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| Et le Dragon vogua jusqu'au soleil. ( Solo ) | |
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Angelina De Soltariel
Humain
Nombre de messages : 1020 Âge : 39 Date d'inscription : 06/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Née en l'année 980 cycle 10. Taille : 1M70 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Et le Dragon vogua jusqu'au soleil. ( Solo ) Jeu 8 Sep 2016 - 19:18 | |
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Favriüs, Jour 1, Enneade 1. 9 ème année du 11ème cycle.
Alors que les terres de la Nanie s'éloignaient derrière eux, ses mains posaient sur le bastingage du navire, Angelina se rémora ses derniers jours passés sur les territoires nains.
Flashback. Karfïas, Mi Ennéade 8. 9 ème année du 11ème cycle.
Le soleil, apparaissant entre deux nuages, caressant sa peau. Une brise maritime soulevant ses cheveux, la dame de Solaria laissait glissés ses pieds, sans but, sur le sol d'une des criques de l'archipel de Frimas. Le temps du départ ne tarderait plus a venir, dés que les eaux se calmeraient. Il en était fini de ses premières missions d'ambassadrice, qui n'avaient guère étés concluantes, et il allait falloir regagner Soltariel, dans l'incertitude que serait l'avenir. Tout du moins une partie de l'avenir. Les Enneades avaient eut beau passées, elle n'en n'avait pourtant pas oublié Oscario, le bleu de son regard, la douceur de ses lèvres ou encore les promesses échangées. Mais en serait il de meme pour lui ? Ses pensées dérivant en tout sens, son regard fut attiré vers l'horizon ou un bateau vogua bientôt prés du sien. Elle s'en étonna, si divers marchands voguaient sur Thanor, l'Archipel elle était réputée pour etre inhospitalière. Mais ce qui attira plus encore les yeux d'Angelina, c'était son pavillon et ses couleurs. Ydril, il venait d'Ydril et il n'avait rien d'une coque de commerce. Tandis qu'il prenait encrage, elle se rapprocha de l'eau dont les vagues léchèrent bientôt ses bottes et c'est ainsi qu'elle aperçue la chaloupe que l'on mettait a la mer.
A son bord, bien qu'elle ne distingue pas encore ses traits, se trouvait Oscario d'Anoszia. Il avait eut beau s'efforcer d'oublier la lettre de sa belle, rien n'y avait fait. Ni ses piètres tentatives dans les bras d'autres femmes, ses hommes l'en taclaient d'ailleurs encore, ni les arguments qu'il se serinait encore et encore chaque jour. N'y tenant plus, il avait fait la seule chose qui lui était apparu comme la meilleure. Il avait regagné son bateau et avait pris la mer pour la rejoindre, sur une Eris des plus capricieuses. La tempête avait fait rage, le navire avait eut a en souffrir, mais par chance aucune perte n'était a déploré, ils avaient croisés d'autres embarcations ayant eu moins de chance et tout cela n'en était encore qu'a ses prémices. Le ciel et les vagues, annonçaient que le pire était encore a venir. De la chance, l'Anoszia en avait beaucoup puisqu'il distingua bientôt une silhouette familière. C'était bel et bien la fin de son voyage et le commencement d'un nouveau. Tout du moins, si elle ne le repoussait pas une fois de plus. Non, pensa t'il, cette option la n'était pas envisageable. On disait qu’on pouvait aller jusqu’au bout du monde pour une femme. C’était ce que venait de faire le jeune homme. Diantra n’avait plus besoin de lui, son oncle gérait assez bien sans lui et son père lui avait octroyé l’autorisation de faire comme bon lui semblait. Et bon lui semblait de rejoindre la Nanie pour la femme qui se jouait de lui. Angelina. Sortant par-dessus son embarcation avant même qu’elle n’atteigne le rivage, Oscario avait de l’eau lui arrivant jusqu’à dessous genou. Arrivant très vite à la hauteur de sa belle, son sourire était sans équivoque.
Quand la dame de Solaria l’aperçoit, elle reste d'abord interdite, craignant a un mirage. Puis finalement un mouvement après l'autre, leurs pas se gagnèrent. Ses yeux s'accrochèrent a ceux de l'Anoszia, si elle ne le touchait pas, encore hésitante, son regard lumineux et son sourire ne laissaient aucun doute quand a sa joie de le revoir. " Oscario .. Que faites vous la ? .. Comment ? " Elle secoue la tete, se mordille doucement la lèvre inférieure, finalement qu'importe les détails, bien qu'elle ait du mal a y croire, il était la devant elle, ce qui répondait a la question la plus importante de toutes, lui non plus ne l'avait pas oublié. « On m’a recommandé les plages naines pour me relaxer. » Sourit-il en passant ses mains autour de sa taille afin de l’attirer vers lui. Il était conscient du pourquoi de sa mission et s’était renseigné de son voyage afin de pouvoir la rencontrer ici.
Elle frissonne sous le contact de ses mains et de son corps contre le sien. Plusieurs Enneades avaient passées et pourtant le pouvoir d'attraction qu'il exerçait sur elle, ne semblait guère avoir perdu de son intensité. " Et bien je crains Sire d'Anoszia que l'on vous ait fort mal renseigné, vous ne trouverez rien d'autre dans le coin, que quelques tributs de nains grognons et une ambassadrice attendant que mer se calme pour regagner ses terres. " Lache t'elle taquine. Il était la pour elle, qu'importe qu'il se refuse a mettre des mots sur cela, il n'y'avait aucun doutes la dessus. Qu'il pusse avoir parcouru le monde pour la retrouver fit battre son cœur un peu plus vite, tandis qu'elle glissait ses bras autour de sa nuque, les rapprochant ainsi encore d'avantage l'un de l'autre. Le jeune homme se pencha pour poser délicatement un baiser sur sa joue. Taquin et joueur, Angelina attendait un tout autre genre de baiser de sa part, mais il n’était pas disposer à en céder un aussi facilement. C’est donc toujours avec un sourire provocateur qu’il continua. « Mais il se raconte que c’est sur cet archipel que l’on a les plus belles naines du continent. »
Quelque peu frustrée de son simulacre de baiser, bien qu'il est fait naître en elle un désir bien connu, elle tape du plat de l'une de ses mains sur l'épaule d'Oscario. " Oh vraiment et bien peut etre devrais je alors vous laissez allé faire connaissance, bien que je ne craigne que vous ne soyez pas du tout leur genre. " Répond t'elle d'un ton égale, en faisant mine de s'écarter. Ce serait bien une première pour lui, il pourrait dont etre drôle de le voir tenter vainement de ses charmes sur les représentantes du peuple nain ... Du moins, cela l'aurait été si elle avait été encline a le partager. Oscario l’empêcha de s’écarter de lui en laissant échapper un rapide rire. « Mais il se raconte également que l’ambassadrice de Soltariel, chez eux, est encore plus difficile à amadouer. »
Un franc sourire étire ses traits, tandis qu'elle se laisse aller a nouveau tout contre lui. " Ah oui ? Humm il est possible en effet que l'ambassadrice de Soltariel est fait forte impression ici. " Son expression se ternie quelque peu, tandis que son corps se tend malgré elle. Les négociations étaient loin de s’être passées selon ses espérances et cela était un doux euphémisme. Lui en tiendrait t'il rigueur ? Serait il déçu ? Soudain, elle aurait voulu pouvoir reculer l'échéance de leurs retrouvailles, afin qu'il apprenne le plus tard possible qu'elle avait échouée. Un échec qui la rendait quelque peu amère, car dés le début l'on avait du savoir que cela se terminerait ainsi. Il lui replaça une mèche derrière l’oreille et s’attarda à lui caresser la joue du dos de son doigt lentement. Comment une femme pouvait le mettre dans tel émoi, se demanda-il en lâchant ses hanches pour lui attraper une main. « Avez-vous fini ici ? »
Ses yeux se ferment une brève seconde tandis qu'elle déglutie sous sa caresse, que ne donnerait t'elle pas en l'instant pour qu'il l'embrasse. Il lui avait manqué c'était indéniable. Etre si loin de la péninsule, loin de tout regards, ça avait quelque chose de magique et de libérateur, dommage que le poids de sa mission non aboutie ne gâche un peu son allégresse a le ressentir. " Il semblerait que j'en ai fini ici oui. " Commence t'elle d'une voix qu'elle espère pas trop alourdie par la déception. " L'on m'a aimablement indiqué que si Thanor avait souhaité conclure quelques accords avec Soltariel, ils auraient eux meme envoyés un ambassadeur. L'on m'a rappelé la purge de Sardar. " Une moue qui se veut comique étire sa bouche. " Ah l'on me pria également de m’estimer chanceuse que mon navire ne fut pas coulé avant l'encrage, cela ressemble a des fins de négociations ne croyez vous pas ? " Elle accroche son regards au sien, craintive d'y découvrir bientôt quelques reproches. Elle ne lui en voudrait pas, elle meme s'en faisait beaucoup, bien que tout cela c'était jouée bien avant qu'elle ne pose pieds dans les contrées naines. Oscario cette fois-ci alla d’un bon rire avant de serrer Angelina contre lui. « Vous avez prit votre mission trop à cœur alors que celle-ci n’avait pour but qu’éloigner votre influence de la cour de Soltariel. » Il aimait sentir son corps se pressait contre le sien mais dû abréger l’étreinte pour continuer. « Mais je suis venu ici pour une raison. » Il s’écarta un peu pour mettre un genou à terre. « Celle d’honorer ma promesse. »
Dernière édition par Angelina de Solaria le Mer 14 Sep 2016 - 1:52, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Et le Dragon vogua jusqu'au soleil. ( Solo ) Ven 9 Sep 2016 - 17:58 | |
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Elle hoche la tete a ses premiers mots, se détendant instantanément. Tout comme elle, il n'avait dont point été dupe des vrais motifs qui l'avaient entraînés loin de leurs terres. Alors qu'elle s’apprête a faire une remarque taquine sur la peur qu'avait son père d'une simple femme, il s'écarte pour mettre genoux a terre, laissant échappé des mots qui la laissèrent un instant stupéfaite. Inconsciemment elle posa une main sur sa poitrine pour tenter de calmer les battements effrénés de son cœur. " Oscario, je ... " Commença t'elle dans un souffle incertain, sans pourtant pouvoir poursuivre. C'était la, la réponse a toute ses espérances, n'avait t'elle pas attendue cet instant jour après jour depuis leur séparation. " Ici .. Maintenant .. ? " Murmure t'elle simplement. « Ici. Maintenant. Pour toujours. » Promit-il. Ses paroles chantent aux oreilles d'Angelina, telle une musique, enchanteresse, capable de défaire toutes ses barrières. Elle glisse une main sur sa joue. " Sans regrets ? " Demande t'elle simplement, lui donnant la sa toute dernière chance de se désister, car après plus jamais, elle le savait, elle n'en n'aurait la force.
« Oh si. Bien sûr. Vous n’avez pas été tendre avec moi durant notre dernière nuit ensemble. » Plaisanta-t-il en se relevant sur ses deux jambes. « Vous par contre, vous ne devez surement pas à en avoir, après tout c’est un Anoszia que vous avez à vos pieds. » Elle lui donne un léger coup de poing sur l'épaule, faussement fâchée qu'il se moque ainsi d'elle. " Oh des regrets pourraient me venir la maintenant, votre charme saura t'il suffire a effacer votre orgueil tout le long de notre vie ? " Taquine t'elle a son tour. Elle s'approche un peu, enroule ses bras autour de son cou. " Néanmoins, m'est obligé d'admettre que si vous me posiez a nouveau une certaine question, ma réponse serait oui. " Elle voulait devenir sa femme, c'était une certitude pareille a celle qu'il faille respirer pour vivre. Le pourquoi était un mystère, il le fallait c'est tout. C'était un besoin, comme le besoin qu'elle avait de devenir sienne. " Vous posez une question ?" Demanda-t-il en frôlant de son nez son autre joue afin de flairer ce parfum qui lui avait tant manqué. "Quel genre de question ?" Elle hausse un sourcil, puis une moue amusée vint étirée ses traits, sans qu'elle montre le trouble qui s'empare d'elle de par son souffle sur sa peau. Il voulait dont se faire désirer alors que c'était lui qui avait parcouru le monde pour la retrouver, qu'a cela ne tienne. " Et bien n'aviez vous point parlé il y'a un instant d'honorer vos promesses ? " Désireuse de lui rendre la monnaie de sa pièce, elle se fait taquine. " Mais je crains qu'il ne faille me rafraîchir la mémoire. " Elle laisse glisser ses deux mains sur ses épaules, avant qu'elles ne viennent agrippées le col de sa chemise pour l'attirer d'avantage vers elle. Son nez se frotte doucement contre le sien. " A dire vrai Monsieur, de vous je ne me souviens meme plus si vos baisers en valaient la peine. " Ses lèvres se rapprochent de celles de l'Anoszia, suffisamment pour que leurs souffles se mêlent, mais pas encore assez pour qu'elles se touchent.
Oscario étira ses lèvres d’un côté en un sourire amusé alors qu’elle approchait son visage davantage du sien, il cru qu’elle allait l’embrasser mais elle préféra jouer son jeu plutôt. Alors, il dévia ses lèvres vers son cou sans jamais complètement les apposer contre la chaire. Frôlant simplement de son souffle chaud l’épiderme sensible avant de répondre. « Je m’en souviens plus vraiment non plus… Vous savez, les femmes… » Elle s'efforce de rester impassible, tandis que pourtant des frissons ne demandent qu'a courir sur sa peau et présentement cela n'a rien avoir avec le climat frigorifiant qui règne sur l'archipel. Alors qu'il s'égare dans sa nuque, elle se penche pour glisser ses lèvres vers une oreille qu'elle mordille a peine avant de s'écarter de lui brusquement, sourire aux lèvres. " Si vous m'avez si facilement oublié Oscario, peut etre consentirez vous a me dire ce que vous faites ici, si loin de Diantra ou d'Ydril ? " Elle se cogne doucement le front du bout des doigts. " Ah oui c'est vrai, les plus belles dames naines de Nanie se trouvent ici. Devrais je alors vous laissé partir en quête de leur compagnie ? " Demande t'elle en faisant mine de s'éloigner. Il ne serait pas déçu du voyage, pour sur, la population locale était tout sauf amicale et si l'imminence d'une tempête ne l'avait pas retenue, elle aurait quittée ces terres sitôt sa mission terminée.
Le jeune homme l’empêcha de s’éloigner en maintenant sa prise autour de sa taille. Il posa alors le front de sa belle contre son épaule, appuyant son crâne contre sa joue, et soupirant, il confessa. « Chaque jour loin de vous était un supplice… » Elle ne sait ce qui lui cause le plus d'émoi, sa proximité ou les paroles qu'il souffle tout contre elle. " Alors vous n'imaginerez que trop bien ce que j'ai ressentie ou toutes ces nuits, je n'avais pour seul souvenir de vous, votre chemise. " Elle s'écarte légérement, mais seulement pour que d'une main elle attrape son menton afin de tourner son visage vers elle. " Mais a votre peu d'empressement a me donner un baiser, j'en aurais presque juré que je ne vous en avais pas tant manqué que ça. " Feignit t'elle d’être déçue. Lorsqu’elle lui releva le visage, Oscario accrocha aussitôt l’azur de son regard. Il lui avait assez montré, durant leur nuit innocente ensemble, tout son désir qui s’allumait en lui tel un brasier à chacune de leurs rencontres. Mais aujourd’hui, sur cette plage, il ne comptait pas céder le premier. « C’est que je pensais que vous étiez femme à venir cueillir par vous-même ce que vous souhaitiez. » Un sourire, tandis que ses dents se posent ses lèvres inférieures, avant qu'elle ne murmure, pour son plus grand plaisir, vaincue: " Il semble sire d'Anoszia que vous ayez enfin appris a négocier. " Finalement, son regard accroché au sien, elle se penche lentement vers son visage, ses paupières ne se fermant que sous le doux contact de leurs lèvres enfin réunies, allumant en elle des sensations qu'elle s'était efforcée, sans y parvenir, d'oublier pendant leur longue séparation.
Un sourire victorieux étira ses lèvres lorsqu’il la vit se hisser vers lui pour l’embrasser. Il entrouvrit légèrement la bouche, remuant d’abord a peine ses lèvres avant de s’adonner à toute la fougue dont il était capable, témoignant de son manque et de son empressement. Sa langue vint se joindre à la sienne, dansant au rythme de leurs échanges qui durèrent de longues minutes avant qu’enfin, haletant, Oscario rompit le contact. « Marions-nous. Maintenant. » Encore pantelante du baiser qu'il venait de lui donner, les joues rougies par la passion, la dame de Solaria mit un instant a comprendre ce qu'il voulait dire. " Par les dieux Oscario, quand vous disiez ici et maintenant .. Vous vouliez vraiment dire ici et maintenant ? " Demande t'elle abasourdie en contemplant la crique qui les entoure. " Nous devrions gagnés Thanor, les tributs naines de l'archipel ne sont guère accueillantes. " Ils étaient présentement a l'abris des regards mais pour combien de temps ? " Puis qui pourrait dont nous marier, ici perdus au milieu de nul part ? " Tenta t'elle encore de protester faiblement. Son pragmatisme et sa prudence lui disaient qu'il vaudrait mieux gagné la cité Naine, mieux encore la péninsule, mais son cœur lui commandait de ne point donné a la vie une autre chance de les séparer, repoussant une fois encore ce que tout deux désiraient.
« Eh bien vous sembliez être moins hésitante dans votre lettre. » Se vexa l’Anoszia en s’écartant légèrement d’elle. Il recula d’un pas pour montrer la barque avec laquelle il était venu et où était assis un petit bonhomme. « Mattëus peut nous marier. Thanor est trop loin, quant aux nains, qu’ils s’approchent et ils tâteront de mon épée. » Dit-il en posant une main sur le pommeau de la dite arme. « Mais si vous avez changé d’avis… » L'interrompant, elle s'empare de sa main, mettant de coté qu'elle avait ignorée s’être donner en spectacle devant un autre. " Je n'ai nulles hésitations quand a vous épouser. Je voulais devenir votre femme il y'a 3 Enneades de cela a Velmone, je le veux encore aujourd'hui, comme je le voudrais pour toujours. " Souffle t'elle, ses doigts caressant la paume de l'Anoszia. " Quand aux nains, ils ne sont pas hostiles, simplement protecteurs de leurs terres et de leurs modes de vies. " Dit t'elle encore pour finir de l'apaiser. Elle contemple celui que l'on nomme Mettëus, l'archipel autour d'eux, puis enfin ses yeux s'accrochent a nouveau dans le bleu incroyable des siens. " Que les dieux me damnent si je laisse passée une autre chance de devenir votre épouse Oscario. " Prudence a beau etre mère de sûreté et mère de toutes ses actions, cette fois elle ne la laissera pas etre maîtresse de sa décision. Entre cœur et raison, cette fois le cœur l'avait emporté.
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| | | Angelina De Soltariel
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| Sujet: Re: Et le Dragon vogua jusqu'au soleil. ( Solo ) Ven 9 Sep 2016 - 23:35 | |
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« Dans ce cas, si vous êtes prête, nous pouvons commencer. » Sourit l’Anoszia en venant quérir un nouveau baiser auprès d’Angelina. Après un simple effleurement de lèvres, bien trop court, elle s'écarte et lui adresse un regard faussement courroucé. " Vous laissez votre fougue vous emportée Monsieur, je peux bien vous épousée au bout du monde, sous l'office d'un marin, au milieu de nul part, avec pour seuls invités des tributs Naines qui espérons le ne se mêlerons pas a la fête. " Elle glisse un doigts sur son torse, qu'elle martèle a chacun de ses mots. " Mais je vous le dis, il est absolument hors de question que je me marie dans cette tenue, alors soit vous prenez sur vous de me laisser le temps de me changer, soit moi je ne vous épouse pas. " Taquine t'elle a la fois sérieuse et amusée. Oscario lui attrapa la main qui martelait son torse et tourna la tête vers le marin. « Mat, retournes-toi il y a la future dame Anoszia qui va se changer. » Puis reposant son regard sur elle. « Je rega…j’attends alors. » D'abord mortifiée, elle ne peut s’empêcher de laisser échapper un rire avant de cogner son torse de sa main libre. " Vous êtes impossible ... " Elle dépose un rapide baiser sur sa joue. " Je vais regagnée mon navire pour cela et vous attendrez oui .. Que nous soyons mariés. " Termine t'elle taquine.
« Hm… Je n’attends que ça, je n’attends que ça Angelina… » Une légère rougeur embrase les joues de la dame alors qu'elle s'aperçoit que bientôt, elle n'aura plus aucunes raisons de le repousser. Faisant taire ces quelques appréhensions, qui n'ont pas lieu d’êtres, elle lui adresse une moue d'excuse, il devrait encore patienter un peu. " Avant que nous nous marions, il y'a encore une chose que je dois vous dire. Après votre départ de Velmoné, j'y ai croisée votre sœur Cecylia. Elle m'a confiée nous avoir vue nous embrasser le soir du mariage. Rassurez vous j'ai niée quelconque relation entre nous et je suis sur qu'elle n'en parlera a personne. " Elle soupire, hésitante. " Néanmoins, elle m'a fait part de son souhait de nous etre un soutien auprès de votre père si besoin s'en faisait. " Un sourire étire les traits de la dame de Solaria tandis qu'elle se remémore les mots de la jeune fille, ce qui lui donne le courage de poursuivre. " Je ne désire pas rompre ma promesse, vous souhaitez que notre union reste un temps secrète et j'en comprends les raisons, mais votre sœur pourrait etre notre exception. Elle se sent déjà tellement mise de coté par Oschide, je vous en pris ne lui faisons pas ça, elle ne nous trahira pas, j'en suis certaine. " La mélancolie et la fragilité de la jeune fille lui serraient encore le cœur, si bien qu'elle ne pouvait se résoudre a ce que leur secret puisse lui etre une tristesse de plus.
« Nous ne pourrons pas raisonner mon père, il ne devra pas savoir pour nous… Quant à Cécyllia, je doute qu’elle nous trahisse donc elle pourrait être incluse dans la confidence. » S‘il y en avait une en qui il avait totalement confiance, c’était bien sa plus jeune sœur. Elle hoche la tete, quelque peu soucieuse par ses premières paroles. " Un jour il devra savoir pourtant ... " Quand un enfant viendrait au monde, c'était la ce qu'ils avaient convenus ... Pourquoi fallait il que ce genre de doutes viennent la perturber maintenant, alors que raison l'avait quittée et qu'elle avait consentie a l'épouser sans plus attendre. Il hocha simplement la tête en lui prenant les mains. Le regard de la dame de Solaria se fait triste un bref instant, il n'avait pas tenté de la rassurer. Elle s’efforce de croire que c'est par ce qu'il n'y'en a pas besoin. Si elle ne lui fait pas confiance, a quoi bon l'épouser .. Elle prends sur elle pour lui sourire. " Je vais me préparer maintenant Monsieur .. " L'air aussi enjouée que possible, elle se détache de lui puis se détourne, ses pas se dirigeant vers sa propre chaloupe a quelques pas de la.
Elle regagna donc son propre navire, pour s'y préparer prestement et y faire taire ses craintes. Un peu plus tard, elle posait a nouveau pied sur le sol de la crique, qui malgré le froid ambiant était désormais baigné du soleil de l'après midi. La dame de Solaria était vêtue d'une robe fraîchement cousue. Travail d'une des naines de la cité de Thanor. Elle l'avait rencontrée le lendemain de son arrivée, elles s'étaient liées d'affection et la femme avait finalement pris grand plaisir a lui confectionnant un vêtement sortant des standard des contrées naines. La tenue était un entrelacs de plusieurs couches de tissus soyeux, se croisant les uns avec les autres. Les soieries étaient bleu et roses, de nuances si pales qu'elles en paraissaient parfois blanches. Une cape, épaisse, venait s'accrochée sur les manches courtes et bouffantes des épaules. Sur la longueur les couleurs s'assombrissaient, le bleu en devenant noir et le rose en devenant rouge, en son centre un soleil d'or avait été brodé. Pour accompagner sa tenue, Angelina avait revêtue ses bras de longs gants de velours blanc, une parure destinait a contrer le froid plutôt qu'un geste de coquetterie. Entre les pans du bas de la robe, qui s'écartaient selon ses pas, l'on pouvait apercevoir ses bottes, elle n'avait guère pue mieux faire en cela. Quand a ses cheveux, ondulant de par le climat humide, ils cascadaient librement dans son dos, sur ses épaules et sur sa poitrine mise en valeur, plus que d'ordinaire, par l'avantageux décolleté de la robe. Quand elle aperçue Oscario, son regard s'illumina et un sourire vint étirée ses traits, ce malgré les quelques doutes ayant obscurcis son esprit un peu plus tot.
Le regard de l’Anoszia alla des pieds jusqu’à la tête d’Angelina avant de refaire un aller-retour, médusé. Le marin l’avait rejoint sur la plage et lui également avait la bouche grande ouverte qu’une claque d’Oscario, derrière la tête, lui referma. La Soltariel n’était pas vêtu d’une robe de bonne qualité, mais celle-ci la mettait efficacement en valeur. « Magnifique… » Murmura-t-il, absorbé par la profondeur d’un décolleté qu’il découvrirait bientôt d'avantage. La dame de Solaria frissonna sous le regard de celui qui était son futur époux, quoi que mortifiée du regard dont le marin la couva. A hauteur de l'homme qui faisait battre son cœur un peu plus vite, elle murmura simplement: " Vous n’êtes pas mal non plus. " « Je sais bien. » Lâcha t'il simplement avec son orgueil habituel, ce qui la fit grandement sourire, terminant d'apaiser les vilaines voix, inquiètes, qui tourmentaient son esprit.
Une fois que les deux futures mariés furent face a face, Mettëus prit la parole. « En ce moment où Oscario et Angelina de la maison Anoszia et Soltariel se présentent devant vous, ô Dieux d'Amour et de Bonté, nous vous prions. Déjà leurs cœurs sont remplis d'amour l'un pour l'autre mais voici qu'ils veulent vous confier cet amour et vous demandent de les combler de vos bénédictions. Soyez, ô Dieux éternels, la source même de la parole qu'ils se confieront ici, en votre présence et qu'ils auront à garder au long de leurs jours. Donnez-leur d'être fidèles, comme vous êtes fidèles ; donnez-leur d'être purs, comme vous êtes purs ; donnez-leur d'être bons, comme vous êtes bons ; donnez-leur de brûler d'amour, comme vous brûlez d'amour et que par la grâce de vos bénédictions, leur union s'en trouve toujours raffermie. Donnez-leur, dieux de douceur, de s'aimer comme vous nous aimez et qu'ainsi leur amour ne faiblisse jamais.»
Il soulève les mentons des prochains époux, et fait répéter ces phrases, son regard d'abord tourné vers son amiral : « Moi, Oscario de la maison Anoszia, prend comme épouse Angelina de la maison Soltariel. Je promets de la protéger, de l’honorer, prendre sa famille comme ma famille, et ses intérêts comme mes intérêts. Une seule âme, un seul cœur. » Oscario plongea ses yeux dans ceux de sa belle avant de répéter solennellement: « Moi, Oscario de la maison Anoszia, prend comme épouse Angelina de la maison Soltariel. Je promets de la protéger, de l’honorer, prendre sa famille comme ma famille, et ses intérêts comme mes intérêts. Une seule âme, un seul cœur. » L'homme se tourna ensuite vers la dame de Solaria qui le regard brillant et un sourire épanouie aux lèvres, répéta a son tour les vœux ancestraux qui allaient, a partir de ce jour et pour toujours, les unir: " Moi, Angelina de la maison Soltariel, prend comme époux Oscario de la maison Anoszia. Je promets de le protéger, de l’honorer, prendre sa famille comme ma famille, et ses intérêts comme mes intérêts. Une seule âme, un seul cœur. " Son cœur battait calmement, sa voix était forte, nul doute, nulle hésitation, lui confirmant ainsi que c'était la, la bonne décision et qu'elle n'avait aucun regrets de l'avoir prise, la tourmente qui l'avait agitée, s'en était définitivement allée.
D'un geste de la main, l'improvisé prêtre, désigna la cape de la dame, qu'Oscario fit bientôt tombé au sol pour déposer sur les épaules de sa belle son propre manteau. Pour se faire il glissa ses bras autour d'elle, son regard ne lâchant pas ses prunelles un seul instant. L'intensité du geste fut tel que le marin fini par se racler la gorge pour les ramener au présent, ce qui fit apparaître quelques rougeurs traîtresses sur les joues de la dame. « Ô Dieux d'Amour et de Bonté, vous qui avez fait l'homme et la femme, qui avez souhaité leur union et l'avez bénie, nous vous prions pour Oscario et Angelina qui aujourd'hui se consacrent dans l'amour mutuel. Que votre bénédiction descende sur eux, que votre ardeur les enflamme. Qu'ils trouvent le bonheur en se donnant l'un a l'autre, qu'une descendance vienne embellir leur foyer. Dans la joie, qu'ils sachent vous rendre grâce, dans les épreuves qu'ils se tournent vers vous et que votre présence les aide dans leurs tâches quotidiennes. Dans la tristesse enfin qu'ils vous trouvent à leurs côtés afin que vous allégiez leur fardeau et que marqués de vos signes, ils soient pour le monde les témoins de votre existence et gardent au loin les impies. »
Oscario s'empara des mains d'Angelina, entrelaçant leurs doigts, tandis que les dernières paroles visant a les unir, l'un a l'autre, étaient prononcées. « Embrassez-vous, et par ce baiser vous devenez mari et femme. Ce que les Dieux ont béni, nul Homme ne peut le disjoindre, et maudit soit celui qui se met entre eux. » L'Anoszia l'enveloppa de son regard azur. Assurément, elle était aussi belle que Cynn le jour de leurs noces et elle n'avait point besoin d'artifices pour cela. Il souleva le menton de sa belle vers lui, puis se pencha pour lui offrir le plus significatif de leurs baisers, ses lèvres liées aux siennes les unissaient à jamais. « Ma femme. » Les yeux de la dame restèrent un instant fermés, sous le coup de l'intensité du baiser échangé, mais aussi le temps de réaliser qu'elle était désormais sienne, ils étaient mariés. Tout cela avait beau avoir l'air d'un mirage, c'était réel, du moins osait t'elle l'espérer. Ses paupières s'ouvrant enfin, elle murmura simplement: " Mon époux. " Le dragon avait vogué jusqu'au soleil et il ne s'y était pas brûlé les ailes. Il les lui avait offertes et en retour le soleil l'avait paré d'or, ils ne faisaient désormais plus qu'un.
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| | | Angelina De Soltariel
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| Sujet: Re: Et le Dragon vogua jusqu'au soleil. ( Solo ) Lun 12 Sep 2016 - 23:43 | |
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Oscario sourit en l'entendant prononcer ces deux simples mots. Matteus comprit assez vite qu’il devait maintenant s’en aller, il laissa dont les deux tourtereaux s’enlaçaient tandis qu’il partait à reculons vers sa barque. L’Anoszia quant à lui, lâcha la main de son épouse pour lui proposer. « Peut-être serait-il temps de regagner le navire ? » La dame de Solaria mit un instant a lui répondre, toute encore aux prises de ses émotions. Quelques instants plus tot, elle était une rosière et voila qu'elle était mariée et tout ça le temps de quelques battements de cœur. Cette nouvelle situation, bien que la comblant d'un doux bonheur, auquel elle osait encore a peine croire, ne la laisser néanmoins pas sans certaines appréhensions quand a la suite. Un sourire, qu'elle espère suffisant pour masquer son tumulte, puis elle glisse a nouveau ses mains dans celles de celui a qui elle venait de s'unir pour la vie, histoire de masquer les quelques tremblements qui commençaient a l'agiter au rythme des craintes qui naissaient en elle. " J'imagine que si nous ne voulons pas que notre nuit de noce, se passe ligotés a un arbre, en attendant qu'une tribu de nains grognons ne décident de notre sort, il vaudrait mieux. " La plaisanterie n'est guère enjouée, mais au moins en donne t'elle l'illusion, tout en s’efforçant de calmer les battements de son pouls allant crescendo.
« Hm, j’ai une meilleure idée. » Il laissa Angelina derrière lui pour rejoindre Matteus sur la barque, afin de prendre les couvertures qui s’y trouvaient, en veillant bien à ne pas les mouiller. Ses bottes par contre, prirent chers, mais il n'en avait cure. Il revint très rapidement devant la Soltari et lui tendit la petite pile, puis sans prévenir, il la balança comme un sac de patates sur son épaule sans trop de difficulté. Il lui donna une petite tape aux fesses en riant et se mit en marche vers les falaises où il avait repéré une grotte pouvant être gardienne de leurs ébats. « Ce soir, tu es à moi. Plus d’excuses. » Ils étaient mariés, de ce fait, il pouvait bien se permettre de la tutoyer. Un hoquet de surprise quitta les lèvres de la dame, qui ne s'était certainement pas attendue a ce qu'il s'empare ainsi d'elle pour la trimbaler sans égares la tete en bas. " Vous .. Tu me paieras cela ... " Siffle t'elle, en s'efforçant de ne point lâcher les couvertures, si elles n'avaient point étés son fardeau, il aurait eut a répondre de ses actions et aurait moins fanfaronner. Ensuite, elle ne dit plus rien, oh pas qu'elle soit contrariée, mais les mots d'Oscario n'avaient fait qu'accentuer la pression qu'elle commençait a ressentir un peu plus a chaque minute. Elle savait ce qu'il était en droit d'attendre maintenant et elle n'était pas certaine d'y etre prête, tout en pensant ironiquement que si elle ne l'était pas au bout de 29 ans, elle ne le serait jamais.
Souriant comme un diablotin, il marcha sans se soucier du poids sur son épaule, durant quatre bonnes minutes, avant d’arriver devant l’entrée de la grotte qu’il avait préalablement repéré. Il espérait seulement qu’elle ne soit pas le foyer d’une famille d’ours ou autres joyeusetés du genre. Oscario ne put pas balancer Angelina sur un lit et dû la reposer sur ses pieds afin que comme sur leur toit, elle l’aide à étendre les couvertures sur le sol. « Je ne l’ai jamais fait dans une grotte, et toi ? » Il plaisantait, il détendait l’atmosphère qui, si Angelina lui disait vrai sur sa virginité, devait être lourde. Pour toutes réponses, elle lui donne un bon coup de couvertures sur le torse avant de toutes les lui laisser tomber sur la tete. Quand son visage réapparaît, elle se fait faussement menaçante. " Conduisez ... Conduis toi a nouveau ainsi avec moi et je jure que ma vengeance sera terrible. "
Elle se détourne ensuite pour se concentrer a la tache de poser les couvertures sur le sol. Le lieu n'ait guère ce a quoi elle aurait pue s'attendre pour une première nuit, mais ici ou ailleurs c'était du pareil au meme, tache t'elle de se convaincre tandis que dans dos: « Hééé. » Protesta l’Anoszia en souriant. Elle inspire profondément, tout en tachant de mettre de l'ordre dans ses pensées alors que milles images l’assaillent, Oschide, Sickert, ayant tentés tout deux d'obtenir d'elle ce qu'elle s’apprêtait a offrir a Oscario, alors pourquoi lui ? Elle doute une brève seconde, le temps de retourner vers lui pour apercevoir le bleu incroyable de ses yeux. Son esprit se vide et il ne reste que lui. Elle s’approche. Elle sait pourquoi. Dans ses bras elle ressent ce sentiment d’appartenance qu'elle n'a jamais eu pour aucun autre. Et pour cause, lui ne l'avait pas abandonné. Depuis leurs premiers instants, il n'avait fait que des promesses et il était allé jusqu'au bout du monde pour les tenir. Pour elle. Elle glisse une main sur sa joue, son regard accrochait au sien, puis elle murmure sincère, adoptant un tutoiement qui lui vient cette fois naturellement: " Je dois l'avouer, j'ai doutée de toi. J'ai crue que sitôt loin de tes yeux, tu m'oublierais dans les bras d'une autre. " Elle s'approche encore, frotte son nez contre le sien, lentement, un délicat sourire ourlant ses lèvres. " Merci de m'avoir montrer ce que l'on ressent quand on est désirée et non pas abandonnée. " Ses bras se glissent sur sa nuque, puis elle pose ses lèvres sur les siennes. Une caresse subtile d'abord, avant que le baiser ne s'intensifie pour devenir la preuve évidente qu'elle serait désormais sienne sans réserves, ni barrières.
Oscario s’abandonna au baiser sans ouvrir ses yeux. Ses mains parcouraient le dos de sa belle sans retenue. Mais avait il jamais essayé de se retenir avec elle ? Quand enfin finalement, ils durent reprendre leur respiration, il décolla ses lèvres pour appuyer son front contre le sien en tenant sa joue dans sa main. « Un Anoszia honore toujours ses promesses Angelina. » Elle appuie son visage contre sa paume, le regard brillant et son cœur battant la chamade au rythme de la chanson apaisante que lui sont ses mots. Il sourit a son tour, avant de se détacher de ses bras pour prendre un peu de recul. Depuis le premier soir, la Dame de Solaria avait été un défi pour lui. Un désir. Une envie. Une frustration. Puis derrière son corps désirable, il avait découvert une jeune femme craintive mais fière. Une Anoszia refoulée, de bonne famille avec qui il n’avait pas besoin de réfléchir pour être bien. Un peu comme avec ses capitaines. Imprudent, il l’avait demandé en mariage et jusqu’à maintenant ne le regrettait aucunement. Il ne l’aimait certes pas encore, mais peut-être quavec le temps elle deviendrait son Hélène à lui. « Bon, j’imagine que tu sais comment se déroule une nuit de noces. On fait notre lit, on se couche et on s’endort. » Aima taquiner Oscario en la provoquant délibérément. « Aides-moi à étendre les couvertures. » Demanda-t-il a la suite, en prenant un bout pour dérouler la grosse laine.
Elle ne peut s’empêcher de laisser échapper un rire. Il avait cette faculté déconcertante, entre autres choses, de la détendre avec simplement quelques mots. " Dormir, oh et bien si j'avais sue que cela se passer ainsi, je t'aurais épousée sur ce toit a Velmone. " Taquine t'elle a son tour. Il laisse échappé un rire. Elle s'empare ensuite du morceau qu'il lui désigne et ensembles ils installent au mieux un lit de fortune, si en soit cela la détendait, elle restait malgré tout bien plus tendue qu'elle ne l'aurait voulue. Si elle ne doutait plus de lui, elle doutait d'elle meme. Il n'y'avait eu que peu d'hommes traversants sa vie sentimentale, mais elle se doutait bien qu'il en était tout autre pour lui et elle craignait de ne point etre a la hauteur. Leurs tache accomplie, elle se défait de ses bottes puis s'installe sur l'amas de couvertures, le tâtant du bout des doigts. " Hum c'est dont la tout le luxe que peut m'offrir un Anoszia, pareillement a mon idée de la nuit de noces, il semble que je me sois trompée. " Ose t'elle en glissant son regard dans le sien, avant de tendre une main vers lui, telle une invitation pour qu'il la rejoigne, ignorant par la meme les sourdes appréhensions qui faisaient battre son cœur plus vite .. A moins que cela ne soit du fait de sa proximité et du souvenirs de leurs précédentes étreintes ? « Si c’est le luxe que tu cherchais, tu as épousé le mauvais Anoszia. » Répondit-il en attrapant sa main et venant à côté d’elle. Ils avaient étendu quatre couvertures ainsi pour créer une sorte de rembourrage de fortune. Angelina était étendue et Oscario se plaça au-dessus d’elle directement, un peu comme leur première nuit ensemble sur ce toit. « Détends-toi. Tu n’as rien à craindre. » Murmure t'il de sa voix caressante, la faisant frissonné.
Elle pose une main sur son torse, incertaine du fait que ce soit pour le repousser ou pour sentir son cœur courir sous sa paume. Son regard est accroché au sien, sincère et brillant. " Il n'y'a qu'un seul Anoszia que je désire et il est maintenant mien. " Murmure t'elle, ses joues se colorant légérement. Pour se donner bonne mesure, elle ajoute. " Facile de se détendre quand on est un gouffre a conquêtes tel que Sir l'amiral d'Anoszia l'est. " Ne lui laissant guère rien le temps de répondre, ses doigts se crispent sur sa chemise et elle l'attire vers elle pour capturer ses lèvres en un nouveau baiser. Son corps se collant ainsi au sien, elle put ressentir toute l'intensité de son désir, alors que grandissait en elle son propre désir. Il mêla sa langue à la sienne, mordillant sa lèvre et remuant ses lippes au rythme qu’elle lui imposait. Il était persuadé qu’il saurait l’aimer, malgré leurs différents modes de pensées. Il interrompit en premier le baiser pour descendre le long de sa mâchoire, afin d’enfin attaquer son cou en y apposant sa bouche en de multiples baisers. Il sentit son pouls s’accélérer sous ses caresses buccales, il sentait la rougeur qui colorait son visage et devinait ses yeux pleins de doutes. « J’ai planté mon drapeau sur de nombreuses terres, mais aucune n’a réussi à me charmer au point de vouloir en faire ma maison ma dame. » Il descendait lentement le long de son cou vers la naissance de celui-ci.
Comme a Velmone quelques Enneades plus tot, elle avait bien du mal a se décider sur ce qui la troublait le plus, ses caresses ou ses mots. L'un ou l'autre, elle en oublia ses appréhensions pour se concentrer sur le brasier, que ses lèvres avaient allumées en elle. " Et moi je n'ai jamais autant souhaitée etre le point d'encrage d'un homme que depuis le jour ou nous nous sommes embrassés pour la première fois. " Laisse t'elle échappée sincère. Tandis qu'il trace un sillon brûlant sur sa peau, elle laisse ses mains s'égarées sur sa chemise, elles sont d'abord incertaines, traçant quelques caresses au travers du tissus, puis finalement ses doigts trouvent un bouton puis un autre, jusqu’à rencontrés bientôt sa peau nue. Oscario l’aida à déboutonner le reste de sa chemise puis à la jeter plus loin pour rester torse nu au dessus d’elle. « Vile flatteuse. » Sermonna l’Anoszia en attrapant ses deux mains des siennes pour nouer ses doigts et lui bloquer les membres supérieurs au dessus de sa tête. « La flatterie te mènera nulle part avec moi sais-tu. » Le cœur d'Angelina manque un battement tandis que ses dents se posent sur sa lèvre inférieure et que ses yeux s'égarent sur son torse, offert désormais a sa vue. " Ah oui ? " Demande t'elle innocemment avant de se faire taquine. " Alors si ce n'est point par la flatterie dont je vous abreuve depuis notre rencontre, qu'est ce qui a bien pue me mener jusque dans vos bras ce jour ? "
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Et le Dragon vogua jusqu'au soleil. ( Solo ) Mar 13 Sep 2016 - 21:47 | |
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« N’est ce pas plutôt l’inverse ? » Demanda-t-il avant de lâcher les mains de sa femme pour commencer délasser les nœuds qui retenaient la robe, par derrière, lentement tout en continuant de la distraire en embrassant un cou offert. " Humm .. " Est t'elle seulement capable de murmurer, toute occupée qu'elle l'est a essayer de contrôler les troubles qu'il fait naître en elle, chacun l'ébranlant un peu plus. Elle glisse ses mains sur ses épaules pour le repousser et le faire basculer sur le coté, il est des plus coopératifs puisqu'elle se retrouve bientôt au dessus de lui. Pour cacher les craintes qu'il pourrait lire en son regard, elle s'empare franchement de ses lèvres, faisant danser leurs langues, tandis qu'elle pèse lourdement sur lui, lui permettant ainsi de sentir les battements effrénées de son cœur. Les vagues de désir que son corps contre le sien lui insufflent, la submergent avec une telle force qu'elle sent son être sombré dans un océan de plaisir. Pourtant loin de craindre de s'y noyer, elle le laisse l'y émerger avec délice espérant lui prodiguait le même genre d'insoutenables et délicieuses tortures qu'il avait exercé sur elle un peu plus tot. Détachant sa bouche de la sienne, elle laisse glisser ses lèvres sur leur commissures puis sur son menton, sa nuque, avant de tracer un sillon brûlant sur son torse. Des ses pectoraux a son nombril, dont elle fit le tour du bout de la langue, avant de reprendre son chemin en sens inverse pour quémander a nouveau un baiser, son regard s'accrochant au sien.
Oscario la laissa faire, Angelina n’était pas comme la plupart des femmes avec qui il avait été. Elle avait son indépendance depuis si longtemps qu’il doutait pouvoir la dompter comme les autres le faisaient avec leurs épouses. En même temps, il ne l’avait pas marié pour cela. Un brin parce ce qu’elle était une pucelle de vingt-neuf ans, et il n’avait jamais rencontré telle femme mis à part dans des couvents, et encore. Mais surtout, parce ce qu’il n’avait eu aucune raison valable de refuser une union. Mis à part son père, mais il ne le considérait pas dans l’équation. Si Angelina avait l’impression de se noyer, Oscario avait lui celle de se brûler. Chacun des baisers sur sa peau titiller son feu, et il vint bientôt encourager sa belle d’une main dans les cheveux à continuer avant de l’embrasser promptement lorsqu’elle revint à sa hauteur. « Certaines de mes rencontres ont été des leçons, d’autres des bénédictions. Tu as été les deux… » Murmura-t-il en lui effleurant une joue du bout des doigts avant de se relever en la faisant basculer en arrière afin de se redresser sur ses pieds. Une fois debout, il lui tendit une main afin qu’elle fasse de même avant de s’attaquer aux nœuds qui retenaient sa robe. Le cœur gorgé de tendresse en réponse a ses mots, elle glisse sa main dans la sienne pour se trouver bientôt a sa hauteur. Quand il s'attaque a la dévêtir, elle sait que des rougeurs traîtresses envahissent ses joues. Elle enfuie dont son visage dans le creux de sa nuque, puis pour calmer le léger tremblement qui l'agitent, elle glisse ses mains sur ses épaules. Oscario rit lorsque sa tête vint se nicher au creux de son cou, il avait remarqué les rougeurs et l’appréhension, mais il ne pouvait s’empêcher d’être amusé par la présente situation. Ses doigts toujours occupés à défaire les nœuds, quand même complexe, de la robe avec lesquels il avait du mal lui rappelant sa première nuit avec Cynn. Où il avait dû presque déchiré la robe pour arriver à ses fins, malgré la réticence de son épouse qui ne souhaitait alors pas se marier. D'un doigt tremblant, bientôt remplacé par ses lèvres impatientes, Angelina trace un sillon brûlant sur les contours de ses muscles puissants. Si elle a l'air toute occupée a sa tache, son regard qu'il ne peut pas voir, lui trahie des appréhensions qu'elle a grand mal a repousser malgré les sensations agréables que sa proximité lui procure.
Il se mordit la lèvre sous les baisers de sa femme avant de déclarer avec le dernier nœud qui tombait « Je n’aurais pu espérer mieux pour mon second mariage, puisse-t-il être le dernier. » Sourit-il en la décollant légèrement de lui afin de pouvoir faire tomber la robe. Quand la protection de tissu qui pare son corps tombe en corolle a ses pieds, elle déglutie tout en s’efforçant d'accrocher son regard au sien. Elle ne veut pas avoir l'air d'une vierge effarouchée, bien que ce soit la ce qu'elle était. Mais du haut de ses 29 ans et ayant parcourus le monde jusque dans ses recoins les plus sordides, elle avait vue des choses dont elle serait volontiers passée. Non, ses appréhensions ne concernaient pas leur étreinte a venir, il y'aurait de la souffrance si l'on en croyait ce qu'on lui racontait dans sa jeunesse, mais la encore ce n'était pas ça qui l'inquiétait. C'était cette maudite peur de le décevoir alors qu'il semblait mettre tant d'attente en elle, chacune de ses paroles le lui rappelant. " Notre mariage était parfait, par ce que tu étais la. " Tente t'elle avec un sourire, d'une voix plus rauque qu'elle ne l'aurait souhaitée. C'était sincère, comme bien des femmes elle avait souvent imaginée le jour de son union de bien des façons, mais aucune n'avait été a la hauteur de ce jour. Qu'importe qu'ils soient au bout du monde, que nul n'ait assisté a la cérémonie. Il était venu pour elle, il avait tenu ses promesses, si bien, que pourtant maintenant vulnérable face a lui, elle se sentait en sécurité et cela comptait plus a ses yeux qu'il ne pourrait l'imaginé. « Je sais. » S’amusa Oscario. Il n’allait pas non plus trop se vanter, mais il savait qu’il rendait les journées des gens parfaites rien qu’avec sa présence. Cette fois son orgueil habituel ne fit pas rire la dame de Solaria, trop aux prises avec les émotions de l'instant. Le jeune homme se recula un moment pour admirer le corps nu de sa belle, un corps vierge d’un regard masculin. Il la savait désirée par de nombreux hommes, par son frère aussi sans doute. Dans ta face, Oschide. Elle est à moi. Pensa l’Anoszia en posant une main sur sa hanche pour l’attirer contre lui, sentir la chaleur de sa chaire contre son torse nu. Sentir son cœur contre sa poitrine. Elle l’aimait à n’en point douter pour s’être jeté ainsi dans ses bras. « C’est toi qui est parfaite… »
Des frissons courent sur la peau d'Angelina tandis qu'elle sent le regard de son époux glissait sur sa peau offerte. Bien que l'envie soit la, elle ne se désiste pas, mais quand vient le moment ou d'une main habile, il l'attire a lui, elle ne peut caché son soulagement de ne plus etre ainsi exposée. Sentir un regard, bien qu'il soit flatteur, sur ses parties de son corps que nul n'avait jamais vu, demander bien plus de courage qu'elle ne se l'était imaginée. Elle tremble légèrement contre lui, la proximité de son torse chaud sur sa peau lui enlevant presque la faculté de penser. Elle glisse ses bras sur sa nuque. " Mais pas aussi parfaite que toi j'imagine ? " Murmure t'elle taquine en frottant son nez contre le sien, pour se donner bonne mesure, tout en s’efforçant d'oublier sa nudité. Il lui embrasse chastement la bouche avant de la soulever, comme le deuxième soir à la bibliothèque, par ses cuisses qu’elle enroula autour de sa taille, pour la déposer délicatement contre les couvertures comme si elle ne pesait rien avant de répondre. « Presque… Presque autant que moi. » Plaisanta-t-il en l’embrassant avec une envie dont elle avait peu était accoutumé. Un sourire, il parvient a lui décrocher un sourire et ce malgré son pouls qui s’accélère et le désir qui se répand lentement dans ses veines. Quand leurs lèvres s'unissent, lui témoignant d'un empressement qu'elle n'avait fait qu’effleurer jusqu'alors, elle n'aspire qu'a ce que le feu qu'il vient d'allumer en elle la dévore toute entière, cela mettrait au moins fin a ses délicieux tourments qui semblaient désormais agités son corps. Ses mains s'égarent sur les muscles de son dos, qu'elle caresse du bout des doigts et quand leurs lèvres se détachent, elle laisse les siennes glisser sur sa mâchoire, sa joue, puis enfin sur sa nuque qu'elles parcourent bientôt de baisers, son souffle effleurant lentement sa peau entre chacun d'eux.
Oscario est volontairement lent, il ne souhaite pas la brusquer, mais en même temps il était fiévreux d’en découvrir d’avantage. Sa main se faufila sous les cheveux de sa belle pour agripper sa nuque afin qu’elle redresse la tête vers lui. « Es-tu effrayée ? » Elle laisse sa tete s'appuyer contre sa main, son regard s'accrochant au sien, elle aurait pue prendre un air bravache et feindre qu'il n'en était rien, mais les mots qui quittèrent ses lèvres ne furent que sincérité. " Au risque de faire fondre mon image de femme forte, dire le contraire serait un mensonge. " Le pire c'est qu'elle ne savait meme pas ce qui lui faisait peur, outre le fait de le décevoir. Lui appartenir corps et ame .. Et cœur peut etre aussi. Si elle se refusait encore a mettre des mots sur ce qu'elle ressentait, elle n'ignorait pas que les sentiments qu'elle avait pour lui étaient puissants, une fois qu'elle serait totalement sienne, il était possible qu'elle redoute ce qu'il adviendrait d'elle ensuite, une fois toutes les barrières irrémédiablement tombées .. Mais il n'avait t'il pas promis de ne jamais lui briser le cœur et un Anoszia ne tenait il pas toujours ses promesses ? Se rassurant elle meme par ses propres pensées, elle murmure encore: " Je suis plus effrayée par le fait de te décevoir que par .. " Sa voix meurt dans un rougissement. Mais guère besoin d’être plus explicite, il savait très bien a quoi elle faisait allusion pourtant ... « Que par… ? » Oscario lui ne se gênait pas pour mettre des mots sur des pensées. Elle déglutie, ses dents glissent sur ses lèvres comme toujours lorsqu'elle est nerveuse. " .. Le fait de t'appartenir. " Rougeurs traîtresses s'emparent d'avantage de ses joues, mais ses yeux ne quittent pas les siens.
« Tu es déjà mienne. Tu l’as été dès que j’ai posé mon regard sur toi ce soir-là à la bibliothèque de Velmone. » Il sourit, joyeux des rougeurs qu’il lui provoquait ainsi de la confusion qui l’animait depuis tout à l’heure. Elle ne pouvait pas niée ses paroles, ce soir la quelque chose était passé entre eux, cela avait imprégné son etre tout entier et depuis elle n'avait plus désirée rien d'autres qu’être a ses cotés, créant sur elle une emprise qu'elle redoutait autant qu'elle en était dépendante. « Tu ne me déçois pas. Tu es, Angelina, ce que j’ai toujours désiré. » Dit-il en lui faisant penché la tête vers un côté afin d’avoir son cou dégagé et capable de recevoir ses baisers. Il commença doucement avant de descendre vers sa gorge et la naissance d’une poitrine dont il découvrait enfin la texture. « Tu es, Angelina, la mère que je veux pour mes enfants. » Il contourna ses seins pour descendre vers son ventre, tenter de la frustrer comme elle l'avait fait avec lui, se faisant du mal à autant résister à ce désir qu’il avait de la posséder. Elle frissonne sous ses caresses, son corps se tendant contre le sien, tandis qu'elle le ressent s'emparant des profondeurs de son être. Prenant possession de chaque parcelle d'elle, jusqu’à certaine dont elle ignorait jusqu’à l’existence, y allumant un brasier de désir. Cette fois quand ses dents mordent ses lèvres, c'est sous le coup des sensations fiévreuses qui s'emparent d'elle. " Oscario .. " Murmure t'elle dans un souffle. |
| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Et le Dragon vogua jusqu'au soleil. ( Solo ) Mer 14 Sep 2016 - 1:35 | |
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« Je sais. » S’amusa Oscario en remontant vers ses lèvres en réponse à sa supplique. Arrogant et fier, l’Anoszia caressa d’une main experte une épaule en mettant corps et âme au baiser échangé." Ton arrogance n'a dont nulles limites ? " Les mains d'Angelina s'égarent ensuite dans ses cheveux tandis qu'ils s'embrassent, leurs deux corps étroitement enlacés se réchauffant mutuellement. « Lorsqu’on épouse un Soleil, on a de quoi être arrogant. » Se pavana-t-il en laissant poser son front contre le sien. « Ma femme. » Répéta-t-il comme s’il ne croyait pas encore à la folie qu’ils avaient tout deux commis à des milliers de kilomètres de leurs terres et de leurs familles. Elle colle son front contre le sien. " Mon époux. " Laisse t'elle échappée a son tour. Faisant pleuvoir une pluie de baiser sur son visage et laissant ses mains s'égarer sur ses bras en de longues et lentes caresses, elle ose demander: " Et toi es tu mien ? " « Hum, c’est à réfléchir. Me mérites-tu ? » Taquina-t-il en embrassant à son tour son nez, sa bouche, son menton puis une pommette. Un grand sourire vient étiré les traits de la dame, que leur petit jeu détend de façon perceptible. Ses deux mains se glissent sur son visage pour l'encadrer avec douceur mais fermeté, tandis que ses prunelles s'accrochent aux siennes. " Je l'espère ... Tout ce dont je sois sure, c'est que j'eu due a un moment complaire les dieux pour qu'ils m'offrent la chance de goûter au bonheur d’être ta femme. " Sitôt ses mots échappées de ses lèvres, elle l'embrasse a nouveau, ses mains délaissent son visage, glissent sur ses épaules puis viennent se poser lentement sur le bas de son dos, tandis qu'elle se presse encore plus étroitement contre lui.
L’Anoszia remua ses lèvres de concert avec les siennes qui avaient le goût de l’exotisme. A son invitation, il se pressa contre elle, légèrement fébrile, ressentant sa peau contre la sienne, chaude et douce. Oscario goûtait à l’interdit, il avait réussi là où tant d’autres, dont son frère, avaient échoués. Brisant l’étreinte, il se redressa sur ses pieds, dominant de sa hauteur une Angelina toujours allongée. Une plainte rauque quitte ses lèvres quand il s'écarte d'elle, laissant son corps en proie a la frustration et au froid, un froid qu'il a tot fait de taire de par le regard brûlant qu'il porte sur elle. Elle résiste a l'envie de se couvrir, malgré ses joues écarlate qui trahissent d'une gêne évidente. Sans la quitter du regard, le baissant pour parcourir de ses yeux son corps vierge à la silhouette exquise et à la musculation présente, Oscario enleva sa ceinture et baissa le dernier rempart à sa nudité. « Tu es juste magnifique Angelina. » Elle obligea ses yeux a restés accrocher a son torse tandis qu'il la rejoignait dans la nudité ce qui étonnamment la fit se sentir plus a l'aise, les laissant désormais a égalité. Prenant sur elle pour taire sa gêne et ses appréhensions, elle se lève a son tour. Elle laisse son regard s'égarer sur lui, lentement, bien que mortifiée elle ne faillie pas. Elle s'approche ensuite, glissant un doigts sur le haut de son torse puis tendis qu'elle le laisse courir sur sa peau et ses muscles, elle murmure, sachant pourtant que ça ne fera que gonfler son ego déjà bien trop épanoui : " Tu es loin d’être en reste quand il s'agit d’être magnifique. " Pour appuyer ses propos, elle laisse une fois de plus son regard appréciateur l'envelopper.
Il aimait être flatté, comme tout Anoszia, surtout lorsqu’il savait que c’était vrai. Son sourire ne laissait pas de doute lorsqu’elle le rejoignit, debout. Il s’approcha d’elle pour l’envelopper de ses bras, écrasa sa poitrine contre son torse pour lui caresser le dos et descendre vers sa chute de reins où se trouvaient ses cicatrices. « Un jour tu devras me raconter tes aventures. » Elle retient son souffle tandis que les doigts d'Oscario s'égare sur cette partie de son corps qui la répugne, plus de par les souvenirs qu'elle représente que par l'apparence qu'elle donne a son dos. Elle frotte son nez contre le sien, désireuse de ne pas laisser tout cela ternir les merveilleux instants qu'elle vie dans ses bras. " J'aurais bien trop peur qu'après ça, tu ne disparaisses de ma vie aussi vite que tu y'ais apparue. " La voix se veut légère et taquine, mais dans le fond la crainte est réelle. Les mains de son compagnon quittèrent son dos pour remonter vers son menton afin d’écarter son visage du sien. « Ne doutes jamais de mes paroles. » Elle accroche son regard au sien, une lueur brièvement vulnérable s'y allumant. " Je ne doute pas de toi .. Seulement de moi. "
« Alors ne doutes pas de nous. » Répondit-il en l’embrassant avant de l’obliger à s’allonger en dessous de lui. Il ne rompit pas le baiser, malgré la difficulté de la chose, ne lui laissant pas le temps de répondre. Il était temps de passer aux choses sérieuses, Oscario s’était retenu bien trop longtemps et avait parcouru la moitié du monde connu pour être avec elle, sans aucun doute son geste le plus romantique. Si on omettait que tuer l’était, car cela il l’avait fait une fois avec une rosière d’Ysari. Souriant à sa belle, il descendit vers les collines voluptueuses de son buste les cajolant de ses lèvres et prodiguant des caresses qui ne laissaient aucune omission possible à son désir visible. Les paroles de l'Anoszia font battre son cœur un peu plus vite, mais Angelina n'a guère le temps de s'en émouvoir que déjà il uni leurs lèvres en l’entraînant avec elle sur les couvertures ou il lui prodigue a nouveau des caresses proche de lui faire perdre la tete. Son corps frémissant sous le sien, un désir impérieux monta en elle. Elle avait envie qu'il la fasse sienne. Cela lui apparut aussi clairement que le désir qui l'embrasait et c'était une évidence a laquelle son esprit céda volontiers, sans le moindre remords, trop occupé a savourer les volutes de plaisir que les caresses de son époux déversaient en elle. Le temps des mots étaient révolus. Ses appréhensions s'étaient dissipées, ne rester plus que le besoin brûlant de lui appartenir totalement.
Comme à leur premier soir ensemble, les lèvres du noble sieur descendirent ensuite sur son bas-ventre, cette zone qu’elle lui avait interdite à maintes reprises en le menaçant lorsqu’il se montrait trop entreprenant. Mais ce jour, Angelina n’avait plus aucune excuse pour le repousser. Ses mains ne restèrent pas inactives et câlinèrent les flancs de la belle dame. Oscario contourna sa féminité et descendit sur une cuisse dont il embrassa la peau nue tout comme lorsqu’il lui avait enlevé ses cuissardes a Velmoné. La Soltariel se mord la lèvre sous le coup de la pression des sensations bien trop fortes qu'il fait naître en elle. Elle s'empare de ses mains pour entrelacer leurs doigts, les siens tremblent légérement, non plus de craintes, mais de désir. Elle frissonne encore et encore a chacune de ses caresses et finalement n'y tenant plus, elle se redresse légérement pour le faire remonter vers elle, nouant leurs bouches en un baiser fougueux tandis que leurs corps se serrent a nouveau étroitement l'un contre l'autre. Ses jambes remontent sur les genoux de son époux, son corps enveloppant ainsi d'avantage le sien, tandis que de ses mains a nouveau libre, elle parcoure le haut de son dos, ses hanches puis enfin les formes rebondies qui se trouvent en dessous. Ses lèvres ne sont pas en reste, puisque quand elles délaissent celles d'Oscario, c'est pour s'égarer sur sa nuque qu'elle prend plaisir a effleurer de son souffle, sans jamais réellement daigner y déposer ses baisers.
« Quelle douce torture… » Murmura-t-il plus pour lui-même que pour elle, alors que ses mains s’agrippaient à son postérieur et que son souffle suppliciait son cou. Angelina devenait de plus en plus à l’aise avec lui, ce qu’il appréciait car cela signifiait qu’il la mettait en confiance. Toutefois, il était conscient que cette nuit serait bien plus profitable à lui qu’à elle, dont l’acte la ferait crispé de douleur. Souriant, malgré sa crainte, il la fit basculer sur lui afin d’être celui qui avait le dos contre les couvertures. La laissant se mettre à califourchon au dessus de lui si elle le souhaitait, il se contentait de sourire et d’apprécier la vue qu’on avait refusée à bien d’autres. La tete lui tourne légérement quand elle se retrouve au dessus de lui, mais probable que c'est plus dut a son corps brûlant et tremblant qu'au geste lui meme. Elle sent ses yeux sur elle, bien que son propre regard soit fuyant, elle craint de ne se trahir par quelques rougeurs si elle croise le sien, perdant ainsi courage. Les genoux posés sur les couvertures pour le surplombait légérement, elle se penche sur son torse ou ses lèvres s'égarent bientôt avec une lenteur étudiée, parfois aidées dans ses caresses par ses doigts ou sa langue, tandis que ses cheveux s'en viennent le caresser également au gré de ses mouvements.
Oscario appréciait autant la chatouille de ses cheveux contre son buste, que la caresse de ses lèvres contre son torse ou que la vue de cette poitrine qui le dominait. Angelina était une belle femme comme ce que les Anoszia aimaient, du moins son père, Sysiphe et lui, les goûts d’Oschide avaient étés discutables, faisant doutés même parfois de sa sexualité. « Nos enfants auront ta beauté. » Promit-il alors que ses mains posaient sur sa taille s’en allaient et venaient tout autour de la zone allant de son dos jusqu’à ses fermes collines. « Mon nom et ta beauté. » Elle lève enfin son regard vers lui, un sourire étirant ses traits. " Ne vaudrait il mieux pas qu'ils aient ce charme Anoszien que tu te targues d'avoir sans cesse. " Elle s'empare de l'une de ses mains qu'elle porte a ses lèvres, avant d'en baiser un a un les doigts de manière très lente, elle lui rendait la pareille pour ses nombreux baise mains au ralenti dont il n'avait que trop bien usé sur elle. " Quand a ton nom ... Nous verrons cela .. " Provoque t'elle, pour masquer l’inquiétude que cela ne pusse jamais etre. Elle s'empare de son autre main, ses doigts subissant bientôt le meme supplice que ceux de la première. « Il n’y a rien à voir. » Répondit-il aussitôt.
Elle libère ses mains, puis elle se penche vers lui, sa poitrine écrasant son torse, ses lèvres susurrant bientôt a son oreille. " Nous verrons cela mon époux, je puis etre têtue saches le ... " Son souffle caressant est bientôt remplacé par ses dents, qui s'en viennent mordre doucement le lobe de son oreille. Il l'avait fait défaillir avec ses caresses, elle comptait bien lui rendre la pareille. Et c’était exactement ce qui se produisait. Oscario perdit bientôt le fil de ses pensées de part tout ce contact sur sa peau, chaque effleurement produisait une étincelle qui s’en allait alimenter le feu qui se propageait en lui. Ses mains se scellèrent dans le dos de la belle pour l’enlacer et la serrer d’avantage contre lui. Puis, quelques doigts parcoururent sa colonne vertébrale tandis qu’elle lui mordillait l’oreille le faisant pousser un léger soupir de contentement. « Il y a des choses… non négociable Angelina. » Des sacrifices qui ne pouvaient être fait. Ses deux mains se posèrent finalement là où elle avait les cicatrices des coups de fouets et descendirent sur son fessier pour prodiguer de multiples sensations en réponses aux siennes. « Ma douce et belle. » Murmura-t-il en embrassant son épaule. Elle frissonne, mais n'en n'oublie pourtant point sa tache. " Tout est négociable ... " Sa voix se fait taquine tandis que les mordillements cessent et que sa bouche s'en va courir sur sa nuque. " A condition bien sur de savoir négocier. " Référence a leur première nuit ou elle l'avait admirablement dupée. Elle dépose ses lèvres sur une veine, s'y arrêtant longuement, puis sa langue trace un sillon brûlant jusqu’à la suivante, qui récolte le meme genre de baiser, le manège se poursuivant ainsi jusqu'a ce qu'elle ait fait le tour de son cou. Sa bouche remonte ensuite vers son oreille, qu'elle taquine de sa langue avant qu'elle n'en mordille doucement le lobe a l'image de ce qu'elle avait subir a la première.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Et le Dragon vogua jusqu'au soleil. ( Solo ) Jeu 15 Sep 2016 - 0:17 | |
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« Mon nom ne l’est pas. » Insista-t-il moins enclin à plaisanter là-dessus malgré ses baisers audacieux et sa fébrilité transparente. Sentant de la gravité dans ses mots, Angelina redresse la tete, glisse son regard dans le sien, tandis que d'un doigts elle effleure sa joue. " Le jour ou moi j'aurais le droit de porter votre nom a la face du monde alors nos enfants le porteront aussi. " Ne l'avait t'elle pas dit, tout était négociable, il suffisait de savoir négocier. « Tu me tutoie puis vouvoie, décides toi. » Sourit-il en posant une main sur sa poitrine à présent redressée. « Ce n’est qu’une question de temps pour que tu puisses porter le mien, Dame Anoszia. » Un sourire de la dame, qui précède une moue sérieuse. " Quand on négocie Mr, il n'y'a pas de place pour la familiarité. " Taquine t'elle en réponse a ses premiers mots. Puis se penchant pour cueillir ses lèvres, elle murmure: " Ne fais pas de promesses sous le coup de quelques émotions, vois ou ça t'as conduit. " « Entre les cuisses de la plus belle des Soltariel. Je ne pouvais espérer mieux. » Lâche t'il avec aplomb. Rougissante elle lui donne un léger coup sur le torse, interrompant ainsi le baiser qu'elle comptait lui donner. " Ne fais pas signe d'ignorer le sens de mes mots de par ta vantardise habituelle. " Elle martèle son torse d'un doigts. " Mais puisque tu fais l'ignorant, je parle du fait que tu ais épousé une dame a l'autre bout du monde, voila qui devrais te pousser a donner tes promesses avec un peu plus de modération non ? " Elle cherche une quelconque trace de regrets dans ses yeux alors qu'elle n'en a aucun. Elle se laisse basculer un peu sur le coté, une jambe maintenant en travers de son flan, sa tete contre son épaule et la masse de ses cheveux couvrant son torse, que son visage effleure de par son souffle.
Oscario n’avait aucun regret, quoi qu’à la voir affalée ainsi sur lui le faisait douter. « Houlà, ma fierté en prend un coup si mon épouse s’endort durant sa nuit de noces avant d’avoir été mienne. » Plaisanta-t-il à moitié en caressant son crâne. Ce qui au demeurant ne ferait pas de mal a son ego pensa Angelina. Elle laisse échappée un rire, puis une moue ingénue étirant ses traits, elle se redresse sur un coude pour plonger son regard dans le sien. " Oh par ce qu'il y'a plus ? A te voir ainsi blablater a mon oreille, j'ai crue que nous en avions finis. " Elle se moque ouvertement, mais il ne l'avait pas volé. Il fronça les sourcils et la renversa sur le dos complètement. Elle laissa échappée un hoquet de surprise. « Si ma dame souhaite en finir, nous allons en finir. » Dit-il en reprenant le chemin de ses seins qu’il cajolait d’une main pour l’un et de ses lèvres pour l’autre afin de la préparer pour ce qui allait suivre. Sentant, malgré toute son expérience, son cœur s’emballait, Oscario ignora son anxiété provoqué par le trouble dont elle venait de l’affliger, pour remonter la température dans cette grotte. " Je plaisantais. " Murmure t'elle dans un souffle, se rendant compte qu'elle l'avait peut etre taquiner un peu plus qu'elle n'aurait due. Elle soupire sentant, a nouveau, monté en elle le désir qui un peu plus tot l'avait pousser a vouloir qu'il la fasse sienne ... L'envie était toujours la, plus forte que jamais, qu'importe les craintes du passage a l'acte.
Oscario en doutait mais il n’allait pas la laisser argumenter d’avantage. Il quitta sa poitrine pour se saisir de ses lèvres, sa langue devint intrusive et ses dents s’attardèrent sur sa lèvre inférieure qu’il mordilla avant de saisir pour la tirer un peu. Son regard ne quittant pas le sien. Une main se posa sur une hanche et une autre lui écarta les cuisses, impérieux, tandis que sa bouche décida de tracer un sillon de baisers de ses lèvres jusqu’à son bas ventre, s’attardant volontairement sur certains endroits afin de l’entendre soupirer et d’être également encouragé dans ses initiatives. Finalement, il descendit plus bas vers l’intérieur d’une jambe embrassant un endroit qu’il savait très sensible avant de s’en aller vers le creux du genou cette fois-ci. « Dès que tu te sens prêtes Angelina. » Le corps a la fois enfiévré et secoué de frissons de par les insoutenables, mais délicieuses, tortures qui lui inflige, elle répond la voix entrecoupé de soupirs. " Je serais prête ... quand tu le seras. " La réplique contient plus de bravoure qu'elle n'en ressent réellement, mais elle n'en laisse rien paraître. Encore étourdie par ses caresses, les joues rosies, le regard brillant de désir, elle tend les mains vers lui, telle une invitation muette. Et il remonta vers elle en les attrapant, lui offrant un baiser sur la joue avant de la prendre par un coup de bassin qui déchira son hymen. Il savait qu’elle devait avoir mal, mais ainsi débarquer en son intimité ne se faisait pas sans douleur. « Regardes moi » Ordonna-t-il en cherchant à accrocher son regard avant de commencer à se mouvoir d’abord lentement, se forçant à ne pas émettre de bruits trop sonore alors qu’il était envahi par des vagues de félicités de parcourir ainsi ce que personne n’était venu découvrir avant lui. Elle était enfin à lui, malgré tous les obstacles qui s’étaient érigés. Ce jour-là, le Dragon se consumait. Il ne le savait pas encore, mais un empire l’attendait et Angelina serait alors à ses côtés.
Elle attendis que la douleur vienne, celle dont l'on menace les jeunes filles dés qu'elles sont en age de comprendre, mais finalement c'est a peine si son corps se crispe et ses lèvres se serrent. C'est douloureux certes, mais ce n'est rien en comparaison d'un coup d'épée ou de la morsure d'une flèche, elle avait expérimentée les deux en soignant de telles blessures sur d'autres qu'elle. Quand la barrière de son intimité cède, un filet de sang chaud glissant sur ses cuisses, ne reste que la sensation d'un frottement désagréable. Bientôt elle ne voit plus que le bleu envoûtant de ses yeux et elle s'y accroche. Elle glisse ses mains sur sa nuque, qu'elle caresse, avant d'y imposer une pression pour qu'il se penche vers elle, lui permettant ainsi de cueillir ses lèvres. Distraction a son cœur sur le point d'exploser. Elle ne sait pas réellement ce qu'elle ressent, elle sait juste qu'elle est a sa place, qu'il est ce qu'elle a toujours désiré sans le soupçonner. Leurs lèvres se détachant, elle les mordille sous le coup de la danse languissante qu'il impose a leurs corps de par son mouvement de hanche. Le frottement devient moins désagréable, éveillant lentement d'autres sensations .. Oscario, il devait l'admettre, avait à un moment douter d’elle, il ne pouvait concevoir qu'une femme telle qu’elle ait pue rester vierge aussi longtemps. Mais il était heureux qu’elle le fût. Souriant à sa belle, il accéléra légèrement le rythme tout en venant nicher sa tête dans le creux de son cou, goûtant à la peau salée par la sueur tandis qu’il était agréablement malmené par la petitesse de sa fleur. Chaque coup de bassin provoquait un exquis mélange d’euphorie et de plaisir le faisant oublier le lieu où ils se trouvaient, le nom sur lequel ils se disputaient et tous les problèmes qu’ils pourraient rencontrer.
Son épouse pose sa joue contre la masse de ses cheveux. Respire son odeur. Goute sa chaleur. Tout en s’efforçant de ne pas perdre pied dans la mer de sensation qui s'ouvre en elle de par l'étreinte qui les unie. La douleur n'est plus, le frottement inconfortable est oublié pour devenir une caresse excitante. Glissant ses bras sur ses épaules, ses mains descendent dans le dos de son époux en de lentes et précises caresses, tandis que ses ongles effleurent sa peau. Elle ferme les yeux. Inspire profondément. Ses mains s’arrêtent et se crispent légérement sur les hanches d'Oscario. Des hanches qui l’entraînent dans un mouvement de va et vient, l'emportant sur les vagues d'un plaisir qui lui était resté jusqu'alors inconnu, faisant que ses ongles s’enfoncent malgré elle dans les contours de la chaire tendre de ses flancs. Bientôt incapable de se contenir d’avantage, elle enfuie son visage contre son épaule pour y étouffer un gémissement rauque. Chaque parcelle de son corps se trouvait comme prisonnière d'un feu ardent. Un feu ardent qui menaçait de l'emporter toute entière alors même qu'elle avait l'impression de ne plus être maîtresse de son corps. Elle était entre ses mains, un instrument dont il était le maître et dont il excellait dans le maniement. Chacun de ses gestes activant une nouvelle corde et entraînant leurs silhouettes intimement entrelacés dans la plus incroyable des musiques. « Un peu plus de bruits et on croirait entendre Tibéria. » Taquina Oscario en songeant à la femme que son père avait mariée, tellement elle avait été expressive lorsqu’ils étaient passés devant leur chambre le soir de leurs noces. Sa main caressait chaque parcelle de sa poitrine gonflée par le désir tandis que son sourire moqueur illuminait son visage.
Angelina relève la tete, une lueur offusquée dans le regard tandis qu'elle tambourine des petits coups sur le dos des épaules de son époux. Une rougeur facilement traîtresse embrasait ses joues, mais au moins pouvait t'elle la mettre sur le compte de la température ambiante. Il avait beau faire très froid sur l'archipel, présentement une chaleur étouffante enveloppait la grotte, résultat de leurs étreintes. " Je puis tout aussi bien restée silencieuse, mais c'est que je craignais que vous ne vous sentiez seul dans votre concert de gémissement Sire d'Anoszia .. " Murmure t'elle sournoisement, reprenant un vouvoiement distant malgré leur intimité, en réponse a ses paroles qui l'ont gênaient plus qu'il ne pourrait le croire, s’efforçant de faire taire toute traces des sensations, qu'il lui procurait, dans le timbre de sa voix. Oscario rit en accélérant délibérément le rythme afin qu’elle puisse se trahir. Il se baissa un peu pour pouvoir susurrer à son oreille. « C’est que je ne mens jamais, moi. »" Je ne mens pas ... " Murmure t'elle ses mains s’agrippant violemment a ses épaules, son corps se cambrant sous lui, de par le coup de ses reins. Elle avait simplement de la retenue, une retenue qu'il lui était difficile de passer outre sans s'en sentir gêner. Elle plaque ses lèvres sur les siennes, retenant ainsi autant qu'elle le peut le flot de plaisir qui la submerge. C'est un baiser très doux, sans précipitations, une lente danse qui leur laisse a tout deux le temps d'en savourer le gout. Quand elle se détache, c'est pour enfuir son visage dans son cou. " Oscario ... " Consent t'elle finalement a lâcher dans un souffle telle une confession, une plainte ou une demande. |
| | | Angelina De Soltariel
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| Sujet: Re: Et le Dragon vogua jusqu'au soleil. ( Solo ) Sam 17 Sep 2016 - 22:11 | |
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Il aime la voir ainsi en dessous de lui, vulnérable à ses supplices. Ils échangèrent un baiser doux, mais tellement sincère, où il prit son temps en y mettant cœur et âme. Oscario essayait de varier les rythmes sans encore trop se lasser de cette position, la proximité de leurs deux corps mêlée à l’excitation de la découverte de l’autre aidant. Lorsqu’elle enfoui son visage au creux de son cou et que son nom résonna en une supplique à son oreille, il donna des coups un peu plus violents en embrassant l’arrière de son crâne. « Tu es… une agréable surprise Angelina. » Le menton posait sur l'épaule de son époux, son visage contre le sien, les yeux fermés, elle inspire profondément, s’efforçant de se concentrer sur les mots qui se forment en son esprit mais qui peinent a quitter ses lèvres de par le rythme qu'il lui impose. " Et tu es .. un cadeau que je n'attendais plus. " Murmure t'elle sincère contre son oreille avant d'y déposer ses lèvres en une pluie de baiser et de mordillements. Elle était une bénédiction, surtout. Pensa-t-il en se mouvant toujours avec la même vitesse en poussant un léger gémissement suite à son mordillement. Finalement il changea de position en glissant sur le côté afin de la faire sienne d’une autre manière. Oscario espérait être à la hauteur de sa première nuit et lui offrir une première étreinte prometteuse pour la suite de leur mariage. La dame tremble légérement et se laisse entraînée sur le coté telle une poupée de chiffon, rendue molle par les supplices, pourtant agréables, qu'il lui fait subir. Désireuse de ne pas avoir l'air trop malléable et sans volonté, elle glisse une jambe par dessus le flanc de son époux, accentuant ainsi sans le vouloir le contact de leurs corps enlacés. « Je pense bien tomber amoureux… » Avoua-t-il en embrassant une épaule en de multiples reprises sans croiser son regard.
Le cœur d'Angelina manqua un battement sous le coup de ses paroles. Elle écarte un peu son buste pour accrocher son regard au sien, glisse un doigts sur ses lèvres puis murmure: " Mieux vaut ne parler de ces choses que quand on a la certitude de les ressentir ... " Les dieux savaient pourtant qu'elle meme luttait pour ne point déverser sur lui toute la tendresse qu'elle pensait ressentir a son égare, mais l'amour était jeu cruel auquel elle n'avait que trop donner, ses mots la viendraient plus tard, quand elle serait sure d’être prête a les assumer. S'arquant contre lui, des frissons lui faisant courbés l'échine, elle se mord les lèvres pour retenir un soupir, mais cette fois c'est peine perdue. Quelque chose cède en elle la faisant découvrir un plaisir qu'elle n'avait jamais ne serait ce qu'imaginer. Tandis qu'il l'embrase toute entière, la faisant vacillé vers lui, elle glisse sa bouche sur la sienne en un baiser fougueux, témoignage de la jouissance qu'il vient de lui offrir, mais également la barrière nécessaire a retenir ses gémissements. La main de l’Anoszia glissa sur la douce cuisse qu’elle lui avait offert, tandis qu’il se sentait lui-même au bord de l’implosion. Il plissa les yeux, plus à cause des sensations éprouvées qu’à cause des mots qu’elle lui avait retournée. Son dos arquait et ses soupirs vinrent toutefois à bout de ses doutes qu’il repoussa à plus tard. Lorsqu’elle tourna son visage vers lui pour les étouffer dans un baiser, Oscario joua le jeu quelques secondes avant de retirer ses lèvres pour pouvoir l’entendre. La voix saccadée, son regard cherchant ardemment le sien, Angelina murmure entre deux soupires. " Tu ne me laisseras dont pas garder le peu de dignité qu'il me reste .. " Il l’avait amené là où il le souhaitait, et bientôt cela serait son tour de succomber au même déferlement de plaisir. N'y tenant plus, la dame gémie doucement, les yeux brillants, sa jambe se resserrant autour de lui, tandis qu'elle remue ses hanches pour lui faire goûter a une vengeance toute personnelle.
Oscario avait réussi à lui offrir l’extase d’un premier soir, à la rendre expressive tout en la provoquant légèrement afin qu’à son tour il puisse profiter des mêmes égarements. Ce qui arriva bien assez tôt lorsqu’elle enroula sa jambe autour de la sienne, lui offrant une magnifique vue l'émoustillant plus que de raisons. Les ondoiements de sa belle remplacèrent rapidement ses mouvements et bientôt il n’eut plus à bouger pour bénéficier du moment. Sa bouche embrassait le muscle de son bras tandis que sa senestre caressait une cuisse tendue et offerte à ses câlineries, ce qui est étonnement, comme pour son père, était son endroit favori du corps féminin. « Angelina… » Peut-il gémir entre deux baisers sur son biceps. Elle ne se laissa égarée ni par ses caresses, ni par sa supplique. Posant ses mains fermement sur son torse, elle le fit basculer sur le dos, le surplombant de sa hauteur. Si elle éprouvait toujours quelques gênes, son désir de lui rendre la pareille, quand aux tourments précédents, lui donnait une assurance nouvelle. Elle se mouve dont lentement, ses doigts et ses ongles s'égarant sur son torse, puis quand elle sentie qu'il serait bientôt incapable de résister d'avantage, elle accéléra le rythme tout en glissant ses lèvres sur sa nuque, qu'elle parcourra de nombreux baisers sensuels d'une lenteur savamment étudiée. Accrochant son regard au sien alors qu'elle le sentait sur le point de défaillir, elle murmura victorieuse. " Te voila moins prompte a la taquinerie n'est ce pas .. " Sans qu'il pusse répondre, elle colla sa bouche sur la sienne, tandis que son corps, ondulant une dernière fois au dessus de lui, lui offrit la victoire tant attendue et c'est a ce moment la qu'elle choisie de détacher ses lèvres, juste retour des choses que voila.
Oscario n’avait plus les mots, il laissa avec plaisir Angelina menait la danse et se contenta de poser ses mains sur son fessier rebondi afin de l’aider et profiter de la fermeté pour son bonheur. Il n’eut pas le loisir de lui répondre à cause du baiser qui le fit taire, mais ses mains dans le dos de sa belle ne laissaient pas de doute sur ce qu’il ressentait. Dans un son rauque il finit par répandre en elle le fruit de son plaisir, graine d’un possible enfant, alors qu’elle se redressait au dessus de lui. Oscario reprenait son souffle, sourire large dessiné sur son visage, alors qu'une de ses mains vint s’égarer sur un sein, doucement mais fermement. La dame chassa gentiment sa main d'une petite tape, un grand sourire s’épanouissant sur ses lèvres. " Laisses moi te dire que tu n'as rien a envié a Tibéria .. Et dire que tu m'as accusé d’être bruyante .. " Se moque t'elle ouvertement. Le corps secoué d'un rire, elle enfuie un instant son visage dans son cou, puis elle se laisse finalement glisser sur le coté. Elle frissonne, mais cette fois c'est de par la morsure du froid, le corps de son époux ne lui procurant plus sa douce chaleur. Ce n'est en soit pas dérangeant puisque cela a le mérite de lui faire retrouver ses sens. Elle se blottie néanmoins contre lui, ramenant les pans de la couverture sur eux, un sourire de contentement étirant ses traits. Ses émotions ont beau etre sans dessus dessous, elle se sent bien, tout simplement. L’Anoszia grogna sous la réplique et encore d’avantage lorsqu’Angelina s'écarta de lui. Il passa toutefois sa main sous la couverture, lorsqu’elle vint se blottir contre lui, pour caresser le bas de son dos tandis qu’il embrassait son front. Il était bien ici.
Sous la caresse de ses lèvres, la Soltariel pose sa tete contre l'épaule de son époux, glisse une main sur son torse, puis d'un doigts léger elle vient caressée le contour d'une cicatrice, son souffle caressant la peau des ses pectoraux. " Cela valait il la peine de m'épouser ou regrettes tu de ne point avoir été meilleur en négociations ? " Tente t'elle de plaisanter, alors que pourtant, en son etre taraude la question de savoir si elle ne l'a point déçue, elle, ne l'avait pas été en tout cas. Leurs étreintes avaient étés au delà de tout ce qu'elle aurait pue imaginer. « Je m’attendais à mieux. » Plaisanta l’Amiral sur le même ton qu’elle. Avec son autre main qui n’était pas occupé à lui caresser le dos, il lui attrapa la paluche pour en baiser les phalanges. Elle secoue la tete, ses cheveux balayant au passage le bras d'Oscario. " Tu es impossible ... " Elle redresse un peu la tete pour accrocher son regard au sien. " Mais qui pourrait etre a la hauteur de ta perfection n'est ce pas ? " Se moque t'elle. « Il y en a pourtant eu. » Sourit-il toujours autant provocateur. La dame grimace légèrement, sans pouvoir feindre du contraire, avant d'enfuir a nouveau sa tete contre son torse. Une jalousie traîtresse lui serre le cœur, quand elle l'imagine avec d'autres femmes, et elle déteste ça. " Il est vrai que j'ai pour ma part peu de matière a comparaison .. Peut etre n'es tu pas si exceptionnel que ça. " Provoque t'elle a son tour, un brin blessée. Oscario rit et se dégage de l’étreinte de sa belle. « Nous allons voir ça. » Car à force de provoquer un Dragon celui-ci finissait par lâcher ses flammes. Le jeune Anoszia disparu sous la couverture et embrassa le nombril d’Angelina avant de commencer à descendre vers sa fleur intime caressant sa main de son souffle chaud, mais en bloquant ses cuisses avec ses bras afin de ne pas lui laisser l’opportunité de s’échapper. Il embrassa d’abord chacun des intérieurs de ses cuisses avant d’apposer finalement ses lèvres sur la féminité de la Soltariel en vue de lui procurer une nouvelle vague de plaisir, ce qui n’était pas chose aisée pour la plupart des femmes. Pourtant, méticuleux, Oscario qui avait apprit cela dans un des ports de sa jeunesse, se concentrer afin de refaire influer sur le corps tendre d’Angelina les milles et uns délices qui l’avaient précédemment parcourus.
Quand il s'écarte pour disparaître sous les couvertures, elle sent un frisson la parcourir, mais ce n'est rien en comparaison des sensations qui la font tressaillir quand il joue de ses lèvres pour la faire gémir. C'est a la fois plaisir et torture subtile. Elle a beau tenter de se dérober, il ne lui en laisse guère l'occasion, si bien qu'elle finie par se redresser a demi pour capturer sa nuque de ses bras, ses dents posées sur ses lèvres, faisant barrière a un gémissement. " Cela suffit " Souffla t'elle d'une voix rauque, le sang lui battant les tempes et le feu du désir courant dans ses veines. Elle se rallonge, l’emmenant avec lui son regard accrochait au sien, l'air bravache, tout en tentant de calmer les battements de son cœur. " Qu'importe ce que tentera Sire mon époux, il est heureux pour lui que je ne pusse jamais savoir si il est réellement a la hauteur de sa prétention. " En effet, jamais elle ne connaîtrait les bras d'un autre homme, mais quand serait il de lui ? " Me seras tu fidèle ? " Demande t'elle, d'une voix chargée d'une vulnérabilité qu'elle a honte d'avoir. Il y'avait tant de choses dont ils n'avaient pas parlés et il fallait qu'elle s'en rende compte maintenant ... Il se redressa, la couverture baissée sur son bas du dos. Ses mains étaient de part et autre de la tête d’Angelina et il pouvait voir tout le doute qui la submergeait. Oscario n’avait pas une réponse à cette question, il n’avait jamais été fidèle de sa vie et n’avait jamais prévu d’être infidèle pourtant. C’était des choses qui arrivaient, pour un homme, disait souvent son oncle. Il se baissa afin de l’embrasser délicatement et répondit par une plaisanterie. « Je suis certes un Dragon mais je ne peux voler par delà un Soleil. »
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
Nombre de messages : 1020 Âge : 39 Date d'inscription : 06/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Née en l'année 980 cycle 10. Taille : 1M70 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Et le Dragon vogua jusqu'au soleil. ( Solo ) Sam 17 Sep 2016 - 22:12 | |
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Le cœur d'Angelina se serre tandis qu'elle s'efforce de s'abandonner a son baiser. La plaisanterie est un bon moyen pour ne point avoir a répondre, l'utilisant elle meme, elle ne le sait que trop bien. Quand leurs lèvres se détachent, elle enfuie sa tete dans sa nuque pour qu'il ne voit pas son regard qu'elle sait trop brillant. Elle appuie sur son torse jusqu'a le pousser a reprendre place sur le dos ou elle se niche a nouveau contre lui sans qu'il n'ait pu recroiser son regard. Essayant de faire taire les émotions traîtresses qui la rongent, elle glisse ses doigts sur une autre des cicatrices qui parcourent le torse de l'amiral. " Un jour il faudra me raconter leurs histoires .. " Murmure t'elle distraitement, l'esprit en déroute alors qu'elle essaie de s'obliger a ne pas laisser ses doutes venir ternir ces merveilleux instants qui avaient étés. « Je laisse ces histoires pour les soirées d’hiver à Solaria, lorsque nous serons niché dans une couverture d’ours au coin du feu. » Dit-il en caressant sa chevelure et en descendant sur sa colonne vertébrale. Elle ferme ses yeux sous sa caresse et sous ses mots, qu'elle s'oblige a savourer pour ce qu'ils sont, une promesse d'avenir. " Puisse t'il y'en avoir beaucoup alors ... " Murmure t'elle en caressant une cicatrice de plus. " Il semble que tu ais beaucoup d'histoires a raconter. " Des histoires possiblement pleines de femmes, ne peut t'elle s’empêcher de penser s'en voulant aussitôt. " Crois tu que nous ayons étés fous ? " Elle parle d'eux, de leur relation, de leur mariage et des batailles qui les attendent pour avoir le droit d’être ensembles.
« Bien sûr que nous l’avons été. Mais je ne regrette rien. Mon bonheur est avec toi Angelina, mon corps, mon cœur, mon âme t’appartiennent. » Dit-il en glissant une main sur sa hanche avant de contourner pour la poser sur sa croupe. La main de la Soltariel qui jusqu'alors traquait les cicatrices de son époux, remonte sur sa nuque, puis sur sa joue en une douce caresse. " Moi non plus je ne regrette rien. Si tu m'abandonnais maintenant, je serais brisée mais je n'aurais pas de regrets. " Souffle t'elle avec sincérité, se rendant compte en meme temps que lui de ses sentiments. Elle ne s'en remettrait probablement pas si il venait a disparaître de sa vie, maintenant qu'elle s'était donné cœur, corps et ame a lui, pourtant elle savait qu'elle n'en éprouverait aucun regrets, car elle n'avait jamais connue plus grand bonheur que celui d’être dans ses bras. Oscario redressa la tête pour embrasser son front et la reposa sur la couverture pour fermer les yeux. Sa main toujours perdu à caresser le corps de la plus désirable des Soltariel. « Dormons maintenant. » Murmura-t-il en continuant ses papouilles. Elle laissa échappée un petit rire ce qui lui ôta ses vilains soucis. " Fut un temps ou c'est moi qui réclamait que nous dormions mon époux .. " Elle se redresse sur un coude pour le contempler d'un regard caressant. " Je ne pensais pas t'avoir épuiser a ce point. " Taquine t'elle avant de demander un brin plus sérieuse, mais plaisantant toujours a moitié. " Ne devrions nous pas plutôt regagnés nos navires respectifs, après tout qui sait quel genre d'animal pourrait bientôt arrivé pour récupérer sa tanière. " Ils auraient l'air malins si un ours ou une bande de nains venaient a les surprendre. « J’aurais pu te contenter une seconde fois mais tu as refusé. » Sourit-il avant de continuer. « Ne t’inquiètes pas, mon épée nous protégera. » Elle tape son torse du plat de la main. " Tu es bien trop sure de toi sais tu ? " Néanmoins ses paroles font courir sous sa peau une agréable chaleur. " Fort bien tu me protégeras de ton épée, mais avec quoi comptes tu me nourrir homme ? Quel genre de mari fais tu alors que tu ne m'as pas offert le moindre repas au jour de nos noces ? " Elle n'avait guère rien avalée depuis le matin et toutes les émotions, entres autres choses, de la journée lui avaient ouvert l'appétit. De plus la nuit tombait a peine et pourtant il régnait déjà un froid glacial dans la grotte, non une nuit en ces lieux, qu'elle chérirait pourtant jusqu’à la fin de ses jours, ne la tentait pas. Elle se redresse légérement sur les couvertures, les retenant d'un bras contre sa poitrine, tout en cherchant sa robe des yeux. Oscario grogna et l’empêcha de se relever en lui retirant la couverture qui couvrait sa généreuse poitrine et l’attira contre lui. « Ne me quittes pas… » Implora-t-il dans un murmure en la serrant contre lui pour la réchauffer. « Nous allumerons un feu et mangerons au matin. Mais restons ici juste cette nuit… » En même temps qu’il parlait, Oscario caressait la moindre parcelle de son corps à porter de ses mains. Elle frissonne tout contre lui et cette fois ce n'est pas le froid qui provoque cette réaction. " Un feu .. Qu'elles autres aptitudes m'as tu encore caché ? " Plaisante t'elle. La majorité des nobles ne savaient pas faire cela, mais bien entendue l'un comme l'autre de par leurs vies respectives, en avaient parfaite maîtrise. " Juste cette nuit. " Murmure t'elle en posant ses lèvres sur son torse, avant d'y frotter sa joue en se blottissant étroitement contre lui en prenant conscience qu'au final peu lui importait l'endroit ou ils dormiraient, tant qu'il la garderait dans ses bras. « Tu en aurais découvert une autre si tu m’avais laissé continuer tantôt. » Taquina-t-il en attrapant sa main. Il allumerait le feu plus tard, pour le moment, il ne souhaitait pas quitter la chaleur de son corps, ni la joie de goûter à ses caresses. Angelina laisse échappée un rire qui alla se répercuter dans la grotte, tandis qu'elle tournait son visage vers lui. " Mais tu ne cesses jamais ... " Et c'était l'une des choses qui faisaient qu'elle l'aimait. Prenant conscience de la tournure de ses pensées, elle s'estima heureuse de ne pas avoir laisser échapper cela a voix haute. Il était encore bien trop tot pour qu'elle se permette a lui dire pareille chose. Son corps grimpant a demi sur le sien, elle se pencha vers lui pour cueillir ses lèvres en un long baiser. La main de l'Anoszia glissa d’une fesse vers une cuisse, pour la dorloter en de long va et vient de la main tandis qu’il répondait à son baiser avec toujours la même fougue qu’au premier jour. Angelina n’était pas comme les autres femmes qu’il avait fréquenté, elle était ce qu’il aurait pu devenir s’il était né ailleurs. Elle faisait battre son cœur comme nulle autre avant elle, voila pourquoi il avait consenti à l’épouser dans le plus grand des secrets, malgré toutes les menaces qui les guettaient au retour sur leurs terres. La dame met, a grands regrets, un terme a leur baiser quand ils leur faut reprendre leurs souffles. Elle accroche son regard au sien, avant de s'emparer de la main, qui court sur sa peau, pour la baiser. " N'avais tu pas parlé de dormir ? " Se moque t'elle. Oscario lui retira sa main pour reprendre ses caresses aux mêmes endroits. « Si si. Fermes les yeux et laisses moi ton corps. » Tout sourire, elle pose un baiser sur le bout de son nez. " Pour qu'a mon réveil je te trouve épuisé et incapable de faire ce feu que tu m'as promis. Ah non amiral, je ne te servirais pas d'excuse pour faillir a ta tache. " Plaisante t'elle en finissant de venir le recouvrir de son corps. Sa poitrine écrasée sur son torse, ses yeux dans les siens, leurs deux corps se réchauffant mutuellement. " Dormons. " Dit t'elle, un large sourire aux lèvres, avant de poser la tete sur son épaule, son souffle caressant sa nuque et son propre corps frissonnant du contact de celui de son époux. Oscario appréciait tout autant le contact de ses seins contre son buste, la caresse de sa jambe repliée sur son bassin, que la caresse de ses cheveux sur son épaule. L’Anoszia ferma les yeux, pour la première fois depuis plusieurs ennéades il allait s’endormir avec le sourire. Toutefois, malgré la prévention d’Angelina, ses mains ne cessaient pas leurs cajoleries. Lentement, il sombrait dans un sommeil doux. Les doigts de la dame de Solaria allaient et venaient sur son bras, le caressant lentement jusqu'a ce qu'elle devine, de par son souffle qu'il s'était endormi. Elle redressa la tete pour contempler longuement son visage, son cœur gonflait d'amour et ses joues s'empourprant sous le coup de tout les souvenirs de cette incroyable journée. Elle finie par s'endormir également, bercée par les battements du cœur de son compagnon, cognant contre son corps encore enfiévré de leurs étreintes. Quand elle s'éveilla plus tard dans la nuit, ce ne fut pas de part ses cauchemars habituels, mais par les caresses de son aimé, qui lui apprit que son désir pour elle ne connaissait point de limites et qu'il n'y'avait pas d'heures pour le satisfaire. D'ailleurs il prit grandement a cœur de le satisfaire pendant les 14 jours ou ils restèrent bloqués sur l'archipel de Frimas a cause de la tempête qui se déchaînait sur l'Eris. Au premier matin, ils avaient quittés la grotte comme prévus, s'installant sur le navire d'Oscario, forçant ses pauvres bougres de marins a allés élire domicile sur le bateau de la Soltariel. L'Anoszia prit plaisir a lui faire visiter chaque recoin de la coque amirale, qui tangua en bien des occasions et cela sans rapport avec les vagues la heurtant de plein fouet. Ils furent heureux ... Sans doute plus que cela était permit, mais ils s'en moquaient, car loin de tout, la seule chose qui comptait, c'était leur faim de l'autre et le bonheur d’êtres ensembles. Favriüs, Jour 1, Enneade 1. 9 ème année du 11ème cycle. Le regard brillant et le cœur gonflé d'amour de par tant de merveilleux souvenirs, le visage d'Angelina était étiré d'un grand sourire, qui ne fit que grandir quand elle sentie des bras familiers venir entourer sa taille, tandis que la voix caressante d'Oscario venait murmurée a son oreille. " Dame Anoszia. " Elle pivote entre ses bras pour se trouver face a lui. " Soltariel. " Réplique t'elle dans une taquinerie dont elle n'a eu de cesse d'user pendant toute la durée de leur séjour en Nanie. Avant qu'il n'ait le temps de répliquer, elle cueille ses lèvres en un baiser d'une infinie tendresse. Il y réponds avec toute l'ardeur dont il est coutumier, promettant ainsi que les longs jours qu'ils leur restaient encore a parcourir avant de rentrer en péninsule seraient tout aussi merveilleux que les précédents ...
Fin du rp.
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