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 Esteria nous voilà

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Nimmio de Velteroc
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Nimmio de Velteroc


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MessageSujet: Esteria nous voilà    Esteria nous voilà  I_icon_minitimeSam 20 Déc 2014 - 1:22

Sixième jour de la seconde ennéade de Barkios, second mois de printemps

L'air printanier était frais et le soleil, haut dans le ciel, berçait la plaine de ses rayons quand la petite escorte diplomatique arriva devant les portes d'Esteria-la-ville, capitale de la baronnie du même nom et terre d'origine de la lignée maternelle du Duc du Médian. Nimmio y avait passé quelques temps dans sa jeunesse, avant que les conflits ne viennent rendre les voyages plus difficiles et n'éloigne les territoires les uns des autres. Mais le Phoenix était de retour, renaissant de ses cendres et renouant avec la famille qui était la sienne.

Mais certaines choses restaient à faire pour qu'enfin la paix ne revienne et Trystan IV de Velteroc, ambassadeur de son cousin Nimmio le savait très bien. Mais la reddition de Christabel et l'absence de renforts royaux sur les terres du nord avait montré toute l'étendue de la faiblesse des diantrais. Leur impuissance était totale et Esteria s'en était rendu compte. Si leurs homologues christabelois s'étaient résous à ouvrir leurs portes au médianais, c'est qu'ils n'avaient reçu aucune aide de la capitale, qu'ils avaient été abandonnés à leur sort.

Arrivés devant la ville, les étendards de Velteroc, Hautval, Erac, Christabel, Langehack et Missède s'alignèrent afin de montrer à quel point la coalition s'était élargie et à quelle point elle croissait de jours en jours. Que pouvait Esteria seul face à cela ? Guère plus qu'une résistance symbolique et ruineuse. Et puis, elle avait payé le prix fort et nombre de ses enfants n'étaient pas rentrés de la bataille des champs pourpres.

Une ambassade esterienne sortit à la rencontre de son homologue et rapidement, une tente fut dressée afin d 'accueillir les pourparlers dans de bonne condition. Il aurait sans doute été plus confortable de rentrer dans l'enceinte de la ville, mais les esteriens ne faisaient pas confiance aux velteriens sur lesquels courraient bien des rumeurs. On les disait nécromanciens tout de même, engeance de démons où encore nécrophages... bref, des êtres peu recommandables.

Eric d'Esteria se présenta finalement en grandes pompes devant Trystan qui l'accueillit avec tous les honneurs dues à son rang de frère du baron d'Esteria. Une table fut dressée, encadrée de deux fauteuils confortables et les hommes se firent enfin face.

Messire de Velteroc, puis-je vous demander ce que vous faites sur nos terres en ces temps troublés ?

Messire d'Esteria, c'est au nom de mon seigneur que je suis venu vous demander la terre et l'eau.

Votre seigneur est fort présomptueux de venir exiger pareilles choses de la sorte !

Les christabelois pensaient de même, voici que leur bannière flotte aux côtés de la notre. Voyez comme notre coalition est désormais nombreuse et puissante. Il nous a suffit d'un Comté et d'une Baronnie pour écraser un ost de près de vingt mil homme. Pensez vous réellement, à présent que nous sommes plus du double que nous ne puissions pas vous demander de vous rendre ?

Vous ne connaissez donc que la force ? Vous ne respectez aucune loi autre que celle du plus fort ? Vous ne valez pas mieux que les barbares du nord si tel est le cas !


Messire, ne commençons pas cette discussion par des insultes aussi vaine qu'inutiles. Vous savez comme moi que la régente ayant rompu avec la légalité, elle ne nous a laissé d'autre choix que de recourir à la force. Vous ne pouvez donc plus invoquer cette même loi que vous avez bafoué pour vous draper dans une pureté juridique qui vous donnerait la légitimité que vous nous opposez. Les règles sont les mêmes pour tous où pour personne. Mais le Duc Nimmio est magnanime, il est prêt à entendre vos conditions de reddition.


Nos conditions de reddition ? Il ne compte pas prendre la ville d'assaut ?


Non, il considère que le sang de sa famille a assez coulé en ces terres. Il vous demandes donc quelles sont vos conditions pour déposer les armes. Mais si d'aventure vous en veniez à le forcer à vous assiéger, vous le regrêttriez. Nous disposons de tous les équipements et de la détermination nécessaire. De plus, nous avons des mages à nos côtés. Vous imaginez donc bien que vous ne pouvez tenir.


C'est aussi simple que ça ? Vous essayez de me faire croire qu'aucune punition ne sera infligée à nos terres pour le soutien que nous avons apportés à la Régente dans ce conflit ? Il nous suffirait de reconnaître Nimmio de Velteroc comme suzerain et nous serrions tranquilles ?

Le Duc n'a qu'une parole. En échange de votre reddition suivant des termes raisonnables, il promet l'amnistie pour vos terres et la libération de vos hommes prisonniers de nos forces. Alors ne perdont pas plus de temps en palabre et dites moi ce que vous demandez pour qu'enfin la paix puisse reigner sur ces terres !

Nous voulons l'assurance que nos terres ne seront pas ravagées par vos armées. Nous voulons que les biens et titres des seigneurs de nos terres soient préservés.

Ceci vous sera accordé.

Nous demandons également à ne pas participer à une éventuelle attaque contre Diantra. Nous avons suffisamment donné pour cette guerre et aspirons désormais à la paix.

Ceci vous serra accordé.

Nous demandons une exemption des taxes ducales pour un an. Le temps que nous compensions nos pertes dues à la guerre.

Ceci vous sera accordé.

Nous demandons la restitution de nos chevaliers sans avoir à payer de rançon, en effet, un seigneur qui fait payer une rançon à celui qui devient son vassal n'est certainement pas un bon suzerain.

Ceci vous sera accordé, mais nous garderons l'équipement de ces derniers.

Nous demandons la libre jouissance des dépendance des terres d'Esteria comme les ponts sur le fleuve et son affluent sans y imposer de taxes de passages Ducales.

Ceci vous sera accordé.

Dans ce cas, la baronnie d'Esteria, considérant qu'elle a rempli son devoir envers la couronne et, qu'en l'absence de soutien de cette dernière, elle est libre de préserver la vie et la liberté de ses habitants sans porter atteinte à son honneur.

Vous faites ici preuve de sagesse Messire d'Esteria. Les Cinq et sa Grâce le Duc Nimmio sauront vous en être reconnaissants. Quand nos troupes pourront-elles rentrer dans votre ville ?

Dès ce soir Messire Trystan.

Bien, une garnison Velterienne viendra assurer la sécurité de la ville. Vous pouvez libérer vos hommes pour l'heure. Renvoyez chez eux ceux qui ont pris les armes. La Guerre est fini en ces terres.
Le Christabelois e releva alors et rentra jusqu'à la ville, porteur d'un message bien plus positif qu'il ne l'avait imaginé. La paix était accordée et Esteria, non seulement n'avait rien à payer, mais en plus, avait obtenu des droits nouveaux par rapport à ce que lui accordait la couronne par le passé. Le Duc Nimmio ne semblait finalement pas aussi carnassier qu'il lui avait été dépeint par les envoyés royaux lors de la convocation des armées.

Le lendemain, 500 hommes de Velteroc se présentèrent devant les portes de la ville et y furent accueillit avec un silence de plomb. Ils avaient fière allure avec leurs armures brillantes . Même le simple milicien semblait pourvu comme un soldat professionnel. Ce que les habitants d'Esteria ne savaient pas c'est que la plupart de ces équipements avaient appartenu à l'ost de la Régente quelques enneades plus tôt. Mais l'heure était à la propagande et à la démonstration de force. Aussi, les capitaines Velteriens se montrèrent fermes envers leurs hommes qui en échange se révélèrent fort disciplinés.

La nouvelle des concessions accordées par Nimmio avaient fait le tour de la ville, si bien qu'une fois les Velteriens installés en rang sur la place centrale de la ville et ayant montré leur volonté de respecter les termes de la reddition de cette dernière sans violenter la population, ces derniers commencèrent à être l'objet de sympathie de la part des Esteriens. Les « cousins de Velteroc » semblaient êtres de bons gars, très éloignés de ce qu'ils en avaient entendus par le passé. Et une fois la guerre terminé, nul doute qu'Esteria retrouverait rapidement une situation économique favorable, surtout avec l'exonération de taxe dont elle bénéficierait.
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