|
| Lames souillées, sang versé et loyauté éprouvée [PV] | |
| | Auteur | Message |
---|
Hagen de Mhizaar
Humain
Nombre de messages : 210 Âge : 38 Date d'inscription : 25/05/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 34 ans Taille : 1m94 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Lames souillées, sang versé et loyauté éprouvée [PV] Mer 29 Avr 2015 - 15:46 | |
| Les mois de errance de l'héritier de Krahof étaient long, il était l'un des grands seigneurs de Guerre lors du conflit en Oesgard, il avait chevauché au coté du Baron Norman d'Uberwald, il avait fait couler beaucoup de sang, mais l'issue de la guerre fut pour lui pire que la mort, déchu de ses terres jusqu'à ce que Goar 1er lui restitue son fief, il fut assigné à l'Avouarie de saint-Ignace. Sa Maison et son lignage remontait jusqu'au premier colons du médian qui étaient partis a la Conquète du Nord. les Mizar etaient au côté des Heinsters, l'une des plus vieille famille de la Noblesse oesgardiène, défenseur du Nord, le Chien tricéphale avait toujours veiller sur les frontière dans la partie la plus rude du royaume. Les luttes permanentes contre les wandrais avait fait leur renommé. Aujourd'hui la Forteresse de Krahof était tenu par un partisan de Goar, les vassaux de Krahof étaient pour la plupart tous issue de la même Maison ou apparenté au Mizar à des degrés différents et avaient préféré ne rien tenté contre la forteresse, mais leur plan était clair, leur intentions aussi....profité de l'arrivée des troupes du Maréchal pour négocier avec lui et destitué les descendants du félon Goar du trône d'Oesgard....car c'était ainsi qu'il était nommé dans le nord du pays. Car seul un oesgardien de valeur et de vieux lignage pouvait prétendre à dirigé Oesgard. Aussi bien que providentielle l'arrivée du Baron de Clairssac laissait plané quelques doute quand à sa réelle motivation, certains pensait même qu'en réalité il ne désirait qu'une chose prendre le contrôle du pays sous sa coupe, qu'il n'y avait la nul envie de sauver le pays d'oesgard, que seul le pouvoir l'omnibulait...et ces rumeurs bien qu'infondées étaient arrivés au oreilles de Hagen.
Son Cousin désirait Oesgard, et même si il était de sa famille il ne pouvait laisser un ethernien gouverné Oesgard. Aussi décida-t'il d'aller en avoir le cœur net, lourd et chargé de question...mais denouveau le sort semblait s'acharné sur le Royaume que les sombres firent éruption...Une menace plus grande encore que le Baron d'Etherna. L'heure était venu pour le chevalier de Mizar de rejoindre Jérome pour l'aider dans sa campagne contre l’envahisseur drow.
Son voyage fut long et parsemé d'embuche, l'homme qui l'était devait caché qui il était réellement afin de ne pas attiré l'attention sur lui et surtout à quel Maison il appartenait. Connu en Oesgard, l'homme était facilement reconnaissable pour cette balafre hideuse qui lui entaillait le visage, ses cheveux avait poussée pour tombé jusqu'à ses épaules, sa barbe également avait finit par ne plus être rasé, la terre avait entaché ses bottes jusqu'au genoux. Seul sa chevalière et son épée à l'emblème de sa Maison pouvait encore faire parlé de lui. Il avait du troqué des morceaux de son armure pour subvenir à ses besoins, seul quelques morceaux qu'il estimait encore utile était toujours sur lui.
Sur son chemin il fit la rencontre de plusieurs bandits qui tentèrent de le détroussé, si ils ne réussirent pas, ils avait cependant bien amoché notre guerrier qui épuisé et déshydraté n'avait prit la peine de lavé le sang qui avait séché sur son visage et sur ses vêtements sombres. Il arriva sur son destrier d'ébène à Nulhadon ou d'après les informations qu'il avait su récoltés durant son voyage lui avait permit de savoir que son cousin s'y trouverait peut-être...il arriva au trot devant les portes de la ville ou flottait déjà la bannière de la Licorne...au moins il ne se trouvait pas devant des partisans de Goar...puis de toute manière il n'avait plus la force de se défendre.
Son apparence ne pouvait laisser prétendre qu'il était de noble lignage et qu'il était...les gardes l'arrête sans trop de difficulté. L'un d'eux lui exprima son souhait de rebroussé chemin. Soldat: " rebrousse chemin le gueux, on ne veut pas de toi ici..." "keuf...je suis Hagen de Mizar...le cousin du Baron d'Etherna...est-il keuf.." Soldat: "c'est ça et moi je suis le Marquis de Serramire...allez du vent...ou je te fait mettre au fer..."" Je peux ..." Le garde ne mit pas longtemps a s'apercevoir que le cavalier tenait sur lui une épée dont le pommeau était une tête de loup blanc taillé au bout. Alors que le chevalier qui tenait à peine , accablé par la fatigue et la soif, et surtout les blessures que lui avaient faites les bandits qu'il avait récemment rencontré il y a quelques heures fut soudainement frappé a la tête pour tombé lourdement au sol après avoir voulu dégainé sa lame en vue de prouvé ce qu'il disait tout en continuant d'essayé de convaincre les gardes de qui il était. Les temps étaient difficile et nul doute que de nombreux bandits ou autres harcelaient les routes du pays, les gardes étaient sur le qui vif et se méfiait rapidement. Ils avaient agit comme il fallait.
Hagen tomba sur le sol et d'un geste lourd il voulu se débattre pour s'exprimer et se défendre, si bien qu'il faillit même blessé un garde qui n'eut d'autre choix que de l’assommer et de le mettre au fer. le chevalier avait tellement insisté sur le fait qu'il était son cousin que le Capitaine de la garde décida d'en informé le Baron. Les gardes ne pouvaient reconnaitre le cousin du baron et surtout dans cet accoutrement.
|
| | | Jérôme de Clairssac
Humain
Nombre de messages : 1159 Âge : 47 Date d'inscription : 10/01/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 39 Taille : Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: Re: Lames souillées, sang versé et loyauté éprouvée [PV] Mar 5 Mai 2015 - 10:14 | |
| 6ème ennéade de Barkios
Guillaume avait fait son entrainement quotidien, il avait redoublé d'ardeur depuis la défaite de Serramire devant Amblère, perdant ainsi un nombre important d'hommes qui auraient pu se greffer aux troupes dont il disposait pour faire un ost plus important. Il était assez lucide pour savoir qu'avec ses forces seules, il ne pouvait pas faire grand chose, surtout alors qu'ils étaient derrière des murs. Il avait envoyé des éclaireurs afin de connaitre leur mouvement et attendre qu'ils sortent de la ville mais pour l'instant, ils ne s'aventuraient pas beaucoup du côté où ils pouvaient être interceptés.
Après s'être débarbouillé, il allait se rendre dans son bureau afin de réfléchir et mettre au point quelques stratégies fumeuses et sans fondement faute de mouvements lorsqu'un capitaine arriva, la mine contrite, en compagnie de deux hommes de la garde baronnale. Guillaume le fit avancer et lui demanda ce qu'il voulait. Celui-ci lui fit le récit d'un homme ressemblant à un mendiant mais étonnement armé d'une arme de noble, sans doute volé. Il s'était revendiqué comme le cousin de Jérôme mais une bagarre l'avait mené au cachot. Guillaume se redressa rapidement lorsqu'on lui montra l'épée sculpté à tête de loup qui appartenait à la famille de son cousin, Hagen de Mizart. Se demandant ce qu'il avait bien pu lui arriver, que ce soit lui qui ressemblait à un mendiant ou qu'il se soit fait détroussé, Guillaume demanda à être mené au prisonnier afin d'en avoir le cœur net, voir de le torturer pour avoir des informations. La famille était autant importante pour Guillaume que pour son frère, même si son cousin et lui n'avaient pas la même façon de penser, le sang était un lien fort.
Ils descendirent au cachot ou un homme se trouvait. Son apparence n'avait en effet rien d'engageant mais l'habit ne fait pas le prêtre qu'il paraissait alors il fallait voir. Un garde entra et souleva la tête du malheureux. Pour quelqu'un qui ne le connaissait pas, il était en effet méconnaissable mais il s'agissait bien de Hagen, son cousin et celui de Jérôme, même si les deux hommes ne s'étaient guère vu depuis plusieurs années.
"Il s'agit en effet de mon cousin, gardes, sortez le immédiatement de cette prison et remettez le en état le plus vite possible."
On le sortit du cachot et on le monta dans les appartements. Guillaume suivait, ne voulant pas laisser son cousin seul vu l'état ou il se trouvait et aussi parce qu'il voulait savoir ce qu'il lui été arrivé pour ressembler à ça.
"Ne t'inquiète pas Hagen, on s'occupe de toi"
Des serviteurs arrivèrent, on lui retira ses vêtements et on mit dans une baignoire en même temps qu'on lui apportait de l'eau, du vin et de quoi manger. On l'aida tout au long, comme il était du coutume pour la noblesse et vu son état, ce n'était pas du luxe. Lorsque enfin il fut propre, après plusieurs baquet d'eau et vidange de la baignoire, noire de crasse, on l'habilla tel qu'il convenait pour son statut. Guillaume avait l'épée de Hagen en main et il lui restitua
"Alors cousin, que s'est il passé ? raconte moi ton histoire, je suis tout ouïe" |
| | | Hagen de Mhizaar
Humain
Nombre de messages : 210 Âge : 38 Date d'inscription : 25/05/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 34 ans Taille : 1m94 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Lames souillées, sang versé et loyauté éprouvée [PV] Mer 27 Mai 2015 - 11:49 | |
| Epuisé et blessé, le chevalier de Mizar n'avait pour l'instant plus la force de faire quoi se soit, et pourtant dans un coin perdu de son esprit se muait une vengeance froide et noire. Oesgard était en proie à la guerre, que déjà les ost de serramire avait engagé le combat contre les sombres, et dans le Nord, se meublait en Hasseroi des forces de Lourmel et d'Outremont, des gens qui n'avaient pas leur place en Oesgard, mais ces temps là seront bientôt révolus...ce qui appartenait au oesgardien, reviendra au oesgardien d'une manière ou d'une autre...trop d'étrangers à la baronnie foulaient le pied du pays depuis trop longtemps. Le Nord d'Oesgard se devait d’être libéré des derniers partisans de Goar le félon et des Serraminois qui avait élu domicile sur une terre qui n'était pas la leur.
Et dans ces ténèbres grandissantes, un brin de lumière se dévoila sous la bannière des Clairssac, sa famille, son sang. Après de longues années le dernier des héritiers de la noble Maison Mizar allait pouvoir trouver quelques moments de paix avant de reprendre les armes contre tous les ennemis d'Oesgard, qu'ils soit Nordiens ou autres, tous devront tombé sous les morsures du cerberion qui gardait jalousement les frontières du nord.
.....Un garde approcha et leva la tête de notre vagabond, qui ne tenta rien affaiblit par ses nombreuses plaies. Cependant une voie qu'il reconnut sans mal même après des années d'éloignement....Guillaume de Clairssac, frère cadet de son cousin...un homme de bataille tout aussi accomplit que son ainé venait de le reconnaitre.
"Il s'agit en effet de mon cousin, gardes, sortez le immédiatement de cette prison et remettez le en état le plus vite possible."
On l’emmena et on lui fit prendre un bain sous la surveillance de Guillaume. Son cousin à l'instar de son ainé était un homme très direct et franc. Bine que plus proche de Jerome, notre avatar de la vengeance se laissa faire. On lui fit prendre un bain mais il fallut plusieurs bassines pour le décrassé complètement, le sang se mélangeant a la terre et l'eau pour formé une bouillasse noir et sale. Au fur et a mesure qu'on le nettoyait plusieurs cicatrices et balafres se dévoilaient sur son corps comme celle qui désormais trônait sur son visage et l'entaillait sur la quasi majorité gauche du visage. Ses prunelles d'azur autrefois sombre semblait suite à tout cela avoir récupéré de leur teinte d'origine. Ses tatouages réapparaissait peu à peu se mélangeant aux nombreuses cicatrices qui lui entaillaient le corps comme son dos dos qui semblait marqué par de vieux coup de fouets. De sa grande taille l'oesgardien qu'il était dépassait d'une tête voir plus l'ensemble des servantes qui l'aidait a se sapé. Lorsqu'il fut à nouveau présentable, on l'amena devant Guillaume.
"Alors cousin, que s'est il passé ? raconte moi ton histoire, je suis tout ouïe"
Levant son regard vers "Griffenoire", Hagen l'empoigna à nouveau.....combien de vie avait-elle arraché depuis le jour où elle fut forgé? Le sang qui l’imprégnait faisait de cette lame une vieille amie pour notre Mizar.
"Ce qui c'est passé?....."
Le regard dans le vide, Hagen décida finalement de parlé, bien que raconter tout prendrait du temps, Aussi chercha-t-il à aller à l'essentiel. Il expliqua son cheminement sans entrer dans les grandes largeurs, depuis le début de la guerre jusqu'à la défaite à Amblère, de la perfidie de Goar qui s'auto-proclama "Roi", et de son assignement à l'Avouarie de St-Ignace par ce dernier afin de l'évincé de krahof pour avoir mains mise sur le Nordwald (Nord d'Oesgard). Il lui expliqua que certains de ses vassaux lui étaient resté fidèle puisque il faisait partie de la même Maisonné, mais ceux-ci ne pouvaient tenté quelque chose au risque de tout perdre car reprendre la Forteresse de Krahof n'était pas chose aisé, construite pour supporter de nombreux assauts, elle était érigé sur une coline qui permettait d'avoir une vue sur une bonne partie des terres mais surtout pour surveiller les Wandres.
"Mais cessons de parler de moi..."
"Certains évènements intolérables m'amène ici, comme l'implantation des troupes serraminoise dans le Nordwald ( Hasseroi) ...et plus récemment l'arrivée de ses sombres sur le pays "
En effet les troupes Serraminoises était très mal vu dans l'ancien fief d'Odoacre, et ceux-ci devrait de gré ou de force quitter Oësgard, ses incursions libre sur les terres oesgardiènne étaient intolérable. Hagen avait apprit la défaite de Serramire à Amblère. L'arrivée de Jérôme était une bénédiction, car de nombreux seigneurs du Nord d'Oësgard préférerait négocier avec celui-ci qu'avec Serramire.
" Je dois....arghhh...keuff !!"
Soudain alors qu'il voulut tendre le bras pour prendre un peu de vin, que l'une des plaies qu'il avait reçu avant d'arriver jusqu'ici et d’être prit en charge, venait subitement de se réveillé amenant avec elle la douleur. Et pourtant le Mizarien força l'effort pour se servir à nouveau un verre.
"Aussi Guillaume dit-moi quels sont les intentions de Jérome....?"
|
| | | Jérôme de Clairssac
Humain
Nombre de messages : 1159 Âge : 47 Date d'inscription : 10/01/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 39 Taille : Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: Re: Lames souillées, sang versé et loyauté éprouvée [PV] Mer 3 Juin 2015 - 12:20 | |
| Apparemment heureux de retrouver son épée et Guillaume pouvait le comprendre vu l'attachement des nobles à leur arme qui leur sauvait souvent la vie, Hagen se mit en devoir de raconter ce qu'il lui était arrivé. Les combats lors de la dernière guerre civile, la défaite de Norman qu'il suivait et le fait que Goar l'avait assigné dans une avouarie, un bel échec donc et étonnant puisque d'autres seigneurs plus prestigieux avaient conservé leurs titres tel les dirigeants de Dormmel mais pas Hagen qui était devenu seigneur d'un fief plus petit. Guillaume l'écouta sans rien dire, le laissant vider son sac par la même occasion maintenant qu'il s'était libéré. Il se plaint ensuite de la présence de troupes serramiroises du côté d'Hasseroi. Il était évident que les relations entre Serramire et Oësgard avaient déjà été plus que difficile, Guillaume comprenait donc qu'il était plus compliqué de voir un ost de Serramire que celui d'Etherna, bien que la finalité soit la même "En se proclamant indépendant après avoir perdu tant d'hommes et en perdre encore en partant en croisade, il faut bien s'attendre à ce que les voisins saisissent l'occasion. De bien tristes décisions ont été prises alors que la baronnie n'avait pas les reins pour. Enfin c'est ainsi"Hagen demanda ensuite qu'elles étaient les intention de Jérôme. Alors soit son isolement avait été total, soit Guillaume ne comprenait pas bien la question. En effet les intentions de son frère étaient on ne peut plus limpide. Guillaume n'eut toutefois pas le temps de répondre qu'un garde, essoufflé, ouvrit la porte à la volée, manquant à toutes les règles de bienséance. Il ne laissa pas le temps de la réprimande "Seigneurs, on nous attaque !"Guillaume se mit immédiatement sur ses pieds et ne prit pas le temps de s'armurer. Il sortis on arme pendant qu'il dévalait les marches pour aller à la porte ou on lui avait dit que l'attaque avait lieu. ------- Alors que Hagen et Guillaume discutait, à la porte quelques minutes plus tôt, deux sentinelles montaient la garde. En effet, le commerce continuait malgré l'état de guerre et la porte était donc ouverte. Le marché s'était monté et il n'y avait plus beaucoup de monde, en ce moment, qui voulait entrer dans la ville. Alors qu'Edouard commençait à s'endormir, appuyé sur sa lance, Robert aperçu trois personnes courants vers la porte en criant. Il poussa son acolyte du coude, ce qui faillit le faire tomber mais Edouard se réveilla rapidement en constatant ce qu'il se passait. Il n'était pas normal de voir des gens courir en hurlant, si ce n'était en cas de danger. Juste derrière eux, un autre groupe, plus important celui la, une dizaine d'individus, semblaient les poursuivre. Après avoir regardé un certain temps avant de décider quoi faire, Roger cria, alertant la petite maisonnette qui renfermait les gardes en attente de service. Aussitôt en sortit une dizaine d'hommes, dont l'un était un sergent "Pourquoi que vous criez ? qu'est ce qui se passe encore ?"Le sergent n'appréciait pas trop d'être dérangé "Sergent, regardez la bas, y s'passe quelque chose"Mettant sa main en visière pour voir ce qu'il se passait, le sergent distingua nettement le dernier du groupe de fuyard se faire happer et mettre en morceau par ses poursuivant "Mais qu'est ce que c'est que ce merdier. Toi va prévenir qu'on est peut être attaqué. Vous, fermez les portes"Ils avaient malheureusement trop attendu pour donner l'alerte et les lourdes portes se fermaient doucement, trop doucement. Les deux membres restants criaient, leurs mots devenant compréhensibles. Ils suppliaient qu'on laisse les portes ouvertes pour qu'ils entrent. Le sergent se moquait bien de ce qu'il pourrait leur arriver tant que lui était en sécurité. Même s'ils étaient à égalité niveau nombre, aucun risque ne serait prit. La vue des soldats s'écarquilla lorsqu'ils virent que trois des poursuivants étaient resté sur leur proie et qu'ils la mettait littéralement en pièce. Des morceaux volèrent un peu partout, comme le sang, un comportement inadapté mais s'il s'agissait de drows, on ne savait pas réellement leur façon de faire. Des sombres, oui car l'on savait qu'ils étaient à Amblère désormais, soit pas si loin que cela. Toutefois, qu'ils soient arrivés aussi proche sans qu'on les signal, c'était étonnant. Le reste des poursuivant avançant, ils fut soudain clair qu'il y avait une mixité entre des sombres et des humains, surprise de taille mais pire que cela, maintenant qu'ils étaient plus proche, l'on pouvait clairement distinguer des blessures censées être mortelle. Les gardes arrêtèrent de fermer la porte, trop abasourdit par ce qu'ils voyaient devant eux. bien que l'on était au courant que mages nécromants existaient et que des morts vivants n'étaient pas impossible, les hommes présents n'en avaient encore jamais vu et ils pensaient que c'était des histoires pour faire peur aux enfants. Leur erreur (de ne plus fermer la porte, eut deux conséquences, la première fut que les deux pauvres âmes entrèrent précipitamment à l'intérieur, s'engouffrant toujours plus loin dans la ville en hurlant tout ce qu'ils pouvaient. La seconde fut que les yeux écarquillés et la vision de massacre qui s'était faite sur le malheureux qui s'était fait rattrapé frappa les gardes de stupeur, puis de peur. Quatre d'entre eux prirent leurs jambes à leur coup et s'enfuir vers le château, cherchant une sécurité plus grande encore. Les autres ne bougeaient pas et les morts vivants sautèrent sur les premiers, commençant à les déchiqueter. Le sergent réagit alors comme il se devait "Qu'est ce que vous foutez, bande de vauriens, défendez vous"Ce fut alors qu'une réaction eut enfin lieu. Les armes étaient déjà sortit et les hommes commencèrent donc à en user, taillant ou piquant, selon qu'ils avaient une épée ou une lance. Le sang giclait , que ce soit celui des humains ou le restant dans le corps des créatures. La bataille fit rage mais la surprise, la crainte de ce qu'ils allaient subir s'ils mourraient, ou encore la peur irraisonnée de l'inconnue avait ralentit les réactions des humains qui perdirent quatre des leurs immédiatement. Deux autres périrent alors que le soif de vivre prenait le dessus avec l'instinct de conservation qui donnait la force de se mouvoir pour défendre sa vie. Finalement, ils n'eurent pas tant de mal que cela à se défaire des morts vivants une fois qu'ils prirent conscience qu'ils devaient se battre et qu'un semblant de cohésion se fit. Un autre mourut et trois étaient blessés. ------- Guillaume arriva alors que le combat était terminé. La porte était fermé et trois hommes étaient mit de côté "Sergent, racontez moi ce qu'il s'est passé ici ?"Le sergent salua le frère du baron "Vous me croirez jamais sire...des morts vivants qu'ils étaient...on a pas comprit qu'ils nous sautaient déjà dessus...on sait pas si c'est contagieux, qu'est ce qu'on fait d'eux"Le sergent avait montré du doigt les trois malheureux qui étaient isolés. Guillaume comprit alors pourquoi ils étaient mis à part. La peur qu'ils se transforment aussi en mort vivant était présente et personne ici ne savait à quoi s'en tenir avec cette "magie". Il prit le temps d'aller inspecter les corps des soit disant morts vivants, ne sachant pas si c'était vrai ou s'ils avaient trop bût. Il leur laissa le bénéfice du doute, sachant e quoi étaient capable les drows. Guillaume constata alors par lui même que le sergent n'avait pas mentit "Qu'on les mette au cachot, derrière des barreaux mais qu'on les traite bien. On verra bien s'ils se transforment ou pas."L'un d'eux se suicida immédiatement, craignant de se transformer et de devenir comme ceux qu'ils venaient de massacrer. Les deux autres malheureux furent mis en prison, sans rien dire, abattu par le destin qui pouvait leur arriver. |
| | | Siegfried de Mhizaar
Humain
Nombre de messages : 50 Âge : 34 Date d'inscription : 08/05/2015
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 36 ans Taille : 1m88 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Lames souillées, sang versé et loyauté éprouvée [PV] Ven 5 Juin 2015 - 20:37 | |
| - Spoiler:
À quelques lieux de Nulhadon...
« Il y a d’autres traces par ici ! » Résonna la voix de Govannan alors qu’un jeune Sire avançait son destrier au milieu du pandémonium…
Les hanches fines, mais grand et large d’épaules, l’homme avait les yeux plus sombres qu’une nuit sans étoiles. Son minois aux lignes harmonieuses était marqué par les escarbilles du voyage tandis que sa longue chevelure cuivrée coulait comme la crinière d’un Léomenis sur ses spalières reluisantes. De la boue séchée maculait son armure de plaques et sa cape, d’un beige bismarck, était usée par les intempéries. Derrière lui déboulait le reste de la cavalerie… Ignorant le nuage de poussière provoqué par le martèlement des sabots, Siegfried de Mizar embrassait le reste du carnage de ses iris nocturnes. Les chariots étaient éparpillés au milieu des arbres, le long du chemin. Des chevaux, en revanche, ne subsistaient aucunes traces. Il y avait du sang partout sur les troncs et la terre, mais aucun corps. Govannan défourailla sa longue épée et examina la boucherie. D’autres cavaliers démontèrent, tandis que le reste de la Compagnie patientaient froidement, épées à la main. Un vent glacial s’engouffra entre la cime des arbres. Siegfried resserra les pans de sa cape, et mit pied à terre, le sol craqua sous ses bottes. Il dégaina Balmung et s’avança vers Govannan qui examinait une gerbière renversée. Les planches brisées étaient maculées d’andrinople, et une traînée gluante s’enfonçait entre les arbres. Sur son chemin, plusieurs buissons avaient été déracinés…« Étrange… » , murmura son second en soulevant une guenille déchirée de la pointe de sa lame. «…c'est comme si les morts...s'étaient relevés. » Autour d’eux, des traces de pas se mêlaient aux empreintes laissées par les chevaux. La plupart convergeaient vers la forêt, mais d’autres suivaient la route, en direction du sud-ouest. C’était la troisième attaque entre Adelagny et Nulhadon, et toutes avaient suivi un schéma spécifique ; Une horde avait déboulé au milieu des convois pour massacrer les voyageurs. Les chariots avaient été pillés et renversés, et les chevaux, volés. Plus à l’est, un petit hameaux avait également subi le même sort. Jusque-là, ces algarades reflétaient le genre de rituel classique aligné par une bande d’écorcheur. À un détail prêt - les cadavres aussi avaient disparu. Et il y avait quelque chose dans le procédé… quelque chose de trop propre, comme si les évènements avaient suivi un enchaînement prosaïque et prémédité. Comme si quelqu’un avait tenté d’en maquiller les encoignures.Son pied butta sur quelque chose. Au sol gisait une petite poupée de chiffon dont la boue et le sang en tachaient le duvet. Siegfried se pencha pour la ramasser. * Il y avait donc des enfants… *, songea-t-il en faisant tourner l’objet entre ses doigts gantés. La robe, autrefois caeruléum, avait pris une teinte délavée avec le temps. Il lui manquait un œil, mais une main experte y avait recousu un petit bouton de nacre à la place, et sa chevelure, couleur soleil, s’achevait par des fils de chanvre entremêlés. Soudain, le visage d’Eivind émergea des limbes de son esprit. Il n’était plus figé dans la mort comme il l’avait vu pour la dernière fois mais souriant et plein de vie tandis qu’ils jouaient ensemble sur la lice d’un châtelet. Les rires de son fils raisonnèrent un instant dans les limbes de sa mémoire, puis s’évanouirent progressivement tandis qu’il reposait la poupée sur son linceul de feuilles mortes. Il soupira et rengaina Balmung.« Govannan… », héla-t-il. L’autre, penché sur un monticule de vêtements, se redressa l’air intrigué. « Rassemble les hommes, nous partons. »« Et les corps… » , demanda son ami.« Nous les verrons bien assez tôt. », rétorqua Siegfried en désignant les empruntes le long de la route.*…si ce n’est pas eux qui nous trouvent avant.*, lui murmura son instinct alors qu’un pressentiment morbide s’insinuait dans son âme. Si les choses allaient déjà à vau-l’eau, à l’épilogue de la guerre civile, elles avaient empiré depuis le retour des Sombres. Siegfried avait eu vent de la rumeur, deux ennéades plus tôt. Le bruit avait également couru sur la présence d’une armée à Amblère, sensée contrer l’offensive. Rassemblant ses Cerbrions, il avait traversé l’Andelwald jusqu’à Nebelheim où la cohorte avait fait une halte pour se ravitailler. C’était là qu’il avait appris la nouvelle peu réjouissante : Il y avait effectivement eut une garnison… plus de cinq milles hommes avaient marcher de Serramire jusqu’en Sgarde pour livrer bataille au pied d’Amblère. Le contingent avait subi une défaite cuisante, et Aymeric de Brochant, à l’origine de cette campagne, s’était tout bonnement volatilisé. Un sourire cynique dépeignit sur ses traits policés… La province morcelée pour une énième fois, et c’était Serramire qui leur prêtait main-forte. Serramirre que les siens avaient tant dédaigné…tant exécré…tant… …crains ? Des décennies durant, Oësgard avait vécu dans une satyre quintessenciée par les ombres de Serramire. Avec le temps, cette valétudinaire avait vu naître un sentiment sourd d’indignation…puis de chouannerie à l’encontre de ces voisins malplaisant. Un jugement raffermi par le siège d’Oësgard-la-Citadelle, lorsque Merwynn de Séraphin avait mené ses bannerets vers l’Est, neuf ans plus tôt. Il se souvenait encore des colères de son oncle, lorsque la nouvelle était parvenu jusqu’à Krahof. Brynjölf avait été ramené dans ses appartements en état d’apoplexie…
Mais Siegfried avait haussé les épaules. Après tout, la politique n’était qu’une histoire de pragmatisme. Non qu’il en sucrât les encoignures… nombreux étaient les conciles auxquelles il avait naguère participé. D’abord sous l’égide de Merwynn, puis, lorsque Norman s’était élevé au sommet de la pyramide oësgardienne. On l’avait plongé dans les bisbilles diplomatiques qui l’avaient opposé à l’Ithier…puis à Odoacre…puis à Goar. Et, maintes fois le sentiment était demeuré récurant ; ces hommes lui avaient fait l’effet d’une bande de chiffonniers se disputant le contenu d’une latrine. Parce que pour lui, la métonymie sgardienne ne valait pas autre chose… …et malgré tout, une part en Siegfried conservait toujours l’espoir que la Sgarde n’était pas perdue. Qu’il y avait encore quelque chose à faire… …c’était risible. Mais pas inaccessible.
Il songea aux levés de soleils qui avaient ponctué son périple lorsqu’il était arrivé à Nebelheim ; les Drows n’avaient pas été l’unique novation à s’élever sur les arpèges de la région. Il avait été surpris d’apprendre l’annexion des fiefs du sud par Ethernna. En d’autres circonstances, il aurait considéré la manœuvre avec circonspection, mais il connaissait assez les Clairssac pour se dire qu’il n’y avait pas que de l’opportunisme derrière ces incursions. Jérôme était un homme intègre, et plus que cela… …il faisait parti de la famille. C’était la raison pour laquelle Siegfried avaient modifié l’itinéraire, longeant Amblère par l’ouest. Par deux fois, sa cavalerie s’était heurtée aux Sombres, la première au cours d’une embuscade qui lui avait coûté trois hommes, la seconde lorsqu’ils avaient intercepté un groupe d’éclaireurs qui remontait l’Alette en direction d’Hausse-Porc. Cinq jours plus tard, son détachement atteignait Adelagny. De là on l’avait mis au fait de la présence de Guillaume à Nulhadon. Ses hommes s’étaient reposés le temps d’une journée, avaient fait le plein de victuailles, et s’étaient mis en route aux premières lueurs de l’aube. Ils étaient tombés sur le premier massacre à quatre lieux de la cité…
Les chevaux arrivèrent à un embranchement, et une boule se forma dans la gorge du Mizar qui freina des quatre fer.« Halte ! »« Que se passe-t-il ? » , lui cria Govannan qui le rejoignait au galop.« La droite prend la direction des Mont d’Or, la gauche descend vers l’ouest. »« Les traces convergent dans cette direction. » , Siegfried acquiesça sombrement tandis qu’un masque d’urgence dépeignait sur les syntagmes de son faciès. « Et qui y a-il à l’ouest ? », le visage de Govannan se décomposa.« Non de… » « C’est bien ce que je pensais. », siffla Siegfried qui leva le poing pour invectiver les autres. « Au galop ! », hurla-t-il.*** Nulhadon était en effervescence quand les bannières du Cerberion se profilèrent à la lisière du bois. Plusieurs cadavres étaient étendus sur la route, dont certains semblaient réduis à l’état de pulpe. Au loin, les portes de la cité étaient fermés. Manifestement, la bataille était terminée, et s’étaient achevée en faveur des troupes etherniennes.*Mais non sans pertes.*, songea le guerrier en avisant les corps, frappés du blason des Clairssac, tandis que sa cavalerie atteignait les murailles. Les bannerets se placèrent en tête du cortège, exhibant les armoiries de Krahof ; de sable au Cerberion rampant de gueule, alors que Siegfried démontait à la hâte pour s’avancer sur la lice.« Je suis Siegfried de Mizar, parents d’Hagen de Mizar, et cousin par alliance de Guillaume de Clairssac. Je ne suis pas venu en ennemi ! », cria t-il d'une voix puissante.Le silence lui répondit d'abord, et lentement, il recula de quelque pas, le temps que ses paroles fassent leur effet... ...escompté ou non.
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Lames souillées, sang versé et loyauté éprouvée [PV] | |
| |
| | | | Lames souillées, sang versé et loyauté éprouvée [PV] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |