Des nouvelles du baron [Cécilie]

Jérôme a écrit:

4e ennéade de Verimios

Chère Cécilie,


Je suis navré pour le retard qu'aura prise ma réponse, mais je sais que vous comprendrez. La guerre, même dans sa phase d'attente, est prenante et il y a une multitude de choses à faire pour occuper les hommes et éviter qu'ils ne se tuent avant la bataille. J'ai bien reçu votre lettre et je comprends votre volonté de venir en aide à un membre de votre famille. J'ai une entière confiance en vous et vous savez que j'aurais toujours besoin de vos services, tant que vous accepterez de me les donner.

Je suis content d'apprendre que vous avez rencontré ma sœur, elle mérite à être connu en effet. Et bien qu'elle m'amène des tracas, je n'imagine pas la suite sans elle. Son cœur et sa gentillesse sont d'or et son esprit affûté, peut être plus que le miens.

Je ne sais pas si vous avez eu des nouvelles par d'autres moyens, mais dans le cas contraire, je vous annonce la fin de la guerre, du moins celle contre les sombres. Ils ont été massacré et repoussé hors du pays. Il ne doit rester qu'une minuscule poignée de fuyards. Dans la continuité, le marquis de Serramire et celui d'Odélian se sont entretenus et Gaston à abandonné la suzeraineté qu'il m'avait demandé dessus. Pour ma part j'ai accepté le fait de ne pas être comte de ce pays afin d'apaiser le tout et je le laisse à Aymeric qui m'a accordé son pardon. Il semble que tout va rentrer dans l'ordre et que la fin de l'histoire soit bonne. Toutefois, il va alors être temps de se tourner vers ce qu'il se passe dans le median et le sud, je prie les cinq pour que cela se passe bien aussi et que la péninsule retrouve une tranquillité méritée. Il y a déjà eu trop de morts et une nouvelle pérennité sera la bienvenue.

Le marquis de Brochant m'a demandé de l'accompagner et je voyage avec lui vers la citadelle d'Oësgard. Comme vous me dites que vous êtes à Lourmel, pouvez vous lui annoncer que je suis rentré dans le rang et que tout est apaisé entre le marquis et moi-même. Et aussi que j'aimerais m'entretenir avec elle de vive voix lorsque je serais dans les parages

Je prie les cinq pour que vous vous portiez bien, j'ai hâte de vous revoir.

Jérôme