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 L'oiseau de la Cage Dorée [PNJs Simèon et Angélique]

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Alanya de Saint-Aimé
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MessageSujet: L'oiseau de la Cage Dorée [PNJs Simèon et Angélique]   L'oiseau de la Cage Dorée [PNJs Simèon et Angélique] I_icon_minitimeVen 15 Juil 2016 - 20:50

Angélique s'était saisit du bras de Simèon et tout deux s'éloignaient à petits pas de la réception. Accrochée à son geôlier, la fleur du Nord eut un frisson. Était-ce dont cela sa nouvelle existence ? Une vie partagée entre les plaines de son enfance et les embruns maritimes du Soltaar. Son cœur se serra une fois encore: si elle avait quitté sa famille, ce n'était pas par envie. Alors qu'on lui avait promis un mariage avec le fringuant Sysiphe, elle était à présent reléguée à devenir sa tante. Elle déglutit sans oser lever les yeux sur le suderon qui saluait les badauds. Il était plus vieux qu'elle de près de dix années – et si cela ne se voyait pas car il était au demeurant fort bel homme – elle ne pouvait s'ôter cela de l'esprit. Malgré sa peau halé et son doux accent, elle ne trouvait en lui que sa propre misère. Ses yeux bleus ne la faisaient pas chavirer, ils lui faisaient peur. Si toutes les femmes pouvaient l'envier, elle n'y voyait que le reflet hideux d'une triste obligation. Peinée, elle préféra se concentrer sur la beauté des jardins.
C'était bien là une chose qui lui était étrangère. Ici, les fleurs semblaient plus exotiques et les parfums se mélangeant à l'air de la côte chatouillaient les narines de l'Alonnaise. Elle ne connaissait pas ces plantes étranges, pas même que leur senteur puissante. L'on comprenait alors aisément pourquoi les Ydrilotes avaient la peau tannée par le soleil: avec de pareilles splendeurs, il était difficile de s'enfermer dans les bâtisses. Alors peu à peu sa tristesse se calma, laissant place à sa curiosité naturelle. Elle aimait apprendre. Si sa douceur l'empêchait de le montrer, elle connaissait beaucoup de choses et entretenait ce savoir dès qu'elle le pouvait. Pour autant elle n'avait pas demandé cette petite excursion afin d'enrichir sa culture en botanique. C'était peut-être l'une des seules fois où elle pourrait s'entretenir librement avec son futur époux. Inquiète, la boule au ventre, elle souhaitait le connaître un peu mieux. Bientôt leurs vies seraient à jamais scellées. Marchant tranquillement, elle se mordilla la lèvre nerveusement.

« Ces jardins sont splendides ». Elle ne savait pas comment commencer la conversation, aussi préféra-t-elle badiner un peu.
« Ma Dame, vous semblez plus nerveuse qu'une oie sur le billot. Avez-vous toujours été ainsi ? ». Il marchait au même rythme, et si sa question semblait sincère c'est qu'il n'était pas contre approfondir leur relation balbutiante. Rougissant, Angélique fut heureuse de se savoir dans la nuit : qu'aurait dit l'Anoszia s'il l'avait vu ainsi ? Son cœur battait la chamade.
« Je... ». Elle commença, la voix tremblante. « Puis-je parler librement ? ». Polie, elle détourna néanmoins la tête pour cacher sa gêne, ne pouvant même pas apprécier le paysage tant ses idées se bousculaient dans son crâne.
« Allez-y Angélique ». Elle ne remarqua pas ses sourcils sévèrement froncés et ses yeux se levant au ciel. Absorbée par sa semblant de contemplation, elle ne tourna même pas le visage vers lui.
« Tout ceci m'est tellement étranger. J'étais encore près des miens hier, et ce jourd'hui me voilà séant, au bras de mon fiancé – un homme inconnu tant dans ses mœurs que dans son caractère ». Elle hésita quelques fois à poursuivre, de peur d'être trop insolente. Si elle n'avait pas la main posé sur le bras de son compagnon, elle aurait sûrement tremblée. « L'on ne m'a jamais destinée à tout cela... ».
« J'ose espérer demoiselle que je ne vous dégoûte pas autant que vous l'insinuez. J'oserais même espérer qu'on vous ai quand même éduqué pour être une épouse ».
La petite fit volte-face, en se décrochant du bel homme. La main sur la bouche et ses grands yeux bleus écarquillés, elle était pivoine. « Je... Je... Je suis désolée !  Je... Je ne voulais pas être impolie Monseigneur ! Ce... Ce n'est pas ce que je voulais insinuer ». Affolée d'avoir blessé Simèon, elle cherchait un moyen de se faire entendre convenablement sans succès. Seules les excuses parvenaient encore à passer ses lèvres. Bien que voulant garder son sérieux, l'homme n'y parvint pas et se mordit la lèvre avant de laisser un sourire s'échapper.
« Calmez-vous Angélique et éclairez-moi sur vos sous entendu ». Interloquée qu'il ne s'énerve pas, la petite pris quelques respirations pour s'apaiser. Elle ne l'avait pas réellement blessé et elle en remercia les Cinq intérieurement. Il aurait été dommage de se disputer avant même les noces prononcées.
« Je voulais dire que je ne viens pas d'une grande famille... Que jamais je n'aurais pensé un jour fiancé au frère du Dragon et euh... ». Elle détourna le regard, de nouveau gênée. « Je n'imaginais simplement que cela arriverait un jour ».
« Vous avez donc entendu parler du Dragon auparavant ? Je suis curieux de voir que la réputation de mon frère avait traversé la péninsule avant même ses derniers exploits. Qu'imaginez vous donc ? ». Il se plaça face à elle, bien qu'elle détournait encore le regard. Ses lèvres subissant l'assaut de ses dents, elle jouait avec ses doigts pour ne pas perdre contenance.
« Je... Ma sœur m'en avait parlé lorsqu'elle était en voyage ici... Puis... J'aime l'Histoire et la géographie... Plus jeune je passais des heures à étudier les généalogies, cela me passionnait ». Elle trouvait enfin un sujet qui la mettait plus à l'aise, aussi se risqua-t-elle à glisser un regard vers l'homme avant de retourner à ses plantes. « Et je n'imagine plus Monseigneur ». Son cœur se comprima dans sa poitrine.
« Je vois. Eh bien sachez jeune fille qu'il vous faudra faire un effort pour vous adapter ici si vous ne souhaitez pas dépérir dans notre logis lorsque je serais sur les mers ».
Elle leva la tête, se mordillant toujours la lèvre et triturant ses pauvres doigts. « Co-comment cela ? ». Il lui montra un banc plus loin et ils en prirent la direction pour s'asseoir.
« Déjà ne pas bégayer. Ici nous sommes seuls alors je vous imagine mal devant des seigneur. Puis n pas vous tortiller comme si vous aviez le feu aux fesses ». Ils s'installèrent l'un à côté de l'autre mais elle n'osa pas plus le regarder. A vrai dire, il l'impressionnait. Si elle n'avait jamais eu de père, il la tançait avec délicatesse comme le faisait son précepteur. A ses yeux, elle devait être une enfant d'avantage qu'une future épouse – et cela, elle ne pouvait lui reprocher.
« Je... Je ne me suis jamais sentie à l'aise en compagnie d'hommes... Non pas que la votre sois désagréable Monseigneur ! ». Elle tenta de se rattraper tant bien que mal et se flagella intérieurement. Qu'elle pouvait-être stupide !
« L’ingénuité a tendance à attirer les hommes comme un steak attire le mouches. Tant que je ne vous surprend pas à concevoir un bâtard avec un autre, ma foi tout ira bien entre nous ». Les yeux ronds comme des soucoupes, elle rougit à nouveau. Elle n'avait jamais pensé qu'un jour elle pourrait tromper son mari, et pire encore, que ce dernier lui-même évoque cette possibilité. Elle qui n'avait jamais connu que de chastes baisers, elle se sentait mal à l'aise.
« Con... Concevoir ? Je... ». Elle détourna un plus la tête pour qu'il ne puisse pas croiser son regard paniqué. « Je n'ai jamais connu d'hommes vous savez... ».
« J'en attends pas moins de vous. Une femme se doit d'être vierge le jour de son mariage, du moins lorsqu'elle est de bonne famille » . Il commençait à être agacé de ne point pouvoir lui parler de face mais ne le montra pas encore. La conversation était de toute façon bien trop embarrassante pour qu'Angélique ne lui concède plus d'une œillade.
« Et vous Monseigneur... ». Elle déglutit. «  L'êtes-vous ? ». C'était une vraie question. Elle voulait en connaître d'avantage sur lui.
« Le suis-je ? Puceau ? ». Il éclata de rire tandis qu'Angélique sombra dans la honte. « Je vous ai montré l'une de mes maîtresses plus tôt. Pensiez-vous au féminin de maître ? Tudieu bien évidemment que non ». Elle s'empourpra.
« Je... ». Elle eut envie de fuir, de grimper quatre à quatre les escaliers de la maison pour s'enfermer dans ses appartements pourtant, elle ne bougea pas. Elle n'était pas idiote mais simplement mal à l'aise ; il la mettait mal à l'aise. Elle fronça les sourcils, regardant le sol. « Je voulais en être sûre... ».
« Vous l'êtes à présent. J'ai bien trempé ma zigounette dans quelques moules ». Il semblait s'amuser de la situation. Simèon n'était pas comme son aîné. Angélique serra les dents. Si elle était calme et docile, elle n'était pas non plus débile. Se levant d'un bond, elle lui jeta un regard courroucé.
« Riez si cela vous chante, Monseigneur. Humiliez moi si cela vous plaît, il est plus facile de s'en prendre à moins fort que soi. Ne suis-je pas assez mal à l'aise pour vous ?! ». Elle dépassait les bornes mais elle ne s'arrêta pas là. Les larmes aux yeux, elle ne lui ferait pas le plaisir de pleurer. « L'on m'a arraché à mon foyer pour me jeter dans vos bras, sans plus de cérémonie. N'ai-je donc pas le droit d'être nerveuse ?! ». Elle ne parlait plus. L'eau calme s'était mué en tempête. Cela ne lui arrivait pas souvent mais son fiancé ne l'aidait pas à se calmer.
Il rit de bon cœur, et la colère monta en elle. Les filles d'Alonna avait le sang chaud, et Angélique ne faisait pas exception. « Vous voyez que vous ne l'êtes plus. Nerveuse. ».
Elle aurait mille fois voulu lui tirer une gifle, comme il lui était parfois arrivé de faire avec des garçons trop aventureux. Pour autant, elle se contenta de le regarder avec dédain. « Pour sûr, vous n'êtes pas le Dragon ».
« A la bonne heure ». Il se leva en souriant. « On peut dire que quelque chose est ressorti de notre conversation ».
Elle se calma un peu, blessée par ce qu'avait pu lui dire Simèon. Il ne l'avait pas ménagé, et même si elle était gentille fille, elle n'était pas stupide ni même assez soumise pour tolérer que l'on lui parle sur ce ton. Au final, il n'avait que l'apparence d'un bel homme. Il n'était rien de plus que le monstre qu'elle s'était imaginé. Elle soutint un bref instant son regard. « Que notre mariage ne sera rien de plus qu'une formalité. Je ne veux rien avoir à faire avec un homme aussi irrespectueux ». Et d'ailleurs, elle en informerait assez tôt sa sœur et le seigneur d'Anoszia. Le comportement de son cadet était déplacé, tant envers elle qu'envers ce qu'elle représentait. De plus, elle savait qu'Arichis tenait à l'alliance qu'elle portait avec ce mariage, quoi qu'en fut la raison. Oh bien sûr, Angélique se doutait de la relation particulièrement intime qu'entretenait le Patriarche avec sa sœur, surtout depuis sa visite au Nord. Elle préférait simplement l'ignorer.
« Irrespectueux ? Je vous ai traité pourtant à la hauteur de vos questions, Broissieux ». Il ne se déparait pas de son sourire et jeta un coup d’œil au chapiteau bien plus loin derrière eux. Elle eut envie de l'insulter et le frapper qu'elle imagina dix fois sa mort en quelques secondes. « Bien entendu ce mariage n'est qu'une formalité pour allier nos deux maisons. J'ai la trentaine demoiselle, si je n'ai pas pris d'épouse plus tôt c'est que je les considère comme une entrave pour mes affaires ».
Elle retourna s'asseoir, la mâchoire serrée. Pour autant, elle réussit à ne pas s'énerver à nouveau, reprenant sa douceur habituelle. « Une fois nos vœux prononcés, vous n'aurez qu'à prendre la mer et partir pour vos si précieuses affaires ». Elle garda pour elle son souhait qu'il baise une syphilitique mais elle le pensa très fort. « Vous vous êtes gaussé de moi avant même d'essayer à me connaître ».
« Juste après vous avoir dépucelée, je m'en irais à Thaar pour des affaires, je vous le promet ». Il s'amusait encore d'elle, mais elle ne broncha pas cette fois-ci. « Je me suis gaussé de vous car il y avait matière jeune fille ».
Du bout des doigts, elle cueillit une fleur sauvage qui poussait au pied du banc de pierres. Elle ne souriait pas. Il était son geôlier et elle sa prisonnière, quoi qu'elle dise ou quoi qu'elle fasse. « Fort bien, au moins je pourrais me rire de vous à mon tour après notre nuit de noces ». Elle sourit en faisant rouler la tige entre ses mains. « Et jusqu'au Nord l'on entendra parler de vous, soyez en sûr ». La virilité était une attaque facile et pourtant, il n'existait aucun homme que cela ne touchait.
Il était fâché, si bien qu'il perdit pour la première fois son sourire et fronça les sourcils. Angélique exulta en silence. C'était bien la première fois qu'elle faisait plier un homme. «  Peut-être devrais-je vous en donner un apperçu avant, que vous ayez du temps pour réfléchir à vos calomnies ».
Elle se leva avec grâce et déposa dans l'un de ses boutons la petite fleur. Elle avait peur, mais elle ne pouvait se démonter maintenant. Prenant son courage à deux mains, elle le dévisagea avec méprise. « Je ne suis pas votre fille Simèon d'Anoszia. Je ne suis pas une putain de port. Je ne suis pas la bourgeoise rêvant de noblesse. Vous ne me faites pas rêver et nous ne plaisez pas.Vous ne pourrez m'acheter par quelques promesses, ni même me détruire par quelques mots. Par respect pour ma sœur et suzeraine, je me plierai à vos caprices. J'apprendrais vos coutumes et je ferais honneur à votre frère quel que soit le lien qui unisse Alanya à lui. ». Elle se rassit en contemplant le jardin. « Pour autant, j'aimerai mieux qu'il en soit autrement ».
Il retira la fleur et l'écrasa. L'Alonnaise ne bougeait pas. Essayant de paraître naturelle, elle était en réalité tétanisée. Elle avait dépassé les limites de beaucoup, elle s'était emportée. La fatigue, l'éloignement de ses proches et de ce qu'elle avait toujours connu avait eu raison de ce qu'elle était réellement. Pour autant, il n'avait pas totalement démérité ce qu'elle lui avait lancé. « Apprenez à peser vos mots Angélique. A la lueur de la lune j'ai pu voir clair dans votre jeu, vous feintez l'innocence mais poussée dans vos retranchements vous offrez un tout autre visage ». Il se tenait droit devant elle, débout. «  Il ne dépend que de vous de vous montrer respectueuse pour votre époux ».
Elle ne leva pas les yeux vers lui. La colère retombée, elle ne se sentait plus la force d'affronter son courroux. «  Vous ne l'êtes pas encore ». Elle se mordilla la lèvre une fraction de seconde. « Vous méritez le même respect que vous me montrez. Pour autant, j'ose croire qu'à l'avenir vous me considérerez mieux que ce soir. Si nous devons passer notre vie ensemble, nous devons faire des efforts tout deux ». Elle lança un bref regard en sa direction. « Je n'aurais pas dû m'emporter mais je me sens seule ici. Vous êtes le seul à m'avoir accordé du temps depuis mon arrivée et ma terre me manque. Votre comportement m'a blessé, voilà tout ».
« Bien, je ferais un effort pour que mes manières ne vous blessent. Si vous me rendez la réciproque, Ydril est plus agréable que votre terre, vous vous y ferez ».
Elle regarda autour d'elle. Il était vrai que le cadre était enchanteur. Les jardins de Velmonè étaient magnifiques, pour autant, elle n'était chez elle. «  C'est un lieu charmant et le climat y est plus doux. Pour autant, je préfère les hivers à l'été et la brise froide des Monts d'Or aux embruns de la mer. Je doute qu'un jour je m'y fasse tout à fait ». Elle caressa la pierre d'une main. «  Enfant, je rêvais de parcourir le monde, de voir la cité Thaarie, les portes du Désert de Sol'Dorn et les splendeurs naines. M'enfuir, n'importe où du moment que c'était loin du castel ». Elle était passée de la colère au calme et la dévotion qui la caractérisait si bien. «  Maintenant que j'ai quitté l'Alonnan, je la regrette » .
« Vous vous y ferez ». Il insistait. Elle ne répliqua pas. A quoi bon de toute façon ? Elle ne reverrait pas les champs du Nord avant des lustres. Même si elle ne s'y faisait pas, elle y était contrainte.
«  Qu'aimez-vous faire en dehors de votre commerce ? ». Elle tentait de relancer la conversation et son but initial : s'apprivoiser en vu des noces qui arrivaient.
« Boire, baiser, manger et chier ». La réponse était naturelle dans sa bouche mais la belle ne s'en offusquait plus à présent. «  Je dois confesser Angélique que vous me poussez au naturel. Sans doute est-ce parce que je vous considère déjà comme mienne ».
Il n'avait pas tord, elle ne pouvait lui échapper. Il n'avait pas à la séduire ou lui plaire, leur alliance était scellée par leurs aînés. « Comme un oiseau appartient à sa cage ».
« Voici une phrase savante ».
Elle leva les yeux vers lui, l'air mélancolique. Lui semblait s'amuser d'un rien, mais la femme du Nord n'avait pas le goût du rire. « Plutôt une effrayante constatation. Au moins le temps gagné avec moi pourra être accordé à un autre moineau au beau plumage ».
« Qu'entendez-vous par là ».
Elle lui lança un bref regard, silencieuse.
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