers qui était assisté par un homme qui rechargé son arbalète à chaque coup, un jeune homme du nom de Tancrède dont l'origine n'était pas du sud bien sûr. Menant avec force l'infanterie, le capitaine Ferdinand Copolire, fils d'un ancien capitaine de cavalerie d'Ysari, était courageux et savait tirer profit des défauts de l'adversaire, l'accompagner dans sa tâche deux autres capitaines, l'un se nommant Isario, fils d'un ancien membre de la garde du baron et l'autre Nicolas Derili fils d'un ancien marchand de Diantra. D'autres capitaines de moins grandes envergures prenait part à la bataille.

Immédiatement après la contre-attaque adverse, les archers et arbalétriers Ysarois, sous les demandes de Francesco Vilerio commencèrent à lâcher leurs traits sur le centre de la colonne où se trouvait les archers adverses et les francs-tireurs Ydrilotes. Bien positionnés, souvent difficile à atteindre, les arches d'Ysari ne faisait pas de quartier conformément aux ordres reçus mais ils s’avérèrent, faute d'une certaine fatigue, moins précis. L'infanterie profita néanmoins d'être couverte par l'archerie pour suivre son meneur, Ferdinand Copolire qui hurlait comme une bête enragé bientôt imité par ses hommes qui s’enfoncèrent dans les rangs adverses, toute fatigue semblant oubliée. La cavalerie qui avait pris par l'arrière les troupes adverses, menait par le baron et Antonio Terlia décidèrent de frapper un grand coup et enfoncèrent encore plus les lignes ennemis. Rendant coup pour coup, la cavalerie entama la colonne et décida d'en sortir pour la longer et frapper à un autre point, puis encore à un autre point, la vitesse prodigué par les chevaux, et la puissance de leurs charges les rendait redoutables, et elle permettait de combler le problème de fatigue des fantassins, les cavaliers étaient en bien meilleur forme eux. L'archerie d'Ysari ne lâchait plus l'archerie ennemi et l'avait pris pour une cible véritable qu'elle s’efforçait de détruire, et les traits des gens d'Ysari filaient droit sur les francs-tireurs et les groupes posant problèmes à l'infanterie, en sorte que si les soldats d'Ysari étaient mal réveillés, leur stratégie leur donnait un léger avantage, dont chacun profitait. Les cavaliers, malgré quelques pertes, restaient groupés, et leurs charges irrégulières déstabilisaient l'adversaire qui devait se protéger de tous les côtés, ne sachant plus quand allait tomber la charge et sur quelle partie, et à chaque fois que les chevaux s'en retournaient, ils laissaient une trace de leurs passages par des corps piétinés, à la têtes tranchée, ou encore au crâne fracassé. Quelques cavaliers avaient succombé, mais dans l'ensemble, l'effectif semblait s'en sortir. Les fantassins avaient certes encaisser des pertes, mais ils s'étaient repris, et la position de hauteur des archers leur donnait un avantage non négligeable pour protéger leurs compagnons de guerre. Mais cette embuscade commençait à se transformer en une bataille inattendue pour les deux camps.A la vérité, elle s'était transformée en une véritable bataille lorsque les Ydrilotes avaient répliqués avec force et courage.


Dernière édition par Alvaro d'Arcani le Mer 22 Oct 2014 - 8:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hissons nos Couleur [Gildério]   Hissons nos Couleur [Gildério] I_icon_minitimeMer 29 Oct 2014 - 19:36

Spoiler:

La situation était mal partie. Comme l'instinct du commandant l'avait prédit, l'entrée en guerre d'Ysari n'augurait pas une fidélité sans faille au Royaume, malgré les actes de bonne foi du baron qui avait allègrement pillé d'inoffensifs domaines.
Mais l'heure n'était pas à l'autosatisfaction pour avoir eu raison! L'heure était grave, les troupes du traître plus nombreuses que les siennes et sa position ne l'aidait en rien à mettre sur pied une stratégie qui lui permettrait de sortir victorieux du traquenard... Décidant qu'un lourd tribut à payer était préférable à la mort de chaque homme, le chef déclara d'une voix forte teintée d'inquiétude:


-"Garde en place! Sonnez la retraite!"

Les paysans et hommes du rang tournèrent la tête, apeurés, ils savaient ce que ça signifiait. La boule au ventre, la moitié de l'armée, en quasi-totalité les hommes du rang, se placèrent pour former un bouclier sur les futurs fuyards. La course effrénée commença, le noble dirigeant au milieu de ses chevaliers. Oui, c'était regrettable pour ses hommes, mais si la cavalerie de sang bleu tombait aux mains de l'ennemi, en quoi cela pourrait-il profiter au royaume?
Il ralentit pour jeter un dernier coup d’œil aux hommes qu'il ne reverrait sans doute pas, mal lui en pris car une flèche tirée dans sa direction passa au dessus de l'agitation pour se ficher dans une faiblesse à la hanche de son l'armure. Il poussa un cri et repartit au galop rejoindre ses hommes qui l'attendaient. La plaie saignait mais ne semblait pas avoir atteint un organe, elle ne serait pas mortelle... Toutefois, il faudrait attendre d'avoir quitté le champ de bataille pour penser à la bander et à le faire transporter...

Pendant ce temps ses formations flanchaient, les archers venaient d'être soufflés par la cavalerie ysarie et de nombreux hommes commençaient à déserter, ne tenant pas à être pris en étau. La panique était presque totale, il semblait qu'après une poignée d'heures de combat, tout était fini.

-------------------------------------------------------------

Les nobles cavaliers et la plupart des autres troupes dites "d'élite" étaient loin devant, en direction de la Roseraie, lieu de rassemblement le plus proche. La Bossera aurait pu être un point défendable, mais dans la panique peu avaient pensé à faire demi-tour pour tenter de se repérer vers la forteresse, surtout qu'il aurait fallu pour ça échapper aux potentiels chasseurs de fuyards du baron.
Déjà, dans la troupe en retraite, certains désertaient, profitant d'un talus ou d'un fossé pour échapper à un destin qu'ils devinaient funestes.
Bien plus loin devant les cavaliers et les hommes les plus endurants continuaient à grande vitesse, soucieux du sort de leur commandant et ne pensant que peu aux retardataires. Une aubaine pour Gilderio qui, par un coup du sort, se trouvait sur leur chemin, en retrait et qui pu se jeter sur le tier du peloton le plus en reste, profitant de la surprise pour infliger le maximum de dommages en un minimum de temps.

Que ce soit qu'ils pensaient à une tentative pour les arrêter en attendant les hommes d'Alvaro ou pire, l'armée qui les avait rattrapés, ordre fut donné par le blessé de continuer, ces hommes malheureux formeraient la seconde arrière-garde. Un massacre et des dégâts pour les deux camps, cette fois-ci.


Spoiler:

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MessageSujet: Re: Hissons nos Couleur [Gildério]   Hissons nos Couleur [Gildério] I_icon_minitimeDim 2 Nov 2014 - 13:56

Alors que les flèches pleuvaient tout autour et que résonnaient les ordres des officiers tentant de reprendre en main les hommes pris par l'épouvante, le jeune comte observait son ost tout entier pris dans l'embuscade tendue par le baron d'Ysari.
Curieuse défaite songeait-il. Car avant même de contrester à ses ennemis, Alastein savait que le sort des armes était joué. Il avait été joué depuis longtemps, bien avant que ne débutent les troubles à Ydril...
Étrange et injuste sort que ce dernier, qui avait fait disparaitre l'armée ennemie au moment où il la tenait, une ennéade plus tôt. Et la faisait maintenant apparaitre sur ses arrières, au nord de Bossera, lui qui en était parti deux jours avant, vers le sud... Oui, vraiment, ce sort était décidément bien subjectif : il se jouait du temps et des actions des hommes, en retenant certaines, en occultant d'autres.
Déterminé à trouver une belle mort ou à transpercer celui qui l'avait trahi, le comte dégaina son épée, rallia sa chevalerie derrière lui et la lança dans une charge folle et désespérée en direction du baron d'Ysari et de ses liges. En vain, le damoiseau se trouva renverser par l'action concertée des vougiers et de la cavalerie ennemie, puis percé de lames...

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Hissons nos Couleur [Gildério]   Hissons nos Couleur [Gildério] I_icon_minitimeDim 2 Nov 2014 - 14:20



PNJ: Marsili de Valdèse
L’embuscade avait fonctionné. Lorsqu’ils arrivèrent sur le champ de bataille, l’armée comtale était en pleine retraite et les hommes semblaient confus. Gilderio et ses hommes ne portèrent qu’un coup en plus de celui qui avait été déjà commis. Ils perdirent ainsi une centaine d’hommes et eurent une cinquantaine de blessés à déplorer. Bien moins que l’armée d’Ysari, mais cela avait considérablement réduit leur force de frappe, passant ainsi de quatre cent hommes à deux cent cinquante encore opérationnel. Mais il ne fallait pas s’arrêter là. Lorsque l’ennemi pris la fuite vers la Roseraie, Marsili voulu rassembler les chefs pour parler de la suite. Ainsi, Gilderio, le baron d’Ysari avec ses généraux et lui-même se rejoignirent une fois la victoire annoncée. Tous portaient les stigmates de combats récents. Leurs armures luisantes à l’origine étaient maintenant imbibées de sang et de fentes. Néanmoins, un sentiment de joie semblait animer les regards, Marsili se rapprocha d’eux et annonça ses conseils.

-Mes seigneurs, l’ennemi fuit vers la Roseraie, il nous faut porter le coup de grâce et faire prisonnier le plus grand nombre d’hommes que nous pourrons. Il est inutile de vous rappeler que la Roseraie ne mérite aucunement votre clémence en protégeant ces soldats. S’ils ne se rendent pas, brûlons là.

Marsili vint se placer aux côtés du seigneur d’Ysari qui regardait le champ de bataille et les cadavres tout autour.

-Messire, il est temps que cette guerre se termine… Marchons sur Ydril et négocions !

A son tour, Marsili observa les milliers de cadavres gisant à terre. La chose lui donna l’envie de vomir. Tant de pertes, quel gâchis se disait-il. Mais son regard se porta subitement sur un petit groupe de soldat qui regardait à terre. Marsili et les seigneurs se rapprochèrent et découvrirent ainsi le cadavre d’un jeune blondinet. Il se rapprocha un peu plus et reconnu avec la plus grande surprise le visage du comte Alastein de Systolie. A cet instant, il comprit que la guerre pouvait être véritablement terminée. Sans afficher aucune tristesse en voyant ce jeune corps meurtri, il se tourna vers les soldats.

-Qu’on nettoie son corps, nous le prendrons avec nous lors de notre visite à Ydril. Il se tourna vers le baron d’Ysari. Les Systoliis sont une famille en déclin messire, la folie de l’enfant cessera avec sa mort et nous pourrons enfin nous faire entendre.

L’enfant avait voulu jouer avec ses vassaux, il avait perdu se dit tristement Marsili.
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MessageSujet: Re: Hissons nos Couleur [Gildério]   Hissons nos Couleur [Gildério] I_icon_minitimeLun 3 Nov 2014 - 14:11

Ceux qui avaient rapidement délaissés le champ de bataille s'orientèrent en direction du bourg allié le plus proche, celui qui, sur les cartes, portaient le doux nom de Roseraie. C'était ceux-là qui, plus lâches ou plus intelligents, avaient fui en voyant les leurs se faire massacrer, victimes de la cruelle désillusion qu'avait été cette embuscade bien menée et bien préparée. Progressivement vinrent les derniers rescapés de la bataille, persuadés eux-même d'être les uniques survivants, et surpris - sinon trop heureux, de revoir certains de leurs frères d'armes. On recherchait des amis et des proches, et parfois le chagrin l'emportait sur la volonté lorsqu'on ne trouvait nul camarade avec qui on s'était lié d'amitié. Aucun des rescapés n'avait fière allure : les plastrons étaient cabossés et parsemés d'entailles et d'encoches, plus larges les unes que les autres, et si certains ne portaient pas de séquelles physiques, d'autres s'étaient enroulés un bras, ou la tête d'un bandage de fortune, arraché à un vêtement second, priant pour que le sang cesse de couler.


Toutefois les fuyards n'étaient pas dupes : ils ne seraient pas laissés en reste. Ce n'était qu'une question de temps pour que ceux qui les avaient embusqués ne les pourchassent jusqu'à la Roseraie, et cela, les habitants du bourg en étaient conscients. Épargnés jusque là par les rouages de la ribaude civile, les paysans ne souhaitaient nullement figurer parmi les registres des victimes de la désolation, ni voir leurs biens réduits en cendre par la vendetta violente et cruelle des tueurs de l'enfant. Lorsque la poussière soulevée par les troupes en approche fut en vue, on s'affola au village, mais il n'y eut pas de réelle résistance : les soudards n'osaient pas se mettre en formation, tétanisés à l'idée d'une nouvelle défaite cuisante dont nul ne ressortirait vivant ; quant aux paysans, aucun ne se risquait à mentionner le souhait de chacun : les reîtres devaient se rendre, et implorer la pitié, sous peine que tous seraient massacrés.

Un héros, dont l'apparence laissait toutefois à désirer, s'empara des lambeaux de son courage et s'avança lorsque leurs ennemis s'arrêtèrent, assez loin pour ne pas être sujet à une attaque surprise, mais assez proche pour que leurs traits puissent s'abattre. Les bras écartés, le chevalier - ou ce qu'il en restait, clama assez fort, après s'être avancé, les paroles suivantes, tentant aussi bien qu'il le pouvait de ne pas chevroter.

« Hola, preux messire ; retenez vos traits et vos lames affûtées et imbibées du sang de nos frères, car si vilenie doit être commise, elle ne sera pas de mon fait. La terre s'est abreuvée d'un trop grand flot de sang en ce jour funeste, et nul doute que vous soyez victorieux ; aussi dans votre gloire, soyez miséricordieux : accordez à nos vies le salut qu'elles désirent, et promettez que nulle dague ne viendra écourter notre vie durant notre sommeil. Promettez qu'aucune fourberie ne nous attentera, et que nous reverrons nos foyers et nos familles ; en ces termes, nous nous rendrons de bonne grâce, nous pliant à la justice qui nous attend, en la confiance de votre parole donnée. Ces pauvres gens, qui me font dos, sont des gens de la terre, qui n'ont accueilli mes frères car tel était leur devoir de sujet et de gens de bonté. Épargnez leurs labeurs et leurs chaumières, ces gens n'ont que trop peu, et vous n'êtes point homme à ôter au plus démuni le peu qu'il a.

Que dites-vous, messire ? »




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MessageSujet: Re: Hissons nos Couleur [Gildério]   Hissons nos Couleur [Gildério] I_icon_minitimeMar 4 Nov 2014 - 18:05

La bataille, rude, avait été plus sanglante que jamais, et les hommes menés par le Baron avait enfoncés les rangs adverses avec tant de force que les ydrilotes avaient finis par fuir, les plus nombreux étant des chevaliers. Le comte avait tenté d'atteindre le Baron, mais il avait fini par tomber, lui, un enfant de treize ans environ. Percé de toute part par l'infanterie et la cavalerie d'Ysari qui avait défendu avec acharnement son chef lorsque les ydrilotes avaient suivis leur comte, en pure perte en fait, mais en dernier acte de bravoure peut-être. Ysari avait finalement anéantis les derniers tandis que les fuyards s'en allaient loin et que les autres, les derniers survivants se rendaient. Alvaro et ses cavaliers cessérent toute charge et rassemblèrent les blessés. Gildério et ses hommes étaient enfin arrivés aux aussi et avaient frappés les fuyards, réduisant leurs effectifs, mais les alliés se retrouvés au complet, une bonne chose. Le baron et ses officiers rejoignirent avec Gildério, Marsili qui avait du se charger des fuyards qu'il avait trouvé. Marsili signala que l'ennemi s'enfuyait vers la roseraie, Alvaro et ses hommes suivraient. Le baron regarda autour de lui assez impressionné par le nombre de morts, mais surtout, par les piles de corps, le sang régnant sur le sol. Les flèches semblaient formés de multiples épines sortant du sol, et le sol en était jonché. Les yeux du Baron s’arrêtèrent sur le cadavre du comte, encore vêtu de son armure. Son conseiller ordonna que l'on prenne le corps et qu'on le nettoie. Le Baron quand à lui déclara de prendre soin du corps et de le traiter avec les égards dû à son rang. La guerre n'empêchait pas de faire preuve d'un peu de bon sens. Il avait été comte, qu'il soit traité comme tel jusqu'à ce qu'il rejoigne la terre.

Les armées finirent par quitter les lieux et ne tardèrent pas à arriver en vue de la Roseraie que l'on commença à encercler. On prit toutes les dispositions nécessaires, et le Baron prévoyait déjà de faire parvenir aux réfugié un messager leur enjoignant de se rendre que l'un des leurs sortit. Son armure un peu cabossé révélait néanmoins qu'il devait être chevalier, et il prit la parole au nom de ces confrères et des habitants de la Roseraie. Le Baron et ses officiers, ainsi que Marsili et Gildério écoutèrent avec attention avant que le silence ne s'installe. Chaque homme d'Ysari attendait un ordre, une parole, un signe du Baron pour mettre le feu à tout ce petit village. Mais si Alvaro était un guerrier, il était loin d'être un meurtrier, il finit par répondre au chevalier qui avait eu le courage de sortir au devant des armées ennemis:

-Vous avez ma parole que nos lames ni nos traits ne vous retomberont dessus à vous et à vos hommes. Je vous donne aussi ma parole que vous reverrez vos familles et qu'aucun mal ne vous sera fait, je vous traiterais comme il se doit et vos homme n'auront à craindre ni la dague ni l'épée. Quand à la Roseraie...C'est une affaire qui revient aux Anoszia, je ne prendrais pas cette décision.

Il se tourna vers Gildério attendant de voir sa réaction et sa réponse.


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MessageSujet: Re: Hissons nos Couleur [Gildério]   Hissons nos Couleur [Gildério] I_icon_minitimeMar 4 Nov 2014 - 18:22



PNJ: Gilderio di Maribelo





Le choc fût violent, la poursuite qui suivit encore plus. L’armure encore rouge du sang des soldats ydrilotes , Gilderio regarda ce qui fût le champs de bataille pendant quelques heures. L’armée du comte avait subit un cuisant revers à ne pas douter. Se baladant parmi les cadavres il reconnut le visage du guide fournit par le baron d’Ysari. Ce guide avait été d’une incompétence tel qu’on pouvait presque parler de trahison.  Pour le punir du retard prit, Gilderio l’avait forcé à se battre en première ligne de l’infanterie. Il avait fallut 3 hommes pour le descendre de son cheval mais avec une épée dans les reins il en fît pas de difficulté pour attaquer.   Se penchant face au dessus du cadavre Gilderio murmura quelques morts :

En espérant que tu fusses meilleur combattant que guide, et surtout que le baron d’Ysari ne me tienne pas rigueur de cette mesure de… discipline.

Sur ces belles paroles un soldat portant les couleurs des Anoszia vint lui demander quoi faire des prisonniers. Manifestement il ne s’agissait guerre d’homme dont on pouvait tirer rançon.  La courageuse noblesse était partie se refugier à la Roseraie.

Nous ne pouvons nous permettre des prisonniers, surtout s’il rapporte peu, je pense qu’ils peuvent être victime de notre juste vengeance.

Pendant qu’il remontait à cheval il entendit les bruits des haches, épées, marteaux, bec-de-corbeau frapper dans les rangs des prisonniers. La plupart supplièrent mais aucun des soldats ici présents n’auraient de pitiés.  Après ce détail réglé il rejoignit l’armée du baron.  On y décida de continuer les combats et de détruire les restes de l’armée ennemie.  

Arrivé devant la Roseraie Gilderio ne put s’empêcher de sourire. Les armées comtales  pensait être à l’abri derrière une simple palissade de bois, le lieu était peu fortifié et la plupart de leurs archers et arbalétriers  morts.  Si bataille il y avait elle ne serait qu’une simple formalité, il en était convaincu. Cependant les restes de l’armée Ydrilote avaient plus de jugeote que feu leur comte.  Leurs redditions furent acceptées par le baron, à la grande joie de Gilderio qui espérait des rançons nombreuses pour financer la guerre.  

Après le sort des soldats il fallait régler celui de la Roseraie… de véritables  traitres ceux la. La réponse fût simple et rapide. Dés que les soldats ydrilotes se rendirent les troupes Anoszia se jetèrent sur la Roseraie. Les habitants furent tous passé au fil de l’épée, la ville pillée, les stocks de nourritures et les troupeaux  volés et ce qui ne pouvait être transportés allaient être revendus. Gilderio le visage recouvert du sang d’un habitant qui avait essayé de se défendre regarda autour de lui, il ne vit qu’une juste vengeance  et y prit beaucoup de plaisir. Mais cela ne suffisait pas, tout devait brûler. Quelques heures plus tard Gilderio admira les flammes s’élever, les arbres encore debout servaient à tenir les cordes qui retenaient le coup bien délicat des nobles locaux , c'est sur ces images que l'armée marche vers Ydril
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