Thaar, une cité pleine de vie, colorée et animée d'une flamme toute particulière. Elle faisait partie de ces villes qui respiraient, qui vivaient, et qui vivaient fort même. D'autant plus qu'en ce dernier jour du mois d'Hiver, l'âme thaarie rayonnerait comme à son habitude du matin au soir, mais aussi du soir au matin. La fin de la journée venue, alors que le soleil déclinant sur la mer Olienne en irisait les vagues et l'écume d'un dégradé qui s'étalait de la tangerine au rouge cinabre, la plèbe prit la direction des docks.
Plusieurs petits groupes d'autochtones et peut-être même d'habitants venus d'autres cités alentours, voire aussi de voyageurs et de marchands de passage, battaient le chemin, riant déjà, chantant pour d'autres. La jeune femme sobrement vêtue et tatouée de motifs aussi colorés que les vêtements des thaaris suivait les foules populaires. Tao ne savait pas vraiment où elle allait, mais cela n'avait pas d'importance, émerveillée qu’elle était par ces joyeux rassemblements d’hommes et de femmes, petits, grands ou vieux. L’étrangère avançait, son baluchon de jute sur l’épaule et son bâton qui lui servait d’aide à la marche dans la main droite, poursuivie par quelques marmots qui l’amusaient beaucoup, puisqu’ils ne cessaient de tourner autour d’elle en désignant les motifs colorés gravés dans sa peau sur tout le côté droit.
Le port était plein à craquer. Si bien que l’on pouvait se demander comment personne n’avait encore terminé à la flotte. Chacun était venu pour ses propres raisons, le buffet aura certainement attiré les « crève-la-faim » qui pour un soir, n’auront pas besoin de détrousser un passant, comme ceux qui ne se déplaceront que pour l’ambiance festive. Tout le monde y trouverait son compte et cela ne présageait que du bon pour la nuit à venir.
Approchant des docks, la petite brune se fraya un chemin à travers tout ce monde pour rejoindre le buffet puisque son ventre criait famine depuis l’aurore. Impossible ne pas être surprise par tant de mets, la nourriture semblant dégueuler des tables. La boisson coulait à profusion, si bien que certain entamaient déjà la troisième ou la quatrième chope de bière. On épanchait sa soif et on se remplissait l’estomac sans modération aucune. Sauf pour Tao qui se contenta de piocher ci et là quelques légumes et crudités, évitant les plats de viande, sous le regard un peu étonné de certains de ses voisins. Puis elle traversa la foule dans le sens inverse, cherchant un endroit un peu plus calme où déguster son précieux repas. C’est donc à quelques mètres des fêtards qu’elle partit s’assoir en tailleur au bord de l’eau.
Les derniers rayons du soleil disparaissaient au loin, comme happés par les flots. Alors le port s’illumina de plusieurs brasiers disséminés ici et là, aux alentours des docks. On embrasait les torches suspendues ainsi que les lanternes. Thaar s’enveloppait lentement d’une couverture nocturne mais semblait rayonner d’autant de feux qu’il était possible de compter d’étoiles dans l’immensité des cieux. Et pour quelqu’un qui n’avait jamais visité de véritable ville avant aujourd’hui, c’était un spectacle stupéfiant. Jamais elle ne se serait doutée qu’ailleurs que dans son chez soi, on pouvait trouver autant d’allégresse, d’autant qu’on lui avait toujours dépeint un monde en proie à bien des vices.
Trêve de rêvasseries, un homme installait une toute petite table munie de rebords non loin d’elle, déposant trois gobelets dessus ainsi qu’une petite perle de nacre.
- Mes sires, mes dames, le ou laquelle d’entre vous se sent-il capable de suivre les mouvements d’Amrah les Doigts Dorés ?!
En quelques secondes à peine, plusieurs personnes s’étaient déjà regroupées autour de l’homme et son jeu.
- Dix écus la partie ! Dix ! Scandait-il en ouvrant les deux mains. Laissez-vous tenter ! Voyons qui est talentueux, ou chanceux !
Plusieurs s'essayèrent au jeu. Aucun ne l'emporta... enfin presque aucun. Ce qu'il advint d'Amrah après cette nuit là, en tout cas, nul ne put le dire.
~ Thaar, Fête de la nouvelle année - An 10 du XIe Cycle ~
I. GénéralitéL'Ithri'Vaan tel que nous le connaissons aujourd'hui est une formation très récente puisqu'elle date de l'an 6 du XIe Cycle. Elle reste en constante évolution. Pour l'heure, les trois indétrônables cités qui forment le trépied fondateur de la région sont Naelis (le jeune royaume militaire qui essaie tant bien que mal de garder une indépendance précaire), Thaar (le centre de la Confédération de Principautés Marchandes qui aimerait imposer son hégémonie financière sur le monde entier) et Sol'Dorn (le cœur du culte Sombre et de l'influence Eldéenne en proie à de perpétuelles guerres civiles). Autour de ces centres névralgiques s'étendent des villages ayant prêté allégeance au royaume de Naelis et des Principautés soumises par le pouvoir commercial du Conseil de Thaar, formant ainsi la Confédération des Principautés de Thaar.
Autour de Sol'Dorn, les choses sont moins claires et on a coutume d'appeler pudiquement ce gros sac de nœud "Seigneuries Morcelées". En théorie, ces terres appartiennent directement à la ville mais l’événement fondateur de l'Ithri'Vaan tel que nous le connaissons aujourd'hui - soit la désertion du IVe Ost d'Elda - les ont séparées en une infinité de petites parcelles dirigées par des chefs de guerre qui n'ont de cesse de s'affronter, que ce soit par les armes ou le commerce, à une échelle locale. Chaque chef de guerre est appelé "despote". La quasi totalité d'entre eux sont des déserteurs du IVe Ost eldéen. Basé à Sol'Dorn pendant près de cinq siècles pour surveiller l'Ithri'Vaan au nom de l'empire drow, le bastion se délita sous l'influence des idées libertaires de la région, jusqu'à ce que l'Ost implose, en l'an 6 du XIe Cycle. Le temps qu'Elda s'en aperçoive, l'Ithri'Vaan était libre.
Depuis, l'Ithri'Vaan (ou "Estrévent" comme l'appellent les Péninsulaires) est le creuset d'une civilisation aussi décadente que cosmopolite. Si les drow sont encore assez mal vus en Naelis - libérée il y a peu de leur influence - et que les humains sont considérés comme des citoyens de seconde zone dans les murs de Sol'Dorn, toutes les races et toutes les religions se rencontrent, se mêlent et s'expriment tout de même pour former une société passablement débridée... et ce sans aucune pitié. La règle d'or est à prendre au pied de la lettre : l'argent est roi et l'arnaque, le plus raffiné des arts.
Pour en savoir plus : II. Société OligarchiqueII.1. Liberté de CulteSi un dieu existe, alors il a des fidèles en Ithri'Vaan. Toutes les formes de pentianisme coexistent avec le panthéon sombre, de petits cultes, des sectes payables en trois fois et des prophètes de la fin du monde. C'en est à tel point qu'un dicton raconte que les Vaanis - les habitants d'Ithri'Vaan - ne travaillent que huit jours sur neuf, le dernier étant consacré à un dieu différent chaque ennéade tout au long de l'année.
Les seuls cultes à être réellement discrets sont les cultes draconiques. Malgré le déclin de l'influence d'Elda, ceux-ci sont encore profondément inscrits dans la coutume malgré le fait que sa pratique soit punie de la peine de mort (ou autres douloureuses joyeusetés). Cette religion est en réalité un amas de petites sectes souvent fanatiques et toujours secrètes ayant chacune gardé une notion très parcellaire du culte que vouaient aux dragons les grandes lignées de Nisetis, l'ancien Empire qui recouvrait l'Ithri'Vaan avant que les drow ne le détruise entièrement.
Pour en savoir plus :II.2. Pouvoir & ArméeL'argent, l'information et le fanatisme. Les trois nerfs de la guerre dans cette partie du monde.
Si Thaar possède les deux premier avec ses réseaux tentaculaires et Sol'Dorn le troisième, Naélis tente de compenser par une population jeune qui se souvient encore douloureusement de l'occupation drow et qui est prête à tout pour garantir son indépendance. La proximité de l'Aduram et de l'Anaëh rend également les ennemis potentiels moins enclin à charger tête baissée le jeune royaume.
Mais l'armée n'est pas une préoccupation majeur de la région. Mis à part pour le jeune royaume, de la piétaille aux grands vétérans, en passant par les héros de guerre : tout se loue... et les surenchères de dernières minutes peuvent être douloureuses. Qui aimerait voir ses armées se retourner d'un bloc sous prétexte que le camp d'en face paie mieux ? Sans doute est-ce pour cela que les personnages les plus influents prennent garde à ne jamais tirer ouvertement les armes les uns contre les autres. Question de garantir les profits de tout le monde, voyez-vous ? A la place, les complots, les guerres d'influence et d'information sont monnaie courante et les assassins ont des guildes avec pignon sur rue. Les milices privées servent avant tout de garde du corps et de chasseurs de bandits.
La plus grande puissance de la région est sans conteste le Conseil de Thaar... Ou du moins il l'est lorsque les dix Princes Marchands qui le composent sont unanimes. Bien qu'ils fassent très attention à ne rien laisser paraître à l'extérieur pour ne pas attirer les vautours, ce n'est presque jamais le cas en fin de compte. Cependant leur pouvoir individuel est déjà effrayant et rares sont ceux qui osent s'y frotter. Leurs possibilités de régulation commerciale démesurée leur donne la mainmise sur bien des choses, y compris le système juridique de Thaar et des principautés associées, désignant ce qui est légal ou non d'un simple mot.
Face à cette astre rayonnant, les Six Hérauts de Sol'Dorn, presque toujours Grand-Prêtres de la Cité, ont du mal à voir au delà des révoltes, des purges et des guerres civiles qui agitent leurs murs ainsi que les Seigneuries Morcelées. Quant au roi et à la reine de Naélis, ils ne sont que bien peu entrés dans la danse et se satisfont plutôt bien des querelles internes des Principautés Thaaries qui leur permettent de rester loin des yeux et de l'appétit de Thaar.
II.3. Vie QuotidienneBeaucoup d'étrangers voient l'Ithri'Vaan comme un pays de cocagne. Un soleil magnifique toute l'année, des terres luxuriantes, une morale souple et une ronde de plaisirs qui n'en finit jamais. Pourtant, la vérité est à l'image des pièces de monnaies qui font la loi dans ce pays : elle a deux faces. Si Naélis est une exception sur bien des points grâce à son retrait et à sa forme de monarchie rendant la loi du marché un peu moins cruelle qu'ailleurs, la vie n'est idyllique nulle part. Le soleil est magnifique et la terre luxuriante... autour de l'Oliya. Dès qu'on s'éloigne du fleuve, les rayons meurtriers laissent une terre aride et brûlée pendant toute la saison chaude. Une morale souple ? Oui, mais également en matière de justice. L'or, les informations et la foi ont raison, bien plus que la raison elle-même. Quant à la fameuse ronde des plaisirs, elle durera en effet... tant que vos poches peuvent vous la payer et que vous ne succombez pas sous les coups de surin d'un quelconque meurtrier lorgnant vos économies.
En réalité, la vie des Vaanies est dure. L'esclavage est monnaie courante et il est même un moyen aussi reconnu que la prostitution pour éponger ses dettes. La corruption est omniprésente et les gardes facilement distraits par le son des pièces. Les grands peuvent sans crainte marcher sur les petits et les petits n'ont qu'à garder les lèvres scellées en espérant que personne n'ordonnera leur mise à mort immédiate. Tant de races et d'origines cohabitent que la loi du plus fort et celle de l'argent ont fini par former le socle de la société d'Ithri'Vaan.
Pour en savoir plus :II.4. JusticeSavez-vous que la langue oliyanne distingue douze formes du mot 'arnaque' et quatre pour le mot 'mensonge' ? Eh bien, sachez également qu'ils n'ont pas été aussi inventifs pour le mot 'justice'. Les lois Vaanies sont complexes et retorses mais également malléables dans leur application... pourvu qu'on y mette le prix. Le commun des mortels, lui, a intérêt à ne se mettre personne à dos où la descente dans l’abîme sera rapide et vertigineuse. Le Guet, garde officielle de Thaar, est redouté autant pour son excellent matériel que pour sa partialité dans les arrestations et les dégâts collatéraux. On préfère très souvent embaucher assassins ou mercenaires pour se faire justice soi-même plutôt que d'en appeler à la justice publique, bien trop volatile...
Dans la Confédération, chaque principauté fait donc comme bon lui semble mais pour ce qui est de la ville de Thaar et de l’application de ses édits, il existe officiellement un système bien rodé. Les Prévôt du Conseil, des magistrats devant connaitre et faire circuler l'intégralité des édits, sont présents dans toutes les Principautés et dans tous les quartiers de la ville. Ils ont le pouvoir de rendre la justice et d'appliquer les sentences prévues par la législation du Conseil sans passer par les autorités locales, ni plus, ni moins. Cependant, comme chaque prévôt est désigné par le Conseil et que celui-ci à le pouvoir de les destituer à chaque instant, le calcul des puissances est rapidement fait.
Hors de l'influence de Thaar, à Naélis, le roi et la reine sont officiellement seuls garants de la justice et donnent des audiences bien que quatre gouverneurs les aident à s'occuper des délits courants. A Sol'Dorn, la garde est à la bottes des temples et chaque temple a tout pouvoir pour juger les crimes de ses membres... ou les crimes affiliés à la divinité à laquelle ils correspondent. Le résultat est parfaitement chaotique, mais la situation de Sol'Dorn n'est pas assez stable pour que cela pose réellement problème.
III. Particularités de la FactionFormée d'une infinité de cultures agglomérées par des invasions successives, l'Ithri'Vaan trouve toute sa saveur dans ce que les autres civilisations estiment être leur fange. A la fois terrible et magnifique, le mode de vie Vaani est inimitable sur bien des points.
III.1. Illégalité et CommerceEn Ithri'Vaan, les lois sur les importations ne sont régies que par une chose : la loi de l'offre et de la demande. Des animaux rares ? Des esclaves ? Des joyaux ? Des reliques sacrées ? Des artefacts divins ? Des trésors de guerre ? Des objets volés ? Tout se vend et tout s'achète, il suffit d'y mettre le prix et de ne pas avoir peur de se retrouver avec un couteau sous la gorge tant les arnaques sont nombreuses.
Il existe bien des marchés noirs, engendrés par des lois désignant comme illégaux certains produits, mais les importateurs sont très souvent à la solde des même marchands qui ont pignon sur rue et édifient les lois. L'important est de gagner un maximum et pour ça bien des chemins détournés existent. Concernant les réglementations, chaque cité est libre de faire et défaire ses lois, exceptées pour les Principautés de la Confédération Thaaries qui ont obligation de faire respecter les édits du Conseil en plus de leurs propres lois.
III.2. Combats de gladiateurs Que ce soit par Nisetis ou Elda, les deux empires qui ont étendu leur hégémonie sur l'Ithri'Vaan jusqu'au début du XIe Cycle, la région à une longue tradition de combats de gladiateurs et de représentation martiale dans des arènes. Chaque grand nom sponsorise un ou plusieurs champions, même ceux qui n'y trouvent pas grand intérêt eux-même se plient à cette coutume. Des forgerons, des dresseurs, des formateurs, des constructeurs de chars, des établissements de vie, des vendeurs de souvenirs , les représentations font tourner toute une économie florissante sur laquelle viennent se poser les paris des amateurs comme une cerise sur un magnifique gâteau.
Si Thaar et ses alentours ont plusieurs arènes de renom tout comme Naelis et son Colisée, la palme du lieu de combat le plus magnifique et le plus connu est détenu par le Bae'd de Sol'Dorn, une arène sacrée aux dimensions colossales conçue et édifiée par les eldéens de manière à ce que toute la population digne de ce nom puisse s'y réunir pour assister à des combats dédiés aux dieux Sombres. On raconte qu'après la chute de l'hégémonie drow, un excentrique aurait même essayé d'y faire une reconstitution de bataille navale...
III.3. MysticismeAvec la multitude de religions organisées qui coexistent et toutes les sortes de croyances venues de l'est comme de l'ouest - ou même nées sur place - les peuples d'Ithri'Vaan sont réputés pour être les plus superstitieux de Miradelphia. Vous croiserez sûrement des voyantes lisant dans des entrailles de poulets, de l'obsidienne ou les lignes de votre pied droit, tout comme des rebouteux exécutant des danses étranges et autres marabouts spécialisés dans les désenvoutements à distance. Chacun à ses petits rituels. Un charme de chance avant de prendre la mer, un sac d'os de rat sous l'oreiller pour rester virile ou de l'urine d'Ibak contre la perte des cheveux. Moitié habitude, moitié superstition, moitié remède de grand-mère, le charlatanisme fait son beurre... Mais chacun voyant midi à sa porte, ce que l'un prendra pour une réalité ne sera qu'histoire de bonne femme pour son voisin et inversement.
III.4. Hédonisme et ThéâtreThaar, terre des Cinq Sens. Naélis, Berceau d'Arcam. Combien d'expression Vaanies vantent le plaisir comme un art à consommer sans modération ? Sans doute faudrait-il une vie entière pour les compter. Les lupanars des docks aux maisons closes de la haute ville; des orgies païennes du petit peuple aux cérémonies sacrées d'Isten; des saltimbanques de rue aux grandes représentations théâtrales, les Vaanis aiment la vie et la prennent à bras le corps quelle que soit la profondeur de leurs escarcelles. Danses. Boisson. Sexe. Drogue. Combats. Ce que d'autres appellent vices, eux s'en parent comme de vertus.
L'art du Théâtre est né en ces terres et y jouit d'une reconnaissance toute particulière. Bannies de la bonne société Péninsulaire pour ses liens avec Arcam, inconnu dans le Zagazorn, réservé aux scènes religieuses à Elda et existant seulement sous quelques formes traditionnelles et codifiée en Anaëh, toutes les déclinaisons de la Comédie avec un grand 'C' sont représentées dans la région et le public en redemande. Les plus grandes compagnies et les plus grandes scènes sont Vaanies, mais nul n'égale le Grand Théâtre de Naélis, centre névralgique du culte d'Arcam.
IV. Rapports avec l’ExtérieurExtrêmement simple... Et extrêmement bons.
Mis à part Elda dont les Vaanis se méfient comme de la peste, ce qui est à l'origine de toutes les tensions de Sol'Dorn, l'ancien cœur de leur empire, les habitants d'Ithri'Vaan aime entretenir des relations commerciales lucratives (pour eux) avec qui le demande. Redoutables en affaire et d'une moralité plus que douteuse, on se méfie toujours des Vaanis... Mais cela n'empêchent pas toujours les téméraires de les inviter à leur table. Les Vaanis les plus importants haïssent la guerre et apprécient toute forme de badinage, fête et arts, des qualités rares en ce monde sanglant qui en font, parait-il, d'excellents hôtes.
En fait, leurs rapports internent sont largement plus complexes et destructeurs que leurs relations avec les puissances extérieures.
V. HRP : Conseils de jeu
Lexique :-
Bae'd : Arène sacrée de Sol'Dorn-
Cujin : mot oliyan pour désigner les mosaïques sacrée drow représentant des parcelles de la création du monde-
Despote : Seigneur de guerre possédant un lopin de terre dans les Seigneuries Morcelées
-
Prince Marchand / Princesse Marchande : gouverneur d'une Cité-
Prince Marchand de Thaar : expression abusive désignant les Conseillers de Thaar-
Seigneuries Morcelées : ensemble des lopins de terre gouvernés par des Despotes autour de Sol'DornConcernant les contrats et la bourse :Le but n'étant pas de rendre la faction inaccessible aux gens ne possédant pas un BAC+10 en finance et/ou commerce, nous vous conseillons de rester léger sur les rédactions de contrats et autres entourloupes bureaucratiques précises à moins que vos partenaires de RP ne soient d'accord et enthousiastes. Nous vous demandons également de ne pas jouer sur les fluctuations des valeurs des différentes monnaies pour garder une simplicité relative dans les estimations de prix. Le Staff s'accorde le droit de demander l'éditions des rps en cas d'exagération sur ces deux points.
Concernant les hybrides :L'Ithri'Vaan est la seule région ou les hybrides sont réellement acceptés.