Début 6éme ennéade de Verimios, an VIII, cycle XI
Bibliothèques d'Alëandir
Voilà bien, une ennéade que tu fouilles, déambule dans les étagères bondées de la bibliothèque. Les premiers jours furent fastidieux, allé comprendre le système de classe des érudits, pas toujours évident de se repérer. Les archivistes et autres bibliothécaires étaient très pris par : le rangement, l’organisation ou la réorganisation de certains papiers, la réécriture de parchemin qui tombait presque en morceau. Rien ne serait vivre aussi longtemps que les elfes, pas même leur mémoire. Il s’affairait tant et si bien que tu ne te sentis pas de les déranger dans leur travaille. Tu erras donc seule entre les armoires aussi hautes que des golems... Tu te demandas si Elenmàr pouvait avoir en lui autant de savoir ? L‘Ëala était la mémoire du peuple elfe, il fait partit des premiers fils de la mère. Nul doute qu’une bibliothèque tel que celle-ci ne pourrait jamais contenir tout ce que ses yeux ont vu et ses oreilles entendus. Et pourtant, la bâtisse était immense, faite de colonne blanche et de plafond si haut, on se sentait misérable petit. La lumière qui traversait les vitraux donnée à l’immense des airs de lieu sacré. Le savoir et la mémoire sont les biens les plus précieux des elfes.
Autour des étagères, tu finis par trouver quelques textes intéressants sur l’objet de ta venue et de tes recherches dans cet endroit. Les dragons, il n’y avait pas grand-chose dans l’océan de rouleaux à leur sujet. Quelques témoignages alambiqués et quelques mots sur une cité aujourd’hui disparu. Tu ne t’étonnas guère des maigres réponses que contenaient les parchemins et volumes d’histoire. En effet, les elfes n’étudient que ce qui a un intérêt à leurs yeux. Et ce que font les autres n’est pas franchement leur tasse de thé. De plus, les dragons n’avaient rien de nécessairement plus fabuleux qu’un des premiers-nés de Kÿria.
En parlant de savoir un des parchemins poussiéreux que tu ressortis des méandres de la bibliothèque, te donna une information intéressante sur le légendaire à écaille que tu avais croisé. Il n’était autre que le dragon de la mémoire, tu tiquas en te disant qu’il ne t’oublierait sans doute jamais.
Tu quittais chaque jour le lieu de savoir au crépuscule, couverte de poussière, le bout des doigts abîmé par le papier parfois même t’étais-tu coupée sur leur contour. Le dos fatigué de t’être trop souvent penchée ou d’être resté trop longtemps dans la même position. Tu ressortais toujours plus épuiser, mais le lendemain, tu revenais avec autant sinon plus de questions et de volonté de savoir.
Si au départ, tes recherches se portèrent essentiellement sur la créature en elle-même, elle dévia vers la cité Nisétien. Les textes étaient maigres, quelques phrases de ci, de là et jamais un réel volume sur celle-ci. Tu cherchas même dans les anciennes cartes du continent afin de situer la cité.
Tu finis par sentir que tu ne trouverais hélas plus rien d’intéressant en ces lieux. La prochaine étape de ta quête de savoir se trouve hors de l’Anaëh. Des terres que tu ne connais pas aussi bien que ta tendre forêt, mais que tu as déjà foulées. Tu ne serais vraisemblablement pas seule pour ce voyage, tu partais avec la mère dans le cœur.