Dans la tente. [Rp Annexe Siège d'Amblère] [PV MEINHARD WALTHER]

Jindanor se tenait devant eux... Après avoir déposé cette statuette devant eux, travaillée, ouvragée par de longues heures d'une main experte, polie à en briller comme l'ambre, recouverte d'un vernis...

Il avait passé ses heures de libres à écrire, à tailler, à s'occuper l'esprit pour ne pas penser à ce que beaucoup ruminaient ou noyaient dans l'alcool en attendant l'assaut, le combat... Ils avaient tous les tripes serrées lorsqu'ils pensaient au combat, que ce soit la peur des bleus qui venaient de faire leur baptême du feu à Nebelheïm, ou bien l'adrénaline qui envahissait les veines des Vétérans de plusieurs guerres et batailles... Certains n'étaient là que pour le combat, beaucoup défendaient leurs terres, bien peu servaient la Damedieu, et quelques cas unique avec leurs histoires passionnante ou simple traînaient dans ces campements... Amblère devait être reprise...  Et elle le serait, là n'était pas le doute.

Le doute qui avait habité Jindanor était cette question que l'on lui avait posé depuis son arrivée... Elle s'insinuait lors de ses heures de libres, elles étaient peu nombreuses, mais elles lui permettaient de cogiter, de créer, d'écrire. Il avait écrit, encore, une lettre à cette Dame. Il avait gravé d'autres tablettes de ces symboles si particulier.
Mais ce doute l'avait aussi poussé à voir plus loin... Jindanor avait trouvé... Un moyen, quelque chose auquel il pouvait s'accrocher, sur lequel il pourrait se baser. L'Ordre qui était né à Nebelheim n'était encore qu'un nouveau né... Il avait besoin d'organisation, de gestion... Il avait besoin d'un code stricte, d'une hiérarchie tout aussi stricte. Que le vague n'existe plus, que les fondations de leurs futur commun soient aussi solide que le sont celles des monts et montagnes de Miradelphia.


-... Mes idées sont retranscrite sur ces tablettes, dans les grandes lignes. J'ai pensé à un code, un code qui suivrait les préceptes de la Damedieu, et de bons nombres des églises de notre Panthéon... Un code qui nous permettrait de bien définir ce que nous sommes, ce pour quoi nous agissons... Il déposa la dite tablette devant la statuette, à sa droite, jouant d'équilibre pour qu'elle tienne précisément sur l'un des drapés, drapés gravé de tel manière que l'on aurait pu croire qu'il avait été fait dans ce but. Ce n'est qu'une ébauche, aussi n'oserais-je pas imposer celui-ci... J'aimerais que vous y jetiez un coups d'oeil, que vous me  fassiez part de vos impressions.

Il étira son bras vers son flanc gauche, s'emparant d'une autre tablette.

-Celle-ci... Est un établissement de la hiérarchie futur... Je pensais que nous aurions sans doute besoin de faire preuve d'une discipline bien inscrite, afin que l'on nous prennes au sérieux, et que les hommes puissent se reposer sur quelque chose de ferme... Nous sommes peut-être encore peu nombreux, mais, j'espère, je nourris l'espoir que cela ne soit que le prémices d'un futur bien plus grand, pour la Damedieu, et pour notre Ordre. Il glissa cette tablette sur un autre pan de la robe, encore une fois visiblement prévus à cet effet. Et enfin, cette tablette qui énumérera les frères de l'ordre... Tombés au combats... Je pensais cela nécessaire. Elle est vide, pour l'instant, bien que je pense que certains des hommes qui ont combattus à vos côtés... Pourraient probablement y être inscrit.

Il déposa la tablette entre les deux autres, ainsi aux pieds de la statuettes, elles la rendaient immense, imposante... Et ces tablettes semblaient directement descendre de la dame. Il avait su donner un attrait plus important à cette statuette... Et il n'était pas à en douter qu'il voyait plus grand... C'était probablement sa nature qui voulait ça.

-Alors... Qu'en pensez-vous ? Encore une fois... Ce ne sont que des ébauches, et... J'attendais à ce que nous puissions en discuter. Certains point peuvent très certainement être améliorés, et je ne tends qu'à la perfection.

L'écriture de ses tablettes était calligraphié, petite et homogène, jamais une lettre ne dépassait une autre, à moins d'être le début d'une phrase, ou d'un nom propre. Cette écriture avait été travaillée, plus qu'à l'original, sublimant l'apparence de celle-ci.

HRP A  LIRE.:

Le jeune Jindanor semblait s'être fort bien acclimaté à la vie de l'ordre. Si ce dernier était né sur les cendres de Nebelheim, leur nouvelle recrue avait déjà pensé et envisagé quelques projets pour la suite. Walther acquiesça tout d'abord, heureux de voir la ferveur de l'homme qu'il avait recruté et écouta attentivement tous les mots qui sortirent de la bouche du preux. Il jeta un œil sur les tablettes qu'il scruta avec attention, tout en gardant une oreille sur ce qui se disait. Néanmoins, plusieurs choses vinrent atténuer sa curiosité et lorsque l'homme eut terminé, Walther reprit.

-Vos intentions sont louables, Jindanor, et nous vous remercions de porter un si grand intérêt pour l'avenir de notre ordre. Si je trouve vos idées bonnes et que ces tablettes pourraient être les socles même de notre organisation, je ne perds pas non plus l'idée que tout ceci est peut-être un peu trop précipité. Qui sait si notre ordre survivra aux puysards, si ce n'est Néera elle-même ? Nous serions trop orgueilleux de penser que nous allons triompher si aisément, voyez-vous en je veux en venir ?

Les idées étaient bonnes, cela ne faisait aucun doute. Surtout en ce qui concernait les noms de tous les membres morts au combat. Pourtant, il existait une probabilité pour qu'ils meurent tous dans les prochains jours, que ce soit cet homme au cœur pur et aux intentions louables, que son compagnon d'armes et nouvel ami Meinhard, où bien lui-même. Pour cette raison, il se disait d'ores et déjà que cette conversation reprendrait lorsque la paix reviendrait en sgardie. Pour l'heure, leur concentration devait être rivée pour les opérations futures et rien que ça.

-Nous reprendrons notre conversation lorsque tout ça sera terminé, Jindanor.

Il fit de son mieux pour lui céder un visage amical, bien que la fatigue commençât à se faire de plus en plus présente en lui donnant l'aspect d'un homme en fin de vie.

-Une dernière chose. Nous avons eu récemment une nouvelle recrue. Vous avez dû la voir en train d’affûter les armes où de nettoyer les armures ?! Demanda-t-il, j'aimerais que vous gardiez un œil sur elle, je vous pries.

-Nous reprendrons notre conversation lorsque tout ça sera terminé, Jindanor.

Il fit de son mieux pour lui céder un visage amical, bien que la fatigue commençât à se faire de plus en plus présente en lui donnant l'aspect d'un homme en fin de vie. Jindanor comprenait bien ce qu'il sous entendait... Quelle était la preuve qu'ils en sortiraient tous vivant ? Quelle était la preuve qu'ils survivraient à l'Après ? Que se passerait-il une fois que les armées affaiblis auront repris Amblère ? Le peuple humain était plein de surprise, aussi bonne que mauvaise.

-Une dernière chose. Nous avons eu récemment une nouvelle recrue. Vous avez dû la voir en train d’affûter les armes où de nettoyer les armures ?! Demanda-t-il, j'aimerais que vous gardiez un œil sur elle, je vous pries.


-.... Oui... Je l'ai vu... Vous comptez sur moi pour garder un oeil sur elle... ? Je comprends. Je ferais de mon mieux pour qu'elle s'en tire en un seul morceau. Ho, aussi... Vous feriez bien de vous reposer Sir... Vous ne tiendrez pas l'allure si vous continuez ainsi.

Il avait été...Prompt, concis, précis. Pourquoi s'étaler sur les détails ? Il l'avait déjà rencontré cette femme. A Lourmel... Elle avait discuté quelque peu avec lui, près d'une table, avec Anthoine. Ils n'avaient fais qu'échanger quelques informations sans importance. Il aurait bien souhaité de ne pas l'avoir dans les pattes, il aurait même préféré la renvoyer à Lourmel. Elle risquait beaucoup à rester ici... Il s'inclina légèrement devant les deux hommes avant de tirer sur la toile de la tente, passant celle-ci pour reposer son regard sur le campement dans son agitation habituelle...

Maintenant qu'il y pensait, il avait presque oublié le temps d'un instant où il se trouvait... Sous une tente, il aurait très bien pu être à des milles de ce lieu... Il leva le regard au ciel, au moins les dieux étaient clément, et la Damedieu leur avait épargné une pluie... Bien que le soleil qui tapait sur leurs armures pouvait aussi bien tuer.

Il prit un pas décidé, se glissant en direction de la pierre à affuter, il devait repasser sa lame, celle-ci avait beau être d'un acier elfique, les moultes coups qu'elle avait infligé avaient connus des parades qui l'avait quelque peu fait souffrir... Son reflet métalique légèrement grisé troublait souvent le regard de l'ébéniste. Il avait entendu bon nombre d'histoire sur les lames elfiques, sur les métaux qu'ils utilisaient, mais jamais il n'aurait su les différencier... Tout ce qui comptait à ses yeux était que cette lame fasse son office. Le protège de ses assaillants, tue ses ennemis, les épargnes, et soit celle qui protégerait la dame qu'il aimait tant.

Il ne se le cachait pas. Tout cela était long, et il savait que d'ici peu, il participerait à l'enfer...