Tomber mais se relever, cela aussi est chevaleresque [ Azénor ]

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Tancrède de Léjante
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MessageSujet: Tomber mais se relever, cela aussi est chevaleresque [ Azénor ]    Tomber mais se relever, cela aussi est chevaleresque [ Azénor ]  I_icon_minitimeMar 12 Juil 2016 - 15:51



Une rosée matinale tapissait le sol, accompagnant d’inquiétants nimbostratus dont la teinte grisâtre tirant sur l’ébène annonçait un temps pluvieux et humide. Pour plusieurs, les injures se lançaient à outrance, maudissant le ciel d’assombrir une journée qui s’annonçait si prometteuse. Toute première journée du grand tournoi de la joute, tous attendaient cette journée avec impatience. Petites genses comme les plus grandes, petit peuple comme sang bleu, nuls ne faisaient exceptions. Les combattants seront observés avec minutie, mais aussi, seront jugés avec prodigalité par l’ensemble des estrades. L’énervement s’emparait des concurrents qui tôt seraient le point central de l’attention populaire et en cela, Tancrède n’y trouva nulle échappatoire, hormis un entraînement matinal. C’est en périphérie de Serramire, dans un boisé dont les arbres feuillus abondaient, qu’il s’était trouvé un endroit propice pour s’y installer.

Ainsi donc, baignés par la noirceur du petit matin, alors que le soleil ne trouvait pas encore force pour percer les épais nuages cotonneux que couvraient les cieux, nos deux compagnons se baladèrent dans l’espoir de tomber au bon endroit. Un endroit où les arbres ne seraient pas tant collés, qu’on ne croirait pas les arbres natif de la même souche. Un endroit où on peut enchaîner un pied devant l’autre sans s’enfarger dans les ronces  Or il s’avérait qu’ils tombèrent, après seulement quelques minutes de marche, dans un sentier où la terre semblait avoir été battue et où les arbres se distançaient suffisamment pour qu’on puisse chevaucher entre eux comme dans une course à obstacles.


« Mouston vieille fripouille, en t’oyant tout à l’heure tu m’as semblé très malmenté, devrais-je m’inquiéter de quoi que ce soit ? »

« Non pas monseigneur, seulement, ça me semble très peu avisé de chevaucher le jour de votre affrontement … Et si vous tombiez ? Et si vous vous faisiez du mal ? »

« Adonque! À qui crois-tu que tu t’adresses ? Tu jactes plus que tu ne réfléchies. Tu devrais savoir qu’à dos de cheval, il n’y a meilleur cavalier. Naros pourrait détaler au triple galop, que je pourrais encore guiguedouiller à deux pieds dessus! »

« Oui certes … C’est cela… »

« Contentes-toi déjà d’accrocher aux arbres les cibles et les anneaux, fripon! Nous devons être prestes, la joute n’entend plus de vouloir commencer et les gens commenceront tôt à pulluler dans les estrades, tudieu! »

Alors nos deux compagnons commencèrent à mettre en place leur nouveau terrain de jeu. À l’aide de cordages, ils suspendirent autour des branchages plusieurs cibles. Ces cibles formaient un parcours dans le bois où Tancrède se devait de percuter sa lance au centre d’icelles, en serpentant de sorte à éviter la végétation abondante. Au terme de sa course, une série de trois anneaux étaient également suspendus dont au moins un se devait d’être oblitérer par sa lance. Le parcours était fait en sorte qu’il soit dans l’obligation de porter toute son attention au relief du terrain, aux obstacles, mais aussi aux cibles qui finalement, étaient le but premier de l’exercice.

Il enfilait son immense botte dans l’étrier de Naros pour se soulever et se hisser là-haut, fin prêt à s’élancer. Mouston, jouxtant la lire de départ, se pencha pour prendre en main quelques cailloux. Puis, après un regard entendu avec son maître, il lança la rocaille dans les airs en signe de départ. Les éperons du chevalier se soulevèrent pour fourrager les flancs de sa bête afin qu’elle détale aussitôt. Le hennissement de la bête retentit dans le boisé, mettant court au plaisant silence du petit matin. Quelques oiseaux, surpris par le son agressif, s’envolèrent sans autres cérémonies, comme si ce son n’était pas monnaie courante dans les environs. Mêlé aux encouragements de Mouston envers Tancrède, s’ajoutait à cela le fracassement de sa lance contre les cibles. La première cible perdit quelques morceaux de bois et valdinguait sur la corde raide qui la suspendait dans les airs. Tous n’eurent pas le même sort et, à son désarroi, le Chevalier n’enfila pas le moindre anneau de sa pique.

Courroucé, Tancrède rapportait son canasson vers au départ du parcourt, vociférant moult injures à sa piètre performance.


« Aussi bien déclarer forfait, plutôt que d’aller me ridiculiser devant la menuaille, putasserie! Peste soit ma soif insatiable! Mouston, à partir de ce jourd’hui, je veux que tu me gardes de me pochetronner à la taverne! Aussi longtemps que nous serons en Serramire, tu seras le gardien du houblon et de l’orge, je ne veux plus voir ni boire une seule goutte de ce damné liquide! »

Puis, après lui avoir tenu ces mots lancés d’une voix haineuse, il reprit l’entraînement, reprenant le parcours, encore, encore et encore, sans jamais enfiler les petits anneaux de la fin. Il les frôlait parfois, les touchaient, sans jamais réussir.

Quoi qu’il en était, Tancrède battait le sol sous les pesants pas de Naros alors que les minutes s’enchainaient. Espérant que le tout en vaille la chandelle !  

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Azénor d'Anoszia
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MessageSujet: Re: Tomber mais se relever, cela aussi est chevaleresque [ Azénor ]    Tomber mais se relever, cela aussi est chevaleresque [ Azénor ]  I_icon_minitimeMar 19 Juil 2016 - 12:30





Tomber mais se Relever, cela aussi est Chevaleresque

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[1ère énneade, Karfias, an 9.]


Elle avait quitté précipitamment son refuge de la nuitée, tout juste à l’orée du jour, probablement réveillée par la matinale mélopée des volatiles perchés sur les rameaux des nombreuses futaies cerclant la ville. La cité, tout comme la lande environnante, se paraît d'une nappe de brume pâle et fraîche, rendant la terre et l'air gorgés d'humidité. C'était le genre de fantaisie climatique qu'Azénor redécouvrait avec son grand voyage ; son Soltaar natal jouissait d'un temps beaucoup plus et beaucoup trop brûlant pour permettre telle trêve. La jeune femme trouvait cette douceur de l'aurore plus qu'agréable, et, s'habillant prestement sans vraiment porter attention particulière à sa tenue – une fort sobre tunique d'un tissu aéré bien qu'épais – elle s’engagea dans les venelles couvertes du centre-ville.
Quiconque parvenait à jauger le ciel au travers de ce filtre pouvait constater l'éclaircie ne durerait point. De lourds nuages menaçaient la voûte céleste et les domaines au-dessous. Cette précision quant à la journée à venir rendait plus ferme son intention de profiter de l'accalmie. Si la veille elle avait préféré s'astreindre à une visite mesurée de la commune accueillant les festivités, l'envie lui prenait là de vagabonder hors les murs de Serramire-Ville. Depuis leur arrivée, son escorte avait quelque peu déserté son devoir de tutelle, la laissant aller seule à sa guise. Dravan avait eu beaucoup de mal à confier à Azénor son propre sort le temps de leur séjour, mais avait finalement cédé. Que pouvait-il craindre de l'Anoszia, qu'elle ne s'enfuie ? Ils n'avaient que trop voyagé pour atteindre cette finalité tant espérée, elle était venue pour cet événement unique et non pour encore s'échapper. De plus, cela ne n'exhortait point la troupe de surveillance, tous gardaient un œil bien que distant sur la donzelle toujours plus avide de liberté.
Personne ne s’inquiéta du passage de la demoiselle lorsqu'elle franchit un des accès de la bourgade donnant sur un des moult bois environnants. Seuls ses cheveux impeccablement propres et soyeux en toute occasion témoignaient de sa provenance. Pour une fois, elle ne désirait pas attirer l'attention.

Quelques minutes de marche à l'ombre des hauts arbres la menèrent aux abords de petites clairières.  Les oiseaux gazouillaient encore, presque plus à son approche, toisant l'intruse du haut des cimes. Leur chant plaisant était cadencé par un sourd chahut quelle finit par reconnaître comme le grondement des sabots d'un cheval. Un tantinet ennuyée de ne point se savoir seule mais surtout curieuse de connaître les raisons d'un tel vacarme, elle s'aventura à l'oreille vers l'origine du tonnerre.
Son intérêt fut satisfait presque aussitôt, là où les feuillus se faisaient plus clairsemés, se trouvaient deux hommes, ou plutôt, trois êtres si elle devait se faire exacte. Un jeune chevalier, partiellement équipé et juché sur son imposant destrier, s’exerçait contre des cibles de fortunes. Cette préparation avant le tournoi s'inaugurant ce jour n’avait rien de superflue, à en juger des timorés succès de son entraînement et des complaintes du paladin. Dissimulée derrière des buissons, Azénor se délectait de la scène. Tous deux étaient bien trop concentrés pour remarquer sa présence. D'échec cuisant en maigre réussite, l'apprenti champion réitérait sa course au devant de l'épreuve. Un coup bien porté mais un peu trop puissant manqua de lui faire vider la selle, poussé par le recul du choc, il se rattrapa de justesse.
Un rire franc et cristallin vint accompagner les jérémiades furibondes du jeune homme. « Vous devriez trouver une assise plus profonde, ainsi que grandir votre dos. Une posture plus droite devrait accentuer votre équilibre. » Lui conseilla Azénor en se dégageant des fourrés. « Pensez aussi à bien vous appuyer sur vos étriers. Votre poids dois se mêler à celui de votre monture, ainsi vous pourrez charger comme une masse. »
Sans s'inquiéter des leurs réactions elle s'approcha du cheval, lui tout à fait à l'aise avec son apparition. « C'est une fort belle bête que vous avez là. » Continua t-elle en lui flattant l'encolure.





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MessageSujet: Re: Tomber mais se relever, cela aussi est chevaleresque [ Azénor ]    Tomber mais se relever, cela aussi est chevaleresque [ Azénor ]  I_icon_minitimeJeu 21 Juil 2016 - 3:09


Perçant l’air à vive allure, une flèche s’élança sur la lice improvisée. Cou rabaissé et museau piquant de l’avant, Naros piochait des sabots contre le sol boueux à mesure qu’il effectuait sa course dans le manège improvisé. Son cavalier, fin paré, abaissa sa lance afin d’enchaîner les cibles, les unes après les autres. Courroucé par son inefficacité, c’est furibond qu’il s’élança de tout son poids contre l’une d’elles. Hélas, elle se fit bien peu encline à coopérer et se montra coriace à souhait, si tant fort que notre Chevalier en fût pratiquement désarçonné. Tout son corps ballota vers l’arrière tandis que sa lance épousa le sol, laissant Naros dans l’obligation de freiner sauvagement sa course à la mort. Alors les dents du Hardi se serrèrent comme des serres, retenant milles et un jurons dans la prison de ses dents. Ses yeux se fermèrent avec conviction, comme pour bâillonner la fureur qui prenait moult expansion en lui, alors que tout près, les buissons s’agitèrent en des ricanements féminins.

En un souffle, l’espace d’un rire doux et amusé, toute l’animosité du Chevalier se voyait disparaître. Hanté d’une cuisante curiosité, Tancrède dévia toute son attention vers la sylve moqueuse. Enfin, une silhouette creusa un tunnel entre les étroits branchages que formaient sa tanière. Soufflé comme si depuis sa prime jeunesse elle pratiquait l’équitation, elle lui exprima quelques conseils qui semblaient, à première vue, fort bien judicieux. Pourtant, ces paroles aromatisées de bonne foi, laissèrent un goût amer en bouche. Non point que le propos soit déplacé, venant d’une femme, bien que … Mais le fait étant que, en temps normaux, énervement et angoisse en sus, ne l’affligeait pas outre-mesure. Or ici, en Serramire, le sommeil lui manquait tant il appréhendait avec crainte ses prochaines performances.

Naros entama quelques hennissements surpris, mêlés à de nombreux souffles rassurés à l’approche de la belle. Évidemment juché un étage plus haut, le Léjantais abaissa les yeux et n’eut autre choix qu’admirer l’habileté dont elle faisait preuve envers son compagnon. S’il connaissait son bougre de canasson assez grognon, ce dernier se laissa traiter au bon vouloir de l’Anoszia. Non sans un sourire, Tancrède lança alors d’une voix avenante et prompte à la bonne humeur :


« Cette vieille carne me mène en déraison depuis plus d’une décade et le voilà qu’il s’offre aux premiers beaux yeux qui l’approchent. Vous n’oseriez point faire preuve de quelconque sorcellerie, n’est-ce pas ? »

« C'est une fort belle bête que vous avez là. »

« Vous dites juste, ma bonne amie. Bien que de surcroît, pour être totalement juste, j’ajouterais que je le sais aussi fidèle que beau! »

Dit-il alors en agrémentant son faciès d’un sourire fort amusé. Il fit par la suite le retrait d’un des étriers puis, soulevant sa jambe, se laissa glisser le long de la selle afin d’atterrir pieds joints contre le sol.  À proximité d’elle, il inspira un bon coup par le nez afin de reprendre correctement son souffle, puis avec déférence, courba l’échine en la saluant promptement. En gentilhomme, son bras gauche vint se masquer à son propre dorsal, tandis que sa main maîtresse venait quérir, du bout des doigts, ceux de sa nouvelle conseillère. Si elle obtempérait, il déposa contre ceux-ci un baisemain, tout ce qu’il y avait de plus chaste et de respectueux, afin de se présenter à elle en bon et due forme. Une fois fait, il se redressa et, en obligé qu’il se montra face à la gente féminine, ses yeux s’abaissèrent d’un cran en finalisant les présentations.

« Je suis Tancrède le Hardi … »

Et lorsqu’il laissa filler avec délicatesse les doigts de sa nouvelle connaissance, il ajouta, toujours empreint d’un certain amusement, à savoir que c’était sans doute son tempérament naturel :

« Et vous êtes, j’imagine, celle qui joutera en mon nom, lors de la grande joute? »
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MessageSujet: Re: Tomber mais se relever, cela aussi est chevaleresque [ Azénor ]    Tomber mais se relever, cela aussi est chevaleresque [ Azénor ]  I_icon_minitimeJeu 28 Juil 2016 - 13:58





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« Je puis vous assurer n'avoir fait usage d'aucun malice, mon bon ami. » S'esclaffa t-elle à la description peu reluisante de l'animal. S'il avait été agacé de sa présence, l'équidé lui en aurait déjà fait part, et se contentait seulement de mâchonner avec flegme les canons de son mors en reniflant paisiblement.
Son cavalier entreprit de descendre de l'athlétique monture, faisant face à Azénor de toute sa stature. S'abaissant avec galanterie, il osa un léger baiser sur la main de la jouvencelle attendrie. L'habitude des politesses et autres courtoisies avait beau imprégner ses relations, elle devait se reconnaître gênée devant tant d'amabilité. D'autant plus que le chevalier n'avait la moindre idée, le moindre indice quant à sa réelle identité, ce qui d'ordinaire en effet, faisait ployer l'échine à ses interlocuteurs.
Ce Tancrède lui paraissait bien amical, jovial, et puis surtout doté d'un humour plaisant ! Toutes les petites gens étaient-elles ainsi ? A s'exprimer avec de grands mots en la moindre occasion ? Si l'Anoszia aurait pu s'en moquer, elle trouvait au contraire, cet effort implicite attachant. Il ne lui semblait pas vraiment plus âgé qu'elle même, aussi pouvait-il être un compagnon d'un jour agréable. L'envie lui prenait de ne point lui révéler ses véritables origines, préférant rester dans un anonymat de circonstance, certes plus malhonnête, mais plus aisé à maîtriser. La perspective de passer le reste de son séjour à subir moult flatteries empreintes de cette même et noble hypocrisie acheva sa décision. Pour l'heure elle s'accordait un moment de d'innocente et pure sincérité.
« Le Hardi vous dites ? D'où vient donc cet élogieux surnom ? » Répliqua Azénor tout sourire. « C'est trop d'honneur que vous faites à une modeste femme, Chevalier. Je ne verrais que le tournoi de loin, si j'en ai la possibilité évidement. »
S'il manquait une information dans son mensonge, c'était quant à qui elle faisait suite. Sa méconnaissance d'autres semblables au sang bleu lui fit cracher la première idée qui lui vint à l'esprit. « Je m'appelle Delilah, j'accompagne Dame Alanya de Broissieux, la Baronne d'Alonna. »



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