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Sujet: Fenris, le cadet des Nöldorion [Finie] Mar 13 Jan 2015 - 18:30
~Fenris Nöldorion~
Surnom : Le guerrier pacifique Âge : 211 ans Sexe : Masculin Race : Elfe Faction : Cités d'Anaëh
Particularité : Fenris a les yeux vairons. Celui de droite est vert et l'autre est bleu. Il est également très mature malgré son jeune âge. De plus, il perçoit la symphonie des arbres depuis le retour de Kyria sur Miradelphia.
Alignement : Neutre bon Métier : Membre de la cavalerie elfique (soldat, conseiller du Capitaine) Classe d'arme : Corps à corps / Magie
Équipement : Fenris n'est pas le soldat le plus à plaindre. Appartenant à une famille de nobles dont plusieurs membres l'ont précédés dans la cavalerie, il ne manque de rien. Il dispose d'une armure correspondant à l'uniforme de son corps d'arme et adapté au combat rapproché. Une épée longue et lourde à la lame courbée est fixée à la selle de son cheval avec un solide bouclier portant l'emblème de la cavalerie. Il ne les utilise qu'en combat monté. A terre, il préfère passer au combat à deux épées et utilise pour cela les deux lames plus légères qu'il garde dans son dos. Contrairement à la plupart des soldats qui ne peuvent se le permettre, Fenris possède sa propre monture. Son dernier méharas étant tombé au combat, il monte actuellement un cheval de la cavalerie en attendant de pouvoir prendre sa nouvelle monture qui l'attend à Malereg. Il s'agit d'un étalon à l'encolure large. Sa robe est beige mais ses crins et une grande partie de ses membres sont noirs. Une monture des plus atypique et reconnaissable entre mille.
Description physique : Fenris est un Taledhel. C'est donc un elfe très grand (bien qu'un peu plus petit que ses frères aînés qui atteignent les deux mètres) à la peau d'albâtre et aux cheveux blancs. Sa silhouette, autrefois très mince, a été finement musclée par les entraînements de la cavalerie. Cela fait de lui un bel elfe plein de charme.
Fenris est plein de paradoxes. Tout d'abord, son apparence physique donne l'impression que son corps est glacé. Sa peau est si blanche qu'elle semble dépourvue de toute chaleur. Pourtant, un simple contact suffit pour ressentir le rayonnement chaud qui se dégage de lui. En effet, sa température corporelle se ressent davantage que la moyenne. De plus, le poids des épreuves n'a pas encore eu le temps de s'imprimer sur son visage. Cela crée un contraste entre son jeune âge et sa maturité certaine qui peut en désappointer plus d'un. Quant à son regard, il perturbe autant qu'il inspire le respect. Il transpire effectivement la sagesse et la tempérance mais ce qui gêne dans ses yeux est leur couleur. Dans un environnement peu éclairé, leur particularité est invisible mais à la lueur du jour on distingue nettement leur différence de teinte.
Cette "anomalie" physique loin d'être déplaisante permet d'identifier assez facilement le dernier né des Nöldorion. Hormis cela, il n'est guère difficile de comprendre le statut du jeune elfe. Sa seule façon de se tenir et de se déplacer trahit son éducation soignée. Il n'apparaît pourtant pas hautain et ne semble pas se croire supérieur à quiconque, même face à la plus petite des créatures.
Comme tout noble, Fenris adapte sa tenue en fonction de la situation. Sur le champ de bataille, il porte chaque élément de son armure. Le reste du temps, lorsqu'il est en service, il arbore une tenue davantage composée de cuir et de tissu, conservant néanmoins une allure militaire et ornée des couleurs des cavaliers. En civil, son statut de noble ne peut échapper à quiconque à la seule vue de ses vêtements de bonne facture et des plus distingués.
Description mentale : Ce jeune elfe est d'un tempérament très calme et pourtant éveillé, et ce depuis toujours. Avec le temps, il a acquis une chose précieuse : la sagesse. Cette capacité lui a d'ailleurs valu le titre non officiel de conseiller du Capitaine de la cavalerie, qui n'est autre que son frère aîné, ainsi que celui non moins louable de "guerrier pacifique" attribué par les soldats eux-mêmes. Le cadet n'en tire d'ailleurs aucune gloire et ne profite pas de la situation pour obtenir de quelconques faveurs. Il répond volontiers aux sollicitations de Delyndil mais apprécie de revenir ensuite à son statut de simple soldat. Il ne cherche nullement les honneurs ou le pouvoir, seulement la protection des siens.
Fenris est un amoureux inconditionnel de Kyria et de son oeuvre, ainsi que de Néera qui a insufflé la vie aux créations de la mère des elfes. Il est d'ailleurs un des rares à être suffisamment sensible pour percevoir la symphonie des arbres. Elle n'est peut-être pas aussi distincte que chez ses ancêtres mais il comprend ce qu'il entend. Il a su régler en sa conscience le paradoxe entre le fait d'aimer la vie et de la retirer en tant que membre de l'armée royale.
Son ouverture d'esprit permet également à Fenris de rester indulgent envers les autres races, y compris les drows, et ce même après avoir assisté lui-même à la barbarie dont ils sont capables. Mais qui est-il pour les blâmer, lui qui retire (avec moins de cruauté) des vies offertes par Néera ? Se dire que ce n'est que pour la protection de son peuple ne fait que donner bonne conscience selon lui. Il ne croit donc pas ses mains beaucoup plus propres que les leurs.
Pour autant, Fenris n'est pas totalement dépourvu de défauts. En effet, son humilité cache parfois un manque de confiance en soi. Il vit également dans une éternelle remise en question, mettant en doute ce qu'il a acquis, cherchant à éprouver ses connaissances et compétences pour en découvrir les limites. C'est d'ailleurs un travailleur acharné, au point qu'il peut en perdre toute notion du temps pouvant aller jusqu'à en oublier de boire, de manger et de dormir. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir un de ses proches intervenir dès qu'il constate que le jeune elfe se néglige, parfois même par anticipation.
Capacités magiques : Apprenti, Fenris maîtrise naturellement la foudre qu'il manipule par l'intermédiaire des épées en guise de catalyseur de magie. Elles appartenaient à son père qui les lui a confié en lui demandant d'en prendre soin. Il a conscience de la valeur qu'elles ont pour lui et sa famille et y tient beaucoup. N'ayant pas de grands pouvoirs, il n'a pas suivi d'entraînement intensif préférant porter son attention sur le maniement des lames et faire de la magie un avantage tactique plutôt qu'une pratique de combat à part entière. Il s'est fait autodidacte pour le mélange magie/combat au corps à corps, avec les conseils avisés de ses différents instructeurs et pour seuls bagages ses 23 ans passés à l'école de magie.
Dernière édition par Fenris Nöldorion le Mer 21 Jan 2015 - 17:16, édité 6 fois
Fenris Nöldorion
Elfe
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Sujet: Re: Fenris, le cadet des Nöldorion [Finie] Mar 13 Jan 2015 - 22:04
~Histoire d'enfance~
Un enfant à l'esprit vif
Fenris est né à Malereg, dans l’Épine d'or. Son père est un ancien officier de la cavalerie. Quant à sa mère, c'est une noble de la lignée des Fervellon. Il a deux frères plus âgés, Delyndil, l'aîné, et Finwë, le benjamin. Mais le dernier né n'a pas eu l'occasion de les côtoyer autant qu'il l'aurait voulu car ils avaient déjà quittés le domicile familial à son arrivée. Il vécut donc une enfance solitaire, entrecoupée par la visite de ses frères, ayant pour principale compagnie un précepteur très savant mais fort peu amusant. Cela ne sembla pourtant pas gêner l'elfon qui trouvait l'étendue de ses connaissances nettement plus passionnante que sa compagnie.
Evidemment, les quelques capacités magiques de Fenris furent rapidement détectées par le vieux précepteur qui ne manqua pas d'évoquer le sujet avec ses parents. Ceux-ci décidèrent de l'envoyer à la meilleure école de magie d'Anaëh, à Alëandir, pour suivre un enseignement adapté. Le statut des Nöldorion leur permit d'obtenir une place sans trop de difficultés. Les deux parents accompagnèrent leur fils de 44 ans jusque là-bas et, après l'avoir confié aux bons soins des enseignants, ils s'installèrent quelques temps chez des proches. La mère revint de manière régulière durant toute la durée de ses études, ne voulant laisser son dernier né sans entourage familial. Au début, Fenris fut enchanté de côtoyer quotidiennement des enfants de son âge et montra une grande curiosité envers cette magie dont il ne connaissait rien. Mais, les années passant, les pouvoirs du jeune noble ne se développaient pas autant que ceux de ses camarades. Ses précepteurs s'en rendirent compte mais c'est Fenris lui-même qui aborda le sujet en premier. Il alla trouver l'un des mages de l'école alors qu'il cherchait ses clés pour verrouiller une salle d'alchimie. Celui-ci fut fort surpris d'entendre la voix d'un elfon qui lui annonçait qu'il voulait quitter l'école. Il se tourna lentement vers l'origine du son et observa le garçon un moment. Avant qu'il ait eu le temps de dire quoi que ce soit, Fenris répondit à ses questions aussi bien que s'il avait pu les lire dans son esprit.
Je n'ai pas des dons aussi importants que ceux de mes camarades et j'ai conscience qu'il me faudrait beaucoup plus de travail pour parvenir à élever mes pouvoirs à un niveau acceptable. Aussi, je préfère poursuivre des enseignements généraux afin de trouver une voie dans laquelle j'aurais plus de capacités et de potentiel à développer.
Le mage resta un moment pantois devant ce petit bout d'elfe d'à peine soixante-dix ans s'adressant à lui aussi bien qu'un adulte et qui le fixait de son regard assuré. Il lui fallut un réel effort pour se reprendre et lui répondre enfin qu'il faudrait porter sa requête devant le conseil de l'école et à ses parents mais qu'avec de tels arguments il ne voyait pas de raisons que cela lui soit refusé. Ainsi, quelques semaines plus tard, Fenris rentra chez lui et retrouva son vieux précepteur et sa mine de savoir. Ses enseignements furent très variés. Nature, religion, culture elfe et étrangère, langues étrangères, politique, magie... Tout l'intéressait et le passionnait. Sa soif d'apprendre et de comprendre était telle qu'il complétait ses leçons quotidiennes par des lectures d'ouvrages de toute sorte qu'il empruntait à ses parents, à leurs amis ou à la bibliothèque de Malereg ou de l’Épine d'or. Durant cette période, on lui offrit un certain nombre de livres, si bien qu'il put commencer sa propre bibliothèque personnelle.
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Un don si précieux
Le vieux précepteur mit un certain à percevoir un autre don du jeune Nöldorion, alors âgé de presque 45 ans. Au début, il crut que la grande concentration de Fenris faiblissait durant un court laps de temps avant de reprendre son activité normale. Il le découvrait alors la tête relevée, le regard comme perdu dans le paysage. Un simple mot de son précepteur suffisait à le faire revenir à son ouvrage. Puis il remarqua que ces phases de déconcentration se produisaient de manière très irrégulière. Cela semblait ne pas avoir de rapport avec son état de fatigue, le contenu de ses repas ou de ses leçons. Intrigué, le vieil elfe eut le pressentiment qu’il fallait creuser la question. Il fit alors de son élève un sujet d’étude à son insu et observa avec attention ses petits moments d’égarement de son esprit. Après quelques semaines, il lui parut évident que ce phénomène se produisait bien plus souvent en extérieur qu’en intérieur. Il lui fallut pas moins de deux mois supplémentaires pour comprendre que, même durant ses « pauses », l’esprit de Fenris était en fait toujours actif et que sa concentration s’était porté sur autre chose. Voulant mettre son hypothèse à l’épreuve, le précepteur proposa au cadet Nöldorion une promenade dans la forêt pour qu’il lui montre ce qu’il avait retenu de ses leçons sur l’œuvre de Kyria. Il le laissa donc les guider, espérant en silence avoir eu la bonne intuition. Et se fut chose faite. En quelques heures, Fenris repéra un jeune arbre qui souffrait à cause d’un rocher qui lui barrait le chemin d’une source d’eau souterraine qui profitait à tous ses congénères autour de lui. Il identifia un certain nombre de terriers et abris d’animaux sans avoir reçu le moindre enseignement de chasse. Il décrivit ensuite un grand arc de cercle, comme s’il voulait éviter une menace. Leur chemin les conduisit finalement à un petit point d’eau fraîche où étancher leur soif après une longue marche. Mais Fenris était bien incapable d’expliquer clairement pourquoi il avait fait un tel détour pour l’atteindre ou comment il en connaissait l’existence. A leur retour, ils furent accueillis par les deux parents de Fenris. Il faisait nuit et ils s’inquiétaient de ne pas les voir rentrer après cette longue absence.
Nous n’aurions rien risqué. Répondit le vieux sage. Avec votre fils, il n’y avait aucun danger.
Tout le monde le dévisagea sans comprendre, l’interrogeant du regard.
Il ne la perçoit pas mais il est sensible à la symphonie des arbres.
Il leur expliqua alors tout leur parcours et les éléments qui l’avaient mené à cette conclusion. Il parut alors évident que tel était bien le cas et le précepteur demanda à ce qu’un de ses confrères soit appelé pour l’aider à mieux interpréter ce qu'il percevait.
Ce ne furent que des décennies plus tard que Fenris entendit véritablement la symphonie, grâce à l’influence de Kyria réapparue en Anaëh. Il a assisté à l'expansion de la forêt sur Eraison où il se trouvait suite à la bataille d'Ellyroin. Les temps si sombres ne lui permirent pas d'appréhender avec enthousiasme l'éclipse qui annonçait le nouveau cycle, le retour de la grande Déesse et la vision de la Nature prenant le pas sur les cités. Il ne se rendit d'ailleurs pas compte tout de suite du renforcement de son don et ne découvrit le charme de la symphonie des arbres qu'une fois de retour dans le calme des forêts d'Anaëh.
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La voix de la sagesse
Un jour de printemps, Fenris profita du beau temps revenu et d’un creux dans son emploi du temps pour aller dans la forêt alentour de Malereg. Il trouva un arbre jouissant d’une branche confortable et offrant un superbe point de vue sur les cimes des bois. Là, il s’installa, un livre sur les genoux, et se plongea dans les connaissances qu’il renfermait. Il était si captivé que plusieurs minutes s'écoulèrent avant qu'il ne perçoive le bruit qui régnait quelques mètres en dessous de lui. Il fallut encore un moment avant que le bruit de fond ne devienne une gêne sérieuse pour la concentration du jeune adolescent. Perturbé dans le rassasiement de son esprit, Fenris délaissa un instant ses pages pour porter son attention sur l’activité en contre-bas. Il s’agissait de deux groupes de jeunes elfes un peu plus vieux que lui. Prêtant l’oreille à ce qu’il se disait, il comprit rapidement qu’un dénommé Gwenyrifil avait une fois de plus causé préjudice à Orméléahn et que cette fois était de trop. Et, pour s’expliquer, ils n’avaient rien trouvé de mieux que de se retrouver en pleine forêt avec leurs amis pour s’invectiver de toutes sortes de menaces en se tenant prêt à livrer bataille. Le ton montait progressivement et un coup allait partir lorsque Fenris intervint.
Eh !! N’avez-vous rien de plus constructif à faire ?
Surpris, les jeunes elfes interrompirent leurs assauts pour chercher d’où provenait la voix. Ils finirent par découvrir ce noble qui était leur cadet de deux ou trois décennies.
Comment ça constructif ? Répondit le fameux Orméléahn. Celui-ci m’a provoqué. Ajouta-t-il en pointant Gwenyrifil du doigt. Je me défends ! Que vois-tu à y redire, gamin ?!
Fenris resta totalement insensible au tutoiement, au ton employé et à la façon dont il l’avait appelé, estimant que cela l’aurait entraîné dans un conflit qui n’était pas le sien et qui n’avait pas lieu d’être.
Se battre sans raison valable, juste pour le plaisir de montrer sa force, voilà une façon bien inutile de passer le temps.
Je défends mon honneur. N’est-ce pas une activité louable ou es-tu trop jeune pour comprendre un telle chose ?
Dans ce cas, vous qui êtes plus âgé que moi, peut-être pourrez-vous éclairer ma lanterne. Qu’y-a-t-il d’honorable dans le fait d’entraîner ses amis dans un combat qui n’est pas le leur ? Car il me semble que le conflit ne concerne que deux personnes en fin de compte.
Là, les amis en question se regardèrent et il y eu un instant de flottement. Et puis, l’un d’eux finit par rétorquer :
Nous le soutenons dans son combat. Comme le ferait tout bon ami.
Ne pouvez-vous pas lui montrer votre soutien et votre amitié autrement qu’en sortant les poings pour la simple raison qu’il vous le demande ?
Cette fois, les amis des deux parties ne trouvèrent rien à y redire. Vexé de voir ses acolytes retourner leur veste, Gwenyfiril lança une dernière pique dans le vide.
Tu ne comprends rien. Tu es trop jeune. Tu ne t’es jamais battu !
Achevant sa réplique vide de sens, il rameuta ses compagnons et leur fit signe qu’ils rentraient. Après un court moment de blanc où les regards jonglèrent entre le jeune elfe et ceux qui s’éloignaient, le groupe d’Orméléahn partit dans la direction opposée. Fenris aurait bien pu répondre à Gwenyfiril qu’il ne s’était certainement pas battu beaucoup plus que lui mais c’était inutile. Le conflit était terminé et il pouvait reprendre ses occupations.
Dernière édition par Fenris Nöldorion le Mer 21 Jan 2015 - 17:11, édité 10 fois
Fenris Nöldorion
Elfe
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Sujet: Re: Fenris, le cadet des Nöldorion [Finie] Mer 14 Jan 2015 - 16:51
~La voie du guerrier~
Le futur homme d'arme
Vers l'âge de 80 ans, le père de Fenris entreprit d'éprouver les compétences de son fils concernant les armes. Il s'acquitta de cette tâche lui-même, profitant de l'occasion pour passer un peu de temps avec son enfant. Celui-ci se révéla très capable en ce qui concernait le combat à l'épée, plus encore qu'au tir à l'arc. Le paternel se concerta alors avec le précepteur de son fils et ensemble ils dégagèrent un créneau horaire quotidien à consacrer à son entraînement aux armes mais aussi au développement de ses compétences martiales telles que la stratégie et l'étude des grandes batailles de l'histoire. Au fil des ans, les enseignements généraux se réduisirent jusqu'à disparaître totalement. Le vieux précepteur laissa la place à un maître d'armes à qui son père avait cédé le flambeau lorsque les besoins de son fils commencèrent à dépasser ses compétences. Ce fut lui qui suggéra à Fenris de combiner ses quelques compétences en magie au maniement de l'épée. Son domaine de prédilection étant la foudre, il pouvait aisément faire de son arme un catalyseur. L'apprenti comprit aussitôt les avantages d'une telle combinaison et les adopta. Qui s'attendrait à voir un épéiste user de magie ? Mais ces entraînements assez particuliers ne pouvaient se faire que face à un mannequin. Il était trop risqué pour son maître d'armes de se trouver face à lui car, s'il pouvait lancer le sort en plein combat, il ne pouvait en contrôler pleinement les effets. Sans compter que chaque tentative, même maîtrisée, serait douloureuse.
L'équitation fit également partie des leçons du jeune elfe et il se révéla très doué. Son don lui permettait de comprendre sa monture mieux que personne et il apprit bien vite à l'apprivoiser et à la mener avec le moins de contraintes possibles. Il développa d'ailleurs une grande complicité avec son méharas et il lui fut très pénible de le perdre par la force de l'âge, et plus encore de devoir le remplacer. Mais Fenris ne pouvait qu'admettre l'inéluctable et sa nouvelle monture prit soin de consoler son chagrin, appréciant l'amour que son cavalier portait pour les siens. Lors de leurs balades, père et fils (et parfois même frères) firent quelques courses. Quelque soit l'adversaire de Fenris, il en sortait toujours vainqueur. Il y avait de quoi en faire rager plus d'un mais l'attitude très humble du jeune elfe calmait souvent les ardeurs.
Son entraînement martial mena le jeune Fenris jusqu'à ses 113 ans. Ni son précepteur, ni son maître d'armes, ni son père n'avaient plus rien à lui apprendre. Il était grand temps pour lui de trouver sa place dans la société. Bien qu'il soit un grand amoureux du savoir et de la connaissance, il ne choisit pas de vivre la vie d'un érudit, estimant qu'il pouvait employer sa sagesse à d'autres fins. Aussi, alors que son frère Delyndil était en visite, il lui demanda s'il pouvait intégrer la Cavalerie. Lorsque le temps fut venu pour son aîné de partir, Fenris l'accompagna. Son cheval était chargé par ses affaires et sa mère ne quitta pas le perron jusqu'à ne plus les voir, les larmes coulant à flot sur ses joues. Pour le tout jeune adulte, cette séparation avec son foyer n'était pas la première et, même s'il était triste de quitter ses parents, il était enthousiaste à l'idée de découvrir de nouvelles choses et de commencer sa propre vie. Le voyage en lui-même l'enchanta car c'était la première fois qu'il passait autant de temps avec son frère aîné, Capitaine de la cavalerie. Il le découvrit sous un tout autre jour et il lui plaisait de l'observer et de l'écouter alors même qu'il réglait quelques affaires pour l'armée. Ils partagèrent une complicité nouvelle et il lui tardait déjà de pouvoir marcher à ses côtés. Mais auparavant, il devait faire ses classes pour perfectionner ses techniques de combat monté et en apprendre plus sur la coordination martiale. C'est pourquoi Delyndil le conduisit jusqu'à l'académie d'Alëandir. A leur arrivée, il le recommanda personnellement aux autorités compétentes. Fenris n'avait rien demandé, évidemment, mais son frère pressentait déjà ses capacités. Les deux Nöldorion se quittèrent devant la grande porte de l'académie en se promettant de s'écrire pour se tenir informé de l'avancée de son instruction. Mais le cadet savait qu'il saurait garder un œil sur lui de nombreuses autres manières.
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Le juste successeur de ses pairs
Fenris ne tarda pas à faire honneur aux recommandations de son frère. Maîtrisant déjà l'équitation et les armes, combiner les deux ne fut guère très compliqué. La majeure difficulté demeurait dans le port et l'utilisation du bouclier qu'il n'avait encore jamais utilisé. Il fallait en effet parvenir à gérer sa monture tout en ayant une lame dans une main et un écu sur le bras opposé. Pour le reste, il suffit de quelques astuces transmises par un instructeur, un camarade plus expérimenté ou tout simplement déduite par lui-même pour permettre au noble elfe de briller sur le sable du terrain d'entraînement. Le combat en formation demandait en revanche beaucoup plus de maîtrise et de concentration. Parvenir à tous avancer à la même allure sans rompre la ligne, tourner tous en cœur en conservant une ligne uniforme et en reprenant la formation de départ si tôt le virage passer, rester sans bouger le temps nécessaire à l'état major d'évaluer une situation et de prendre une décision quant au plan d'attaque sans que sa monture ne s'impatiente, lancer un assaut sans que son cheval ne s'emporte afin de garder la ligne... Tout cela demandait plus encore d'entraînement que le simple combat monté.
Fenris admirait les archers montés. Il trouvait que la pratique de cet art donnait au cavalier une allure des plus nobles. S'il savait manier un arc, il était loin d'être capable d'une telle prouesse et se concentrait pour l'heure sur la maîtrise de son propre corps d'arme. Il cherchait également à développer sa pratique de la magie en combat rapproché. L'académie lui permit d'échanger un certain nombre d'idées avec ses instructeurs et ses camarades afin de rendre ses sorts plus efficaces, impressionnants et imprévisibles.
Les entraînements plus intensifs transformèrent progressivement la carrure de Fenris. Malgré les enseignements qu'il suivait depuis deux décennies, sa musculature s'était assez peu développée et il était resté plutôt chétif. Mais ici, il ne s'agissait plus d'une petite jouxte sans conséquences. L'académie avait des exigences bien plus poussées, réclamant le meilleur de ses recrues afin de les préparer à la rigueur du champ de bataille. Les premiers entraînements épuisèrent le jeune noble qui s'effondrait le soir sur sa couche pour ne se réveiller qu'au son du clairon. Il se mit à manger davantage pour ne pas prendre un seul gramme de graisse. Toute cette nourriture lui servait uniquement à combler ce qu'il dépensait sur le terrain et à favoriser la croissance de ses muscles qui n'avaient pas le temps de se faire moins douloureux entre deux entraînements. Après une année, Fenris reçut la visite de ses parents qui eurent peine à reconnaître leur progéniture. Il avait coupé ses cheveux et les portait courts. Il portait un uniforme militaire qu'il remplissait pleinement et il semblait plus sage et posé que jamais. Après les difficultés des premières semaines, son corps s'était fait à la rigueur des entraînements quotidiens. Ses muscles s'étaient faits moins douloureux et avaient pris en volume pour être en mesure de répondre aux nombreuses sollicitations qui leur étaient faites. La préparation psychologique au premier combat réel et à la confrontation à la peur de sa propre mort et à l'appréhension de celle de ses ennemis l'avait rendu plus réfléchi (si tant est que ce soit possible...). Il n'avait pas encore atteint ses 120 ans mais sa mère parla de lui comme d'un adulte accompli et son père comme d'un fils de plus dont il pouvait être fier.
Fenris passa ainsi de nombreuses années entre entraînements pratiques et théoriques. En effet, peu de temps après son arrivée, il fut réclamé auprès d'un officier instructeur qui le convoquait dans son bureau. C'était un elfe qui avait visiblement vécu plus de batailles que le père de la jeune recrue. L'une d'elle lui avait d'ailleurs valu de perdre sa jambe. Le son de son appendice de bois frappant le sol était très connu à l'académie et le silence se faisait à chacune de ses irruptions. L'officier laissa Fenris planté debout devant son bureau durant de longues minutes. Pendant ce temps, il étudiait un dossier qu'il tenait dans ses mains. Lorsqu'il eut fini de le parcourir à deux reprises, il releva enfin le regard vers le cadet et l'étudia attentivement, semblant le jauger. Lorsque sa voix rompit l'air, elle était un peu rauque.
Nöldorion. Vous faites honneur à votre lignée dont un certain nombre se sont illustrés sur le champ de bataille. J'ai ici un certain nombre de rapports de vos instructeurs qui me chantent tous la même chanson. J'ai personnellement assisté à certains de vos entraînements et je suis assez d'accord avec eux.
Merci Sergent.
J'imagine que vous voyez où je veux en venir...
J'en ai une idée, en effet.
Fenris comprenait tout à fait de quoi il parlait car il n'était pas sans savoir que les recrues les plus douées étaient proposées pour suivre un entraînement légèrement différent, complété par de la stratégie et de la gestion des troupes de combat, un peu comme une école de sous officier. Bien sûr, cela ne leur garantissait pas d'obtenir un jour un grade mais cela faisait d'eux de bons candidats. Le Sergent rompit à nouveau le silence après avoir saisit un parchemin traînant sur un coin de son bureau.
Voilà votre nouvel emploi du temps. Vous le suivrez dès demain. Des questions ?
Une seule Sergent, si vous m'autorisez à parler librement.
L'officier plissa légèrement les yeux et lui fit signe qu'il pouvait y aller.
Mon frère a-t-il joué un quelconque rôle dans cette... "promotion" ?
Question des plus légitimes, même si le vieux Sergent imaginait sans mal que Fenris se faisait déjà une idée de la réponse. Eh bien il pouvait au moins le lui confirmer... ou pas.
En effet. Votre frère a demandé à ce que l'on étudie particulièrement votre cas et de toute manière vous auriez probablement eu accès à cette formation. Mais s'il n'avait rien dit, je l'aurais fait pour lui.
Voilà qui avait de quoi surprendre et rassurer Fenris. Ainsi, la demande de son frère aurait été inutile et il avait réellement les compétences pour suivre cet entraînement réservé aux meilleurs éléments ? Peut-être avait-il vraiment trouvé sa voie en fin de compte.
J'ignore si votre frère à fait cette requête par amour ou par intelligence. Toujours est-il qu'il aura de quoi être fier à votre sortie de l'académie. Rompez.
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Une époque prend fin, une autre commence
Des décennies passèrent durant lesquelles Fenris gagna en force, en précision et en sagesse. Bien qu'il préfère la paix et raisonne bien plus que la majorité des soldats, il se sentait plus que jamais à sa place dans cet univers guerrier car il n'était pas pour lui que champs de bataille et lames acérées. Il voyait une logique dans chaque action, un défi à relever pour parvenir à la réussite de son entreprise par coups fins et calculés. Ces casse-têtes étaient un plaisir pour son esprit qui pouvait éprouver ses capacités sur d'autres exercices.
Le temps passa tant et si bien qu'il atteignit l'âge de 191 ans. Ce fut alors que son frère revint à Alëandir. Mais ce n'était pas la première fois qu'il repassait par la capitale. Delyndil faisait régulièrement un saut par les cités comptant une académie militaire afin de recruter les recrues désignées comme apte au combat. Comme les fois précédentes, Fenris l'attendit aux portes pour l'accueillir. Les retrouvailles étaient très fraternelles et on sentait leur plaisir de se revoir.
Delyndil ! Comment vas-tu ?
Bien mon frère. Bien. Et toi, je vois que tu te portes à merveille !
En effet, même si je n'ai toujours pas gagné les centimètres qu'il me manque pour te rattraper.
Et comment rattraperais-tu ton aîné ?
Fenris lui sourit puis changea de sujet.
Combien de temps restes-tu cette fois ?
Guère bien longtemps, je le crains. Mais cela ne doit pas te préoccuper.
Que veux-tu dire ?
Delyndil lui lança un regard plein d'espoir accompagné d'un sourire en coin et Fenris eut peine à y croire. Il balbutia quelques mots, tentant de former une phrase cohérente, ce qui lui fut difficile. Finalement, il parvint à ses fins.
Mon instruction est terminée ?
Le fait même que son frère soit au courant avant lui ne l'étonnait pas mais cela lui semblait si surréaliste. Fenris était entré dans une perpétuelle remise en question, choisissant de ne jamais se reposer sur ses acquis et d'éprouver toujours plus ses capacités et il en avait oublié qu'un jour ses classes prendraient fins.
Veux-tu toujours m'accompagner à Ellyrion ?
Le jeune noble n'avait jamais caché à son frère qu'il n'avait pas l'intention de retourner à Malereg pour remplir son devoir. Il préférait accompagner son aîné dans l'armée royale pour voir plus de choses de ce monde et vivre des expériences uniques. Le simple sourire de Fenris suffit à répondre au Capitaine.
La cérémonie eut lieue dans la grande cour. Tous les nominés furent appelés pour se mettre en rang en son centre. Aux côtés du Sergent unijambiste se tenait le Capitaine de le cavalerie ainsi que deux de ses meilleurs éléments. Les uns après les autres, les recrues annoncèrent leur choix d'affection entre l'armée royale et leur protectorat d'origine. Ces derniers recevaient alors une armure aux couleurs de l'unité qu'ils allaient bientôt rejoindre. Quant aux autres, le Capitaine de la cavalerie royale leur mettait une cape sur les épaules, les félicitant pour leur parcours et leur souhaitant la bienvenue. Lorsque vint le tour de Fenris et qu'il annonça son choix sans la moindre hésitation, Delyndil s'avança vers lui et procéda de la même manière qu'avec les autres, à une exception près. L'officier ne prononça pas un mot. Il se contenta de poser un main sur l'épaule de son frère et de lui sourire avant de s'éloigner un instant plus tard, laissant Fenris avec le regard plein d'enthousiasme et de joie. Les mots étaient inutiles. Delyndil était fier de son frère et n'avait nul besoin de le lui exprimer car il l'avait lu dans son regard.
Dernière édition par Fenris Nöldorion le Mer 21 Jan 2015 - 17:12, édité 5 fois
Fenris Nöldorion
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Sujet: Re: Fenris, le cadet des Nöldorion [Finie] Jeu 15 Jan 2015 - 20:23
~Faits d'arme~
Le guerrier pacifique
Fenris était donc devenu un guerrier de la cavalerie. Son dernier méharas avait fière allure avec son armure, tout autant que son maître avec la sienne. Bien que Delyndil réclamait régulièrement son frère à ses côtés dans le cadre de ses fonctions ou pour le simple plaisir de le voir, le jeune cavalier avait tenu à vivre parmi les autres soldats. Il était peut-être sorti de l'académie avec d'excellent résultat mais il estimait que sa place n'était pas aux côtés de l'Etat Major. Bien évidemment, il répondait aux sollicitations de son frère qui lui demandait parfois son avis, sans doute par curiosité ou pour évaluer ses compétences, mais il limitait sa présence aux côtés du Capitaine à ses requêtes et à leurs liens familiaux. Pour l'heure, les autres cavaliers le jaugeaient, comme tout nouvel arrivant. Mais avoir dans sa famille un père et un frère aîné qui se soient brillamment illustrés dans ce même corps d'armée n'aidait probablement pas. Il ressentait sur ses épaules le poids d'un héritage dont il devait se montrer digne, non pas pour lui, mais pour ses pairs dont la réputation serait entachée par son échec.
Les premiers temps au bastion d'Ellyrion se déroulèrent sans évènements particuliers, mis à part la forteresse de Yutar qui s'élevait au Sud et dont l'ombre menaçait les murs d'enceinte sylvains. Puis, des rapports de patrouilles rapportèrent de petits mouvements de troupes plus à l'Est d'Ellyrion. Aucune attaque de villages n'était à déplorer, à croire que les individus voulaient se faire discrets. Sans doute étaient-ils des éclaireurs en quête d'informations ou avaient-ils pour projet d'attaquer un site plus loin dans l'Anaëh dans le but de distraire leur attention. Aussi fut-il décider d'attaquer ce groupe pour n'en laisser aucun survivant qui puisse faire de rapport à une autorité supérieure. Quel qu'était leur but, ils ne devaient pas l'atteindre et leurs chefs devaient rester dans l'ombre. Les cavaliers étant plus à même de se rendre rapidement sur place, Delyndil mena cette action et, parmi les quelques cavaliers qu'il désigna pour l'accompagner, il choisit d'emmener son frère. Il était temps qu'il affronte un adversaire de chair et de sang.
Durant le trajet, le Capitaine appela Fenris à ses côtés et, à sa demande, ceux qui d'habitude marchaient à ses côtés prirent un peu de distance pour leur laisser une certaine intimité. Pour autant, rien ne pouvait échapper à leurs oreilles d'elfe.
Comment te sens-tu ?
La question surprit un peu le jeune Nöldorion qui sembla ne pas comprendre où son aîné voulait en venir. Delyndil sourit, presque tristement avant de poursuivre.
J'imagine que pour toi l'idée de tuer d'autres êtres vivants ne doit pas être facile à vivre.
Voilà donc la raison de son inquiétude. Fenris la trouvait plus que légitime et il ne pouvait nier qu'il appréhendait ce premier combat. Quoi de plus naturel ? Car il n'y avait justement rien de naturel dans le fait d'ôter une vie quelle qu'elle soit.
Il est vrai. Mais il me faut faire avec.
Un nouveau silence flotta, ne se laissant perturber que par le cliquetis des armures, pendant que Delyndil jaugeait son frère.
La simple idée de devoir tuer ébranlerait plus d'un elfe. Pour un amoureux de l'oeuvre de Néera tel que toi, j'imagine que la question doit prendre davantage d'ampleur. Le fait de tuer ne te pose-t-il pas un problème d'éthique ? Ou de conscience ?
Non.
La réponse fut si rapide et assurée que cela en choqua presque le Capitaine mais celui-ci attendit la suite de sa réponse avec patience.
Si ces êtres pénètrent sur nos terres les armes à la main ou mus par de mauvaises intentions, alors d'autres vies sont en jeux. Ôter la leur en sauvera bien plus que celles qui auraient pu être détruites.
Puis il se tourna vers son frère pour achever son explication.
J'ai choisi la voie des armes pour sauver des vies. J'aimerais qu'il soit possible de faire autrement qu'en tuant, mais j'ai conscience que ce ne peut toujours être le cas. Pour protéger les nôtres, je suis prêt à agir sans remords.
Voilà tout ce que le Capitaine avait besoin d'entendre pour être rassuré. Le "sans remords" était peut-être un peu exagéré pour ce premier combat, mais cela suffisait à calmer ses inquiétudes. La conversation s'arrêta là et la formation de cavaliers reprit son état initial.
Arrivé à proximité de là où avait été vu le groupe de drows, on fit halte et on envoya deux éclaireurs repérer la position des ennemis. A leur retour, ils apprirent aux officiers que les sombres avaient monté un campement au bord d'un cours d'eau dans un sous-bois à proximité. Un plan d'attaque fut alors élaboré, avec la collaboration de Fenris. Celui-ci se déroulait de la façon suivante : Les cavaliers devaient se scinder en plusieurs groupes. Le premier attaquerait par le Sud en déversant une pluie de flèches pour réduire le nombre des forces en présence et semer la pagaille. Profitant de l'effet de surprise, un groupe de guerriers montés traverserait le campement d'Est en Ouest, faisant tomber un maximum d'adversaires avec un minimum de pertes elfes. Un deuxième passage étant trop prévisible, une nouvelle salve de flèches viendrait s'écraser sur le site avant qu'un groupe de guerriers à pieds ne vienne achever le travail, aidé par les cavaliers en renfort. Les archers resteraient en retrait afin de tirer à vue sur tout intrus essayant de s'enfuir. Le plan fonctionna à merveille et seuls quelques blessés furent à déplorer du côté elfe. Fenris avaient demandé à être dans le dernier groupe d'assaut, le moins sécurisé. Quitte à découvrir ce qu'était un combat, autant aller jusqu'au bout. Il eut plus d'une occasion de tuer un drow et il s'acquitta de sa tâche. Une fois le combat terminé et le calme revenu, le jeune elfe observa le champ de bataille, cherchant à redessiner son parcours dans la mêlée. Il n'était pas sûr d'en être capable alors que le campement ne s'étendait que sur une cinquantaine de mètres. Alors qu'il restait là en silence, toute la cavalerie se mit à pousser un cri de victoire en cœur. Ceux nouvellement intégrés comme Fenris les accompagnèrent après un mince instant de surprise. Seul le jeune elfe aux yeux vairons n'en fit rien et les regarda sans pouvoir adhérer à leur mouvement. Une de ceux avec qui il avait fait ses classes l'interpella lorsque le silence fut revenu.
Fenris, tu ne te réjouis pas ? Tu as participé à l'élaboration de cette stratégie. C'est même toi qui as eu l'idée pour l'assaut de la cavalerie entre les deux salves. Tu devrais être satisfait de sa réussite !
Le jeune Nöldorion se retourna calmement vers celle qui s'adressait à lui, une guerrière un peu plus âgée que lui qui était très compétente mais trop dans l'émotion à son goût. Il lui répondit avec un certain détachement.
Je le suis. Mais je ne peux me réjouir de la mort, même de la leur.
Se faisant, il désigna l'un des corps à ses pieds. La guerrière pencha légèrement la tête sur le côté tout en continuant d'observer son frère d'arme.
Un guerrier qui ne trouve aucune satisfaction dans la mort de ses ennemis ? Tu es un être bien singulier Fenris.
Ce dernier lui adressa un sourire en coin pour toute réponse puis s'éloigna. Plus tard, cette phrase lui valut un surnom... Celui de "guerrier pacifique".
~~~~~~~~~~~~~~~
La défaite d'Ellyrion
Fenris était là lors de la bataille du fort du Sud. Il se trouvait en compagnie de son frère lorsque celui-ci fut appelé sur les remparts de toute urgence. Il suivit le Capitaine au pas de course jusqu'au sommet des murs et découvrit alors la gigantesque vague de drows qui déferlait depuis les portes de Yutar, se dirigeant droit sur eux. Les rangs du sombre peuple s'étendaient sur tout l'horizon et achevait de se mettre en place. Des armes de siège avançaient parmi les lignes pour prendre position. Deux grandes tours mobiles se détachaient maintenant de la forteresse et entamaient leur très lente progression vers Ellyrion. Découvrant l'effroyable spectacle, Fenris sentit son cœur s'arrêter et le temps se suspendre. Il ne sut même pas combien de temps il resta sans respirer pendant qu'il lui semblait que le monde s'écroulait. On l'avait préparé à bien des situations mais pas à celles où sa mort semblait totalement inévitable. Il avait déjà participé à quelques petites escarmouches mais rien de vraiment impressionnant. Cette fois, une véritable bataille s'annonçait. Un bataille où il serait au moins à un contre dix.
Fenris.
Le jeune Nöldorion tourna la tête vers son frère. Celui-ci était déjà tourné vers l'intérieur du fort et, avec les autres officiers présents, avait lancé une ribambelle d'ordres sans que son cadet ne les ait entendus. Mais maintenant qu'il l'avait tiré de sa torpeur, il lui semblait que tout lui revenait aux oreilles. Se préparer au combat, armer les engins de guerre, archers en position et prêt à tirer, lanciers sur les murs... Alors qu'il assimilait encore le reste des consignes, Delyndil commanda personnellement son frère.
Je veux que tu te tiennes à l'arrière avec les autres recrues.
Avec tout mon respect Capitaine...
Fenris garda le silence une seconde avant de poursuivre en se retournant vers son aîné.
Dans tes rêves.
Loin de lui l'idée d'être grossier mais ces mots exprimaient le mieux sa pensée. Jusque là, il s'était toujours tenu près de son frère pendant la bataille, et ce à la demande de l'officier qui souhaitait le protéger. Fenris y voyait également un occasion de veiller sur les arrières de son aîné dont la vie était plus précieuse pour l'Anaëh que la sienne, et il n'avait pas l'intention que cela change cette fois-ci. Puis il descendit les escaliers, prenant la direction de ses quartiers pour mettre son armure et prendre ses armes avant de se rendre aux écuries préparer sa monture. Dans le fort, il n'en aurait pas besoin mais il devait se tenir prêt en cas de repli.
Et repli il y eut... Fenris assista à la naissance des golems créés par les mages, au blocage de leurs machines de guerre, aux assauts des immenses échelles que les lanciers tentèrent de repousser avant d'être forcés d'entamer le combat, les chocs du bélier sur la porte du fort, l'arrivée des tours dont l'ombre se projeta jusque dans la cour où se tenait des lignes de guerriers d'infanterie prêtes à tirer l'épée...
Si les premiers temps lui parurent longs, il eut l'impression que la suite ne dura qu'une heure. La défaite ne pouvait être évitée mais les elfes se défendirent pour conserver le fort aussi longtemps que possible. Les murs furent repris à plusieurs occasions mais la vague de sombres suivante balayait tout le travail accompli. Et puis Ellyrion finit par être submergé et le peuple sylvain ne fut plus assez nombreux pour tenter une nouvelle action. Il n'y avait plus qu'une solution si l'on voulait sauver le plus de monde possible : la fuite. Mais il fallait laisser un temps d'avance aux hommes à pieds et aux blessés. Delyndil ordonna alors aux cavaliers de se mettre en selle pour une ultime charge. Fenris et lui se firent des adieux silencieux par un regard, un geste... Dans l'éventualité où l'un d'entre eux ne s'en sortirait pas. Durant ce dernier combat, le méharas de Fenris fut grièvement blessé et fut contraint de s'écrouler, faisant tomber son cavalier par la même occasion. Le choc fut rude pour le jeune noble qui put se reprendre juste à temps pour éviter un coup de hache qui allait lui fendre le crâne. Se saisissant d'un bouclier abandonné, Fenris se protégea comme il put sans jamais avoir l'occasion de se relever. Puis le sombre tomba au sol, mort, et il découvrit la silhouette de Tarion Melendil, Lieutenant de la cavalerie, qui se tenait sur son cheval, l'épée à la main. Delyndil se tenait à sa droite et appela son frère à venir sur sa monture au plus vite. Fenris lâcha alors le bouclier et se releva rapidement pour se rapprocher de son Capitaine. Il eut une seconde d'hésitation avant de monter derrière lui, jetant un dernier regard à sa monture qui gisait à quelques mètres de là. Il s'était toujours très attaché à ses méharas et c'était la première fois qu'il en perdait un au combat. Il avait la sensation d'avoir perdu un ami précieux... Delyndil lui donna le bras pour l'aider à monter, sortant son frère de la tristesse qui commençait à l'envahir, puis il commanda le repli à toute la cavalerie. Leur tâche était accomplie, on ne voyait plus d'elfe à l'horizon et il était tant pour eux de partir avant de subir d'autres pertes.
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L'avènement du guerrier
Fenris participa par la suite à plusieurs batailles comme celles d'Eraison dont il avait également assisté à la chute. Un cheval ayant appartenu à guerrier tombé à Ellyrion lui avait été confié en attendant qu'il puisse avoir un nouveau méharas. L'animal était très perturbé après la tuerie à laquelle il avait assisté et son nouveau cavalier avait dû prendre de son temps pour apaiser l'animal. Il y parvint mais savait que ce ne serait que temporaire. Le hongre avait désormais besoin de liberté et de paix et Fenris était attristé de devoir lui imposer de nouveaux combats. Mais que serait un cavalier sans monture ?
Jusque là, Delyndil et son frère eurent beaucoup de chances dans leurs combats car ils en ressortirent toujours indemnes ou avec des blessures légères. Mais cela ne fut pas toujours le cas...
Les drows avaient peut-être pris Eraison mais les terres alentours demeuraient les leurs. Passer par des tunnels étaient certes une tactique plus rapide pour envahir une ville mais elle avait néanmoins cet inconvénient non négligeable... Aussi les elfes prenaient-ils grand soin à ce que les choses demeurent ainsi. De nombreuses escarmouches et raids étaient organisés afin de faire tomber les drows un à un et que les empêcher d'occuper la zone. Mais parfois les mouvements de troupes ennemis étaient infimes. Aussi envoyait-on peu d'hommes pour les traquer et les tuer. Un jour, Delyndil prit une dizaine de cavaliers avec lui pour accompagner une escouade qui partait en chasse d'un groupe de drows attaquant les villages des environs d'Eraison. La traque dura plusieurs jours et s'acheva dans les vielles ruines d'Aduram que la végétation avait envahie, probablement avait l'aide récente de Kyria.
Alors que la combat battait son plein, Fenris entendit le cri douloureux de son frère à plusieurs mètres de lui. Il le découvrit alors à terre, les mains sur son visage, quelques flammes sur son col, se tordant de douleur. Devant lui se tenait un drow, l'air visiblement satisfait. Il n'en fallut pas plus au jeune guerrier pour comprendre la situation. Achevant son adversaire, il se précipita vers le duo tandis que le sorcier levait la main, préparant le sort qui devait achever ou faire souffrir davantage son ennemi. Fenris arriva juste à temps et trancha son bras au niveau du poignet. Le sombre poussa un hurlement mêlant douleur et fureur. Cela laissa juste assez de répit au jeune noble pour s'enquérir de l'état de son frère. Mais la rage du drow était telle qu'il en oublia sa souffrance et commença à préparer un nouveau sort. Fenris, entendant son incantation, parcourut les alentours du regard. Ce serait sans aucun doute lui la prochaine cible car il avait provoqué la colère du sorcier mais il devait mettre son frère à l'abri. Il rangea alors ses épées dans leurs fourreaux, saisit Delyndil par le bras et le bouclier qui traitait à ses pieds dans l'autre main. Ainsi protégé, il entraîna son frère dans un recoin où il serait protégé des attaques du drow pendant qu'il en détournerait l'attention. Fenris le fit s'asseoir et repartit en courant, évitant ainsi les boules de feu qui vinrent s'écraser contre les parois derrière lui. Le sorcier comprit vite qu'il ne servait à rien d'essayer de viser l'elfe directement et que mieux valait le devancer. Il lança alors un nouveau projectile enflammé qui explosa devant le cavalier, projetant Fenris en arrière. Secouant sa tête qui avait frappé le pavé, il eut néanmoins le réflexe de relever son bouclier qui encaissa une nouvelle boule de feu. Achevant de reprendre ses esprits, il repositionna son écu avant que le sorcier, déchaîné, lance une déferlante de flammes ininterrompue sur lui. Tandis qu'il peinait à maintenir le bouclier devant lui, Fenris repéra un morceau de métal incrusté dans le pavage. Il comprit alors qu'il s'agissait d'une partie du mécanisme d'une herse qui se trouvait au dessus de lui et qui se prolongeait jusque sous les pieds du sorcier. Sans hésitation, l'elfe posa la main sur le fer et les flammes s'arrêtèrent une seconde plus tard. Le drow se tenait toujours devant lui, cambré de douleur et incapable de bouger à cause du courant électrique de forte puissance qui courrait dans ton son être. Après un moment, Fenris retira sa main et le sombre s'écroula au sol, très faible, mais vivant.
Alors que l'ombre de son ennemi se penchait sur lui, le sorcier déversa son venin en guise d'ultime assaut.
Dalharuk d'natha ssindossa. Dosst orn el saph auflaqui ! *
Impassible, Fenris le regarda et, à la grande surprise du sorcier, lui répondit dans sa langue.
Sarn d'dosst wiles. Whol nin, dos phuul elggor. **
Le cavalier sortit alors une de ses épées de son fourreau et la planta dans le cœur du drow.
Fenris retourna auprès de son frère et découvrit alors la brûlure qui s'étendait sur presque la moitié de son visage. Il retint une exclamation de stupeur -la jugeant néfaste pour le moral de Delyndil- et appela à l'aide.
Soigneur. Soigneur !! Tiens bon Delyndil.
Quelques instants plus tard, un guérisseur se précipitait vers eux et commença à examiner la blessure du Capitaine. La brûlure était sérieuse mais il survivrait. Malheureusement, il ne pouvait user de magie, réservant son énergie aux cas mortels. Tandis que le soigneur officiait, un petit groupe, commandé par le second Lieutenant de la cavalerie, s'organisa en demi cercle autour du blessé pour le protéger. Il y avait là d'autres cavaliers mais aussi des membres des autres corps d'armée présents. Fenris, impuissant pour aider son frère en l'état actuel des choses, posa une main sur son épaule et s'apprêta à se relever pour aider ses frères d'arme. Mais le guérisseur l'arrêta dans son élan et attira son attention sur sa main. En effet, le cavalier ne s'en était pas rendu compte dans l'action mais la surface de sa main qui avait électrocuté le sorcier avait été touchée par les flammes et sa peau commençait à réagir. Le soigneur lui recommanda alors d'appliquer le contenu d'un petit pot qu'il lui tendit avant de repartir au combat pour éviter que son état ne s'aggrave de trop. Fenris s'exécuta et, le cœur lourd d'inquiétude pour son frère, se rangea aux côtés des guerriers. Le Lieutenant eut un regard vers le sorcier tombé puis elle se tourna vers son assassin avec un regard approbateur.
Joli coup.
Fenris se contenta d'un signe de tête pour tout remerciement et tira ses armes pour défendre le Capitaine qui, une fois soigné, devrait être évacué du champ de bataille.
(* Fils de p***. Vous allez crever comme des chiens !) (** Gare à tes paroles. Pour l'heure, c'est toi qui meurs.)
Dernière édition par Fenris Nöldorion le Sam 17 Jan 2015 - 20:33, édité 1 fois
Fenris Nöldorion
Elfe
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Sujet: Re: Fenris, le cadet des Nöldorion [Finie] Sam 17 Jan 2015 - 20:32
~En résumé~
796 : Naissance 840 : Découverte de sa sensibilité à la symphonie des arbres (44 ans) 844 : Inscription à l'académie de magie d'Alëandir (48 ans) 867 : Abandon de ses études en magie et retour à Malereg (71 ans) 875 : Évaluation des capacités martiales par son père (79 ans) 909 : Inscription à l'académie militaire d'Alëandir (113 ans) 987 : Fin des classes et intégration à la cavalerie royale (191 ans) 989 : Participation à son premier combat réel (193 ans) 999 : Défaite d'Ellyrion (203 ans) 7 : Escarmouche d'Aduram (210 ans)
Dernière édition par Fenris Nöldorion le Mer 21 Jan 2015 - 17:05, édité 1 fois
Fenris Nöldorion
Elfe
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Sujet: Re: Fenris, le cadet des Nöldorion [Finie] Sam 17 Jan 2015 - 20:36
Bon, après plusieurs jours de travail, je peux enfin le dire.... Fiche terminée !!!
Ma principale interrogation concerne la temporalité. Du fait de leur vitesse d'apprentissage, j'ai du mal à évaluer combien de temps ont duré différents évènements comme l'enseignement à l'école de magie (23 ans : assez long pour voir qu'il ne sera jamais un grand magicien ?) ou encore ses classes à l'académie militaire dont il est censé sortir tôt par rapport à la majorité des elfes...
Y a-t-il un staffeux courageux pour prendre le temps de corriger ma fiche ? x)
Roderik de Wenden
Ancien
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Sujet: Re: Fenris, le cadet des Nöldorion [Finie] Mer 21 Jan 2015 - 12:56
Je m'en occupe. :)
Dans l'ensemble, tu sembles avoir fait pas mal de recherches dans l'élaboration de ta fiche et cela se ressent. Tu indiques bien que la Symphonie des Arbres est un don peu courant, et tu sembles avoir compris son principe.
Quelques remarques néanmoins :
Tout d'abord, concernant la temporalité : 25 ans cela me paraît relativement jeune pour entrer à l'académie de magie d'Alëandir, même si on cherche à l'éduquer assez tôt. Je pense qu'un âge se situant autour de 50 ans serait plus approprié. Pour l'abandon des études et le retour à Malereg, pas besoin qu'il n'y passe trop de temps. Je pense qu'on peut se rendre compte assez vite qu'il n'a finalement pas les capacités requises ; même si un elfe prend plus de temps qu'un humain pour étudier, il n'y a pas de rapport mathématique entre la perception du temps d'un elfe et la perception du temps d'un humain (il y a certes une différence, mais c'est plus complexe que ça). Un espace entre cinq et dix ans, par exemple, me paraît raisonnable. Pour le reste les écarts ne me posent pas de problème (il faudra bien sûr réadapter les chiffres après avoir apporté tes corrections )
Fenris Nöldorion a écrit:
Apprenti, Fenris maîtrise naturellement la foudre qu'il manipule par l'intermédiaire de son épée le plus souvent mais tout métal fait un bon catalyseur de magie. Sans cela, l'utilisation de la magie lui est très difficile et lui demande beaucoup concentration.
Petite précision là-dessus : le catalyseur aide le mage en ce qu'il canalise la magie (moins de fatigue pour le mage) et rend son utilisation plus commode. En revanche le fait que le catalyseur soit un objet métallique est sans incidence : "la puissance du catalyseur ne vient que de l'attachement qu'a le mage pour l'objet, plus un catalyseur est personnel et symbolique pour son utilisateur, plus il fonctionne bien" (merci à May'Inil Baenrahel pour me l'avoir expliqué^^)
Je crois ne rien avoir à relever d'autre. :)
Fenris Nöldorion
Elfe
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Sujet: Re: Fenris, le cadet des Nöldorion [Finie] Mer 21 Jan 2015 - 14:34
Merci Roderik il pour cette correction ma foi très rapide ! J'ai essayé d'être le plus précise et le plus dans les clous possible. Je suis contente de voir que mes recherches et toutes mes questions (dsl à tous ceux que j'ai embêté) ont servis. :)
Je suis actuellement au travail mais je ferais les corrections dès mon retour ce soir. J'ai juste une question par rapport aux compétences magiques de Fenris. Est-ce que 5-10 ans en école de magie sont suffisants pour justifier sa maîtrise actuelle (tout en sachant qu'il a ensuite jouer les autodidactes par la lecture et l'entraînement avec son maître d'armes et puis avec l'académie militaire) ?
Je t'avertirai dès que j'aurai fini. :)
Roderik de Wenden
Ancien
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Sujet: Re: Fenris, le cadet des Nöldorion [Finie] Mer 21 Jan 2015 - 16:51
Pour les 5-10 ans, je me disais que la maîtrise actuelle de ton personnage pouvait s'expliquer aussi par le fait qu'il ait pu poursuivre son apprentissage plus tard en autodidacte, lorsqu'il a décidé d'associer la magie et l'épée. Mais si tu veux prévoir une période plus longue, libre à toi, c'est peut-être plus sûr de justifier ainsi
Fenris Nöldorion
Elfe
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Sujet: Re: Fenris, le cadet des Nöldorion [Finie] Mer 21 Jan 2015 - 17:19
Merci !
Modifications apportées dans : --> le premier post : partie magie --> le deuxième post : âge de la découverte des pouvoirs et du départ de l'école de magie + âge de la découverte de son don pour la symphonie des arbres --> le cinquième post : modification des dates du résumé chronologique
Roderik de Wenden
Ancien
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Sujet: Re: Fenris, le cadet des Nöldorion [Finie] Mer 21 Jan 2015 - 17:57
Je valide
Code:
[Métier & Classe] : Membre de la cavalerie elfique
[Race & Sexe] : Elfe & Masculin
[Classe d'arme] : Corps à corps & Magie
[Alignement] : Neutre Bon
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.