Nombre de messages : 520 Âge : 36 Date d'inscription : 06/01/2016
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 155 ans (née en 863:X) Taille : A peine 1,60m Niveau Magique : Arcaniste.
Sujet: Cilastiel, le Phoenix noir [Révision terminée] Ven 8 Jan 2016 - 18:56
Ancienne fiche:
"Macabre est le destin de ceux sur son chemin."
Age/Date de naissance : 144 ans (Apparence : adolescente de 16 ans) Sexe : Féminin Race : Elfe Faction : Taledhel
Particularité : Macabre est de petite taille à cause des carences subies pendant toute la durée de son esclavage. Ainsi, elle atteint tout juste le mètre soixante. Son écriture est assez médiocre du fait de son apprentissage tardif. De plus, elle lit très lentement. Elle a une grande affinité avec la magie. Un heleth reniä rôde régulièrement autour de la petite Macabre. Bien qu’elle n’ait rien fait de particulier, la petite bête qui vit dans les jardins du palais de Tethien a vite remarqué la petite elfe et son attitude un peu sauvageonne l’a intrigué. Cette jeune femelle s’est rapidement prise d’affection pour la jeune Taledhel torturée et ne la quitte que pour manger et dormir.
Alignement : Loyal neutre Si Macabre sait faire la différence entre le bien et le mal, elle ne s'est engagée ni dans une voie, ni dans une autre car les deux l'indiffèrent. En revanche, elle suit plus ou moins scrupuleusement les préceptes et les valeurs que Fineldor Elwëndrion cherche à lui inculquer. Elle ne les a pas encore fait siennes mais son affection pour le Protecteur est telle qu'elle a à cœur de lui plaire en agissant aussi conformément que possible à ses attentes.
Métier : Aucun Elle demeure au Palais de Tethien en tant que protégée de Fineldor. Sa personnalité encore trop instable et ses difficultés à s'adapter à la vie en Anaëh la rende incapable de vivre en société et donc de s'orienter vers une activité quelconque.
Classe d'arme : Magie et quelques compétences d'assassinat au corps à corps
Equipement :
Macabre ne possède que ce que Fineldor lui a donné ou offert, à savoir : des robes, une ou deux tenues plus adaptées aux escapades dans les arbres, quelques livres... Rien de très précieux mais la petite elfe a une vision toute particulière de la valeur d'un objet. Toutefois, il y a bien un objet qui est bien à elle. Une possession qui remonte à avant sa libération par Fineldor. Et, si sa mémoire lui permettait de remonter aussi loin, elle saurait qu’elle le tient d’avant sa capture. Autrefois simple caillou blanc/translucide, il a été identifié comme étant une pierre de lune. Un joaillier de Tethien l’a taillée en forme de goutte et sertie de manière à pouvoir être porté en pendentif ou sur un diadème. Cette pierre est en fait son catalyseur de magie.
Description physique :
En croisant son chemin, vous pouvez avoir l'impression d'une vision funeste. Difficile en effet de savoir si cette jeune femme d'apparence à peine adulte et au visage d'ange vit ou hante les couloirs du palais de Tethien. Sa robe, conçue dans un tissu fluide et léger, donne l'illusion qu'elle flotte sur le sol tout en offrant une certaine majesté à ses mouvements. Sa peau, aussi blanche que sa robe, semble livide. Son regard aussi bleu et froid que l'eau, s'il ne vous ignore pas, semble si vide qu'il passe à travers votre enveloppe de chair pour vous sonder de l'intérieur. Son expression est comme figée, telle une statue froide et sans vie. Ses cheveux laissés libres encadrent son visage, leur couleur sombre renforçant la lividité de son teint. Pourtant, ce fantôme respire bel et bien et si les habitants permanents et les employés du palais se sont habitués à sa présence, ce n'est pas toujours le cas des visiteurs, même réguliers.
Il n’y a pas si longtemps, sa peau était le témoin des mauvais traitements qui lui ont été infligés durant près d’un siècle. Si la magie en a effacé toute trace, son corps reste fragilisé par les anciennes fractures et les multiples carences. Nul doute que sa taille, frôlant tout juste le mètre soixante, aurait été bien différente si elle avait été élevée parmi les siens.
Description mentale :
Macabre est un être complexe, effrayant et attendrissant. Son immaturité émotionnelle fait d’elle une enfant en proie à des émotions qu’elle ne sait pas contrôler et les exprimer n’est pas chose plus aisée. La peur et la colère sont de vieilles amies mais elle ignore tout de la joie et de la confiance. Son absence d’éducation et son ignorance du monde la rende méfiante et facile à impressionner. Elle a besoin d’être rassurée et d’évoluer dans une cadre connu et maîtrisé pour s’épanouir émotionnellement. Elle fait difficilement confiance à autrui et se laisse rarement approcher par des inconnus. Elle n’aime guère le contact physique et bien peu sont ceux dont elle accepte la proximité. Pourtant, de part son ancien métier, Macabre est d’une maturité incroyable concernant la mort. Elle l’a même désirée tandis qu’elle servait son ancien maître, au point d’envier ceux qu’elle assassinait avec un sang froid sans bornes. Malheureusement, son asservissement était tel qu’il lui était impossible de s’ôter la vie. C’est d’ailleurs le conditionnement psychologique qu’elle a subi qui a rendu son esprit si fragile et instable car, si elle obéissait aveuglément, elle luttait intérieurement entre son devoir et ses désirs. Elle ne voulait pas tuer mais le devait. Elle ne voulait pas rentrer mais n’avait pas d’autres choix. La liberté est une chose nouvelle qu’elle a expérimentée dès les premiers mois et qu’elle tente encore d’apprivoiser.
Capacités magiques :
L'orientation de Macabre vers la voie de la magie n'est pas un hasard. Comprenant le potentiel combatif de son esclave, son maître Do’ndar Hladdahel fit évaluer son potentiel en terme de perception magique avant de lui trouver une personne compétente pour l'entraîner. Il apparut que la petite elfe était capable de manier cet art avec une facilité déconcertante. De plus, son jeune âge permit de formater son esprit à la compréhension du fonctionnement de la magie, en faisant ainsi une manière de penser tout à fait naturelle chez elle. Les entraînements se déroulaient de la façon la plus rude et violente qui soit. Les répliques de son précepteur étaient physiques et l'échec était sévèrement réprimandé. Contrairement à ceux qui apprenaient le corps à corps, elle avait au moins droit à quelques pauses pour manger et se reposer, tout juste assez pour pouvoir être en état de pratiquer son art. La magie qui lui a alors été enseignée était celle de l'ombre. Après moins d’un siècle d'apprentissage dans de telles conditions, elle en a acquis une assez grande maîtrise. Elle est capable de se dissimuler dans une ombre mais aussi d’y circuler, chose qu’elle pratique encore souvent, même pour se déplacer dans le Palais. Elle s’avance alors droit vers l’ombre qu’elle avant d’y entrer sans siller. Depuis sa libération par Fineldor, ce dernier l'a orientée vers la magie de l'illusion afin de faire un usage plus positif de ses capacités. Toutefois, au bout de 6 ans d'études, elle n'en est encore qu'aux balbutiements. Elle crée des apparitions si instables qu’elles ressemblent à des fantômes. Les sons qu’elle parvient à produire résonnent en échos. Les détails ne sont pas bien dessinés ce qui laisse une impression de travail inachevé, bien que correct pour son niveau. Parfois, lorsque la pratique de cette magie la fatigue, elle revient à son affinité première pour modeler les ombres et en modifier l’aspect ou la forme, allant parfois jusqu’à former une créature en trois dimensions. Lorsqu’elle crée, Macabre se tient souvent en retrait et ne quitte pas sa création des yeux (ou le vide lorsqu’elle produit un son).
Aujourd'hui encore, Macabre s'entraîne quotidiennement au maniement de ces deux magies, estimant qu'il serait dommageable qu'elle perde la maîtrise de l'ombre si durement acquise. La magie de l'illusion est pour elle davantage un passe-temps, une distraction tant pour elle que pour son entourage. Si autrefois Macabre était imperturbable en mission, formatée qu’elle était pour remplir sa tâche quoi qu’il arrive, elle se révèle parfois moins stable aujourd’hui. Ayant goûté à la liberté, elle a découvert une nouvelle façon de vivre et celui-ci comporte un grand nombre d’émotions qu’elle n’avait encore jamais connues et qu’elle ne sait pas maîtriser. De ce fait, si une situation inhabituelle devait survenir, elle n’aurait pas la concentration nécessaire pour contrôler ses sorts. C’est pourquoi Fineldor s’attache à lui apprendre à gérer ses émotions afin qu’elle ne présente un danger ni pour elle ni pour les autres. La plupart du temps, un simple hochement de tête sur le côté lui suffit à conclure la préparation d’un sort et à le lancer. Toutefois, lorsqu’elle a besoin de plus de concentration qu’à son habitude, Macabre s’isole physiquement et mentalement et cherche à visualiser sa pierre de lune (tâche plus aisée depuis que ses aspérités ont été réduite par la taille du caillou en pendentif).
Histoire :
Macabre n’est évidemment pas un nom. Ce n’est même pas un surnom. Plutôt un pseudonyme issu d’une phrase. La phrase qu’elle devait prononcer à tous ceux qu’elle était chargée d’assassiner.
« Macabre est le destin De ceux sur son chemin. »
Mais Macabre est une elfe et, autrefois, son nom correspondait à tes origines. Ciryië. Elle s’appelait Ciryië Las’Danir. Elle était née à Ardamir et avait fait le bonheur de ses parents dont elle était le deuxième enfant. Elle n’a pourtant jamais connu son frère et ne s’en souviendrait pas de toute façon. Elle avait un peu plus de quarante ans lorsque qu’elle fut séparée des siens. Ils avaient fait un peu de route pour le travail de sa mère et s’étaient rendu à Ellyrion, bien que cela ne parlât absolument pas à la petite elfe… Son père avait interrompu ses activités pour s’occuper d’elle jusqu’à ce qu’elle soit en âge d’être éduquée. Ils étaient sortis en forêt pour la journée. Ils jouaient avec insouciance (en tout cas du point de vue de l’enfant) lorsqu’une voix lui ordonna de courir. Mais elle ne réagit pas assez vite et, lorsqu’elle obéit enfin, il était trop tard. Elle fut rattrapée en quelques enjambées et agrippée avec force. Elle eut beau se débattre, rien n’y fit. Et on l’emmena loin de son père qu’elle appelait en hurlant tandis qu’il gisait, laissé pour mort. La Symphonie fut déchirée par la tragédie et la terreur dans la voix de la petite fille, attirant sur les lieux quelques âmes charitables. Le père fut trouvé à temps mais on ne remit jamais la main sur les intrus qui l’avaient agressé et avaient emporté son enfant. Contournant Ellyrion, on l’entraîna jusqu’à Yutar puis jusqu’au Puy d’Elda où elle fut vendue aux enchères. L’idée de posséder une elfe d’Anaëh en amusait plus d’un. L’heureux gagnant se nommait Don’dar Hladdahel, un drow d’une relative importance dans la société. Il fit évaluer son potentiel magique « au cas où » et fut enchanté de découvrir son affinité avec cet art, lui donnant encore un peu plus de valeur. Ainsi commença son entraînement à la magie. Mais, même après plusieurs mois de captivité, l’enfant elfe résistait toujours. Après avoir appris quelques tours de magie de l’ombre, la jeune esclave fit une tentative d’évasion. Malheureusement, ses talents étaient encore bien peu développés et une elfe ne passait pas inaperçue au pays des sombres. Elle fut donc bien vite rattrapée et rendue à son maître. Bien qu’admiratif, son maître avait bien l’intention de la mâter. Don’dar exerça alors sur elle ses talents en matière de manipulation et de coercition afin d’asservir son esprit à sa volonté. Etant donné son jeune âge, il ne lui fallut que peu de temps pour faire d’elle ce qu’il voulait car la peur laissa place à la souffrance et avec la souffrance vint l’oubli. Ciryië oublia d’où elle venait, oublia ses parents… oublia jusqu’à son nom. Après cela, il fut aisé de lui construire une nouvelle personnalité, plus docile et suffisamment stable pour demeurer concentrée en mission. On lui retira ses vêtements que l’on troqua contre des guenilles. On lui arracha son collier pour le revendre. On lui coupa les cheveux pour lui retirer un peu de sa beauté. On ne lui laissa qu’un caillou non taillé auquel elle s’accrochait mais non sans raison. Elle en avait certes oublié la provenance mais c’était la seule chose qui lui appartenait encore. Son attachement à cet objet était suffisamment fort pour lui permettre de s’en servir de catalyseur pour sa magie. Quelle tristesse pourtant qu’elle ne se souvienne pas de l’endroit où elle l’avait trouvé. Qu’elle ne se souvienne pas de cet atelier. Qu’elle ne se souvienne pas de son père. Les entraînements, quotidiens et rigoureux, reprirent ensuite de plus belle. Celle qui était devenue Macabre en avait gardé quelques notions mais la punition sanctionnant tout échec demeurait physique afin de la motiver dans ses exercices. Dès qu’elle eut suffisamment de maîtrise pour se déplacer sans être vue, il lui fit accomplir un certain nombre de missions de vol, d’espionnage et d’assassinat.
Les années passèrent sans que le temps n’ait plus d’importance pour la petite elfe qui grandissait bien plus lentement qu’elle n’aurait dû. Un jour, estimant que son emprise sur elle était suffisante, Don’dar commença à donner à son esclave des missions en dehors du Puy, s’en éloignant de plus en plus. Jusqu’à l‘envoyer trop loin. Depuis des dizaines d’années, le drow convoitait un livre qu’il ne parvenait pas à trouver. Un jour pourtant, un de ses informateurs habituels lui indiqua où il pouvait le trouver : à Tethien, au cœur de l’Anaëh, dans la bibliothèque personnelle d’un Conseiller de la Protectrice de la cité. Fournissant à son esclave de quoi recouvrir ses guenilles, Don’dar l’y envoya avec empressement… et ne la vit jamais revenir. L’asservissement de son esprit n’était pas à mettre en cause dans cette affaire car Macabre serait rentrée si elle avait pu. Mais c’était sans compter sur le propriétaire du fameux ouvrage… Pratiquant le mysticisme, il sentit la présence de la petite elfe et n’eut que peu de mal à la capturer, impressionnée qu’elle était par sa magie de la lumière dont elle méconnaissait tout. Une fois de plus, Macabre resta enfermée un moment dans une des geôles du Palais de la cité. La Protectrice avait donné sa permission, comprenant l’objectif fort louable de son Conseiller. Toutefois, même si elle était captive, les conditions étaient bien moins déplorables que la cave insalubre dans laquelle la petite esclave logeait au Puy. Elle avait un lit, de l’eau fraîche et trois repas chauds par jour. Le Conseiller nommé Fineldor Elwëndrion passait très souvent pour deviser avec elle, immisçant dans son esprit des idées de liberté, profitant de son ignorance pour user d’un peu de magie inoffensive pour la pousser dans ses retranchements. Finalement, Macabre craqua. Elle se mit à frapper les murs en pleurant, preuve flagrante de la lutte qui faisait rage dans son esprit. Et, pour la première fois, Fineldor entra dans sa cellule. Il la fit sortir et il la conduisit jusque chez lui, et jusqu’à une chambre qu’il présenta comme étant la sienne. On se serait alors attendu à voir la petite esclave sourire. Ou pleurer. Bref, à montrer une quelconque réaction face à ce qu’on lui offrait : la liberté, la sécurité, un toit sur la tête. Mais non. Sa seule réaction fut de s’éloigner sans un mot et de conduire le Protecteur là où elle avait caché le manuscrit volé avant de se faire prendre. Ainsi était née la relation entre les deux elfes.
Peu de temps après, le Voile s’installa, protégeant définitivement la petite protégée de Fineldor des représailles de son ancien maître. Tout ce qu’elle avait à faire désormais pour être libre, c’était de demeurer en Anaëh. Le Conseiller lui offrit des vêtements, des soins et une éducation mais aussi une attention affective qu’elle n’avait encore jamais eu. Auprès de lui, elle apprend à faire un autre usage de ses capacités magiques et découvre de nouvelles émotions tandis qu’il compose avec son côté « sauvageonne » qui se cache dans les ombres et observe le monde qui l’entoure à bonne distance. Cette période de Voile ne fut toutefois pas sans perturber la petite elfe, effrayée par tout ce qu’elle ne connaissait pas. Même au Puy le jour se levait… Profitant de l’ombre qui s’était étendue sur toute la cité, elle usa de sa magie pour demeurer cachée le plus clair du temps. Le Conseiller dut la chercher de nombreuses fois, ne serait-ce que pour la convier à dîner. Après un moment, elle prit ses habitudes, se dissimulant souvent aux mêmes endroits et quelques membres du personnel ou amis de Fineldor purent à leur tour aller à sa rencontre lorsque le Conseiller ne le pouvait pas, retenu au Palais par quelques affaires auxquelles elle n’entendait rien et qui n’avaient pas d’intérêt à ses yeux. Quant à la promotion du Conseiller au rang de Protecteur, tout ce que cela a changé pour elle, c’est qu’elle a déménagé pour vivre au Palais auprès de Fineldor. Cela ne s’est toutefois pas fait du jour au lendemain et la petite elfe a passé de très nombreuses journées dans cette grande demeure jusqu’à en connaître chaque recoin avant d’accepter de faire ses bagages. Après presque 10 années passées en Anaëh, Macabre ne sait toujours pas qui elle est, et ce malgré de sérieuses recherches menées par Fineldor. Mais malgré tout, sa vie nouvelle suffit amplement à son… « bonheur ».
Possessions & Equipements : En tant que Noss et nomade, Cilastiel ne possède que peu de choses, à savoir : les vêtements qu'elle porte, un grand masque rappelant la tête d'un oiseau ainsi qu'un bracelet à grigris dans lequel est dissimulé son focaliseur.
Apparence :
Taille : 1,60 m
Couleur des yeux : Un gris un peu particulier qui rappelle la pierre… mais en plus vivante
Si elle est désormais animée par la vie depuis qu'elle a retrouvé son Souffle, Cilastiel peut encore être confondue avec une enfant. Elle est de petite taille et son visage a conservé des traits d'adolescente. En dehors de cela, elle a l'apparence d'une elfe : elle est svelte et ne possède que peu de formes. Sa silhouette s'est cintrée ces dernières années ce qui la rend plus féminine. Elle prend désormais soin de son apparence et, si elle s'habille d'une simple tunique -dont elle accroche un pan à sa ceinture pour faciliter ses mouvements- et d'un pantacourt sombre, elle développe un certain sens de l'esthétisme. Elle a l'apparence d'une druide mais... sans en être une.
Personnalité : A l'heure actuelle, ses émotions sont encore très instables. Lorsqu'elles surviennent, elle ne les maîtrise pas forcément et peut se laisser emporter, que ce soit par de la tristesse, de la peur, de la colère ou encore de l'amour... Et les sentiments des elfes étant particulièrement forts, cela peut l'emmener loin... Autrefois asservi, l'esprit de Cilastiel est aujourd'hui totalement libre. Si une part d'elle se souvient de Ciryië et de Macabre, elle est encore une toute autre personne. Elle n'a plus l'innocence de la petite taledhelle qu'elle était et elle n'est plus la froide exécutante d'un drow. A présent, c'est un être vivant, capable de prendre ses propres décisions. Elle sait faire preuve d'empathie et de dévotion. C'est quelqu'un d'extrêmement curieux mais aussi d'intelligent. Elle réfléchit à beaucoup de choses pour essayer de comprendre le monde qui l'entoure et n'hésite pas à poser des questions dans ce but.
Capacités magiques :
Les ombres:
Alors qu'elle a toujours fait preuve d'une maîtrise peu commune de la magie, dépassant même les aptitudes attendues chez une mage si jeune, son instabilité émotionnelle l'affecte grandement dans sa pratique. Les sorts simples et répétés des millions de fois sont faciles à réaliser. Cependant, elle n'est pas encore parvenue à reproduire ce tour de force qui lui avait permis de transformer son corps tout entier en ombre intangible. Lorsqu'elle est calme et s'entraîne, elle a presque retrouvé son niveau d'autrefois. Mais en cas de chamboulement émotionnel, elle peine grandement. Les connaissances ne lui font pas défaut, pas plus que la maîtrise. Ce qu'il lui manque, c'est la concentration dans les moments critiques. Cilastiel a développé d'autres façons de pratiquer son art. Là où elle se contentait de pencher la tête sur le côté ou de foncer tête baissée, maintenant, elle réalise des mouvements de mains et de bras pour ouvrir une brèche vers l'entre-deux mondes ou faire s'élever une ombre.
La Symphonie:
Cilastiel entretient un lien fort avec la Symphonie. Ayant vécu pendant plusieurs ennéades avec elle pour seule guide, elle s'est attachée à elle au point de difficilement supporter le fait d'être en ville. Elle y entend les dissonances dans les Chants et ressent un manque. La Symphonie lui sert de guide pour se diriger. Elle la conduit d'un bout à l'autre d'Anaëh comme si elle lui faisait suivre un parcours initiatique. L'objectif n'en est pas encore clair pour Cilastiel.
Cilastiel a erré, longtemps. Suivant un chant, elle croyait tomber sur une ville ou un camp Noss mais la mélodie l’emmenait loin… Toujours plus loin. Des ennéades durant, elle n’a eu que ces voix pour compagnie, jusqu’à ce qu’elle dévie légèrement du chemin indiqué en suivant des citadins et qu’elle découvre la cité de la Quatrième Saison. Là, elle a croisé son neveu Zaahrian avec son compagnon. Elle a découvert à quel point elle avait changé… Elle parlait elfique, tout naturellement. Ses yeux étaient différents. Ses traits étaient animés. Cependant, elle n’a pas supporté de demeurer entre les murs de la ville et a choisi de retourner dans la forêt et de s’y adapter. Sans grand succès puisqu’elle s’est blessée. Un Noss est venu à son aide, entrant dans les ombres dans lesquelles elle était tombée. Il l’a conduite jusque dans son clan et c’était la naissance d’une affinité particulière avec ce clan lié à la fois à l’ombre et à la lumière.
Au fil de ses pérégrinations, Cilastiel a appris beaucoup de choses, son esprit curieux s’étant enfin ouvert à la compréhension du monde qui l’entourait. Peu à peu, son apparence a changé, troquant lentement ses vêtements taledhels par des tissus et des ornementations ornedhels. Sur les terres, près de la mer au Sud d’Anaëh, elle a fait la connaissance d’un autre clan. Un clan qui faisait le parallèle entre les rêves et la volonté. Un clan pour qui le passage à l’âge adulte se faisait par l’intermédiaire d’un rituel sous le regard attentif du chaman. Enivrée d’encens et d’herbes, Cilastiel a tenté d’aller au bout de ce cauchemar qu’elle faisait depuis plusieurs jours, en vain. Elle a fini par s’enfuir et a rêvé éveillée, épuisée qu’elle était, dans la forêt. Elle a vu un phoenix en flamme se consumer et renaître dans une fumée noire. Ainsi la petite Ciryië a-t-elle été rebaptisée en Cilastiel et sa tête ornée d’un masque représentant son animal totem.
A présent, la jeune Noss erre au gré des voix d’Anaëh. Sous son impulsion, elle découvre ses trésors qui, curieusement, ne se trouvent pas tous dans ses recoins les plus sauvages. Elle en a découvert un au cœur même de la ville d’Alëandir. Elle pense y voir un message. Mais il est un peu tôt pour l’affirmer.
Dernière édition par Cilastiel le Sam 5 Fév 2022 - 22:05, édité 13 fois
Cilastiel
Elfe
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Sujet: Re: Cilastiel, le Phoenix noir [Révision terminée] Ven 22 Jan 2016 - 9:35
Je pense que c'est terminé.
Je suis gentille, elle fait que 4 pages word. :p
Halyalindë
Ancien
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Sujet: Re: Cilastiel, le Phoenix noir [Révision terminée] Dim 24 Jan 2016 - 12:56
Coucou! Bon, niveau fiche on a vraiment un doublon avec Nerd pour le coup xD (deux elfes enlevées en bas âge par les drows, devenue esclaves, chargées des basses oeuvres, mage de l'immatériel, revenues en Anaëh il y a 10ans... )
J'aime beaucoup le caractère de Macabre, hate de voir son évolution au fil du temps! :D Mais il y a quelques points a régler avant:
Magie: -Tout comme Neg: l'Immatériel est la magie la plus difficile à appréhender pour les débutants et rare sont ceux qu'y s'y lance sans une bonne perception naturelle. De plus, apprendre la magie a un esprit brisé est quasi mission impossible, encore plus quand cela touche à quelque chose d'aussi volatile et dangereux que l'esprit. Faut attendre de l'avoir déjà manipuler/brisée/pseudo-reconstruite, et il y a toujours des risque que sa magie lui échappe par manque de volonté (sous certaines conditions qui lui rappellent son endoctrinement par exemple, ou confronté à la mort de nouveau de manière violente...). J'aimerai que tu en dise un peu plus sur ces risques d'instabilités mentales et ce qu'ils pourraient provoqués sur sa magie. (même les mages avec une vie cool ne sont pas à l'abri de perdre le contrôle alors j'imagine pas pour une gamine enlevée/brisée/endoctriné/séquestré/utilisée comme assassin... )
-Peux-tu développer ses incantations habituelles? mouvement? mots? rituels construits? manipulation de composants... ect?
-Ajoute aussi quelques exemple de ce qu'elle peut faire avec la magie des ombres et des illusions.
Histoire: "Ils étaient sortis en forêt pour la journée." -Eraison est à plusieurs jours de marche de la frontière d'Anaëh et sortir des frontières n'est pas anodin pour les elfes (certains qui entendent la Symphonie en sont même incapable)
"il lui fit accomplir un certain nombre de missions de vol, d’espionnage et d’assassinat." -Elle reste un elfe à Elda, ça se remarque BEAUCOUP. M'enfin ça c'est un détail.
-Qu'a-t-elle pensé du Voile? Elle n'entend pas la symphonie d'accord, mais un mois sans soleil c'est pas rien... A-t-elle entendu parler d'Ellyrion et d'Eraison?
-A l'époque ou elle est arrivé, Find n'était pas encore Protecteur, tu pourrais ajouter deux trois trucs là dessus également puisqu'il n'aurait même pas du pouvoir te garder prisonnière/te filer une chambre dans le palais sans l'accord de la Protectrice de l'époque. ^^
Voilà Voilà! Bon courage!
Cilastiel
Elfe
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Sujet: Re: Cilastiel, le Phoenix noir [Révision terminée] Lun 25 Jan 2016 - 15:47
Effectivement, en attendant d’être corrigée je suis allé voir tes commentaires sur la fiche de Nerd et j’ai découvert que nos BG étaient très similaires. J’ai d’ailleurs eu peur de devoir effectuer de très gros changements mais au final je me suis très bien accommodée des modifications que tu m’as demandée d’effectuer et elles m’ont même permis d’approfondir mon personnage alors que je l’ai déjà joué sur un autre forum.
Voilà donc mes modifications :
« Age : 144 ans » -->On m’a très justement fait remarquer qu’un elfe de 20 ans était un enfant en très bas âge et que, du coup, l’apprentissage de la magie à cet âge était impossible. De même, mon personnage n’aurait jamais pu s’attacher à ce qui lui sert de focaliseur de magie… Du coup, j’ai décidé de le vieillir un peu et de modifier un peu la chronologie des évènements (à voir dans l’histoire).
Capacités magiques :
« Après moins d’un siècle d'apprentissage » -->Soit environ 90 ans, pour des raisons de chronologie des évènements suite à la modification de l’âge de mon perso.
« Elle est capable de se dissimuler dans une ombre mais aussi de voyager d’une ombre à l’autre, chose qu’elle pratique encore souvent, même pour se déplacer dans le Palais. Elle s’avance alors droit vers l’ombre qu’elle avant d’y entrer sans siller. » « Elle crée des apparitions si instables qu’elles ressemblent à des fantômes. Les sons qu’elle parvient à produire résonnent en échos. Les détails ne sont pas bien dessinés ce qui laisse une impression de travail inachevé, bien que correct pour son niveau. Parfois, lorsque la pratique de cette magie la fatigue, elle revient à son affinité première pour modeler les ombres et en modifier l’aspect ou la forme, allant parfois jusqu’à former une créature en trois dimensions. Lorsqu’elle crée, Macabre se tient souvent en retrait et ne quitte pas sa création des yeux (ou le vide lorsqu’elle produit un son). » « Si autrefois Macabre était imperturbable en mission, formatée qu’elle était pour remplir sa tâche quoi qu’il arrive, elle se révèle parfois moins stable aujourd’hui. Ayant goûté à la liberté, elle a découvert une nouvelle façon de vivre et celui-ci comporte un grand nombre d’émotions qu’elle n’avait encore jamais connues et qu’elle ne sait pas maîtriser. De ce fait, si une situation inhabituelle devait survenir, elle n’aurait pas la concentration nécessaire pour contrôler ses sorts. C’est pourquoi Fineldor s’attache à lui apprendre à gérer ses émotions afin qu’elle ne présente un danger ni pour elle ni pour les autres. La plupart du temps, un simple hochement de tête sur le côté lui suffit à conclure la préparation d’un sort et à le lancer. Toutefois, lorsqu’elle a besoin de plus de concentration qu’à son habitude, Macabre s’isole physiquement et mentalement et cherche à visualiser sa pierre de lune (tâche plus aisée depuis que ses aspérités ont été réduite par la taille du caillou en pendentif). » -->Passages ajoutés pour répondre à tes questions sur ses sorts favoris et ses habitudes en termes de pratique de la magie.
Histoire :
« Elle avait un peu plus de quarante ans lorsque qu’elle fut séparée des siens. » -->Modification de la chronologie pour régler le problème d’âge évoqué plus haut.
« Ils […] s’étaient rendu à Ellyrion » -->Et pas Eraison… Mea culpa.
« L’heureux gagnant se nommait Don’dar Hladdahel, un drow d’une relative importance dans la société. Il fit évaluer son potentiel magique « au cas où » et fut enchanté de découvrir son affinité avec cet art, lui donnant encore un peu plus de valeur. Ainsi commença son entraînement à la magie. Mais, même après plusieurs mois de captivité, l’enfant elfe résistait toujours. Après avoir appris quelques tours de magie de l’ombre, la jeune esclave fit une tentative d’évasion. Malheureusement, ses talents étaient encore bien peu développés et une elfe ne passait pas inaperçue au pays des sombres. Elle fut donc bien vite rattrapée et rendue à son maître. Bien qu’admiratif, son maître avait bien l’intention de la mâter. Don’dar exerça alors sur elle ses talents en matière de manipulation et de coercition afin d’asservir son esprit à sa volonté. Etant donné son jeune âge, il ne lui fallut que peu de temps pour faire d’elle ce qu’il voulait car la peur laissa place à la souffrance et avec la souffrance vint l’oubli. Ciryië oublia d’où elle venait, oublia ses parents… oublia jusqu’à son nom. Après cela, il fut aisé de lui construire une nouvelle personnalité, plus docile et suffisamment stable pour demeurer concentrée en mission. On lui retira […] Les entraînements, quotidiens et rigoureux, reprirent ensuite de plus belle. Celle qui était devenue Macabre en avait gardé quelques notions mais la punition sanctionnant tout échec demeurait physique afin de la motiver dans ses exercices. » -->Pour répondre aux problématiques de son asservissement, de la construction de sa nouvelle personnalité et de la chronologie par rapport à l’apprentissage de la magie.
« Dès qu’elle eut suffisamment de maîtrise pour se déplacer sans être vue, il lui fit accomplir un certain nombre de missions de vol, d’espionnage et d’assassinat. » -->Le principe n’est pas qu’elle passe inaperçue mais qu’elle soit invisible pour ne pas être repérée. C’est plus clair comme ça ?
« dans la bibliothèque personnelle d’un Conseiller de la Protectrice de la cité. » -->J’ai modifié dans tout le BG, je te passe toutes les modifications de ce type…
« Une fois de plus, Macabre resta enfermée un moment dans une des geôles du Palais de la cité. La Protectrice avait donné sa permission, comprenant l’objectif fort louable de son Conseiller. » « Il la fit sortir et il la conduisit jusque chez lui, et jusqu’à une chambre qu’il présenta comme étant la sienne. » -->Comme ça, la Protectrice est intégrée et le lieu d’habitation de Macabre avant la nomination de Fin au poste de Protecteur est plus logique.
« Cette période de Voile ne fut toutefois pas sans perturber la petite elfe, effrayée par tout ce qu’elle ne connaissait pas. Même au Puy le jour se levait… Profitant de l’ombre qui s’était étendue sur toute la cité, elle usa de sa magie pour demeurer cachée le plus clair du temps. Le Conseiller dut la chercher de nombreuses fois, ne serait-ce que pour la convier à dîner. Après un moment, elle prit ses habitudes, se dissimulant souvent aux mêmes endroits et quelques membres du personnel ou amis de Fineldor purent à leur tour aller à sa rencontre lorsque le Conseiller ne le pouvait pas, retenu au Palais par quelques affaires auxquelles elle n’entendait rien et qui n’avaient pas d’intérêt à ses yeux. Quant à la promotion du Conseiller au rang de Protecteur, tout ce que cela a changé pour elle, c’est qu’elle a déménagé pour vivre au Palais auprès de Fineldor. Cela ne s’est toutefois pas fait du jour au lendemain et la petite elfe a passé de très nombreuses journées dans cette grande demeure jusqu’à en connaître chaque recoin avant d’accepter de faire ses bagages. » -->Passage rajouté pour répondre à ta question sur sa vision des évènements tels que le Voile, la guerre et la nomination de Fineldor.
Je suis à ta disposition si tu as d’autres remarques. :)
Halyalindë
Ancien
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Sujet: Re: Cilastiel, le Phoenix noir [Révision terminée] Mar 26 Jan 2016 - 14:25
"voyager d’une ombre à l’autre" -La téléportation est réservée aux archimages. Si tu veux garder une sorte de déplacement par les ombres avec un niveau d'apprenti, même proche de l'arcaniste, ça sera surtout une sorte de marche caché dans les ombre: tu peux te déplacer et agir sans être repéré du tout tant qu'il y a de l'ombre a proximité. Mais cela prend autant de temps qu'un déplacement normal et tu ne peux pas sauter d'une ombre à l'autre ni entrer dans une pièce close par ce moyen.
si nous tombons d'accord sur ce point, je pense que tout est bon ^^
Cilastiel
Elfe
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Sujet: Re: Cilastiel, le Phoenix noir [Révision terminée] Mar 26 Jan 2016 - 16:21
Oh, je pense que nous allons tomber d'accord. :)
"Elle est capable de se dissimuler dans une ombre mais aussi d’y circuler"
Halyalindë
Ancien
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Sujet: Re: Cilastiel, le Phoenix noir [Révision terminée] Ven 29 Jan 2016 - 20:20
Impec! La magie de l'ombre ne peut pas créer de formes tangibles, pas de téléportation, on est OK. C'est validé!
Code:
[Métier] : aucun
[Sexe] : femme elfe
[Classe d'arme] : Magie de l'Immatériel
[Alignement] : Loyal Neutre
je t'épargne les liens habituels ^^
Cilastiel
Elfe
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Sujet: Re: Cilastiel, le Phoenix noir [Révision terminée] Jeu 11 Fév 2021 - 20:20
Ancienne fiche:
"Macabre est le destin de ceux sur son chemin."
Age/Date de naissance : 144 ans (Apparence : adolescente de 16 ans) Sexe : Féminin Race : Elfe Faction : Taledhel
Particularité : Macabre est de petite taille à cause des carences subies pendant toute la durée de son esclavage. Ainsi, elle atteint tout juste le mètre soixante. Son écriture est assez médiocre du fait de son apprentissage tardif. De plus, elle lit très lentement. Elle a une grande affinité avec la magie. Un heleth reniä rôde régulièrement autour de la petite Macabre. Bien qu’elle n’ait rien fait de particulier, la petite bête qui vit dans les jardins du palais de Tethien a vite remarqué la petite elfe et son attitude un peu sauvageonne l’a intrigué. Cette jeune femelle s’est rapidement prise d’affection pour la jeune Taledhel torturée et ne la quitte que pour manger et dormir.
Alignement : Loyal neutre Si Macabre sait faire la différence entre le bien et le mal, elle ne s'est engagée ni dans une voie, ni dans une autre car les deux l'indiffèrent. En revanche, elle suit plus ou moins scrupuleusement les préceptes et les valeurs que Fineldor Elwëndrion cherche à lui inculquer. Elle ne les a pas encore fait siennes mais son affection pour le Protecteur est telle qu'elle a à cœur de lui plaire en agissant aussi conformément que possible à ses attentes.
Métier : Aucun Elle demeure au Palais de Tethien en tant que protégée de Fineldor. Sa personnalité encore trop instable et ses difficultés à s'adapter à la vie en Anaëh la rende incapable de vivre en société et donc de s'orienter vers une activité quelconque.
Classe d'arme : Magie et quelques compétences d'assassinat au corps à corps
Equipement :
Macabre ne possède que ce que Fineldor lui a donné ou offert, à savoir : des robes, une ou deux tenues plus adaptées aux escapades dans les arbres, quelques livres... Rien de très précieux mais la petite elfe a une vision toute particulière de la valeur d'un objet. Toutefois, il y a bien un objet qui est bien à elle. Une possession qui remonte à avant sa libération par Fineldor. Et, si sa mémoire lui permettait de remonter aussi loin, elle saurait qu’elle le tient d’avant sa capture. Autrefois simple caillou blanc/translucide, il a été identifié comme étant une pierre de lune. Un joaillier de Tethien l’a taillée en forme de goutte et sertie de manière à pouvoir être porté en pendentif ou sur un diadème. Cette pierre est en fait son catalyseur de magie.
Description physique :
En croisant son chemin, vous pouvez avoir l'impression d'une vision funeste. Difficile en effet de savoir si cette jeune femme d'apparence à peine adulte et au visage d'ange vit ou hante les couloirs du palais de Tethien. Sa robe, conçue dans un tissu fluide et léger, donne l'illusion qu'elle flotte sur le sol tout en offrant une certaine majesté à ses mouvements. Sa peau, aussi blanche que sa robe, semble livide. Son regard aussi bleu et froid que l'eau, s'il ne vous ignore pas, semble si vide qu'il passe à travers votre enveloppe de chair pour vous sonder de l'intérieur. Son expression est comme figée, telle une statue froide et sans vie. Ses cheveux laissés libres encadrent son visage, leur couleur sombre renforçant la lividité de son teint. Pourtant, ce fantôme respire bel et bien et si les habitants permanents et les employés du palais se sont habitués à sa présence, ce n'est pas toujours le cas des visiteurs, même réguliers.
Il n’y a pas si longtemps, sa peau était le témoin des mauvais traitements qui lui ont été infligés durant près d’un siècle. Si la magie en a effacé toute trace, son corps reste fragilisé par les anciennes fractures et les multiples carences. Nul doute que sa taille, frôlant tout juste le mètre soixante, aurait été bien différente si elle avait été élevée parmi les siens.
Description mentale :
Macabre est un être complexe, effrayant et attendrissant. Son immaturité émotionnelle fait d’elle une enfant en proie à des émotions qu’elle ne sait pas contrôler et les exprimer n’est pas chose plus aisée. La peur et la colère sont de vieilles amies mais elle ignore tout de la joie et de la confiance. Son absence d’éducation et son ignorance du monde la rende méfiante et facile à impressionner. Elle a besoin d’être rassurée et d’évoluer dans une cadre connu et maîtrisé pour s’épanouir émotionnellement. Elle fait difficilement confiance à autrui et se laisse rarement approcher par des inconnus. Elle n’aime guère le contact physique et bien peu sont ceux dont elle accepte la proximité. Pourtant, de part son ancien métier, Macabre est d’une maturité incroyable concernant la mort. Elle l’a même désirée tandis qu’elle servait son ancien maître, au point d’envier ceux qu’elle assassinait avec un sang froid sans bornes. Malheureusement, son asservissement était tel qu’il lui était impossible de s’ôter la vie. C’est d’ailleurs le conditionnement psychologique qu’elle a subi qui a rendu son esprit si fragile et instable car, si elle obéissait aveuglément, elle luttait intérieurement entre son devoir et ses désirs. Elle ne voulait pas tuer mais le devait. Elle ne voulait pas rentrer mais n’avait pas d’autres choix. La liberté est une chose nouvelle qu’elle a expérimentée dès les premiers mois et qu’elle tente encore d’apprivoiser.
Capacités magiques :
L'orientation de Macabre vers la voie de la magie n'est pas un hasard. Comprenant le potentiel combatif de son esclave, son maître Do’ndar Hladdahel fit évaluer son potentiel en terme de perception magique avant de lui trouver une personne compétente pour l'entraîner. Il apparut que la petite elfe était capable de manier cet art avec une facilité déconcertante. De plus, son jeune âge permit de formater son esprit à la compréhension du fonctionnement de la magie, en faisant ainsi une manière de penser tout à fait naturelle chez elle. Les entraînements se déroulaient de la façon la plus rude et violente qui soit. Les répliques de son précepteur étaient physiques et l'échec était sévèrement réprimandé. Contrairement à ceux qui apprenaient le corps à corps, elle avait au moins droit à quelques pauses pour manger et se reposer, tout juste assez pour pouvoir être en état de pratiquer son art. La magie qui lui a alors été enseignée était celle de l'ombre. Après moins d’un siècle d'apprentissage dans de telles conditions, elle en a acquis une assez grande maîtrise. Elle est capable de se dissimuler dans une ombre mais aussi d’y circuler, chose qu’elle pratique encore souvent, même pour se déplacer dans le Palais. Elle s’avance alors droit vers l’ombre qu’elle avant d’y entrer sans siller. Depuis sa libération par Fineldor, ce dernier l'a orientée vers la magie de l'illusion afin de faire un usage plus positif de ses capacités. Toutefois, au bout de 6 ans d'études, elle n'en est encore qu'aux balbutiements. Elle crée des apparitions si instables qu’elles ressemblent à des fantômes. Les sons qu’elle parvient à produire résonnent en échos. Les détails ne sont pas bien dessinés ce qui laisse une impression de travail inachevé, bien que correct pour son niveau. Parfois, lorsque la pratique de cette magie la fatigue, elle revient à son affinité première pour modeler les ombres et en modifier l’aspect ou la forme, allant parfois jusqu’à former une créature en trois dimensions. Lorsqu’elle crée, Macabre se tient souvent en retrait et ne quitte pas sa création des yeux (ou le vide lorsqu’elle produit un son).
Aujourd'hui encore, Macabre s'entraîne quotidiennement au maniement de ces deux magies, estimant qu'il serait dommageable qu'elle perde la maîtrise de l'ombre si durement acquise. La magie de l'illusion est pour elle davantage un passe-temps, une distraction tant pour elle que pour son entourage. Si autrefois Macabre était imperturbable en mission, formatée qu’elle était pour remplir sa tâche quoi qu’il arrive, elle se révèle parfois moins stable aujourd’hui. Ayant goûté à la liberté, elle a découvert une nouvelle façon de vivre et celui-ci comporte un grand nombre d’émotions qu’elle n’avait encore jamais connues et qu’elle ne sait pas maîtriser. De ce fait, si une situation inhabituelle devait survenir, elle n’aurait pas la concentration nécessaire pour contrôler ses sorts. C’est pourquoi Fineldor s’attache à lui apprendre à gérer ses émotions afin qu’elle ne présente un danger ni pour elle ni pour les autres. La plupart du temps, un simple hochement de tête sur le côté lui suffit à conclure la préparation d’un sort et à le lancer. Toutefois, lorsqu’elle a besoin de plus de concentration qu’à son habitude, Macabre s’isole physiquement et mentalement et cherche à visualiser sa pierre de lune (tâche plus aisée depuis que ses aspérités ont été réduite par la taille du caillou en pendentif).
Histoire :
Macabre n’est évidemment pas un nom. Ce n’est même pas un surnom. Plutôt un pseudonyme issu d’une phrase. La phrase qu’elle devait prononcer à tous ceux qu’elle était chargée d’assassiner.
« Macabre est le destin De ceux sur son chemin. »
Mais Macabre est une elfe et, autrefois, son nom correspondait à tes origines. Ciryië. Elle s’appelait Ciryië Las’Danir. Elle était née à Ardamir et avait fait le bonheur de ses parents dont elle était le deuxième enfant. Elle n’a pourtant jamais connu son frère et ne s’en souviendrait pas de toute façon. Elle avait un peu plus de quarante ans lorsque qu’elle fut séparée des siens. Ils avaient fait un peu de route pour le travail de sa mère et s’étaient rendu à Ellyrion, bien que cela ne parlât absolument pas à la petite elfe… Son père avait interrompu ses activités pour s’occuper d’elle jusqu’à ce qu’elle soit en âge d’être éduquée. Ils étaient sortis en forêt pour la journée. Ils jouaient avec insouciance (en tout cas du point de vue de l’enfant) lorsqu’une voix lui ordonna de courir. Mais elle ne réagit pas assez vite et, lorsqu’elle obéit enfin, il était trop tard. Elle fut rattrapée en quelques enjambées et agrippée avec force. Elle eut beau se débattre, rien n’y fit. Et on l’emmena loin de son père qu’elle appelait en hurlant tandis qu’il gisait, laissé pour mort. La Symphonie fut déchirée par la tragédie et la terreur dans la voix de la petite fille, attirant sur les lieux quelques âmes charitables. Le père fut trouvé à temps mais on ne remit jamais la main sur les intrus qui l’avaient agressé et avaient emporté son enfant. Contournant Ellyrion, on l’entraîna jusqu’à Yutar puis jusqu’au Puy d’Elda où elle fut vendue aux enchères. L’idée de posséder une elfe d’Anaëh en amusait plus d’un. L’heureux gagnant se nommait Don’dar Hladdahel, un drow d’une relative importance dans la société. Il fit évaluer son potentiel magique « au cas où » et fut enchanté de découvrir son affinité avec cet art, lui donnant encore un peu plus de valeur. Ainsi commença son entraînement à la magie. Mais, même après plusieurs mois de captivité, l’enfant elfe résistait toujours. Après avoir appris quelques tours de magie de l’ombre, la jeune esclave fit une tentative d’évasion. Malheureusement, ses talents étaient encore bien peu développés et une elfe ne passait pas inaperçue au pays des sombres. Elle fut donc bien vite rattrapée et rendue à son maître. Bien qu’admiratif, son maître avait bien l’intention de la mâter. Don’dar exerça alors sur elle ses talents en matière de manipulation et de coercition afin d’asservir son esprit à sa volonté. Etant donné son jeune âge, il ne lui fallut que peu de temps pour faire d’elle ce qu’il voulait car la peur laissa place à la souffrance et avec la souffrance vint l’oubli. Ciryië oublia d’où elle venait, oublia ses parents… oublia jusqu’à son nom. Après cela, il fut aisé de lui construire une nouvelle personnalité, plus docile et suffisamment stable pour demeurer concentrée en mission. On lui retira ses vêtements que l’on troqua contre des guenilles. On lui arracha son collier pour le revendre. On lui coupa les cheveux pour lui retirer un peu de sa beauté. On ne lui laissa qu’un caillou non taillé auquel elle s’accrochait mais non sans raison. Elle en avait certes oublié la provenance mais c’était la seule chose qui lui appartenait encore. Son attachement à cet objet était suffisamment fort pour lui permettre de s’en servir de catalyseur pour sa magie. Quelle tristesse pourtant qu’elle ne se souvienne pas de l’endroit où elle l’avait trouvé. Qu’elle ne se souvienne pas de cet atelier. Qu’elle ne se souvienne pas de son père. Les entraînements, quotidiens et rigoureux, reprirent ensuite de plus belle. Celle qui était devenue Macabre en avait gardé quelques notions mais la punition sanctionnant tout échec demeurait physique afin de la motiver dans ses exercices. Dès qu’elle eut suffisamment de maîtrise pour se déplacer sans être vue, il lui fit accomplir un certain nombre de missions de vol, d’espionnage et d’assassinat.
Les années passèrent sans que le temps n’ait plus d’importance pour la petite elfe qui grandissait bien plus lentement qu’elle n’aurait dû. Un jour, estimant que son emprise sur elle était suffisante, Don’dar commença à donner à son esclave des missions en dehors du Puy, s’en éloignant de plus en plus. Jusqu’à l‘envoyer trop loin. Depuis des dizaines d’années, le drow convoitait un livre qu’il ne parvenait pas à trouver. Un jour pourtant, un de ses informateurs habituels lui indiqua où il pouvait le trouver : à Tethien, au cœur de l’Anaëh, dans la bibliothèque personnelle d’un Conseiller de la Protectrice de la cité. Fournissant à son esclave de quoi recouvrir ses guenilles, Don’dar l’y envoya avec empressement… et ne la vit jamais revenir. L’asservissement de son esprit n’était pas à mettre en cause dans cette affaire car Macabre serait rentrée si elle avait pu. Mais c’était sans compter sur le propriétaire du fameux ouvrage… Pratiquant le mysticisme, il sentit la présence de la petite elfe et n’eut que peu de mal à la capturer, impressionnée qu’elle était par sa magie de la lumière dont elle méconnaissait tout. Une fois de plus, Macabre resta enfermée un moment dans une des geôles du Palais de la cité. La Protectrice avait donné sa permission, comprenant l’objectif fort louable de son Conseiller. Toutefois, même si elle était captive, les conditions étaient bien moins déplorables que la cave insalubre dans laquelle la petite esclave logeait au Puy. Elle avait un lit, de l’eau fraîche et trois repas chauds par jour. Le Conseiller nommé Fineldor Elwëndrion passait très souvent pour deviser avec elle, immisçant dans son esprit des idées de liberté, profitant de son ignorance pour user d’un peu de magie inoffensive pour la pousser dans ses retranchements. Finalement, Macabre craqua. Elle se mit à frapper les murs en pleurant, preuve flagrante de la lutte qui faisait rage dans son esprit. Et, pour la première fois, Fineldor entra dans sa cellule. Il la fit sortir et il la conduisit jusque chez lui, et jusqu’à une chambre qu’il présenta comme étant la sienne. On se serait alors attendu à voir la petite esclave sourire. Ou pleurer. Bref, à montrer une quelconque réaction face à ce qu’on lui offrait : la liberté, la sécurité, un toit sur la tête. Mais non. Sa seule réaction fut de s’éloigner sans un mot et de conduire le Protecteur là où elle avait caché le manuscrit volé avant de se faire prendre. Ainsi était née la relation entre les deux elfes.
Peu de temps après, le Voile s’installa, protégeant définitivement la petite protégée de Fineldor des représailles de son ancien maître. Tout ce qu’elle avait à faire désormais pour être libre, c’était de demeurer en Anaëh. Le Conseiller lui offrit des vêtements, des soins et une éducation mais aussi une attention affective qu’elle n’avait encore jamais eu. Auprès de lui, elle apprend à faire un autre usage de ses capacités magiques et découvre de nouvelles émotions tandis qu’il compose avec son côté « sauvageonne » qui se cache dans les ombres et observe le monde qui l’entoure à bonne distance. Cette période de Voile ne fut toutefois pas sans perturber la petite elfe, effrayée par tout ce qu’elle ne connaissait pas. Même au Puy le jour se levait… Profitant de l’ombre qui s’était étendue sur toute la cité, elle usa de sa magie pour demeurer cachée le plus clair du temps. Le Conseiller dut la chercher de nombreuses fois, ne serait-ce que pour la convier à dîner. Après un moment, elle prit ses habitudes, se dissimulant souvent aux mêmes endroits et quelques membres du personnel ou amis de Fineldor purent à leur tour aller à sa rencontre lorsque le Conseiller ne le pouvait pas, retenu au Palais par quelques affaires auxquelles elle n’entendait rien et qui n’avaient pas d’intérêt à ses yeux. Quant à la promotion du Conseiller au rang de Protecteur, tout ce que cela a changé pour elle, c’est qu’elle a déménagé pour vivre au Palais auprès de Fineldor. Cela ne s’est toutefois pas fait du jour au lendemain et la petite elfe a passé de très nombreuses journées dans cette grande demeure jusqu’à en connaître chaque recoin avant d’accepter de faire ses bagages. Après presque 10 années passées en Anaëh, Macabre ne sait toujours pas qui elle est, et ce malgré de sérieuses recherches menées par Fineldor. Mais malgré tout, sa vie nouvelle suffit amplement à son… « bonheur ».
Lómion Ineinior
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Nombre de messages : 353 Âge : 24 Date d'inscription : 30/11/2016
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Sujet: Re: Cilastiel, le Phoenix noir [Révision terminée] Sam 5 Fév 2022 - 22:07
23:07:13
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Sujet: Re: Cilastiel, le Phoenix noir [Révision terminée]
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