[Domaines des Hiles]Ces mots qui prennent leurs sens [Sysiphe d'Anoszia, pnj]

Le retour en nos terres se déroula au bon gré du temps clément, c'est ce que j'aimais chez nous la chaleur et nombreuses saveurs du Sud, l'Ysari me manquait davantage chaque jour en séjournant au domaine de la maison Anoszia, d'un mariage luxueux empreint de tradition a un couronnement du même acabit, je pensais être assez contente. Il était riche, influent et en place avantageuse pour exercer un règne équitable mais revenons à nous !

Nous avons quitté mon beau-père et son épouse sans once de déception, j'ai été accueilli et traité comme un membre de la belle-famille, mon mari me contentait plus qu'il faut et inversement ; le partage du désir l'un envers l'autre, l'attirance etc. Je crois que vous avez compris comment notre nouvelle vie à deux se construit. Une affection croissante posait les fondements de bases solides pour l'avenir, la preuve fut le fruit d'une liaison passionnelle continue entre nous. Nous sommes deux amants, désireux de gouter l'autre tant de fois. Je ne comptais pas ! Un mari et sa belle femme se sont reposés au domaine des hiles qui comprenait un manoir près d'un lac, le jardin adjacent d'un saule fertile agricole. Un havre de tranquillité arborant ses dépendances et le village vivant simplement. Sisyphe voulait se reposer avant d'attaquer le moindre sujet lié à la baronnie. Nous aurons beaucoup à aborder sous peu, il semblait apprécier sa possession quoique ce ne soit un petit domaine en compagne. Le vicomte allait profiter grandement de l'accalmie.

Il a été quelques jours dont nous ne quittons pas le lit, il réclamait mon attention assez souvent dans l'intimité et me plaindre saurait mal venue quand l'Anoszia veut obtenir sa femme pour lui seul. Je me délecte des précieux instants au creux de ses bras, cette nuit la reprise d'ébats consensuels emplis les partenaires à l'acte. Il était endurant et vigoureux à travers ses caresses me faisant comprendre "dormir est exclu ma dulcinée". Le sommeil vint plus tard à l'autre pour réitérer ses prouesses entendant gémissements suaves et halètement des mouvements, le lit s'est imprégné de nos fragrances. Le matin d'un doux réveil contre un corps chaud rassuré toujours me réchauffait, Il me tenait autour de la taille tendrement. Un dragon est capable de tendresse ! Il me regardait tout épanoui comme un homme entier, un échange de baiser devient s'intensifie lorsque je murmure entre deux...

- Mon aimé a encore un bel appétit, n'es-tu pas rassasier d'hier soir. J'ai une nouvelle qui te comblera.

- Veux-tu la connaître,  eh bien disons que tu auras le plaisir de transmettre ton nom.

Dis-je un ton feutré au creux de l'oreille qui suscite son intérêt ainsi que le désir de Sysiphe, il répondit à la compréhension des mots prononcés.