Nombre de messages : 45 Âge : 34 Date d'inscription : 13/12/2014
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 43 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Niccolo Malevesta, le Capitaine Bravoure Sam 13 Déc 2014 - 20:15
Nom/Prénom : Niccolo Malevesta Âge/Date de naissance : 32 ans à la création du perso / 43 ans en l'an 17 du 11ème cycle Sexe : Avec plaisir. Race : Humain Faction : Péninsule Particularité : Il est surnommé le "Capitaine Bravoure" en raison d'un conte pour enfants inspiré, dit-on, de sa vie.
Alignement : Chaotique neutre Métier : Aventurier légendaire et grand affabulateur Classe d'arme : Corps à corps
Équipement : S'il est une chose dont Niccolo Malevesta semble particulièrement fier, ce sont ses bottes. De belles bottes de Thaar, en cuir noir, ornées d'éperons argentés. Alors certes, elles sont maculées de boue et de poussière, mais au début, elles avaient plutôt belle allure. L'ennui, c'est que ces bottes-là, il ne les a plus. Un peu comme l'épée dorée au pommeau à tête de lion qu'il possédait, avant de l'avoir troquée contre une de moindre facture et un pichet de vin.
Il a longtemps arboré une cuirasse d'acier poli, reflétant la lumière du jour de bien jolie manière, incrustée de motifs d'épées croisées et de couronnes de laurier. Tel fut le cadeau d'un prince estréventin pour les "loyaux" - et forts onéreux - services que Niccolo lui rendit jadis. L'armure fut perdue au cours des pérégrinations de notre héros aux alentours de l'an 8, dans des circonstances pas très claires - le récit qu'il en fait varie à chaque fois qu'il reprend un verre. Depuis, Niccolo revêt plutôt un simple gambison de cuir assorti d'une paire de spallières. Cela suffit à lui donner l'air d'un guerrier, lui qui ne se bat plus.
Description physique : Quel homme. Quelle grâce. Quelle présence ! Niccolo Malevesta a toujours soigné son apparence autant que faire se peut. Lorsqu'il partait en campagne, son sens des priorités lui valait de toujours s'assurer qu'il était séduisant au moment de quitter la tente de commandement, l'épée à la main, tel le combattant viril des contes pour jeunes filles. Il n'a pas perdu cette habitude. Il porte aujourd'hui les cheveux mi-longs et arbore une fine barbe de trois jours soigneusement taillée. Il exhale un arôme subtil mêlant senteurs florales à des odeurs plus musquées ; en somme, son parfum synthétise les deux facettes de sa personne, le guerrier viril et le délicat prince charmant.
Il n'a, en réalité, rien du gendre idéal, son sens de l'esthétisme n'allant pas plus bas que son cou, lequel est parfois rongé par une éruption de boutons lorsqu'il a trop fréquenté les filles de camps. S'il se pavane avec des allures de grand noble en débitant des vers mal assortis, se prenant pour un grand poète, le naturel revient vite au galop. Il sue abondamment, et ses flacons de parfum ne retiennent que quelque temps de forts relents de transpiration animale. Un fouillis de poils noirs recouvre son torse et son dos, et son corps taillé pour la guerre ne manque pas de cicatrices. Niccolo a une histoire pour chacune d'elles, mais nul n'a jamais été en vérifier la véracité. Depuis qu'il a passé la quarantaine, Niccolo commence à arborer une légère panse à bière que même son existence spartiate peine à faire disparaître - ses vêtements amples camouflent heureusement cette triste vérité et contribuent ainsi à laisser vivre le mythe.
Description mentale : Personnalité excentrique, Niccolo aime à se donner des airs de grand seigneur. Séducteur invétéré, il ne peut s'empêcher de déclamer de bons mots, de faire de l'esprit, son romantisme tranchant avec sa situation d'homme de guerre. Il affirme souvent aimer deux choses dans la vie, les femmes et la bataille. L'affirmation n'est qu'à moitié vraie, puisqu'il a toujours eu coutume d'éviter autant que possible les combats, afin de ne pas avoir à doubler la prime de ses hommes - et aussi d'éviter de prendre une peignée sur le champ de bataille. Les années passées en Estrévent lui ont transmis un goût certain pour les arts, auxquels il n'a d'ailleurs jamais rien compris.
Son franc-parler et ses saillies verbales lui ont souvent joué des tours. On dit de lui qu'il a couché dans le lit de nobles dames et que certains jeunes princes sont issus de sa semence. Pas doué pour l'étiquette, ses saillies lui valent au moins quelques sourires, à condition que ses interlocuteurs aient le sens de l'humour - et surtout qu'ils soient bon public.
Niccolo voue également un intérêt particulier pour l'Histoire, se croyant à tort particulièrement cultivé sur ce plan. Il n'hésite pas à parsemer ses logorrhées de citations de grands personnages, bien souvent erronées d'ailleurs, et à inventer de grands événements antiques quand cela lui permet de briller en société.
Capacités magiques : Niccolo arrivait autrefois à bluffer tous ses amis grâce à un tour appris avec un jeu de cartes, mais il a complètement oublié comment faire. C'est à peu près tout.
Histoire :
« C'est sur les mauvaises idées que sont bâtis les empires. »Niccolo Malevesta
Niccolo Malevesta, fils de Muzzio Malevesta et d'une catin du coin, naquit en l'an de grâce 975 du dixième cycle, dans la fière cité de Sybrondil. S'il est certain que cette naissance eut lieu rue des Poivrons rouges ou rue de la Vieille Bertha, on ignore toutefois laquelle des deux exactement. En même temps, cette question importe peu.
Le jeune homme, ou plutôt ce sale mouflet pleurnichard comme on l'appelait à l'époque, était le fils d'un commerçant fortuné. Mais, Muzzio ne voulant pas se couvrir d'opprobre, ne reconnut le fruit de sa faute qu'au bout de quelques années, lorsque son fils légitime mourut d'une mauvaise grippe. Il reprit alors le bâtard des mains de sa mère, qui n'avait de toute façon pas les moyens de lui offrir une vie décente, et l'éleva afin qu'il lui succédât un jour à la tête des affaires familiales.
Les affaires ne se portant pas aussi joyeusement que l'on pouvait l'espérer, père et fils fermèrent boutique et quittèrent Sybrondil en l'an 986, pour aller s'établir à Thaar et travailler en tant que négociants en vins. En vain, sans mauvais jeu de mots.
La première année, ils eurent faim, et sans cesse. Niccolo mendiait en ville, profitant de son jeune âge pour toucher les bourgeois fortunés qui déambulaient dans les rues la bourse pleine. Leur charité ne produisait qu'un effet limité, surtout que les pauvres ne manquaient pas à Thaar. Une ville d'opportunités, certes, mais tout le monde ne savait pas les saisir.
Il se battait, parfois. Se battait dans les rues avec d'autres mendiants, pour garder le maigre prix de sa journée. Ou pour piquer celui du voisin. Pendant ce temps, son père se saoulait avec leur maigre pécule. Ce que Niccolo gagnait le jour, Muzzio le buvait la nuit. Niccolo tua pour la première fois, cette année-là. Et il ne s'arrêta pas là.
Deux années passèrent, avant qu'un militaire en armure d'acier brillant n'arpente les rues de Thaar, perché sur un puissant destrier. "Je suis Vezzino", disait-il, "et je cherche des hommes valides et courageux." L'homme promettait gloire et richesse pour peu d'efforts. Evidemment, il ne manquait pas de candidats parmi la bande d'affamés qui infestait la ville, mais la plupart seraient bien incapables de tenir une épée. Une file impressionnante de mendiants et de désoeuvrés, mais aussi d'hommes en quête d'aventure, s'était rapidement formée. De quoi grossir les rangs d'une énième compagnie de mercenaires. Elles étaient nombreuses en Estrévent, tout comme les conflits. Lorsqu'elles ne s'entendaient pas sur les termes de leurs contrats commerciaux, les cités avaient parfois recours à la violence. C'étaient des guerres courtes, qui parfois ne donnaient même pas lieu à une bataille. Celui qui mobilisait le plus de troupes faisait souvent fléchir l'autre. Rejoindre une compagnie était une promesse de gains pour un risque limité. Vezzino passa devant Niccolo et le jaugea du regard. Maigre, le visage poupin du haut de ses treize ans, le môme n'avait rien d'un combattant. "Pas toi, mon garçon", dit-il en secouant la tête.
Muzzio Malevesta mourut l'année d'après. Niccolo y vit un avantage : maintenant ce vieux con allait arrêter de lui siffler ses économies. Il exerça toutes sortes de petits boulots pour gagner sa croûte, travaillant chez toutes sortes de commerçants. Cette année-là, le travail ne manquait pas pour peu qu'on soit prêt à se faire les bras. Mais Niccolo voulait plus. Traité toute son enfance pour un moins que rien, il goûtait maintenant à l'indépendance, et avait décidé qu'il ne passerait pas sa vie entière à se faire marcher dessus. L'adolescence, âge propice au développement de la colère, le vit bientôt fréquenter de mauvais individus. Il travailla comme homme de main pour des usuriers. Des voyous. Apprit de sales combines. Perfectionna son adresse avec les lames. Il n'avait rien d'un soldat et n'aurait pas eu de succès sur un champ de bataille, mais à partir de cette époque il n'eut pas son pareil pour poignarder un homme dans le dos.
Une dette de jeu et diverses histoires de moeurs le conduisirent à quitter Thaar précipitamment, au beau milieu de la nuit, pour ne plus y remettre les pieds. Le destin le vit, à l'âge de seize ans, recroiser la route de Vezzino.
Devenu mercenaire, ses pas le conduisirent à parcourir tout l'Estrévent. A honorer des contrats avec une ville, puis de travailler pour sa rivale l'année suivante. "On ne prend parti que pour l'argent", répétait souvent Vezzino. "On est des outils, rien d'autre. Les motivations de nos employeurs ne nous concernent pas." Parfois, et même souvent, ils ne se battaient pas. La cité rivale revenait sur ses positions avant la première bataille. On embauchait des mercenaires avant tout pour intimider. Mais parfois, on se battait. Les gars aimaient ça. Vezzino doublait la somme lorsqu'il fallait se battre. Et on se payait de mille autre manières sur les décombres de la ville incendiée ; les hommes raflaient tout, or, bijoux, femmes et autres biens corporels. On rançonnait les prisonniers de valeur. Et puis, une ville incendiée, c'était joli.
Une franche camaraderie se développait entre Vezzino et le jeune Niccolo. Vezzino était un homme qui aimait s'entourer. Amateur d'arts, grand romantique, ce fils puîné d'un quelconque seigneur estréventin aimait à se donner des allures de prince, et il trouvait en Niccolo un garçon réceptif à ses interminables monologues. Et il puisait comme lui ses origines dans le sud de la péninsule. Il avait largement l'âge d'être son père, et voyait parfois en lui le fils qu'il n'avait jamais eu. Quant à Niccolo, on ne pouvait dire qu'il avait été très attaché à son véritable père. Vezzino lui enseignait la tactique et la stratégie. Il lui apprenait à tenir des comptes. Et l'aidait à mieux se servir d'une épée. Niccolo avait de l'affection pour le vieux Vezzino, c'était vrai. En plus, celui-ci avait une fille, que Niccolo avait pour habitude de sauter entre deux campagnes militaires. Dans le plus grand secret, évidemment. Un soir, alors qu'ils étaient tous deux à moitié dans les vappes, perdus dans un tripot pourri de Sol'Dorn, Vezzino lui confia : "je me fais vieux, Niccolo. Bientôt il faudra que je passe mon tour. T'es le meilleur choix pour prendre la relève."
Niccolo avait vingt-quatre ans lorsqu'il prit la tête de la compagnie comptant quelque trois cent hommes. Il n'avait pas vraiment recherché le commandement, et se sentait assez mal à l'aise, considérant que nombre d'hommes étaient plus anciens que lui, et donc plus légitimes. Au début, il s'efforça d'agir comme il pensait que Vezzino l'aurait fait. Puis, au fil du temps, apprit à se faire confiance et à assumer ses choix, qu'ils soient bons ou mauvais. Souvent, ils étaient mauvais. Plus d'une fois ses hommes tentèrent de placer quelqu'un d'autre aux commandes. Il sut déjouer ces tentatives en se constituant un noyau dur d'hommes en qui il pouvait avoir une confiance relative. Il apprit à s'assurer la loyauté de ses mercenaires. La meilleure chose pour cela étant de leur donner ce qu'ils voulaient, en premier lieu fortune et distractions. Rien de tel qu'une bonne guerre pour arranger cela. Si les employeurs fortunés potentiels ne manquaient pas en Estrévent, ceux-ci avaient néanmoins la fâcheuse habitude de préférer régler leurs disputes par des vendettas discrètes plutôt que par de véritables guerres ouvertes. L'âge d'or qu'avait connu Vezzino prenait fin, et la concurrence avec les autres compagnies s'annonçait rude.
Niccolo tourna alors son regard vers la péninsule, sa terre natale, agitée depuis des décennies par d'incessants conflits. Lesquels présentaient l'avantage de durer dans le temps. Un filon que je me dois d'exploiter à présent.
~~ ~~
S'il est vrai que la carrière de Niccolo fut bâtie sur un certain nombre d'erreurs, celle de partir en péninsule figure en pôle position.
Les choses avaient pourtant bien démarré. Fraîchement débarqué avec sa Compagnie sur les côtes langecines - qu'il avait prises pour le littoral scylléen ou mervalois - Niccolo fut rapidement mis en rapport avec le duc Oschide, qui préparait une guerre contre le duché de Soltariel et les partisans du roi Bohémond. Sa compagnie prit part à la prise victorieuse de Nelen en l'an 8, en ayant même la chance insolente d'éviter la désastreuse bataille navale qui précéda son arrivée.
Une fois Nelen gagnée, la Compagnie stationna un temps sur l'île. C'est là que, luttant contre l'ennui, et subissant les tourments intestinaux suscités par les fruits exotiques, Niccolo fit la connaissance d'Eliphas, un marchand thaari ayant un faible pour la piraterie. L'homme, sympathique, proposa à Niccolo et à ses mercenaires désoeuvrés d'aller se dégourdir les bras et les jambes, en razziant quelques côtes sans défense. Sentant qu'il devenait urgent de trouver une occupation à ses hommes - que l'ennui rendait violents - Niccolo accepta la proposition et se joignit à lui pour une courte campagne de piraterie, où ils razzièrent allègrement les côtes langecines - oui, celles du duc Oschide, son précédent employeur.
Et puis, assez vite, les choses tournèrent au vinaigre. Eliphas, le nouvel employeur de la Compagnie Sans Nom envisageait de poursuivre encore un bon moment la razzia des côtes, car on s'attendait à ce qu'elles demeurent sans défense pour autant que durerait la guerre entre le duc de Langehack et ses ennemis royants. Mais les combats cessèrent bien vite après Nelen, chaque camp préférant se contenter d'un statut quo plutôt que d'aller à l'affrontement ; dans ces conditions, les côtes langecines ne restèrent pas longtemps vulnérables, et la Compagnie Sans Nom se retrouva prématurément sans contrat.
Aron Triste-Sire, l'un des lieutenants de Niccolo, préconisait d'aller dans le nord de la péninsule, où grondait un conflit aux ramifications complexes et variées. Niccolo rejeta la proposition - le sud, selon lui, était plus propice à la guerre que le nord, et l'on trouverait bien plus aisément un nouveau contrat dans cette région. "Crois mon expérience", assurait Niccolo, "je connais bien les péninsulaires, et je sais que les Nordiens sont bien plus pacifistes que leurs cousins du sud ; nous ne trouverons pas grand-chose à faire là-bas.
Cette erreur de jugement lui coûta cher ; son incapacité à trouver un employeur fut d'autant plus dommageable pour son image que de multiples rumeurs de bataille provenaient du nord. Désoeuvrés et désargentés, une partie des hommes quittèrent la Compagnie ; les autres organisèrent un véritable putsch pour désigner Aron Triste-Sire comme le nouveau capitaine. Niccolo n'échappa à son propre assassinat qu'à la faveur d'un coup de chance insolente : lorsque l'on fit irruption dans sa tente au milieu de la nuit pour l'étrangler dans son sommeil, il se trouvait dehors, en train d'uriner contre la tente de Brennus ; c'est là, alors qu'il était occupé à se soulager tout en profitant de la caresse soyeuse de l'air frais sur son chibre turgescent, qu'il repéra les soudards. Et tandis qu'on se mettait à le chercher dans le campement, il sautait en selle et filait à la missédoise, protégé par l'obscurité.
Il chevaucha toute la nuit, ce qui ne fut pas aisé car il avait picolé comme une vache ce soir-là - et il s'en prit d'ailleurs une au petit matin, de vache. Lorsqu'il émergea de son sommeil troublé, il était étendu dans un champ, à moitié nu - car les paysans du coin lui avaient piqué ses fringues, et sans doute aussi son cheval. Il trouva malgré tout secours auprès d'un meunier qui lui offrit asile quelque jour, avant de le jeter dehors quand les bavardages de Niccolo eurent raison de sa patience.
Commença pour Niccolo une longue traversée du désert, ponctuée de stades de dépression, d'ivrognerie, de clochardise et de mendicité. Il chemina ainsi jusqu'à Diantra, où, aux alentours de l'an 10, il finit peu à peu par s'établir dans les bas-quartiers.
Là, le mercenaire reprit peu à peu du poil de la bête. Cessant de vivre de la compassion d'autrui, il se livra à de petits vols pour pourvoir à ses besoins. Cela lui assurait de quoi payer ses beuveries dans un petit bouge diantrais qu'il fréquentait assidûment, noyant dans l'alcool sa mélancolie. Qu'était-il devenu, lui, Niccolo Malevesta, le glorieux capitaine mercenaire, héros d'Estrévent ? Parfois, il regardait son reflet au fond de son verre, et il lui semblait revoir l'homme qu'il avait été. Alors il se remémorait ce glorieux passé - du moins, une version quelque peu idéalisée de ce qu'avait réellement été son passé. Et il se livrait à qui voulait l'entendre sur tous ces exploits qu'il assurait avoir faits, toutes ces batailles qu'il avait vécues, toutes ces guerres dans-lesquelles son intervention, jurait-il, avait été décisive.
Le sort voulut que Colombanus, un jeune écrivain en mal d'inspiration descende un soir dans le même tripot pourri que lui. Impressionné par la verve de Niccolo, le jeune lettré lui paya à boire, et Niccolo but tout son saoul pendant que l'autre buvait ses paroles. De sa vie - quelque peu romancée à travers le prisme de la mémoire fabulatrice du mercenaire - le jeune Colombanus tira un conte qui, dans les années qui suivirent, rencontra un grand succès populaire, tout particulièrement auprès des enfants. Ainsi naquît l'histoire du Capitaine Bravoure, et devait commencer, pour Niccolo, une nouvelle vie : celle du héros qu'il n'avait jamais été, mais qu'il était persuadé d'être.
Depuis que résonne cette légende, Niccolo s'invite auprès des notables, profitant du gîte et du couvert, et se plaît à narrer avec fougue chaque épisode d'une vie chargée de moments épiques. Bourgeois aisés comme nobliaux se plaisent à l'avoir à leur table ; non véritablement pour le plaisir de sa compagnie tapageuse, mais avant tout pour pouvoir s'en vanter auprès de leurs voisins. Niccolo, on s'en doute, n'était pas mécontent de cette nouvelle vie ; son ego était enfin satisfait par toute cette soudaine attention qu'on prêtait à sa petite personne.
Et puis il y eut cette fameuse nuit.
En l'an 17 du onzième cycle, le 7ème jour de la 9eme ennéade de Karfias, des événements étranges survinrent à Diantra. Le manteau noir de la voûte céleste se chargeait de reflets et de couleurs incongrues, et les gens se mirent à adopter des comportements étranges ; les dieux jouaient là quelque farce dont le sens échappait à Niccolo, alors occupé à se pinter la gueule à la taverne, mais il n'échappa pas plus que les autres à cette étincelle de folie divine qui, l'espace d'un court moment, embrasa la capitale des Hommes. Alors que certains étaient pris d'incontrolables éclats de rire, que d'autres s'effondraient dans des crises de larmes tout aussi inexplicables, Niccolo, lui, s'abîma dans ses vieux rêves de gloire. Qui était-il vraiment, qu'avait-il vraiment accompli ? "Je suis le reflet du Guerrier dans le miroir du Menteur", murmura-t-il dans un souffle, troublé par la sensation de se voir lui-même avec une clairvoyance qu'il n'avait jamais eue jusqu'alors. En face de lui, Robard, un compagnon de boisson qui n'avait plus que deux dents, fronça les sourcils et pinça le nez tout en marmonnant "gné, qu'est-fe que tu racontfes ?" Niccolo ne répondit pas. Le ciel de Diantra recouvra son apparence normale, la nuit redevint ce qu'elle devait être, la magie s'évapora, laissant le mercenaire en proie à de nouveaux doutes. Un héros peut-il exister en-dehors des contes ? Il contempla son verre à moitié vide, se demandant ce qui sommeillait encore en lui lorsqu'il ne se noyait pas dans les arômes des spiritueux.
Il n'avait peut-être jamais vraiment été le capitaine Bravoure. Mais ça ne l'avait pas empêché, autrefois, de se montrer brave.
Et il pouvait le redevenir.
Dernière édition par Niccolo Malevesta le Jeu 26 Sep 2019 - 7:28, édité 7 fois
Arichis d'Anoszia
Ancien
Nombre de messages : 1618 Âge : 30 Date d'inscription : 27/05/2013
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 47 ans (né en 961) Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Niccolo Malevesta, le Capitaine Bravoure Dim 14 Déc 2014 - 9:45
Très jolie fiche, complète et inspirante :):
Code:
[Métier] : Capitaine mercenaire
[Sexe] : Homme
[Classe d'arme] : Corps à corps
[Alignement] : Chaotique neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
La Grise
Ancien
Nombre de messages : 365 Âge : 34 Date d'inscription : 02/03/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 47 ans Taille : 1m84 Niveau Magique : Apprenti.
Sujet: Re: Niccolo Malevesta, le Capitaine Bravoure Jeu 19 Sep 2019 - 18:25
Fiche mise dans le Présentoir pour mise-à-jour.
Ancienne fiche:
Nom/Prénom : Niccolo Malevesta Âge/Date de naissance : 32 ans Sexe : Avec plaisir. Race : Humain Faction : Péninsule pour l'origine, bien que citoyen du monde serait plus approprié. Particularité : Il est parfois surnommé "le Prince des Bouseux" ou le "Roi en loques" pour son origine modeste. D'autres l'appellent "Enfant de Putain", parce que c'est l'enfant d'une putain.
Alignement : Chaotique neutre Métier : Capitaine mercenaire à temps partiel et grand séducteur Classe d'arme : Corps à corps
Équipement : S'il est une chose dont Niccolo Malevesta semble particulièrement fier, ce sont ses bottes. De belles bottes de Thaar, en cuir noir, ornées d'éperons argentés. Alors certes, elles sont maculées de boue et de poussière, mais au début, elles avaient plutôt belle allure. Un peu comme l'épée dorée au pommeau à tête de lion qu'il possédait, avant de l'avoir troquée contre une de moindre facture et un pichet de vin. Il arbore encore fièrement une cuirasse d'acier poli, reflétant la lumière du jour de bien jolie manière, incrustée de motifs d'épées croisées et de couronnes de laurier. Tel fut le cadeau d'un prince estréventin pour les "loyaux" - et forts onéreux - services que Niccolo lui rendit jadis. L'armure a néanmoins perdu de sa superbe avec le temps, et est désormais couverte d'éraflures et de tâches diverses.
Description physique : Lorsqu'il ne conduit pas sa compagnie vers un nouveau massacre, quelque part aux quatre coins du vaste monde, Niccolo Malevesta arbore une barbe impeccablement taillée et une longue chevelure observant un savant mélange d'élégance et de nonchalance. Et lorsqu'il fait la guerre... eh bien, il ne change rien à ses habitudes. Son sens des priorités lui vaut de toujours s'assurer qu'il est séduisant au moment de quitter la tente de commandement, l'épée à la main, tel le combattant viril des contes pour jeunes filles. Il n'a, en réalité, rien du gendre idéal, son sens de l'esthétisme n'allant pas plus bas que son cou, lequel est parfois rongé par une éruption de boutons lorsqu'il a trop fréquenté les filles de camps. S'il se pavane avec des allures de grand noble en débitant des vers mal assortis, se prenant pour un grand poète, il n'en est pas moins le meneur d'une troupe de reîtres poilus et malodorants, dont il partage les habitudes. La sueur luisant de sa peau lui colle à la chemise, dispersant des odeurs peu ragoutantes, et ses vêtements, même les plus chics, finissent toujours éraflés, rapiécés, par sa négligence. Un fouillis de poils noirs recouvre son torse et son dos, et son corps taillé pour la guerre ne manque pas de cicatrices. Niccolo a une histoire pour chacune d'elles, mais nul n'a jamais été en vérifier la véracité.
Description mentale : Personnalité excentrique, Niccolo aime à se donner des airs de grand seigneur, lui qui est né dans la bouse. Un état de fait qui lui vaut probablement certains de ses sobriquets. Séducteur invétéré, il ne peut s'empêcher de déclamer de bons mots, de faire de l'esprit, son romantisme tranchant avec sa situation d'homme de guerre. Il affirme souvent aimer deux choses dans la vie, les femmes et la bataille. L'affirmation n'est qu'à moitié vraie, puisqu'il a coutume d'éviter autant que possible les combats, afin de ne pas avoir à doubler la prime de ses hommes - et aussi d'éviter de prendre une peignée sur le champ de bataille. Les années passées en Estrévent lui ont transmis un goût certain pour les arts, auxquels il ne comprend rien, mais pour-lesquels il a toujours une grande admiration, quels qu'ils soient. Il transporte toujours avec lui les rares objets de luxe que certains commanditaires importants lui ont offert, ce qui fait que ces objets finissent la plupart du temps abîmés et couverts de saletés. Son franc-parler et ses saillies verbales lui valent parfois des tours. On dit de lui qu'il a couché dans le lit de nobles dames et que certains jeunes princes sont issus de sa semence. Pas doué pour l'étiquette, il n'attire pas facilement la sympathie des nobles, en particulier de la péninsule, lesquels se méfient déjà bien assez des mercenaires et de leur déloyauté. Il est vrai que Niccolo ne prend jamais parti; il peut se battre un an pour un seigneur, puis entrer au service de son rival l'année suivante. Néanmoins il a toujours respecté ses contrats, car un mercenaire qui n'honore pas ses engagements perd toute crédibilité. Hum, sauf bien sûr si quelqu'un surenchérit.
Capacités magiques : Niccolo arrivait autrefois à bluffer tous ses amis grâce à un tour appris avec un jeu de cartes, mais il a complètement oublié comment faire. C'est à peu près tout.
Histoire :
« C'est sur les mauvaises idées que sont bâtis les empires. »Niccolo Malevesta
Niccolo Malevesta, fils de Muzzio Malevesta et d'une catin du coin, naquit en l'an de grâce 975 du dixième cycle, dans la fière cité de Sybrondil. S'il est certain que cette naissance eut lieu rue des Poivrons rouges ou rue de la Vieille Bertha, on ignore toutefois laquelle des deux exactement. En même temps, cette question importe peu. Le jeune homme, ou plutôt ce sale mouflet pleurnichard comme on l'appelait à l'époque, était le fils d'un commerçant fortuné. Mais, Muzzio ne voulant pas se couvrir d'opprobre, ne reconnut le fruit de sa faute qu'au bout de quelques années, lorsque son fils légitime mourut d'une mauvaise grippe. Il reprit alors le bâtard des mains de sa mère, qui n'avait de toute façon pas les moyens de lui offrir une vie décente, et l'éleva afin qu'il lui succédât un jour à la tête des affaires familiales. Les affaires ne se portant pas aussi joyeusement que l'on pouvait l'espérer, père et fils fermèrent boutique et quittèrent Sybrondil en l'an 986, pour aller s'établir à Thaar et travailler en tant que négociants en vins. En vain, sans mauvais jeu de mots.
La première année, ils eurent faim, et sans cesse. Niccolo mendiait en ville, profitant de son jeune âge pour toucher les bourgeois fortunés qui déambulaient dans les rues la bourse pleine. Leur charité ne produisait qu'un effet limité, surtout que les pauvres ne manquaient pas à Thaar. Une ville d'opportunités, certes, mais tout le monde ne savait pas les saisir. Il se battait, parfois. Se battait dans les rues avec d'autres mendiants, pour garder le maigre prix de sa journée. Ou pour piquer celui du voisin. Pendant ce temps, son père se saoulait avec leur maigre pécule. Ce que Niccolo gagnait le jour, Muzzio le buvait la nuit. Niccolo tua pour la première fois, cette année-là. Et il ne s'arrêta pas là.
Deux années passèrent, avant qu'un militaire en armure d'acier brillant n'arpente les rues de Thaar, perché sur un puissant destrier. "Je suis Vezzino Monatore", disait-il, "et je cherche des hommes valides et courageux." L'homme promettait gloire et richesse pour peu d'efforts. Evidemment, il ne manquait pas de candidats parmi la bande d'affamés qui infestait la ville, mais la plupart seraient bien incapables de tenir une épée. Une file impressionnante de mendiants et de désoeuvrés, mais aussi d'hommes en quête d'aventure, s'était rapidement formée. De quoi grossir les rangs d'une énième compagnie de mercenaires. Elles étaient nombreuses en Estrévent, tout comme les conflits. Lorsqu'elles ne s'entendaient pas sur les termes de leurs contrats commerciaux, les cités avaient parfois recours à la violence. C'étaient des guerres courtes, qui parfois ne donnaient même pas lieu à une bataille. Celui qui mobilisait le plus de troupes faisait souvent fléchir l'autre. Rejoindre une compagnie était une promesse de gains pour un risque limité. Vezzino Monatore passa devant Niccolo et le jaugea du regard. Maigre, le visage poupin du haut de ses treize ans, le môme n'avait rien d'un combattant. "Pas toi, mon garçon", dit-il en secouant la tête.
Muzzio Malevesta mourut l'année d'après. Niccolo y vit un avantage : maintenant ce vieux con allait arrêter de lui siffler ses économies. Il exerça toutes sortes de petits boulots pour gagner sa croûte, travaillant chez toutes sortes de commerçants. Cette année-là, le travail ne manquait pas pour peu qu'on soit prêt à se faire les bras. Mais Niccolo voulait plus. Traité toute son enfance pour un moins que rien, il goûtait maintenant à l'indépendance, et avait décidé qu'il ne passerait pas sa vie entière à se faire marcher dessus. L'adolescence, âge propice au développement de la colère, le vit bientôt fréquenter de mauvais individus. Il travailla comme homme de main pour des usuriers. Des voyous. Apprit de sales combines. Perfectionna son adresse avec les lames. Il n'avait rien d'un soldat et n'aurait pas eu de succès sur un champ de bataille, mais à partir de cette époque il n'eut pas son pareil pour poignarder un homme dans le dos. Une dette de jeu et diverses histoires de moeurs le conduisirent à quitter Thaar précipitamment, au beau milieu de la nuit, pour ne plus y remettre les pieds. Le destin le vit, à l'âge de seize ans, recroiser la route de Vezzino Monatore.
Devenu mercenaire, ses pas le conduisirent à parcourir tout l'Estrévent. A honorer des contrats avec une ville, puis de travailler pour sa rivale l'année suivante. "On ne prend parti que pour l'argent", répétait souvent Monatore. "On est des outils, rien d'autre. Les motivations de nos employeurs ne nous concernent pas." Parfois, et même souvent, ils ne se battaient pas. La cité rivale revenait sur ses positions avant la première bataille. On embauchait des mercenaires avant tout pour intimider. Mais parfois, on se battait. Les gars aimaient ça. Monatore doublait la somme lorsqu'il fallait se battre. Et on se payait de mille autre manières sur les décombres de la ville incendiée ; les hommes raflaient tout, or, bijoux, femmes et autres biens corporels. On rançonnait les prisonniers de valeur. Et puis, une ville incendiée, c'était joli.
Une franche camaraderie se développait entre Monatore et le jeune Niccolo. Monatore était un homme qui aimait s'entourer. Amateur d'arts, grand romantique, ce fils puîné d'un quelconque seigneur estréventin aimait à se donner des allures de prince, et il trouvait en Niccolo un garçon réceptif à ses interminables monologues. Et il puisait comme lui ses origines dans le sud de la péninsule. Il avait largement l'âge d'être son père, et voyait parfois en lui le fils qu'il n'avait jamais eu. Quant à Niccolo, on ne pouvait dire qu'il avait été très attaché à son véritable père. Monatore lui enseignait la tactique et la stratégie. Il lui appenait à tenir des comptes. Et l'aidait à mieux se servir d'une épée. Niccolo avait de l'affection pour le vieux Monatore, c'était vrai. En plus, celui-ci avait une fille, que Niccolo avait pour habitude de sauter entre deux campagnes militaires. Dans le plus grand secret, évidemment. Un soir, alors qu'ils étaient tous deux à moitié dans les vappes, perdus dans un tripot pourri de Sol'Dorn, Monatore lui confia : "je me fais vieux, Niccolo. Bientôt il faudra que je passe mon tour. T'es le meilleur choix pour prendre la relève."
Niccolo avait vingt-quatre ans lorsqu'il prit la tête de la compagnie comptant quelque trois cent hommes. Il n'avait pas vraiment recherché le commandement, et se sentait assez mal à l'aise, considérant que nombre d'hommes étaient plus anciens que lui, et donc plus légitimes. Au début, il s'efforça d'agir comme il pensait que Monatore l'aurait fait. Puis, au fil du temps, apprit à se faire confiance et à assumer ses choix, qu'ils soient bons ou mauvais. Souvent, ils étaient mauvais. Plus d'une fois ses hommes tentèrent de placer quelqu'un d'autre aux commandes. Il sut déjouer ces tentatives en se constituant un noyau dur d'hommes en qui il pouvait avoir une confiance relative. Il apprit à s'assurer la loyauté de ses mercenaires. La meilleure chose pour cela étant de leur donner ce qu'ils voulaient, en premier lieu fortune et distractions. Rien de tel qu'une bonne guerre pour arranger cela. Si les employeurs fortunés potentiels ne manquaient pas en Estrévent, ceux-ci avaient néanmoins la fâcheuse habitude de préférer régler leurs disputes par des vendettas discrètes plutôt que par de véritables guerres ouvertes. L'âge d'or qu'avait connu Monatore prenait fin, et la concurrence avec les autres compagnies s'annonçait rude.
Niccolo tourna alors son regard vers la péninsule, sa terre natale, agitée depuis des décennies par d'incessants conflits. Lesquels présentaient l'avantage de durer dans le temps. Un filon que je me dois d'exploiter à présent.
Niccolo Malevesta
Humain
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Sujet: Re: Niccolo Malevesta, le Capitaine Bravoure Mer 25 Sep 2019 - 17:00
Hello ! Rien à redire sur cette MAJ.
En terme d’événement, j'aimerais juste savoir si ton personnage aura connu le suivant : vers 2h du matin, le 7e jour de la 9e ennéade de Karfias, une éclipse a lieu, durant laquelle la population de Diantra est soumise a des pulsions de joie, de colère ou de peur qui, une fois passées, ont laissé un sentiment de libération, de légèreté. Si ton personnage ne se trouvait pas à Diantra à ce moment-la ou s'il y dormait, il n'aura rien ressenti lui-même.
Après avoir statué par rapport à cela, Niccolo pourra retrouver sa couleur !
Niccolo Malevesta
Humain
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Sujet: Re: Niccolo Malevesta, le Capitaine Bravoure Jeu 26 Sep 2019 - 7:25
J'ai édité la fin de l'histoire afin d'en tenir compte.
Naukhel
Ancien
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Sujet: Re: Niccolo Malevesta, le Capitaine Bravoure Jeu 26 Sep 2019 - 10:17
Impec' ! Bon retour par ici
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[Alignement] : Chaotique Neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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Sujet: Re: Niccolo Malevesta, le Capitaine Bravoure