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| Et le dragon visita le soleil. | |
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Angelina De Soltariel
Humain
Nombre de messages : 1020 Âge : 39 Date d'inscription : 06/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Née en l'année 980 cycle 10. Taille : 1M70 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Et le dragon visita le soleil. Mar 6 Mar 2018 - 18:45 | |
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Dixième année du XIe Cycle. Aux premières heures du jour 4 de la première Enneade de Verimios. Manoir de Solaria.
Oscario étira ses bras sur le pont du navire en voyant les côtes Soltaar se rapprochaient. Ils avaient hissé le pavillon d’une compagnie de commerce estreventine afin d’accoster dans l’un des ports du duché. L’Anoszia se faisait passer pour l’émissaire d’un marchand de Baaz’Hima avec son équipage, ainsi tout prêter au jeu que cela soit le journal de bord, l’effort vestimentaire ou les cargaisons de marchandises qu’il transportait pour le compte de son oncle. Après avoir payé les frais d’amarrages, il se rendit à la taverne du coin se restaurer avant de prendre la route pour le domaine de Solaria. Personne ne savait bien entendu que le premier fils, encore vivant, d’Arichis était de retour en péninsule. Et pour le moment, il souhaitait que cela reste ainsi bien que la situation entre Ydril et Soltariel allait peut-être jouer en sa faveur! Après avoir galopé toute la journée, il arriva enfin devant le domaine de son épouse. Il laissa son cheval dans le bois juxtaposant la propriété en l’attachant à un arbre et attendit que la nuit tombe pour s’y introduire. Le domaine était relativement calme malgré son immensité, mais fallait dire qu’Angelina était de nature discrète. Lorsque la nuit fût bien avancée, Oscario attendit le changement de gardes pour escalader une façade et enjamber un balcon pour se glisser à l’étage. Il connaissait la chambre de sa femme, mais savait également où se trouver celle de sa fille. Il longea un couloir, dépassa un hall et s’arrêta net lorsqu’il aperçu l’ombre d’un garde devant la porte. Il grimaça, recula puis s’introduisit dans une chambre juxtaposant celle de Faustina afin d’accéder à la sienne par la rambarde de la fenêtre. Ce fût plutôt casse-cou, mais il y arriva sans attirer l’attention. Il aurait pu assommer le garde, mais il aurait eu des remords à blesser celui qui veillait sur sa benjamine. La fillette dormait paisiblement, il resta à son chevet de longues minutes fier de la petite Anoszia qu’elle devenait avant de disparaitre de nouveau par la fenêtre pour escalader à nouveau la façade afin de se retrouver devant la terrasse de son épouse. Celle-ci ne fût pas simple à enjamber et il fit pas mal de bruit en passant par-dessus….
Au vue de l'heure tardive, l'on pourrait supposait que la dame de Solaria serait endormie ou tout du moins couchée, mais cela serait mal la connaitre. Installée a sa table de travail, son attention était portée sur quelques paperasses a la lueur des bougie. Ses longs cheveux cascadaient librement le long de son dos, l'encadrant tel un halo sombre tandis que son corps n'était couvert que par un ample vêtement blanc, bien trop grand pour elle. Une chemise qu'elle chérissait depuis cette nuit la a Velmone ou elle l'avait dérobée a un certain amiral. Bien que le tissu ne porte plus l'odeur de l’être aimé, il était imprégné de souvenirs, ses seuls compagnons de nuit désormais. Quand des bruits se firent entendre sur sa terrasse, il ne lui fallut guère plus d'une poignée de seconde pour s'emparer d'une des lames qu'elle dissimulait dans cette pièce. Elle se glissa dans l'ombre de sa fenêtre, attendant que l’intrus se manifeste. Qui qu'il soit, il aurait tot fait de regretter avoir tenter s'introduire a Solaria. La caresse d'une brise lègère sur ses jambes nues l'informa que l’intrus venait d'entrer, plus discrètement qu'il n'était monté visiblement. Sortant de l'ombre, Angelina glissa prestement la lame sous son cou, le prenant par surprise mais ce fut sans escompter sa propre surprise au moment ou elle aperçue distinctement les traits de ce malotru qu’elle s’apprêtait a châtier. " Par les dieux Oscario, que fais tu ici ? " Demanda t'elle abruptement sans pour autant avoir lâché sa lame. Son époux, ici, a Soltariel, sur ses terres, dans sa chambre. Soit elle s'était endormie a sa table de travail, soit il avait complètement perdu l'esprit, il ne pouvait en etre autrement.
Oscario sourit sous la pression de la lame que sa dame ne lâchait pas, elle aimait bien avoir ce pouvoir sur lui et en jouer. Il se racla la gorge avant de répondre. « Un homme n’a-t-il pas le droit de se rendre dans la chambre de sa femme ? » Bien sûr ce n’était pas ce qu’Angelina demandait, mais l’Anoszia demeurait fidèle à lui-même en toute situation.
Son épouse n'avait guère le cœur a plaisanter, si bien qu'elle ne releva pas sa pique. Laissant retomber sa main elle siffla d'un ton inquiet: " Mais enfin qu'elle déraison peut bien t'habiter pour te risquer ainsi a venir ici ? Que serait il advenu si tu t'étais fait prendre ?! " Tandis qu'elle disait cela, elle le bouscula légérement pour refermer la fenêtre et tirer un imposant rideau. " Vu ton sens de la discrétion, une chance que je n'ai point besoin de protection et que nul garde ne soit posté a ma porte. " Ce qui n'était pas le cas de toutes les chambres. Il avait été parfaitement inconscient de poser ainsi pied a terre, qu'importe que de par la guerre actuelle, la garde ducale est mieux a faire que de patrouiller dans les campagnes environnantes, tout ça aurait pue finir de manière dramatique et elle bouillonnait de colère a l'idée qu'il en avait cure et n'en n'avait fait qu'a sa tete. Sans doute était ce un peu dut au fait que elle meme aurait probablement pue agir de la sorte.
« Calmes-toi, ce n’est pas comme si mon portrait circuler dans toutes les garnisons du duché ! » Rétorqua-t-il en haussant des épaules juste après qu’elle l’eut bousculé. Ceux qui pouvaient le reconnaître se mêler peu à la populace et pour peu d’être prudent et ne pas divulguer son nom, personne ne pouvait le soupçonner d’être l’un des fils du Dragon.
Elle glissa son regard dans le sien en secouant la tete. " Que je me calme quand tu te risques a mettre pied sur une terre ou plus d'un homme voudrait ta tete sur une pique, mais oui pourquoi ne pas programmer un thé avec quelques notables du coin ? " Elle secoua a nouveau la tete. " Serait ce assez calme pour toi ? " Elle inspira un bon coup pour reprendre maîtrise d'elle meme avant de continuer d'un ton plus doux et un sourire taquin aux lèvres. " Tu aurais eut l'air malin si j'avait été du genre j'attaque d'abord, je pose les questions ensuite. "
« Oh je ne pense pas, je t’aurais maîtrisé bien avant que tu puisses me planter ta lame. » Provoqua l’Anoszia en l’attirant à lui par la taille afin de l’embrasser. Son contact chaud lui avait manqué, la proximité et la légèreté de sa chemise ne le laissèrent pas indifférent. Oscario se détacha d’elle pour s’adosser contre un mur en jetant un coup d’œil tout autour de lui. « Le duché est trouble à ce qu’il parait. » Fit-il remarquer en déposant finalement son regard sur les jambes nues de son épouse avec un petit sourire.
Avant qu'elle n'ait pue mentionner le fait qu'elle le trouver bien présomptueux, il l'attira contre lui pour s'emparer de ses lèvres. Le baiser fut rapide, si bien qu'elle n'eut guère le temps ni de s'en offusquer ni de le savourer. Un pli soucieux barra le front de la dame aux paroles de son époux: " En effet, bien que cela puisse t'avoir au moins permit d’être la sans encombres, il est heureux que tu ne te sois pas d'avantage aventurer au sud. Un conflit est déclaré entre Soltariel et Ydril, les jours passent et l'agitation montent .. Il se murmure que tout cela pourrait vite tourné en bataille de plus grande envergure ... " Elle jeta un regard distrait vers la porte." Je crains qu'il ne soit un peu compliqué pour toi de voir Faustina, depuis que l'on a essayé d'intenter a sa vie, un garde est toujours a proximité. Probable que cela lui sera quelque peu étouffant a la longue et que cela peu semblait extrême mais je ne peux pas toujours etre celle qui se met en elle et le poignard. " Lacha t'elle en posant a nouveau son regard sur lui. " Mais si tu veux passée un moment avec elle, je peux prétexter vouloir qu'elle dorme prés de moi et aller la chercher. " Nul ne s'aventurait a poser de question, tous mettraient cela sur le compte d'un cauchemar et le besoin d'une mère de se rassurer. C'était malgré tout un petit risque, mais elle ne pouvait décemment pas l’empêcher de voir sa fille alors meme qu'il était si proche d'elle et qu'il avait prit tant de risques pour etre la.
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Et le dragon visita le soleil. Mar 6 Mar 2018 - 18:46 | |
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Le sourire d’Oscario s’élargit. « Ne t’en fais pas, j’ai passé un moment avec Faustina avant de te retrouver. On garde bien sa porte mais sa fenêtre est simple d’accès. Ne la réveillons pas, le sommeil est précieux. » Sa petite avait bien grandi en un an mais elle restait encore un nourrisson ayant besoin d’être allaiter. Ses mains se croisèrent sur son ventre et ses yeux brillèrent d’une lueur qu’Angelina ne connaissait que trop bien. « J’ai entendu dire que cette garce de Tibéria avait perdu une bataille importante au port d’Ydril ! » C’était son ami Callisto qui l’avait tenu au courant de ce drame pour les navires soltaars après y avoir participé.
La dame de Solaria grinça des dents a la mention de sa cousine, pour éviter qu'une esclandre n'éclate, et ne réveille tout le manoir, elle se détourna de l'Anoszia prétextant d'aller remettre sa lame dans son secrétaire, ainsi il ne pouvait voir son regard étincelant. " Tout grief que tu pusses avoir contre elle, elle est ma cousine et tu connais ma position a son égare, je te prierais dont de ne pas avoir ce genre de paroles sous mon toit .. " Elle inspira lourdement avant de se tourner vers lui. " Tibéria a en effet connu un revers malheureux, il faut dire qu'elle est encore jeune et peu habituée a ce genre de conflits. De plus elle ne peut guère compter sur son époux ... " Une nouvelle lueur de colère traversa les yeux de la dame tandis qu'elle se tournait vers lui, mais cette fois ce sentiment n'était pas dirigé contre Oscario. Haussant soudain un sourcil, elle accrocha un regard inquisiteur a celui de son époux. " Comment se fait il que tu connaisses l'emplacement de la chambre de Faustina ou encore celui de la mienne ? Aurais tu placé un quelconque espion sur mes terres ? " L'idée ne la réjouissait guère, bien qu'elle pusse comprendre qu'il veuille garder un œil sur sa fille, mais n'aurait il pas pu lui en parler voila quelques jours tandis qu'ils s'étaient vus, bien que cela fusse brève et partiellement houleux.
Oscario haussa les yeux au plafond. N’en déplaise à Ange, mais Oscario ne pardonnerait jamais la trahison de Tibéria et il ne cesserait de la haïr qu’une fois qu’il aurait sa tête dans un panier. Toutefois, il ne releva pas, il n’était pas venu ici pour se disputer avec la Soltarii mais ce différent lui rappela cruellement pourquoi Angelina ne pouvait pas être considéré réellement comme l’une des leurs… Gardant ses pensées pour lui, il se décolla du mur pour aller s’asseoir sur le lit. « Hum, j’avais en effet quelqu’un pour me refiler des informations. »
Elle fut soulagée qu'il ne lance pas d’avantage le sujet concernant son ressenti envers sa cousine, cela ne les avait que trop souvent mener a une dispute et passa donc sur son agacement de se savoir épier. Néanmoins il y'avait des sujets qui ne pouvaient etre éviter. Elle s'approcha de lui sans toutefois le rejoindre sur le lit. Cette fois ils étaient seuls et elle désirait obtenir quelques réponses. " Tu n'as toujours pas répondue a ma question Oscario, que ce soit ce soir ou l'autre jour sur ton navire. Pourquoi es tu ici ? Rompant ainsi tes mots de jadis ? " Des paroles d'abandon et d'un choix auquel elle n'avait pas eu le droit de vote et qui l'avait tant fait souffrir. " Soites, tu as dit que c'était pour moi. Mais pourquoi maintenant ? Ou étais tu toute cette année ? Pourquoi ne pas avoir donner la moindre nouvelle ? J'ai crue devenir folle. Sais tu combien de fois j'ai crains le pire, crains que tu ne sois ... " Sa voix se brisa sur ses derniers mots et elle détourna le regard se maudissant de sa propre faiblesse.
Oscario lui attrapa la main afin de la guider vers ses genoux pour qu’elle y prenne place. Une fois dessus, il la ceintura de ses bras sentant sa peau chaude contre la sienne. Angelina était loin d’être dupe ou naïve, et le retour d’Oscario en même temps que le son de la guerre entre son comté et le duché n’était pas de la pure coïncidence. « Je ne pouvais pas t’écrire sans révéler ma position, j’effectuais des missions en mer pour la Compagnie de mon oncle et je ne touchais terre que très rarement. Je ne pouvais prendre le risque de voir mes missives interceptées, cela t’aurais mis en danger toi et ma fille. » Il prit une petite inspiration en caressant la cuisse droite de sa belle. « Puis le climat actuel me permet d’être ici incognito pendant que tout le monde est occupé ailleurs. »
Elle l'avait laissée l'attirer a lui sans résistance, peut etre pour mieux obtenir des réponses ou peut etre simplement pour sentir sa proximité. Elle pouvait parfois feindre mais elle ne pouvait se mentir a elle meme. " Le climat actuel t'a peut etre aussi attirer pour d'autres raisons que celui de ma compagnie ? " Elle secoua la tete, elle n'était pas dupe du fait que peut etre il lui cachait certaines choses, mais ses mots sonnaient justes car ils étaient ceux dont elle s'était elle meme bercer de longs mois durant, il avait garder le silence pour leur protection et non car il passait bon temps dans d'autres bras. Elle posa une main sur celle qui recouvrait sa cuisse avant de river son regard a celui de son époux. " Les dieux me sont sont témoins que j'ai essayée de te détester, maintes et maintes fois, sachant qu'il était parfaitement déraisonnable de t'aimer. Pourtant je ne parviens pas a oublier les sentiments que je te porte, ils font partis de moi, au meme titre que mon besoin de respirer. " Elle tendit son autre main vers lui, la glissant sur le cou de son époux ou elle dessina du bout des doigts le traçé d'une cicatrice récente qu'elle ne lui connaissait pas autrefois. " Comment est ce arrivé ? " Elle frissonna tandis que la vision d'une lame ayant faillie de peu faucher la vie de son époux s'imposait a son esprit.
« L’amour et la haine sont deux sentiments aussi fort l’un que l’autre. Je suis revenu grâce au conflit qui déchire ce duché, et j’en suis heureux car sans lui je n’aurais pas osé vous mettre en danger en revenant ici. » Ce conflit était une opportunité pour les siens, les Anoszia n’avaient eu cesse d’avoir des liens avec leurs cousins et familles en Ydril qui n’avaient pas pu les soutenir à l’époque car la cause était vaine, mais aujourd’hui où ils s’opposaient clairement à la Couronne que son père n’avait cessé de défendre et qui avait finie par le trahir, sa famille pouvait espérer un retour sur la terre de leurs ancêtres. Oscario frissonna sous le toucher de la Soltarii et sourit. « Des pirates scylléens. Rien d’incroyable. »
En réponse a son sourire et a ses mots, elle afficha une mimique taquine et se laissa aller un instant a la douceur de ce moment volé au temps. " Rien d'incroyable, par les dieux amiral je ne vous connaissait pas cette modestie! Seriez vous dont devenu humble sire d'Anoszia ? "
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| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Et le dragon visita le soleil. Mar 6 Mar 2018 - 18:47 | |
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Il haussa un sourcil, amusé. « Je ne vois pas de quoi tu parles, j’ai toujours eu cette qualité. »
Elle rejeta la tete en arrière pour laisser échapper un léger rire. " Je dois dire alors que tu étais fort doué pour le cacher. " Redevenant grave, mais sans que son regard ne perde toute la tendresse qui l'illuminait en l'instant, elle captura, entre ses paumes, les joues rugueuses de son époux tandis que son nez allait frôler le sien en une délicate caresse et que ses lèvres murmuraient tout prêt des siennes. " Que sommes nous en train de faire Oscario ? Est ce bien raisonnable que de croire en un autre avenir ? Ne sommes nous dont destinés qu'a nous croiser dans les rares instants ou le reste du monde détourne son regard de nous ? "
Il captura ses lèvres de pleine bouche tout juste eut-elle fini de prononcer ses mots en l’allongeant sur le lit, la surplombant légèrement de côté. Son baiser témoignait de tout son manque d’elle, son envie et ses caprices. Il glissa sa main sous la chemise afin de caresser son ventre travaillé par ses années d’exercices et de voyages. Lorsqu’enfin il décolla ses lèvres, il répondit. « Libre à toi de faire connaitre notre union, de revendiquer mon nom ou de porter nos enfants. Si je suis à Soltariel aujourd’hui, c’est que je ne compte pas quitter la péninsule avant d’avoir obtenu justice pour la trahison de notre famille. » Il avait dit notre.
Il y'avait si longtemps qu'il ne l'avait plus touché ainsi qu'elle en eut le souffle coupé. Sa proximité, ses caresses, la chaleur de son corps contre le sien, tout lui rappelant a quel point il lui avait manqué et a quel point elle avait ardament désirait retrouvée son contact. Elle frissonna tant de par ses gestes que par ses mots. D'un coté ils l'emplissaient d'un bonheur auquel elle n'osait croire et de l'autre ils la terrifiaient. " Tu comptes resté ... " Souffla t'elle d'une voix autant chargée d'espoirs que de craintes. Glissant une main dans les cheveux de son époux, tandis que l'autre venait se nichait sur son torse comme pour au choix le repousser ou l'attirer d'avantage a elle, elle murmura: " Bien que ce soit pure folie, ce n'est sans doute pas une mauvaise chose que tu sois ici ce jour, il y'a un sujet que je veux abordée avec toi. " A vrai dire lui et un bon millier d'autres, mais elle faisait référence a celui qui l'a préoccuper depuis l'après midi comprenant les récentes informations qu'elle avait appris et ce que pourrais avoir a lui coûter le retour d'Oscario dans ses bons droits. Elle inspira profondément avant de se lancer, comme si il lui fallait peser le moindre de ses mots afin qu'ils fussent les bons. " Si je t'annonçais qu'il existe une chance pour que tu pusses revenir a Soltariel, retrouver ta fille, récupérer une partie de ta vie d’antan et que pour cela il te fasse renoncer a une seule chose qu'en dirais tu ? " Son regard ne lâchait pas celui d'Oscario, il était emprunt de gravité, comme si elle redoutait sa réponse tout en étant prête a l'accepter.
Il embrassa son front, la connaissant beaucoup trop bien pour deviner la suite de ses mots. « La réponse est non. » Cela n’était pas dur de discerner ce qu’il lui coûterait afin qu’Angelina puisse peser dans les décisions du duché. « Nous nous sommes unis devant les Dieux et les Hommes Angelina, je ne rompt pas mes serments aussi facilement. Cela serait une trahison et un pêché mortel aux yeux de Néera que de la déshonorer de la sorte. » Il comprenait parfaitement ce qui avait amené son épouse à considérer cette offre que d’épouser quelqu’un afin de lui permettre de revenir.
Elle ferma les yeux sous la caresse de ses lèvres mais également pour s'imprégner de ses mots. Une part d'elle meme avait redoutée devoir formuler ses craintes, mais bien sur il avait deviner de quoi il retournait sans qu'elle dusse y mettre des mots. Tout deux venaient du meme monde et l'Anoszia savait comment il tournait. Son refus la soulageait, une infime partie d'elle meme ayant du considérer le fait qu'il pusse accepter pour retrouver sa fille. La question étant alors, aurait t'elle consentie a ce sacrifice pour lui et la réponse tout deux la connaissait tenter que cela eut pue faire le bonheur de Faustina et cela de son époux. " Je t'aime. " Murmura t'elle en guise de réponse et sitôt ces mots eurent franchis ses lèvres, attrapant Oscario par la nuque, elle l'attira a elle pour unir leurs bouches en un long baiser tandis que ses jambes venaient se glisser autour de la taille de son époux. Les yeux fermés elle oublia tout ce qui n'était pas lui ou elle, comme si ils n'avaient jamais étés séparer et comme si le reste du monde n'existait plu. En l'instant elle revivait.
Cela Oscario le savait, il ne lui retourna pas les mots afin de ne pas faire de cette scène une missédoise mais apprécia l’élan d’affection qui avait envahi Angelina. Sa main remonta le long de la cuisse de sa belle en des caresses appuyées tandis que son autre main s’employait à déboutonner la chemise qu’il reconnut comme étant la sienne. « Il est difficile pour une dame de vivre sans son Anoszia… » Taquina l’ancien amiral entre deux baisers en révélant la peau basanée par le soleil de la Soltarii.
La dite dame frissonna tandis que ses lèvres s'étiraient d'un sourire. " Ne sois pas trop présomptueux, c'est simplement que tu n'étais plus la pour porter cette chemise qui s'avère etre d'un tissu de qualité, alors pour éviter qu'elle ne se gâte au fond d'une armoire, je lui fait prendre l'air de temps a autre .. " Murmura t'elle entre deux baisers. Bien que les caresses de son époux lui obscurcissaient l'esprit tout en la faisant chavirer dans des volutes de plaisir exacerbées par le manque de cette dernière année , elle s'empara de ses mains l'air soudain soucieuse. " Oscario nous ne pouvons prendre de risques. Avec ton consentement je vais révélée notre union au monde. La plupart des nobles me connaissent bien, si un enfant était conçut, l'on serait que je ne suis pas femme a t'avoir tromper. La déduction coulerait donc d'elle meme, tu en serais le père, et cela pourrait trahir ta présence en péninsule. C'est trop dangereux .. " En effet au vu de l'absence prolongée de son époux, il y'avait bien longtemps qu'elle ne consommait plus les mélanges d'herbes pouvant la prémunir contre une grossesse. Puis outre ses craintes toutes légitimes, il restait une ombre entre eux. Lors de leur dernière dispute, Oscario lui avait déclaré que son père n'accepterait de donner son consentement a leur union que si il pouvait élever leurs enfants. Cela n'était certes pour l'heure plus un problème, mais Angelina ne reviendrait jamais sur ses mots de jadis, soit c'est elle qui élèverait leurs enfants, soit ils n'en auraient pas.
Oscario fût arrêté net dans son élan lorsqu'Angelina attrapa ses mains, laissant encore les boutons du haut de la chemise tranquille. " N'aies crainte, en Ydril, le pavillon Anoszia a d'ores et déjà été levé durant la bataille du port d'Ydril. On murmure notre retour dans les ports du comté, ce n'est plus qu'une question de temps..."
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| | | Angelina De Soltariel
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| Sujet: Re: Et le dragon visita le soleil. Jeu 15 Mar 2018 - 15:22 | |
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Angelina leva vers luis un regard grave, un mauvais pressentiment l'agitant soudain. " Qu'est ce qui n'est plus qu'une question de temps Oscario ? " Elle n'était pas dupe, elle savait que son arrivée en péninsule dans les instants ou Soltariel se faisait trouble n'était pas du fait du hasard, tout comme elle savait qu'il n'avait pas renoncé a ses envies de vengeance. Ce qu'elle ignorait en revanche c'est jusqu'ou tout cela risquait de le mener, de les mener. Sa main glissa, en une caresse délicate, sur la joue de l'Anoszia . " Le passé est au passé Oscario et rien ne serait changé cet état de choses, ne prends pas des décisions sous le motif d'une quelconque colère, il n'y'a déjà eut que trop de regrets et de désolation, qui sait si nous saurions capable de survivre a plus. " L'on aurait pu s'attendre a trouver trace de contrariété en sa voix, mais il n'en était rien, son intonation était chargée de tristesse et de seulement cela.
" Le passé forge le futur. Nous ne sommes rien sans notre histoire et celle de ma famille n'a pas fini d'être raconter. Ce n'est plus qu'une question de temps avant le retour des miens." Il préférait rester flou.
Elle redoutait ce que chacun de ses mots lui révélaient et plus encore ce qu'ils ne lui révélaient pas. Elle frissonna, son corps devenant aussi froid que de la glace. " Tu es ma famille et j'ose espérée etre aussi la tienne ... " Commença t'elle avant qu'un bruit étouffé ne les fasse tout deux sursauter. Le bruit se répéta et Angelina compris qu'il venait du salon privé attenant a ses appartements. L'on frappait a la porte. La dame de Solaria glissa un doigts sur les lèvres de son époux afin de lui indiquer de ne faire nul bruit, tant bien que mal elle se détacha de son étreinte, remit un peu d'ordre dans ses cheveux, se reboutonna et enfila une épaisse robe de chambre qu'elle noua solidement a sa taille. Jetant un dernier regard plein de regret a l'Anoszia, elle pénétra dans l'autre pièce par le biais d'une parois coulissante qu'elle laissa légèrement ouverte afin que la conversation pusse etre entendu d'Oscario et qu'au besoin il puisse prendre la fuite. Quand elle ouvrit, elle trouva devant la porte l'une des nourrices du domaine, entre ses bras un petit blondinet doux les yeux bleu brillaient de larmes. " Pardonnez moi de troubler ainsi votre sommeil en cette heure si tardive ma dame, mais le petit sire semble avoir fait un cauchemar et je ne parvins pas a le calmer. Je ne voulais pas risquée qu'il réveille ma damoiselle Faustina. " Angelina tranquillisa la femme d'un geste de la main avant de se quérir de l'enfant pour le transférer dans ses bras. " Vous avez bien fait. Vous pouvez nous laisser maintenant, j'irais moi meme le remettre au lit. " Le garçonnet s'agrippa a elle, nichant sa tete contre son épaule tandis qu'elle lui caressait les cheveux de façon apaisante. " Ma dame ne désire t'elle pas que je reste afin de l'aider a se remettre au lit et vous éviter de prendre froid en parcourant les couloirs ainsi vêtue. " La Soltariel secoua la tete, sans cesser de bercer l'enfant tout contre elle. " Nous nous en sortirons très bien, vous pouvez disposer. " La domestique n'insista pas d'avantage et les laissa seuls, sitôt qu'elle eut disparue la porte fut refermée et verrouillée. Angelina aurait volontiers rejoint son époux, mais elle craignait ce qu'il pusse ressentir envers le petit. Il l'avait vu a Langehack bien sur. Dans ses dernières volontés Oschide avait reconnu Torrance et Méliane lui avait donnée terre et rente, de ce qu'elle savait Linaelle n'avait pas été contre ses volontés. Malgré tout cela, elle doutait qu'Oscario ait vu d'un très bon œil le fruit de la liaison de son frère et de Castielle. Elle s'installa dont dans un imposant canapé tout en murmurant aux oreilles de l'enfant pour qu'il se rendorme. " Tout va bien Torrance. Ta maman te manque je le sais. Mais tout ira bien ... " Elle aurait aimée le lui promettre, mais elle en était incapable car, pour lui comme pour elle, il n'y'avait aucune garantie que tout irait bien. Serrant d'avantage le garçonnet contre elle, elle tenta de faire taire tant les craintes de l'enfant que les siennes.
Oscario grogna de mécontentement lorsque son épouse se retira de ses bras. Ce n’était pas ce soir encore qu’il retrouverait ses douceurs… Il se cala confortablement dans le grand lit en ajustant l’édredon derrière son cou en tendant l’oreille vers la discussion entre les deux femmes. Il comprit assez vite qu’il était question du bâtard d’Oschide issue d’une liaison avec une femme de basse extraction. Il ne savait trop quoi en penser, son père également. Angelina resta dans l’autre pièce tandis qu’Oscario commençait à somnoler, visiblement heureux d’avoir retrouver un vrai matelas sur terre ferme.
Après avoir passer de longues minutes a bercer Torrance, la dame de Solaria l'avait remit au lit, s'assurant par la meme que nul garde ne rode autour de ses propres appartements, ceci fait elle regagna sa chambre. Si elle avait craint de la trouver vide, son mari envolé, c'est au contraire une toute autre surprise qui l'y attendait. Oscario était toujours la, confortablement installé dans le lit et endormi comme un bienheureux. Les lèvres de la Soltariel formèrent un sourire attendri, tandis qu'elle s'approchait de lui. Le contemplant un instant, elle glissa une main sur sa joue, en une caresse aussi délicate que légère, avant de rabattre une mèche rebelle de l'Asnozia. Si en son cœur se mélangeait multitudes de sentiments a sa vue, il y'en avait un qui prédominait entre tous, c'était son amour pour lui. Elle se détourna, pour regagner son secrétaire, permettant ainsi a son époux de prendre un peu de repos et a elle de reprendre son ouvrage. Il avait bien mérité un peu de quiétude et elle, avait une lettre a écrire.
Fin du RP.
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