Festives retrouvailles [Ange & Sick]

Il doit sa liberté à la Dame de Solaria. Il se demande bien ce qu'elle a du promettre pour qu'on lui accorde sa liberté. Sans doute une faveur de noble ou quelque chose du genre. Reste qu'elle l'avait fait libéré. La moindre des chose est d'aller la remercier non ? Hors de question de partir, encore moins sans l'avoir vu. Ce n'est pas non plus comme s'il n'était pas prévu qu'il assisté aux réjouissances. Dame Alice de Nils Klemens devait bien se demander où diable est ce petit prétentieux. Sickert avait déjà ses aises dans la demeure de Velmonè. Il y était déjà entré par trois fois et si la troisième fois il s'était fait prendre, ça lui avait fait visiter une autre partie de la demeure qu'il n'aurait pas visité autrement. Il connaissait déjà les entrées et une bonne partie des habitudes de la demeure. Il n’avait certes fait que trois intrusions mais il avait observé plusieurs jours avant. Sickert est un fouineur impénitent. Retourner à l'intérieur fut aisé, du moins pas plus difficile que les fois précédente. Emprunter les passages des domestiques et se rendre dans la chambre qu'occupait Dame Alice ne fut pas non plus une difficulté. Il fut agréablement surpris de voir que malgré qu'il n'ait donné aucun signe de vie à la dame depuis plusieurs jours, elle avait déverrouiller la porte du passage de domestiques et étalé ses vêtements sur le lit. Une bassinette dont l'eau est maintenant froide semble être à sa disposition. Dame Alice est aussi pratique que son frère est fourbe. Pas étonnant que leur stratagème fonctionne depuis si longtemps.

Il aurait préféré de l'eau chaude, mais avec la chaleur de la journée, l'eau froide est agréable. Et puis bon, il n'avait qu'à ne pas être en retard, non ? Un nettoyage minutieux, il faut tout de même éliminer toute trace de son incarcération. Enfin presque. Difficile de faire disparaître la trace bleutée qui marque sa pommette droite, résultat de sa bagarre avec Orellus. A moins que ce soit le lendemain avec Phédore ? Va savoir. Il s'étonne lui-même de la vitesse à laquelle il passe de prisonnier à quelqu'un de présentable et qui pourrait presque se fondre dans la masse noble de ce soir. Presque parce que Sickert est difficile à fondre. Il peut être discret quand il le veut, mais on finit toujours par le remarquer, bien que parfois on puisse se méprendre. Et c'est justement ce que cherche Sick. À ce qu'on s'y méprenne. Dame Alice à pensé à tout et c'est avec un plaisir ressenti qu'il glisse Tock dans le fourreau que Dame Alice lui a procuré pour l'occasion. Dommage, mais Strish aurait été trop voyante. Le petit fourreau qui aurait dû contenir Marion est vide. Tant pis.

Lorsqu'il sort de la chambre, il le fait par la porte principale, pas la porte des domestiques. Cette fois, il ne va pas se cacher. C'est le moment d'entrer en pleine lumière et de ne pas donner l'impression qu'il n'était pas là avant. Personne ne lui parle. On le salue, par politesse, et il répond d'un sourire et d'un hochement de tête. Il retrouve rapidement la salle principale où se déroulent les festivités et il fait un tour de salle et retrouve Alice. Comme s'il n'avait jamais quitté son ombre, il se glisse derrière elle, l'air sérieux.

-- Qu’est-ce que j'ai manqué ?

Alice a un léger sursaut, mais elle s'y attendait. Elle l'attendait. Elle se retourne légèrement et lui sourit, comme s'il ne s'était éloigné que quelques secondes.

- Les hommages sont terminés. Il y a eu ce moment où personne ne sait où se placer par crainte de ne pas savoir ou ils en sont dans la suite des événements. Les danses ont commencés. Et les festivités pourront enfin débuter. Vous êtes en retard, ponctue-t-elle sa phrase.
- Toutes mes excuses, j'ai été retenu.
- Vous avez trouvé tout ce dont vous aviez besoin ?
- Et encore mieux, Dame, dit-il, visiblement reconnaissant.
- Est-ce que je peux demander où vous étiez ?
- Oh, ici même, Je n'ai pas quitté l'enceinte de ces murs.
- Ah ? Alors… oh, vous vous êtes fait.... prendre ?
- Oui, d'où mon absence.
- Aucune bêtise impardonnable ?
- Rien qui n’ait empêché ma libération.
- Libération ? Légale ? Venant de Sickert, légal est une interrogation tout à fait légitime. Je me demande bien qui a pu… oh, oui je vois. Je croyais que vous vouliez seulement apprendre à connaître le futur Duc et la Duchesse.
- Non, j’ai dit la Duchesse et le Duc. Je me suis fait de nouveaux amis qui ont facilité ma sortie, s’amuse-t-il, tout sourire. Et ensuite je me suis dépêché, j’ai l'air de quoi ?
- Je n'ai pas honte, pour le moment , dit-elle après s’être retournée vers lui et l’avoir méticuleusement examiné.
- C'est un compliment ?
- Je fais très peu de compliments. Et lorsque j’en fais, ils ne sont pas toujours sincères.
- Hum…
- Maintenant, observe et ne vous faites pas remarquer.
- Je serai discret comme un chat, ment-il.

Et pourtant, durant un moment il reste sagement derrière Alice, ou sur le côté, en toute discrétion… ou presque. Il est incapable de ne pas la chercher du regard. Il doit au moins la remercier. Il doit la voir. Il doit absolument la voir. A moins qu'il file, comme elle le lui a demandé par garde interposé. Il a beau la chercher du regard, il ne la voit pas. S'il était arrivé plus tôt, il l'aurait vu. Peut-être a-t-elle quitté les festivités après les hommages ? Ce serait bien son Ange de faire son devoir et de se priver de la partie la plus amusante de n’importe quelle festivités.

- Je sais qui vous cherchez et c'est une mauvaise idée, le gronde-t-elle en se retournant vers lui.
- Je sais, mais c'est la principale raison de ma présence, alors je le ferai.
- Tout ça va très mal se terminer.
- Vous êtes pessimiste, mon amie, dit-il tout sourire.
- Je ne suis pas votre amie, se défend la Dame.

Et Sickert sourit.

- Vous voyez bien que vous êtes pessimiste, s’amuse-t-il. Si vous voulez bien m'excuser, je vais aller chercher meilleure compagnie, se moque-t-il sans méchanceté et en s’éloignant.
- Monsieur Sickert ! Non ! Restez ici ! tente-t-elle de le retenir en toute discrétion, non sans tenter de lui agripper la manche, mais sans succès.

Il fait la sourde oreille. Il ne se retourne même pas. Il est contrarié à vrai dire, parce que Dame Alice pourrait avoir raison. Oh, ça ne serait pas la première fois qu’il aurait tort, mais bien que pour le moment, qu’il ait tort ou pas tort lui importe peu. Mais que Dame Alice ait raison, ça, ça le contrarie. Parce qu’il a peut-être tort, mais ça ne peut pas mal se terminer. Ça ne doit pas mal se terminer.

Il réfléchit. Difficile de réfléchir dans cette ambiance qui donne envie de prendre du bon temps. Les festivités ont toujours eu cet effet sur lui, mais pas cette fois. Il s’arrête en chemin pour laisser passer deux superbes jeune nobles dans de superbes robes, mais après un sourire à leur adresse, il fixe soudainement un point précis dans la salle. Bon, ça y est. C’est le moment qu’il a attendu durant toute cette dernière année. Immobile, il la détaille un moment, comme si bouger pouvait la faire disparaître, avant de se dire, relativement raisonnablement, que s’il ne bouge pas maintenant, elle va vraiment disparaître. Il inspire, parce qu’il a soudainement besoin de respirer. Il avait cessé ? Oh, il doit se ressaisir. Il se secoue et il se lance. Il évite de justesse un homme à qui il s’excuse d’un sourire et d’un hochement de tête, avant de se retrouver face à face avec son Ange. Il la dévisage quelques secondes, puis un sourire lumineux vient éclairer son visage.

- Mon Ange. Il quitte son regard pour glisser sur son Ange. Vous êtes magnifique. Il lui tend la main. Voulez-vous danser ? demande-t-il, tout sourire.

La dame de Solaria n'est pas cachée, non elle se tient juste légérement a l'écart pour éviter qu'un importun ne vienne lui faire la conversation ou pire encore ne l'invite a danser. Un peu en retrait, dans une relative quiétude, elle a tout le temps de repenser au fil de sa journée. Beaucoup d'émotions, beaucoup d’agitations. De la contrariété, beaucoup de contrariété, mais heureusement quelques touches de bonheur. Les hommages ne s'étaient pas exactement passés comme prévu, probable que le nouvel époux de Tibéria lui tiendrait rigueur de cela, mais au moins avait t'elle soutenue sa cousine. Elle avait fait un choix qui s'imposait et ne elle le regretter pas. L'Anoszia devait s'estimer heureux qu'elle le soutienne, mais il ne pouvait croire qu'elle le ferait passer avant sa famille. Quelque peu perdue dans ses pensées, elle jetait des regards distraits a la foule. Pas qu'elle cherche Oschide, non elle s'était faite une raison, promesse ou non, il lui avait bel et bien fait défaut ce jour. Ce qui n'était pas sans lui causer quelques inquiétudes, ou avait il dont bien pu passé ? Bref, ses yeux n'étaient point en quête de ce qu'ils voudraient voir, mais plutôt de ce qu'ils espéraient ne pas voir.

Elle n'aurait l'esprit tranquille, qu'une fois la certitude qu'il ait quitté Soltariel pour ne plus jamais y revenir. Puisse t'il avoir récupéré Marion et disparu comme il savait si bien le faire. Par il, elle ne parlait pas d'Oschide bien entendu. Son meilleur ami était a ses heures une source de tracas pour sure, mais a bine moindre échelle que celui qui occupait ses pensées depuis quelques jours déjà. Depuis que cette petite conteuse lui était apparue, une dague trop familière dans les mains. Elle avait passée une année a se concentrer sur l'avenir, a l'oublier, a aller de l'avant et voila que comme toujours il suffisait qu'il apparaisse pour que sa vie soit sans dessus dessous. Elle ne l'avait meme pas encore revue qu'elle avait due demander un service en son nom. Quoi de mieux que de devoir le libérer des geôles après un an sans la moindre nouvelle. Ange soupire lourdement, elle s'agaçait elle meme de par ses propres pensées. Bien décidée a ne plus penser a lui une minute de plus, elle sort de l'ombre et rejoint les festivités. Peut etre trouvera t'elle Tibéria, voila qui serait une distraction plaisante. Mais sa cousine est présentement assaillie par des invités, voulant tous s'attirer les bonnes grâces de la nouvelle duchesse. Tandis que son regard s'égare a nouveau sur la foule, elle se fige et son cœur manque un battement.

Elle déglutie, elle secoue la tete. Impossible. Une illusion. Il ne peut pas etre la. Bien sur que si il l'est. Elle voudrait se détourner, partir aussi loin que possible, mais elle reste comme tétanisée, prés de 12 années de souvenirs lui revenant en mémoire. Pour quelqu'un qui vient de passer quelques jours dans les geôles, il a fort belle allure ne peut t'elle s’empêcher de penser. Visiblement il avait un complice ici, car sa tenue n'avait rien de celle d'un baroudeur. Il respirait la noblesse, malgré ce petit air de fripouille qui ne le quittait jamais. Plus il s'approchait, plus elle se sentait incapable de bouger, pourtant quand il fut devant elle et qu'il ouvrit la bouche, la colère lui redonna tout ses sens. Un an. Une année complète sans le moindre signe de vie et voila qu'il débarquait comme si il s'étaient quittés la veille. Elle serra les poings, par les dieux, il pouvait s'estimer heureux qu'ils soient en public, sans quoi il aurait reçu une gifle a la mesure de son comportement. " Il n'y'a plus de mon ange et ce depuis bien longtemps. Vous avez perdu le droit de m’appeler ainsi." Siffla t'elle d'une voix que lui seul pouvait entendre. Il pouvait gardé ses surnoms affectueux et elle n'avait que faire de ses compliments, cette fois elle ne laisserait pas son cœur la trahir. Ce qu'elle avait ressentie pour lui appartenait au passé, elle s'y était certes contrainte, mais elle était parvenue a l'oublier .. Du moins suffisamment pour passer a autre chose.  

Il lui tendait toujours la main. Pouvait il imaginé qu'elle veuille danser avec lui ? Autour d'eux les regards commençaient a se faire curieux. Il ne partirait pas, elle en avait la certitude, pas sans avoir eu sa danse, ou pas sans faire d'esclandres. Elle n'avait pas besoin de ça, surtout ce jour. Elle soupira lourdement puis glissa sa main dans la sienne, le laissant l’entraîner sur la piste de danse. Quand ils furent face a face, elle s’efforça de le fixer sans scier et surtout elle étouffa la moindre émotion traîtresse qui aurait pue la submerger de par sa proximité. "Ne vous a t'on pas transmit mon message ? Pourquoi êtes vous encore la ? Il n'y'a pourtant rien que vous ne réussissiez mieux que de disparaître sans plus donner de nouvelles." Murmura t'elle. Le regard était certes emprunt d'une grande tristesse, mais ce qui dominé, était l'éclat d'une colère farouche. "Votre malheureux passage dans les geôles, m'aura au moins permis de vous savoir sauf, quoi que je n'en doutais point, en cela aussi vous excellez." Il y'avait une autre compétence qu'il maîtrisait parfaitement, celle de lui briser le cœur. Cette fois pourtant il échouerait, car elle ne lui donnerait pas une nouvelle occasion de le faire. Il avait perdue le droit de faire parti de sa vie et elle allait le lui faire comprendre, quoi qu'il lui en coûte et il lui en coûterait beaucoup, mais moins que si elle lui donnait l'occasion de l'abandonner une fois encore.

Subjugué par la vision qu’il a devant lui, il se contente de la fixer, avec le même regard admiratif qu’il a toujours eu pour elle. Que pour elle. Il continue de lui tendre la main, confiant. Elle n’a pas l’air ravie de le voir, mais il se doute qu’elle soit furieuse. Mais il avait dit qu’il reviendrait, non ? Et il est revenu. Il est toujours revenu, même lorsqu’elle ne voulait pas. Mais il est revenu.

- Vous serez toujours mon Ange, affirme-t-il, sans aucun doute. Mais si vous préférez Dame Angelina… il hésite cette fois. Mais vous serez toujours mon Ange.

Même si elle hésite, elle finit par poser la main dans la sienne, peut-être un peu contre sa volonté… mais pas à contre coeur… en tout cas, il l’espère. Il referme ses doigts sur sa main et la serre fermement, bien qu’il l’aurait sans doute étreint avec plus de force s’il ne s’était pas retenu. En fait, s’il ne s’était pas retenu, il l’aurait étreint toute entière, mais il y a tellement de gens qui observent. Il se serait sans doute prit une gifle, mais ça ne l’a jamais vraiment arrêté.

- Heum… je… oui, ils m’ont bien transmis le message. Mais j’ai cru que c’était uniquement pour me protéger. J’étais déjà ici depuis plusieurs jours. Je… il a un hochement de tête hésitant. Oui, je suis doué pour disparaître et rester vivant…

Elle confirme donc ce qu’il avait soupçonné. Elle n’avait reçu aucune de ses lettres. Enfin, il n’y en avait eu que trois… mais il ne s’attendait pas rester à Thaar si longtemps.

- mais… je vous attendais. Enfin, je suis passé par Solaria, mais vous n’étiez pas là depuis plusieurs ennéades, alors je suis venu ici… J’ai su que vous étiez ici il y a seulement deux soirs. Va savoir, c’est sans doute ce qui l’a déconcentré. Et je me suis fait choper… et vous m’avez fait libérer. Je ne serais pas parti sans vous remercier… et je suis là, dit-il en levant le dos de sa main contre ses lèvres. Je vous avais dit que je reviendrais…

L’air mal à l’aise, il jette un bref coup d’oeil autour de lui.

- Je sais que c’était idiot, mais je ne sais pas du tout danser. Il baisse les yeux sur son Ange et il a un sourire ravi. Ou alors j’ai tout oublié en vous voyant dans cette exquise robe...

Un peu comme la fois ou il a pu la contempler dans sa robe de nuit.

Elle ne peut pas dire que le voir si hésitant, ou devoir prononcer ces mots ne lui brisent pas le cœur. Mais elle sait que c'est un moindre mal, en comparaison de l'état ou elle s'est trouvée chaque fois qu'il l'a abandonné. Elle ne le reprend pas quand il dit qu'elle sera toujours son ange, dans le fond il sera toujours son pirate, mais cela ne change rien, absolument rien. L'entendre l’appeler ainsi sera juste le souvenir douloureux de ce qui aurait pu etre mais ne serait plus jamais. " Je ne vous ai que protéger Sic ... Comment faut il vous appeler cette fois ? " Elle lève les yeux au ciel. " Sickert ? Ekaiz ? Haize ? Ou est ce encore un nouveau nom que j'ignore ? " A chaque fois qu'ils s'étaient revus, il avait eu une nouvelle identité, que lui importait pour le moment, elle reprit donc.  " Je vous ai protéger quand vous avez disparu il y'a près de 10 ans. Je vous aurais protéger si vous étiez revenu prés de moi. Aujourd'hui je vous ai sorti des geôles, protégeant une fois encore votre identité ... " Et cela lui avait coûté, meme si il l'ignorait.

Elle soupire puis jette un regard aux alentours, en quête de quelques regards indiscrets. Il n'y'en a pas, par chance, ils conversent assez bas pour que nuls ne les entendent. " Oh vous êtes revenu et j'étais absente, qu'aurais je du faire me morfondre 10 ans de plus en vous attendant ? Non, pas cette fois ni plus aucune autre. " Ses yeux sont tristes, mais le reste de son visage reste fermer, pareil a sa voix. Elle ne compte pas laisser l'émotion la submerger. La dernière fois qu'elle l'a fait, il a réussi a l'utiliser contre elle et a se faire pardonner, pas cette fois se promet t'elle. " Vous m'avez remercié .. C'est chose faite. Maintenant vous pouvez disparaître. " Cela serait trop simple et pas assez douloureux si il partait maintenant, ne se rendait il pas compte de ce que ça lui faisait de ne serait ce qu'avoir su qu'il était la. Elle ne s'en était pas rendue compte, mais c'est elle qui mène la danse. Elle n'arrive pas a sourire de son petit trait d'humour, il lui a fait verser trop de larmes pour qu'elle ait encore envie qu'il la fasse rire.

Elle tient sa main fermement, comme si il était un inconnu. Une fois de plus, elle se refuse a prendre réelle conscience de sa proximité. " Sur le Fossoyeur, il n'avait point l'air de vous gênez de ne pas savoir danser. Je me rappelle d'une nuit ou vous vous êtes dandiner avec excès dans les bras de cette Cook dont j'ai oubliée le nom. " Mensonge, elle ne l'avait pas oubliée, pas plu qu'elle n'avait oubliée la moindre minute de ce fichu voyage. Le commencement. Oh Ambre, si tu avais sue le nombre de peines que cela m'as causée, m'aurais tu malgré tout envoyée a sa recherche ? Ce n'est pas le moment de penser a Ambre, il apporte assez de soucis et de tristesse avec lui, sans qu'elle n'y rajoute les souvenirs de la perte de sa cousine. Sa disparition appartenait a une autre vie, un passé lointain et révolu, comme leur histoire et c'est la que ça devait resté. Elle déglutie puis elle se force a glisser son regard dans le sien. Il est déterminé, ce malgré son ton un peu plus vacillant. " Vous devez partir. Vous n'avez jamais fait ce que j'attendais de vous, je ne m'attends pas a ce que ça ai changé, mais je vous le demande malgré tout. Partez, quittez Soltariel, oubliez moi, oubliez nous. "

Une légère pause puis elle se reprend. " Je l'ai fais. Je vous ai oubliée. " Tout du moins s'y efforçait t'elle. " Je suis allée de l'avant, j'ai laissée notre histoire a sa place, au passé. Vous devriez en faire autant. " Elle danse toujours avec assurance, les yeux rivés au sien, c'est machinal. " Il n'y'a rien ici pour vous, ou en tout cas pas ce que vous imaginiez trouvé. " Elle, eux, leur histoire en suspend. Cette fois elle ne l'a pas attendue, les dernières paroles qu'elle lui ait dites, n'avaient point étés des paroles en l'air, elle en avait douloureusement pensée chaque mot. " Vous êtes parti, c'était votre choix. Je l'ai respectée. A vous de respecter le mien. " Elle baisse les yeux car finalement contempler son regard océan est plus dure qu'elle ne voudrait l'admettre. " Je vous avez dit que si vous partiez, il n'y'aurait pas de retour.... " Elle déglutie, secoue la tete puis conclut tristement: " Vous êtes parti et cette fois je n'ai pas désirée votre retour ... " Probable qu'il était aussi dure pour elle de prononcer ses mots que pour lui de les entendre.  

Il sait tout ce qu’il a fait. Et il sait aussi tout ce qu’il aurait dû faire. Il sait aussi ce qu’il n’a pas fait. Il a des raisons et des explications pour tout. Bonnes ou mauvaises explications, il le sait également. Il a fait des erreurs, il a eu tort. Mais tout ça prendrait beaucoup trop de temps et ce n’est pas le bon moment.

- Sickert. Trop de gens ici me connaissent. Dame de Nils Klemens, votre ami, dit-il, sans nommer le Duc de Langehack, et la petite sorcière, grimace-t-il avec peut-être un peu d’animosité. Il n’apprécie pas Zoïle, c’est évident. Et quelques têtes, que je reconnais de la guerre… je doute que ceux-là me reconnaissent toutefois...

Il sait qu’elle aurait fait son possible, mais à l’époque, c’était bien plus complexe. Il doit avouer qu’il a été dépassé par les événements et que fuir fut l’unique voie qui s’est ouvert à lui. Les autres options auraient mit tout le monde en danger. À commencer par lui. Il secoue légèrement la tête.

- Je n’ai jamais voulu que vous vous morfondiez une seule seconde, réplique-t-il d’un ton sec. Et je ne le veut toujours pas. Je vous ai dit que je reviendrais, pas que vous deviez m’attendre à ne rien faire.

D’ailleurs, ça le surprend qu’elle se soit morfondue bien longtemps. Il voit mal son Ange rester inactive à l’attendre. Si elle avait parcouru la moitié sud de la péninsule pour le rechercher, elle ne s’était sûrement pas morfondue. Mais il ne doute pas de son inquiétude.

- Je ne vois aucune similitude entre le pont d’un navire et cette salle. Ni les gens, ni la musique, ni la salle. Vous n'avez jamais voulu vous dandiner. Je vous aurais apprit, dit-il en s'appliquant soigneusement a la suivre. J’ai fais des tas de choses avec excès, des bonnes comme des mauvaises.

La seule fois ou il a tenté d’être quelqu’un d’autre, c’était l’époque Ekaitz. Il sait très bien que ce type, c’était une erreur. Il n’avait aucune consistance. Aucun passé et aucun avenir. Ce n’était qu’un rôle et peu importe les efforts qu’il y aurait mis, il n’aurait pas tenu la route bien longtemps. Il le sait très bien et il espère que son Ange le sait aussi. Parce que Ekaitz n’était qu’un reflet, qu’il a bien voulu endosser pour elle, mais ce n’était qu’un reflet. le plus mauvais plan de sa vie, il doit bien l’admettre. Cette fois, il n’a aucun plan.

Il serre la mâchoire lorsqu’elle lui dit de partir. Non. Effectivement, il n’a jamais fait ce qu’elle lui demandait parce qu’elle lui a trop souvent demandé de partir. Et il a toujours refusé de partir. Partir n’a jamais été de sa volonté, pas la première fois. Entre eux, il y a toujours eu cet effet contraire. Un peu comme si le point de départ et la destination n'avaient jamais été coordonnées. Avait-elle un x d'avance ou si c'était lui, il n'en a jamais été certain. De toute manière, le regard qu'il pose sur elle lors du bref silence est sans équivoque. Non, il ne partira pas. Sa main se resserre contre la sienne.

- Je n'ai jamais considéré une menace comme du respect. Vous n'avez pas respecté ma décision, vous m'avez menacé, mon Ange. Et vous savez très bien comment je réagis aux menaces, précise-t-il d'un ton sec.

Si elle n'avait pas baissé les yeux, peut-être aurait-il été berné par ses paroles. Peut-être qu'il y aurait cru.


- Je n'ai jamais eu ce que je désire de la manière dont je le désire, mais ça ne m'empêche pas de le désirer encore. Ça ne m'a pas non plus empêché de tenter d'obtenir de que je désire par tous les moyens possibles. Je n'ai jamais désiré partir loin de vous. C'était une décision prise avant que je ne vous revois. Je ne dis pas non plus que c'était une bonne décision. J'ai rarement prit de bonne décisions. J'en ai prit certaine de manière trop précipitée. D'autre étaient bonne sur le coup, mais à long terme, elles auraient échouées. Ekaitz Teleostei en faisait partie.
Si vous voulez laisser ce que nous avons vécu au passé, j'y consens volontiers. Mais uniquement si c'est toute l'histoire. Le bien comme le mal. Ça implique beaucoup de choses, surtout venant de lui. Le meilleur comme le pire. Ça ne m'empêchera pas de poursuivre l'histoire, parce que je suis incapable de faire semblant du contraire. Et avec un habileté déconcertante, il entremêle ses doigts aux siens. Pour la première fois, mon Ange, je suis au grand jour sans masque ni couverture. Je ne risque pas de me faire pendre et je ne suis pas un usurpateur. Et il sourit. Tout ce qu'on pourra me reprocher ce sera de m'être épris d’une dame bien au-dessus de ma condition.

Enfin, on lui reprochera sans doute d'être têtu, acharné, téméraire et désobéissant. Mais bon, il n'a jamais non plus dit qu'il était parfait.

- Et cette histoire a commencé quand je vous ai revu.

Il ne comprend rien, ou il refuse de comprendre. Quoi de différent a leur habitudes ? Rien ou plutôt tout. Elle a changée, cette fois elle ne se laissera pas adoucir par son attitude, par ses mots, par le souvenir d'une relation qui n'avait meme pas existé autrement que dans ses rêves. Non, cette fois elle n'oublierait pas les larmes, les regrets et les longues années a le chercher. Il ne savait meme pas ce qu'elle avait endurée pendant ces années la, il n'avait pas cherché a le savoir, il n'était pas rester assez longtemps pour cela, trop préssé de repartir sitôt elle l'avait pardonnée. " Qu'importe le nom que vous utilisez, qu'importe l'identité sous laquelle vous apparaissez, vous n'avez jamais changé, vous êtes toujours resté le meme. " Lache t'elle amère. " Je n'ai pas voulue apprendre a me dandiner sur ce navire, savez vous pourquoi ? Avez vous jamais cherché a le comprendre ? Je n'ai jamais voulue d'une vie de pirate, pas plus que d'une vie de mercenaires. "

Elle secoue la tete, le ton est monté, quelques regards se braquent sur eux, elle se reprend. " Nous ne voulions pas la meme chose. Pendant 8 années j'ai tout sacrifiée pour vous, quand est venu le moment ou je vous ai demandée de choisir, vous avez pris votre décision. Ce n'était pas une menace, c'était mon choix tout comme le votre a été de partir. " Elle sent qu'il resserre sa main sur la sienne, la pression lui est douloureuse, probable qu'il n'en pas conscience. Il n'a jamais eu conscience de lui faire du mal. Ne voit il dont pas tout ce qu'elle a sacrifiée pour lui ? Tout ce qu'elle a perdue ? Non, il ne veut pas voir. Ce qu'il désire fait loi, ce qu'il veut il l'obtient quelque soit la méthode. Avant elle était trop faible pour lui résister, bien trop aux prises des sentiments qu'elle ressentait pour lui. Mais elle n'est plus une jeune femme impressionnable, la maturité est venue avec douleur, elle fut le prix de ces années passées a le chercher, a vouloir le maudire sans pourtant pouvoir cesser de l'aimer.

Elle frissonne légèrement quand il entremêle leurs doigts, elle n'est pas aussi forte qu'elle essaie de s'en convaincre. Elle voudrait bien, mais il a toujours eu une forme de pouvoir sur elle et s'en extirper est un combat de chaque instant. Elle se refuse a lui rendre son sourire, comme elle se refuse a croiser son regard. " Nous avons tout deux pris beaucoup de mauvaises décisions, mais il y'en a eu une qui fut la bonne. C'est celle prise l'an passé. La vie nous a donnée une chance de nous revoir, de nous pardonner, mais elle nous a aussi montrée que nos chemins n'allaient pas dans la meme destination. Vous avez suivi le votre et moi je me suis efforcée de reprendre le mien. " Il avait mit un an a revenir d'une guerre finie bien avant cela, comptait il vraiment lui faire croire qu'il avait regretté de la quitter ? Balivernes, mensonges.

Elle inspire profondément. " Oui, je veux mettre toute notre histoire au passé. L'entièreté de notre histoire, le bon comme le mauvais. Je veux tout oublier et j'espère qu'un jour nous pourrons repartir sur une meilleure relation, mais elle ne sera pas celle que vous espérez. Il fut une époque, pour ne pas dire la quasi totalité de ma vie d'adulte, ou je vous aurais volontiers tout donner. Cette jeune femme n'existe plus, la vie l'a fait changer, mais vous n'étiez pas la pour le voir. Pas plus que vous ne pouvez le comprendre, car vous ne savez rien de ce qu'elle a traversée. " Elle finie par glisser son regard dans le sien, elle voudrait neutre de toute expression, mais elle le sait brillant de larmes. " Vous parlez de vos désirs, de ce que vous voulez, du fait que vous ne renoncerez pas. Mais un homme qui dit aimé une femme comme vous insinuez m'aimer ne devrait il pas se préoccuper de ses désirs a elle ? De ce qu'elle veut ? " Elle déglutie péniblement, puis elle poursuit dans un souffle a peine audible.

" Je ne désire pas que vous chambouliez ma vie a nouveau, je ne désire pas versée une larme de plus sur une relation qui ne m'a apportée que des drames et des épreuves... Je ne désire pas de vous dans ma vie, en tout cas pas de la façon dont vous le désireriez. " Un sourire mélancolique se dessine sur ses traits. " Il y'a un an, je vous ai laissée quitter ma vie car tel était votre choix, il est temps de me laisser quitter la votre, car c'est la mon choix. Je n'en ferais pas un autre et croyez bien que j'en suis profondément désolée, plus sans doute que vous ne pourrez jamais l'imaginer. " Elle détache ses doigts des siens. Son cœur est pareil a un océan de débris brisés. " Laissez moi partir. " Autour d'eux la musique cesse, les danseurs se séparent, comme un signe muet des dieux.

Elle est injuste. Comment peut-être prétendre qu’il n’a pas changé ? Tout le monde change. Comment peut-elle prétendre qu’il n’a pas changé en ne l’ayant vu que quelques heures en dix ans ? Il n’a pas cette prétention. Il sait qu’elle a changé. Tout le monde change. Il n’est plus tout à fait le pirate insouciant et égocentrique qu’il était. Il ne se prétend pas parfait, loin de là, mais elle n’a pas le droit de lui reprocher des faussetés. Il sait qu'elle est blessée, meurtrie, il ne doute même pas des épreuve qu'elle a du endurée pendant qu'il endurait les siennes dans le nord. Il me compare même pas leurs épreuves respectives, parce qu'il estime que les épreuves ne peuvent pas être comparées. Elle l'a cherché, il a du fuir.

- Je n’ai jamais souhaité que vous deveniez pirate. Pas plus que mercenaire, dit-il, à voix base, parce que le mot pirate avait tendance à attirer l’attention. Un peu trop. Mais ce n’est pas parce qu’on apprend à danser comme un noble qu’on le devient. Se dandiner sur le pont d’un navire ne fait de personne un pirate. Parce que je peux vous assurer que certains nobles de la péninsule le font, dit-il, blagueur, mais avec un sérieux inquiétant.

Ekaitz Teleostei n’avait été qu’une mascarade vouée à l’échec. Il le savait maintenant. Il aurait beau savoir danser comme un noble, s’habiller comme un noble, parler comme un noble, il ne le serait jamais. Elle est injuste. Croit-elle qu’il a vraiment choisi de partir ?

- Je n’ai pas choisi de partir. Partir et vous laisser à Solaria n’a jamais fait parti des choix. Je ne pouvais pas envoyer Finnegan toute seule à la guerre. C’est le seul choix que j’ai fait.

Il a toujours été colérique, mais si sa mâchoire se serre, il a beaucoup plus de contrôle qu’avant. Il encaisse ses paroles sans broncher. Même ses répliques sont calmes, peut-être un peu sourde, mais calme. Il ne dit rien, pas trop, du moins, parce qu’il y a tant de gens autour.

S’il avait suivi son chemin, il serait toujours l’Amiral Sepiida. De toute manière, il n’y a jamais vraiment de chemins en mer. Il n’y a que des directions. Le reste dépend des vents, des courants, des tempêtes, de qui on rencontre. On bifurque sans arrêt, puis on remet le cap. Il n’y a que par temps favorable qu’on peut espérer suivre un chemin. Mais il comprenait que son Ange puisse avoir un chemin bien tracés et bien précis. Il sait qu’il l’a parfois fait marcher dans les ornières.

Et pourtant, elle arrive à enfoncer encore plus profondément ses reproches et elle effectue même un quart de tour. Il ne sait pas ce qu’elle a traversé ? Il ne peut pas comprendre ? Normal. elle ne lui a rien raconté. Elle n’a pas non plus la moindre idée de ce qu’il a pu traverser. Qu’est-ce qu’elle croit qu’il a fait durant la dernière année ? Il n’ose même pas l’imaginer, puisque le reproche semble si méprisant.

Elle ne dit rien de ce qu’elle désire. Elle ne note que ce qu’elle ne désire pas. À quoi ça peut lui servir de savoir ce qu’elle ne désire pas ? Il doit faire quoi ? Procéder par élimination ? Avec tout le reste ? Si ce qu’elle désire est le contraire de ce qu’elle ne désire pas, il a confiance qu’il peut tout lui donner, sauf peut-être sa vie sans lui. Pourquoi ferait-il une chose pareille ? Ce serait idiot. Et elle ne sait absolument rien de ce qu’il peut désirer.

- Je sais déjà ce que vous ne désirez pas. Ou du moins, j'en ai une idée assez précise. Et ils me semble que votre énumération soit une évidence. Vous ne croyez quand même pas que ça puisse m'amuser ?

La musique cesse, la couple de danse se séparent, mais les conversation reprennent, en attente de la mélodie suivante. Sickert reste immobile, à fixer son Ange. Magnifique d’ailleurs, il ne s’en lasse pas.

- Vous laisser partir, c’est ce que j’ai toujours fait. Je vous ai suivi, souvent, avec peut-être un peu de retard. Je vous ai suivi assez longtemps pour perdre pour le reste. Et je le referais sans hésiter, affirme-t-il du ton de celui qui a réfléchi longtemps à la question. Ce qui, à bien y réfléchir, ne lui ressemble pas du tout. Je n’ai pas choisi de quitter votre vie. Vous aviez décidé que je quittais votre vie. Moi, j’avais dit que je reviendrais. Il a un hochement de tête. Et je suis là. Il n’a pas l’intention de partir. Vous pouvez partir.

Elle veut partir ? Il ne va pas faire une scène et la retenir. Mais il la suivra. Peut-être pas ce soir. Ou peut-être que si. Mais il la suivra.

Elle soupire lourdement, elle secoue la tete. Entre eux, rien ne changerait jamais. Que n'aurait t'elle pas donnée pour qu'il comprenne, pour qu'ils se séparent un bon terme avec l'espoir qu'un jour une amitié entre eux soit possible. Mais il n'en serait rien, par ce qu'il ne lui laisserait pas de répits. Il allait resté, dans l'espoir qu'elle craque. C'est ce qu'il faisait toujours, il guettait la faiblesse et prenait la victoire. " Il faut etre deux pour etre un couple, qu'importe que vous pensiez ne pas avoir fait le choix de quitter ma vie et qu'importe que vous pensiez ne pas avoir a le faire. Je fais le choix de quitter la votre et je ne vous laisserais pas a nouveau entré dans la mienne. " Autour d'eux la musique reprend, de nouveaux couples s'assemblent tandis qu'elle lui fait simplement face, attirant quelques regards. Il est temps de mettre un terme a cela, jamais il n'entendra raison.

Un sourire mélancolique se dessine sur ses traits, juste une ombre sur son visage. " Si votre choix est de rester, alors puissent vos pas restaient loin des miens et par les dieux veillez a ne point vous faire arrêter une nouvelle fois, je ne pourrais pas etre une fois de plus celle qui vous sauvera. " Elle s'écarte, prête a partir mais elle le regarde une dernière fois, glissant quelques paroles d'une voix bien moins assurée qu'elle ne l'aurait voulue. " Ceci est un adieu, quoi qu'il advienne de l'avenir, je vous souhaiterais toujours le meilleur alors veuillez prendre grand soin de vous. "  

Elle se détourne la gorge serrée. Elle fait quelques pas rapides pour quitter le lieux des festivités, mais elle n'a pas quittée la piste de danse, qu'elle se heurte a une masse imposante. Elle pose le plat de ses mains sur l'obstacle qui se dresse sur son chemin et lève un regard désolé, mais aussi brillant de quelques larmes non versées, vers celui qui s'avère etre Oscario d'Anoszia.

Fin du RP.