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 Kalendrilh - Protecteur de Mera [validé]

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Kalendrilh Fandoreth
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MessageSujet: Kalendrilh - Protecteur de Mera [validé]   Kalendrilh - Protecteur de Mera [validé] I_icon_minitimeVen 3 Juil 2015 - 18:39

Nom/Prénom : Kalendrilh Fandoreth
Âge/Date de naissance : 775 ans. Il est né le quatrième jour de  la neuvième ennéade du  premier mois de Favriüs de l’an 232 du dixième cycle.
Sexe : Masculin
Race : Elfe
Faction : Cité elfique
Particularité : Votre texte ici

Alignement : Loyal neutre
Métier : Protecteur de  Mera
Classe d'arme : Distance (principalement) /corps à corps (lorsque la situation l’exige)

Équipement :

— Un grand arc qui lui vient de son père qui l’a lui-même reçu de son père. C’est un véritable chef d’œuvre d’orfèvrerie. Sculpté dans un bois précieux à la fois souple et incroyablement résistant, il a été gravé avec le plus grand soin d’entrelacs et de motifs végétaux. Avec ses incrustations de nacres, d’or et d’argent, cette arme pourrait appartenir à un roi. Le père de Kenlendrilh y a fait ajouter deux émeraudes en l’honneur de sa femme dont les yeux étaient, disait-on, d’un vert aussi profond que ces pierres précieuses. L’arc est si ancien que certains disent qu’il serait imprégné de magie et que si quelqu’un d’autre que Kalendrilh venait à l’utiliser, il tomberait en poussière. Pour l’elfe, ce ne sont que des histoires, mais il préfère quand même ne pas prendre de chance et personne n’est autorisé à l’utiliser. L’arc est accompagné d’un carquois tout aussi ornementé.

— Deux épées qu’il a fait forger au moment où il est devenu le protecteur de Mera. Ces armes sont moins impressionnantes que l’arc, mais elles sont tout de même d’une grande qualité. Il a l’intention de les léguer à son fils Oromë, le moment venu.

— Une armure légère qui appartenait à son père. Il la portait au moment de sa mort. Évidemment, Kalendrilh l’a fait réparer pour pouvoir la porter à son tour. Faite d’un cuir souple renforcé en certains endroits, elle offre une protection minimale pour ne pas entraver le mouvement. Elle est conçue pour un archer et non un guerrier au corps à corps.

Description physique :

Physiquement, Kalendrilh n’est en rien différent des autres elfes. Il mesure 2m05, ce qui fait de lui un grand parmi les gens de sa race, mais pas le plus grand de tous. Sa silhouette est svelte et tout en longueur. Sa musculature fine et peu développée ne semble pas le prédisposer aux combats au corps à corps, mais il est capable de faire preuve d’une grande robustesse lorsque la situation l’exige. On dit de Kalendrilh qu’il a les mains d’un érudit : longues et délicates. Difficile de croire qu’il soit capable de manier un arc et des épées. Il l’a apprit plus par nécessité que par envie. Comme ses pairs, Kalen a hérité de cette habileté à se déplacer en silence. Il est rapide et agile, mais il utilise que très peu ses habiletés physiques.

En bon elfe qu’il est, Kalen porte ses cheveux longs. Il est né blond, mais un terrible accident à fait changer la couleur de ses cheveux en l’espace d’une seule nuit. Ils sont maintenant d’un blanc argenté qui rappel la couleur de la lune. C’est quelque chose d’assez étonnant chez lui, car celui qui le voit pour la première fois aura l’impression qu’il s’est affadi. On dit que les elfes sont figés dans le temps, mais qu’un choc peut provoquer une violente transformation de leur apparence, comme si les années les rattrapaient d’un coup. Kalen porte les marques de cet évènement sur son visage et sur son torse. Alors qu’il se baladait en forêt avec son fils, une bête sauvage les a pris pour cible. Il était désarmé et pour donner une chance à son garçon, il a décidé de l’affronter quand même. Quand les secours sont arrivés, Kalen était au seuil de la mort avec des marques de griffes sur le visage, le cou et sur le torse. Il baignait littéralement dans une marre de sang. Lorsqu’il est revenu à lui et qu’il vit son reflet, c’est comme si la couleur l’avait abandonné, même son regard semblait voilé. Sur sa peau blême, les marques étaient d’un rouge agressif qui c’est heureusement adouci avec les années. Il a eu beaucoup de chance, car il a bien failli y perdre un œil.

Le protecteur n’a jamais été très expressif ni exubérant. Les traits fins de son visage affichent toujours la même expression détachée, voir hautaine selon certains de ses détracteurs. À cause des changements dans son apparence physique, certains disent qu’il est en train de se transformer en glace et que son apparence n’est que le reflet de ce qu’il est à l’intérieur : glaciale. Il ne sourit pratiquement jamais et rit encore moins. Toutefois, depuis quelques années, son front se creuse de plus en plus un pli soucieux. Deux traits fins sont apparus entre ses sourcils, signe d’un nouveau changement. Avec les conflits qui secouent de plus en plus le monde et qui menacent l’ordre établi, on comprend pourquoi.

Description mentale :

La chose la plus importante à savoir sur Kalendrilh, c’est qu’il déteste profondément toute forme de conflit. Durant sa longue vie, il a connu de nombreuses guerres et a toujours vécu avec difficulté les pertes qu’elles engendraient. Par conséquent, il fera tout en son pouvoir pour maintenir la paix au sein de sa cité et la tenir éloignée des guerres qui déchirent actuellement le monde. D’un autre côté, si l’affrontement devenait inévitable, il serait aux premières lignes pour la défendre. Il est extrêmement loyal envers ses pairs et s’il doit mourir à la guerre, il veut le faire parmi les siens. Kalen conçoit difficilement que l’on puisse envoyer ses semblables au combat tout en restant derrière. Pourquoi un roi ou une reine serait irremplaçable alors que le simple soldat ne le serait pas? C’est pourquoi il traite tout le monde sur un pied d’égalité.

Au cours de sa vie, les intérêts de Kalendrilh n’ont pas énormément changé. D’un naturel sérieux, il s’est rapidement tourné vers les études en tout genre pour meubler son temps et développer son esprit. Il possède une grande bibliothèque où il peut passer de longues heures sans voir le temps passer. Son intérêt se porte tout naturellement pour l’histoire, mais il aime aussi la géographie et les sciences. Il s’est également intéressé à la magie, mais seulement d’un point de vue théorique. Ce n’est pas qu’il ne pourrait pas la pratiquer s’il s’y mettait sérieusement, mais il préfère avoir un point de vue général de la chose en s’intéressant à ses diverses formes et à ses grands principes. Tout ce temps passé à étudier n’est pas seulement pour son propre intérêt, mais pour celui de la cité entière. Il veut être un modèle à suivre pour les siens.

Malgré les efforts qu’il fait, Kalendrilh n’est pas réputé pour être l’elfe le plus chaleureux qui soit. Il peut paraître distant et froid, mais ça ne veut pas dire qu’il ne vous aime pas. Il a simplement du mal à interagir avec les autres vivants. La première victime de son comportement fut son épouse. Le mariage entre Kalendrilh et Lyüliandrae fut fait dans la précipitation. Une telle chose est peu coutume chez les elfes, mais dans les circonstances, ça pouvait se comprendre. Au moment de la marier, il était amoureux d’elle et il prenait la chose très au sérieux en remplissant son devoir d’époux avec assiduité. Il s’assurait qu’elle ne manque de rien et avait un intérêt poli, mais sincère pour tout ce qu’elle faisait. Toutefois, plus le temps passait, plus il paraissait évident pour Kalen que les sentiments qu’il éprouvait pour sa femme n’étaient plus aussi forts. Ce fut d’autant plus visible lorsque leur fils Oromë vint au monde. Le jeune garçon devint le centre de l’univers pour Kalen, reléguant Lyüliandrae au second plan. Il ne réalisa le problème que lorsqu’il fut trop tard. Lyü s’enleva la vie, reprochant à son époux d’être incapable d’aimer autre chose que le fruit de sa propre chair. Ce fut une épreuve bouleversante pour Kalen qui vécut cette mort comme un terrible échec. La colère d’Oromë lui fut plus cruelle encore, mais son père lui donnait raison. Il sentit dans son cœur ce froid terrible commencer à l’envahir, signe d’une fin imminente. Toutefois, il refuse que sa vie se termine sur un tel échec. Pour sa cité et les gens qui y vivent, il doit rester debout et dans la paix, trouver sa rédemption.

Capacités magiques :
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Histoire :

Kalendrilh est né au moment où Glorfindel était à la tête du royaume elfique. Son père Ohtar Fandoreth occupait un poste enviable dans l’armée et était reconnu pour ses talents de stratège et de meneur d’hommes. Sa mère Estë Rhuiviel venait d’une famille d’érudits dont plusieurs membres se consacraient à l’éducation des plus jeunes. Ils prônaient la science et le raisonnement critique plus que toute autre chose. Ce fut une période difficile pour eux, car pour Glorfindel, le divin primait sur la science. Il déploya beaucoup d’énergie à réinstaurer la religion dans le quotidien et à incriminer la science comme la source des nombreux problèmes du royaume. Lorsque certains membres de la famille Rhuiviel s’insurgèrent contre les méthodes du roi en clamant qu’il cherchait à engourdir les esprits, plusieurs d’entre eux furent condamnés à l’exil. Kalendrilh sait que certains descendants de ces elfes vivent toujours aujourd’hui et qu’il y aurait même un ou deux exilés encore de ce monde, mais il n’a jamais tenté de les retrouver. Mariée à Ohtar, Estë fut épargnée de la disgrâce de sa famille, mais les écrits qu’elle a laissés derrière démontrent son mécontentement et elle y dénonce de façon parfois virulente l’obsession du monarque pour la magie et la religion.

Comme plusieurs membres de sa famille s’étaient tournés vers la carrière militaire, il y avait une certaine pression pour que Kalendrilh fasse de même. La renommée de son père lui permit d’avoir accès à un mentor réputé dans le domaine pour le guider dans cette voix. Il fut donc initié à un très jeune âge aux arts de la guerre par Erlan. Toutefois, l’influence de la mère était très marquée chez le jeune elfe et il avait hérité de cette soif de connaissance que l’on retrouvait dans la branche des Rhuiviel. Il préférait nettement la bibliothèque à la caserne et il choisissait le livre plutôt que l’épée. Il avait néanmoins le même esprit tactique de son père et il aimait regarder pendant des heures les cartes des anciennes batailles. Sous l’influence de l’insidieuse pression familiale qu’on lui faisait subir, il s’engagea dans la voie militaire. Il ne voulait décevoir personne et puis avec les troubles qui menaçaient la région, c’était peut-être mieux ainsi.

C’est durant ses jeunes années que la menace drow commença à se manifester. À ce moment, il n’était encore qu’un bébé. Ce n’est que plus tard, lorsqu’il étudia les chroniques de l’époque, qu’il le réalisa. D’abord la nuit où Glorfindel fut tué, l’une de ces créatures fut abattue dans les rues de la ville. Nulle n’avait jamais vu un être de la sorte avec une musculature aussi développé et la peau aussi sombre que l’ébène. On lui attribua le nom « drow » et ils en restèrent là. Pendant les décennies et les siècles suivants, Kalen continua de grandir et à développer son esprit. Il devint stratège aux côtés de son père, plus par désir d’obtenir l’approbation de son père que par réel désir. Il était néanmoins doué et prenait sa tâche très au sérieux. Il était un jeune elfe grandement apprécié par ses pairs et c’est peu avant la bataille d’Uraal que l’alliance entre Kalen et Lyüliandrae de la maison Felandar fut annoncée. D’un point de vue elfique, il connaissait la jeune femme depuis peu de temps, mais il était amoureux d’elle et c’était évident que ses sentiments étaient partagés. Lyü était très belle, intelligente et cultivée. Cette union le rendait heureux.

Les années s’annonçaient douces pour Kalen, mais sa vie prit un premier tournant tragique lors de la bataille d’Uraal. La menace drow n’avait jamais cessé de grandir dans l’ombre, menaçant l’ordre établi. Le capitaine de l’Armée du Sud avait remarqué un mouvement près du lac Uraal. Il décida de s’y rendre. Parmi ses gens, il y avait Caranthir, l’un des plus grands hommes n’ayant jamais foulé cette terre. Kalen et son père s’y trouvaient également. Ce dernier était considéré à ce moment comme un vétéran. Pour être sincère et malgré ses appréhensions, il était honoré de pouvoir se battre aux côtés de Caranthir. Il était un grand mage et un grand érudit. Pour Kalen, il était un véritable modèle à suivre. Malheureusement, personne ne s’attendait à ce que les choses se passent ainsi. L’attaque fut aussi sournoise que rapide, mais d’un côté comme de l’autre, personne ne voulait céder le terrain. Ce fut un jour d’horreur pour les elfes qui furent épargnés. Kalen fut blessé par une flèche dans l’épaule. Il en porte encore la cicatrice. Quand les choses se furent enfin calmées, la terre était littéralement imbibée par le sang des tombées. Elfes et drows étaient étendus sur le sol, les corps mutilés. Ceux qui vivaient encore poussaient des plaintes terribles. Partout où il posait les yeux, il croisait le regard vide de l’un de ses frères. Kalendrilh retrouva son père parmi les morts, une plaie béante traversant son torse. Malgré la douleur qui déchirait son cœur, ce n’était pas le temps de se laisser aller au désespoir. La plupart des officiers de la cité de Mera étaient morts ou incapables de reprendre le commandement dû à de sérieuses blessures. Kalen réussit à remettre un peu d’ordre parmi les siens. Les blessés qui pouvaient être soignés furent traités. Leurs frères tombés furent enlevés du champ de bataille pour recevoir les honneurs, en particulier Caranthir qui y avait également trouvé la mort. À ce moment, personne n’avait compris que cette attaque n’était qu’une diversion. Ce n’est qu’à leur retour qu’ils constatèrent les dégâts. La cité avait failli tomber, mais par miracle elle avait tenu. Il était maintenant clair aux yeux de tous que la menace des drows était bien réelle.

Estë fut grandement bouleversée par la mort de son époux. Elle aimait cet homme plus que tout au monde. Ses sentiments n’avaient jamais failli. Un soir, elle se rendit à la demeure que partageait Kalendrilh avec son épouse. Le fils était très inquiet pour sa mère et lui proposa de venir vivre quelque temps sous son toit. Elle refusa. Elle embrassa une dernière fois son fils puis s’en alla. Selon des témoins, elle aurait quitté sa demeure aux petites heures de matin pour s’enfoncer dans la forêt. Elle ne fut jamais retrouvée. Qu’est-il arrivé? Personne ne le sait. C’était en 710 du dixième cycle.

L’Attaque d’Alëandir fut suivie par une période d’accalmie durant laquelle les drows les laissèrent tranquilles. Les elfes eurent donc tout le temps nécessaire pour s’occuper de leurs problèmes à l’interne. Kalen suivait d’un œil plus ou moins intéressé les histoires entourant la monarchie du royaume. Il était beaucoup plus concentré sur ses propres études ainsi que sur son mariage. En 790, son épouse donna naissance à leur fils, Oromë. Pour Kalen, ce fut l’un des évènements les plus heureux de sa vie et il regretta que son père ne soit plus là pour voir le garçon. Oromë devint le centre de son univers et il lui fit la promesse qu’il ferait tout pour lui offrir un monde meilleur.

L’occasion de faire une différence se présenta durant l’été de 850 lorsque le protecteur de Mera mourut. C’était un évènement tragique, mais que plusieurs avaient prédis à cause de son grand âge. Comme pour plusieurs avant lui, le poids des années l’avait fait glisser dans la torpeur et finalement, son cœur avait simplement cessé de battre. Il n’y avait donc plus de protecteur et dans une période où l’agitation commençait à se faire sentir, on devait remédier le plus rapidement possible à cette situation. Plusieurs noms furent proposés et à la plus grande surprise de Kalen, il faisait partie des prétendants. On voyait en lui une présence rassurante. Il avait toujours été là pour la cité. Il était un homme cultivé sans être ambitieux qui, pensait-on, n’allait pas utiliser ce privilège pour sa propre ambition personnelle. Il était, de toute évidence, flatté que l’on pense à lui, mais il ne se pensait pas digne d’occuper le siège. C’est à ce moment que l’on parla de son comportement exemplaire pendant la bataille du lac Uraal. Malgré la mort de son père et sa propre blessure, il était resté debout et avait redonné courage aux survivants de ce désastre. Pour plusieurs, il aurait fait un grand conseiller militaire, mais la charge ne l’avait jamais réellement intéressé. Par humilité, il s’était tenu dans l’ombre alors qu’il aurait pu réclamer son dû à plusieurs reprises. Il était donc parfaitement désigné pour être le nouveau protecteur de la cité. Kalen fut élu avec la grande majorité des voix. Il fit alors la promesse de remplir la charge avec la même humilité dont il avait fait preuve toute son existence et qu’il avait faire tout en son pouvoir pour que la paix revienne enfin sur ces terres.

La vie de Kalendrilh ne changea guère à partir de ce moment. Évidemment, il avait de nouvelles responsabilités et il devait veiller au bon fonctionnement de Mera. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il devait entrer en relation avec les autres protecteurs des citées elfiques. Généralement, les liens se limitaient à quelques échanges de correspondances. Toutefois, à partir de 999 du dixième, Halyalindë Yasairava devint protectrice d'Ardamir et une véritable relation de confiance s'établit rapidement entre eux. Ils s’échangent régulièrement de la correspondance et c’est surtout grâce à elle qu’il connait la situation hors des frontières. Toutefois, il passait encore de longues heures dans ses études et s’il n’avait pas le nez dans un livre, il était avec son fils. Oromë grandissait en beauté. Il ressemblait beaucoup à son père et chaque fois qu’il posait les yeux sur lui, il avait l’impression de se revoir à son âge. En 905, Oromë était encore un adolescent lorsqu’ils décidèrent d’aller tous les deux pour une petite balade en forêt. Kalen aimait particulièrement ses moments en tête en tête. Son fils avait une telle énergie… Il était sans aucun doute beaucoup plus exubérant que lui. Il profitait de ses balades pour écouter ses histoires et voir le monde à travers ses yeux. Il était touché par son émerveillement et par la multitude de projets qu’il avait en tête. Kalen connaissait bien les sentiers qu’ils suivaient ensemble pour les avoir empruntés des centaines de fois au moins, mais personne n’est à l’abri d’une mauvaise surprise. Alors qu’ils discutaient, une bête sauvage apparut. Aucun d’eux n’avait pensé à prendre une arme. Ils se croyaient en sécurité si près de la ville… Kalendrilh ordonna à son fils de retourner en ville. S’il servait d’appât à la bête, elle laisserait peut-être le garçon tranquille. Oromë commença par refuser, mais Kalen insista avec une telle fureur dans ses yeux qu’il finit par lui obéir et courus pour aller chercher de l’aide. L’elfe attira l’attention du prédateur qui finit par lui sauter dessus. Il ne pouvait rien faire entre ses griffes puissantes qui lacérèrent ses vêtements et sa peau. Kalen réussit à attraper une pierre avec laquelle il frappa la bête. Une flèche vint se loger dans son flan. L’animal recula, les secours venaient d’arriver. Kalendrilh perdit connaissance.

Le protecteur était dans un état critique et plusieurs pensaient qu’il n’allait pas s’en sortir. Les blessures étaient profondes et il avait perdu beaucoup de sang. Pire encore, dans l’espace d’une nuit, ses cheveux étaient passés d’un blond doré à un blanc éclatant. C’était là un signe évident d’un choc violent, le genre qui précipite la mort de plusieurs elfes. Pourtant, contre toute attente, Kalen s’éveilla de sa torpeur. Il resta affaibli pendant un moment, mais ses facultés ne semblaient pas affectées par l’incident. Évidemment, son corps portait les marques de sa mésaventure. Son visage, son cou et son torse étaient lacérés. Sa femme était restée à ses côtés tout le temps qu’il fut inconscient. Malgré son dévouement, la première personne pour qui se tournèrent ses pensées fut son fils qui se sentait affreusement coupable d’avoir laissé son père seul. S’il était resté, il était probable que les deux auraient péri. En outre, Kalen était toujours vivant. Les choses n’étaient donc pas aussi terribles.

Le temps continua sa route comme il le fait toujours. Kalendrilh, de par son poste, se trouvait confronté plus directement aux histoires politiques du royaume, surtout au travers de la correspondance échangée avec Halyalindë. C’est donc avec une certaine impuissance qu’il assista à la débâcle du dernier siècle. Trahisons et morts se succédèrent à un rythme trop rapide. Puis, comme si tout cela avait servi de signal, les drows marchèrent une fois de plus sur eux. Une victoire éclatante pour la race sombre suivit ensuite par une démonstration sans équivoque de la colère des dieux. Quel était le message? Personne ne le sait, mais les septiques ne pouvaient que croire à présent. Kalen était trop occupé par la guerre à préparer pour vraiment se pencher sur le sujet, mais ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Il préférerait largement être enfermé dans son bureau à étudier et à questionner plutôt que d’être penché sur une carte à étudier la ligne de front en se demandant combien d’hommes il pouvait mobiliser dans sa cité pour les combats à venir. Quand le chaos s’atténua enfin, c’est le moment que choisit Lyüliandrae pour se suicider. Ce fut la consternation, car jamais il n’avait pensé que ça puisse arriver. Elle laissa pourtant un message sans équivoque. Elle accusa son mari d’être qu’un égoïste incapable d’aimer autre chose que sa propre chair. Sur plusieurs pages, elle lui reprocha de l’avoir délaissé et ignoré au profit d’Oromë et de ses livres. Elle ne croyait pas qu’il puisse être un bon protecteur pour Mera. Comment un homme incapable de prendre soin correctement de sa famille pouvait-il protéger une citée entière en des temps si troublés?

Ce mot eut l’effet d’un coup de poignard au cœur. Évidemment, Oromë fut grandement fâché contre son père et refusa alors de lui parler. Kalen avait l’impression que le monde s’effondrait autour de lui. Évidemment, il en avait pris conscience il y a déjà plusieurs années. L’amour qu’il avait éprouvé pour sa femme s’était fané, incapable de résister à la rudesse de l’époque. Ils s’étaient surtout mariés si rapidement. S’ils avaient pris le temps de faire les choses normalement, cette union n’aurait probablement jamais eu lieu. Il avait blessé et trahi une femme remarquable. Il sentait son cœur se glacer et il entendait la mort murmurer à son oreille. Il aurait été facile de simplement tout abandonner et de quitter ce monde pour rejoindre ses ancêtres, mais il n’était pas un lâche. Il n’avait pas le droit de mourir, pas maintenant. Mera avait besoin de stabilité plus que jamais et il mènera cette cité à bout de bras s’il le fallait. Malgré d’amères défaites, la guerre n’était pas encore perdue et Kalen voulait vivre pour voir à nouveau la paix régner sur le royaume des elfes.


HRPComment trouves-tu le forum ? : Génial
Comment as-tu connu le forum ? : Je suis déjà là deux fois... héhéhé
Crédit avatar et signature : Moonfeahr Fairlynn par Las-T
Compte autorisé par : Bhaaaaa, Halya n'a pas dit non, mais si y'a un problème, je vais mettre la fiche de côté et on la ressortira plus tard ^^


Dernière édition par Kalendrilh Fandoreth le Dim 5 Juil 2015 - 22:18, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Kalendrilh - Protecteur de Mera [validé]   Kalendrilh - Protecteur de Mera [validé] I_icon_minitimeSam 4 Juil 2015 - 12:57

Coucou!

Et je t'avais dit oui pour le Dc, j'ai juste "pas dit non" :p

Bon, passons aux choses sérieuses: la fiche est bien dans sa globalité mais il y a deux trois petites choses à revoir.

Comme d'habitude, je préfère expliqué le pourquoi du comment des choses qui ne vont pas, alors ne t'en fait pas si ce post a l'air long. ^^




équipement:

"une bonne protection et qui n’entrave pas les mouvements."
faudrait tempérer l'un ou l'autre. Une armure costaude (métal, maille & co) entravera forcément tes mouvements, affaiblira ta précision ou ralentira tes gestes.

Mental:
"Kalendrilh fut uni à Lyüliandrae dans un mariage d’intérêt pour lier deux familles importantes de la ville."
Les mariages arangés n'existent pas chez les elfes. Les émotions ayant une grande retombé sur eux et sachant qu'ils devront vivre théoriquement l'Eternité avec leur moitié, seuls les mariages d'amour ont lieu. Les seuls elfes ayant pratiqué des mariages d'intérêts sont par la suite devenus les Drows... Ce qui n'a pas franchement encouragé les sylvain à revenir sur leur vision de la chose.
Comme ils prennent leur temps et qu'il est dans leur nature de s'attacher très fortement à leur partenaire sans nécessairement que le désir physique entre en jeu, il est également rare qu'un mariage tourne mal ou que l'amour s'épuise, même si cela peut arrivé.


Histoire:

"Il devint stratège aux côtés de son père, plus par désir d’obtenir l’approbation de son père que par réel désir."
Pour devenir stratège dans l'armée, il faut suivre de longues études, faire ses classes, faire en somme véritablement partie de l'armée et au moins des sous-officiers. Le droit du sang n'étant pas reconnu, le fait que ton père soit doué dans cette branche t'aurai au plus obtenu un mentor de renom... et aurait fait peser sur tes épaule le poids des attentes de ton entourage.


"Parmi ses gens, il y avait Caranthir, l’ancien conseillé militaire de Glorfindel ayant souffert des lubies de l’ancien monarque"
Caranthir est le plus grand mage de l'histoire elfe (après le conseiller de Tyral diraient certains). Il n'avait rien d'un militaire. C'était un érudit de premier ordre et conseiller de renom qui a accompagné le règne de trois souverains et qui a également assuré la régence pendant quelques temps.

Plus sur Caranthir


" Il réussit à remettre un peu d’ordre parmi les survivants."
Le Commandant de l'armée royal a participé et survécu à cette bataille très localisé. Je ne vois donc pas pourquoi Kalen aurait eu besoin d'intervenir. A moins que tu ne parles que des rangs de l'armée locale de Mera qui y ont participé et dont tu aurais été l'un des seuls officiers rescapés?


"Elle y aurait trouvé la mort, probablement tuée par des drows"

Les drows ne sont jamais entré si loin dans Anaëh. Tous ceux ayant fait parti de l'attaque d'Alëandir ont été soigneusement exterminés. Et plus aucun sombre n'est entré dans les limites d'Anaëh jusqu'à la prise d'Eraison.


Voilavoila en ce qui concerne ton personnage!

Je t'ai envoyé un Mp pour parler de Mera plus particulièrement.

Si tu as la moindre question, je suis à ta disposition! o/
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MessageSujet: Re: Kalendrilh - Protecteur de Mera [validé]   Kalendrilh - Protecteur de Mera [validé] I_icon_minitimeSam 4 Juil 2015 - 22:13

Voilà, j'ai corrigé ma fiche ^^ S'il y a des trucs encore, n'hésite pas!
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MessageSujet: Re: Kalendrilh - Protecteur de Mera [validé]   Kalendrilh - Protecteur de Mera [validé] I_icon_minitimeDim 5 Juil 2015 - 14:02

juste une pitite chose et ça sera bon:

Halya n'est protectrice que depuis 999 du 10e Cycle avant c'était Dragan. Et globalement, elle est liée à la politique d'Ardamir depuis les alentours de 950-960.
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MessageSujet: Re: Kalendrilh - Protecteur de Mera [validé]   Kalendrilh - Protecteur de Mera [validé] I_icon_minitimeDim 5 Juil 2015 - 22:37

Kalendrilh - Protecteur de Mera [validé] Tampon13

Il me semble que tu connais le chemin! A très vite en Rp jeune vieux protecteur!  Kalendrilh - Protecteur de Mera [validé] 650592

Code:
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[Classe d'arme] : distance

[Alignement] : loyal neutre

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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