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| Quand Soleil et Dragon rencontrèrent les ténèbres. ( Solo ) | |
| | Auteur | Message |
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Angelina De Soltariel
Humain
Nombre de messages : 1020 Âge : 39 Date d'inscription : 06/07/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Née en l'année 980 cycle 10. Taille : 1M70 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Quand Soleil et Dragon rencontrèrent les ténèbres. ( Solo ) Sam 17 Sep 2016 - 17:20 | |
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A proximité du port d'Ydril. Favriüs, Enneade 2. 9 ème année du 11ème cycle.
Les paupières d'Angelina s'ouvrirent doucement, une douce lumière baignée la cabine d'Oscario, ce qui voulait dire qu'ils étaient au jour de leur arrivée a Ydril. Elle chassa la pensée en frottant ses joues contre le tissu de la chemise, qui était présentement le seul vêtement recouvrant son corps. C'était la un petit rituel, chaque nuit elle se relevait pour la mettre et chaque matin son époux prenait plaisir a la lui retirer, en vengeance de cette nuit a Velmone ou la dite chemise l'avait, selon ses mots, narguait. Elle sent un bras s'enrouler autour de sa taille, elle soupire de contentement, se retourne tout en se glissant tout contre le torse nu de son compagnon avant de poser un doigts sur son visage, y traçant chaque contour. Quand il tressaille, elle pose un baiser sur son font, son nez, ses pommettes, son menton et enfin elle cueille ses lèvres avec tendresse. Quand elle se détache, elle frotte son nez contre le sien. " Bonjour mon époux .. " Murmure t'elle tandis qu'elle niche son visage dans son cou. L'Anoszia ouvre les yeux, sourire aux lèvres tandis que la prise de son bras se raffermie sur la taille de sa femme. " Bonjour mon épouse. " Dit il en glissant une main sur sa joue, avant de descendre sur sa nuque, dans le col qui cache son cou, puis plus bas encore jusqu'a ce que ses doigts rencontrent le premier bouton d'une chemise qu'il se plait a retirer encore et encore. La dame hausse un sourcil amusé, tandis qu'elle emprisonne sa main dans les siennes.
" Puis je savoir ce que l'amiral croit faire ? " Demande t'elle avant d'embrasser un a un ses doigts sans que son regard ne quitte celui du dit amiral. Il affiche un air innocent tandis que sons bras délaisse la taille d'Angelina, descendant sur le haut d'une cuisse avant de remonter sur ses hanches, mais passant sous le tissu cette fois. " Cette chemise me nargue ma dame. " Clame t'il, sa voix enveloppée d'intonations rieuses, avant qu'il ne plaque ses lèvres gourmandes sur celles dont il ne se lasse pas depuis 3 Enneades. Le baiser est d'abord tendre, doux, puis leurs langues et leurs souffles se mêlent, témoignant de la fin de l'autre qui les animent tout deux. Ses doigts s'en retournent a la tache du déboutonnage tandis que deux bras se glissent sur son torse, le laissant frustrer quand ils l'écartent un peu de l'objet de son désir. La dame glisse ses paumes sur ses joues, accrochant son regard au sien puis son cœur battant la chamade, elle murmure pour la toute première fois. " Je t'aime. " Il lui avait fallut prés de 30 jours ensembles pour qu'elle ose enfin mettre des mots sur les sentiments dévorants, chaque jour plus grands, qu'elle ressentait pour lui. Aujourd'hui, maintenant qu'elle en avait la certitude et qu'elle se sentait prête a en accepter la vulnérabilité, elle n'avait plus aucune crainte a lui faire part de ses émotions. Pourtant ne voulant pas l'obliger a partager ses mots ou de craintes qu'un silence gênant ne découle de sa déclaration, elle plaqua sa bouche sur la sienne.
La réponse ne se fit pas attendre, accrochant ses deux bras a la taille de sa belle, Oscario l’entraîna avec lui tandis qu'il s'allongeait sur le dos, le corps d'Angelina étroitement écrasé contre le sien. Une de ses mains remonta sous le tissu qui lui cachait le corps de sa femme, du bout des doigts il caressa longuement sa colonne vertébrale de bas en haut, dans un geste d'une lenteur étudié qui la fit frissonné. Il ne délaissa ses lèvres que pour capturer le bleu de ses yeux dans les siens, tandis que de sa main libre il venait effleuré sa joue en une caresse légère. " Je ne peux pas te blâmer de m'aimer, ne suis je pas après tout le bonbon favori de ses dames ? " Taquina t'il en reprenant les mots que la Soltariel avait employée pendant leur première danse. Tandis qu'elle lui donnait un coup du plat de la main sur le torse, il poursuivit d'une voix caressante, avant de s'emparer a nouveau de ses lèvres. " Et qui n'aimerait pas le soleil alors qu'il vous embrase de sa chaleur comme nul autre ne le fait ? " Fermant ses yeux sous le plaisir de leur baiser, Angelina sentie son cœur se gonfler sous le coup de ses quelques mots, il n'avait pas dit qu'il l'aimait bien sur, mais pour lui cela sonnait pareil a un aveux et si il n’exprimait pas ses sentiments en mots, il les démontrait de par ses gestes et ses actions. Se redressant sur lui, brisant ainsi leur étreinte, il grogna de mécontentement avant de voir quels étaient les projets de la dame. Elle aida ses mains a retrouver les boutons de la chemise. " Je pensais que tu aimais porté ma chemise. " Plaisante t'il en se mordant la lèvre inférieure sous le spectacle qui lui apparaît bientôt, allumant en lui quelques désirs plus que familiers.
" Oh je l'aime, mais pas autant que j'aime sentir ta peau contre la mienne. " Murmure t'elle le regard habitait du meme désir que le sien. Si il parvenait encore parfois a la faire rougir par ses mots, les jours passés ensembles avaient donnés a la dame une assurance en matière d'intimité qui n'était pas pour lui déplaire, bien au contraire. Il glissa sa chemise sur ses épaules, non sans les effleurer doucement, puis le long de ses bras, tandis qu'elle terminait de l’ôter pour l'envoyer au loin. La Soltariel se pencha ensuite tout contre lui, glissant sa bouche dans sa nuque, y traçant un sillon brûlant avant de laisser ses lèvres s'égarer sur son torse, dont elle titilla du bout de la langue les pectoraux et le nombril. Ses doigts, eux glissaient avec agilité sur ses flancs, ses ongles le griffant légérement dans des endroits qu'elle savait sensible. N'y tenant plus l'Anoszia la fit basculer pour se retrouver a son tour au dessus d'elle. " Tu me rends fou le sais tu ? " Elle n'eut guère le temps de faire plus que sourire puisse qu'il la bâillonna d'un long baiser, tandis que leurs jambes se mêlés. " Port en vue .. " Braya une voix depuis le pont supérieur du navire, leur arrachant a tout deux un soupire. Oscario délaissa les lèvres de sa femme, mais seulement pour les laisser glisser lentement sur son menton puis sur sa nuque, qu'il prit plaisir a caresser de son souffle, avant de suivre le parcours de chaque veine du bout de sa langue. " Oscario .. " Laissa échappée Angelina dans un souffle pour qu'il cesse ou qu'il poursuive, ils choisi la seconde option, laissant sa bouche s'égarer plus bas encore, dans les courbes rebondie de sa poitrine, donc il agaça bientôt un mamelon du bout des dents, lui arrachant une gémissement rauque.
" Ou est l'amiral ? .. " Hey vous autres vous avez pas vus l'amiral " Braya t'on encore sur le pont, si bien que cette fois l'Anoszia laissa échappé quelques jurons. La dame le repoussa gentiment, capturant son visage entre ses paumes. " Quel langage mon époux .. " Taquine, sourire aux lèvres et lueur amusée dans les yeux, elle ajoute encore. " Il semble que devoir t'attende Sire amiral .. Et pas celui qu'il te plairait de remplir. " Collant son front au sien, il répond a son tour taquin: " Diantre qu'est il advenue de la femme timide et sans expérience que j'ai épousée ... " La dite femme glisse ses dents sur ses lèvres inférieures, ce tic la elle ne l'a pas perdu et elle ne se doute pas a quel point cela peut le rendre fou. " Te manquerait t'elle ? " Il laisse échappé un rire. " Par les dieux non, elle ne m'a que trop frustré, je ne suis point masochiste au point de tout recommencer .. " Quoi qu'il y'avait des choses plaisantes a recommencer pensa t'il en cueillant a nouveau ses lèvres .. " Oscario, t'es ou .. Amènes toi. " Cette fois c'est Angelina qui rit de bon cœur, tapant les épaules de son époux du bout des doigts. " Il n'est guère poli de les faire attendre alors qu'ils réclament ta présence .. " Il lui répond d'une longue caresse commençant pas ses épaules et descendant lentement vers ses cuisses. " Le monde réclame sans cesse ma lumineuse présence ma dame .. Le monde peut attendre, pas toi. " Leurs lèvres se mêlent a nouveau tandis que leurs corps se cherchent. " Oscario .. Oscario ... Faut que je vienne te chercher ou tu t’amènes ? "
La voix se rapproche, mêlée cette fois a quelques rires, si bien que la Soltariel le repousse franchement. " Vas y, ils sont bien capables de débarquer .. " " La porte est bloquée, ils ne nous ennuieront pas, ignores les simplement .. " Murmure t'il en se penchant a nouveau vers elle, mais elle ne se laisse pas faire et se dérobe, si bien qu'il maugréait. " Oscario .. " Il se laisse tomber sur le coté, libérant sa femme de son étreinte. " Par les dieux, je ne sais pas ce qui me retient de tous les jeter a la mer .. " Il se lève, enfile prestement pantalon et chemise, puis avant de quitter la cabine il murmure charmeur. " Je t'interdis de bouger avant mon retour et ne t'avises pas de te rhabiller .. " Elle rigole franchement, envoyant sur lui un oreiller qu'il évite sans mal. " Depuis quand crois tu pouvoir m'ordonner quoi que ce soit ? " Il lui renvoi l'oreiller .. " Ne peux tu pas un peu ménager mon ego femme ? " Elle fait mine de réfléchir, rie en secouant la tete, puis lui envoie un autre oreiller que cette fois il reçoit entre ses bras. " Attends un peu que je revienne et tu me paieras cela Angelina. " Susure t'il comme une promesse avant de débloquer la porte et de sortir, non sans lui avoir au préalable renvoyé l’oreiller. Sitot Oscario disparu de son champ de vision, elle se laisse retomber sur le lit, sourire aux lèvres. Si on lui avait prédis qu'un jour elle connaîtrait pareil bonheur, elle aurait refusée d'en croire le moindre mot.
Dernière édition par Angelina de Solaria le Sam 17 Sep 2016 - 18:30, édité 2 fois |
| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Quand Soleil et Dragon rencontrèrent les ténèbres. ( Solo ) Sam 17 Sep 2016 - 17:21 | |
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Ses dernières Enneades avaient étés un ravissement que meme ses craintes, de leur retour imminent a la réalité, ne parvenaient pas a ternir. Bien qu'il faille qu'elle avoue redouter le moment ou il faudrait se séparer, se cacher, ne partageant que de rares moments. Sa plus grande peur résidait dans l'après, la bataille qu'il faudrait mené pour que le patriarche des Anoszia consente a ce que leur union soit officielle. Les yeux de la dame de Solaria perdant de leurs éclats et son cœur se serrant, elle se leva rapidement pour faire barrage a ses tristes pensées. Elle alla quérir quelques affaires dans le tiroir d'un meuble puis commença a se vêtir, a nouveau le sourire aux lèvres en pensant aux chamailleries qui suivraient quand a son retour il la trouverait complément vêtue. Elle est en train de mettre ses bottes quand la porte s'ouvre a nouveau, toute concentrée a sa tache, elle ne relève pas la tete, demandant simplement: " Sommes nous arrivés ? " Seul le silence lui répond, elle se redresse tout sourire, pensant qu'il boude mais son visage se ferme rapidement, quand elle le voit. Devant la porte les bras ballant, la mine tourmentée, le bleu de son regard n'étant plus qu'un océan de rage et de chagrin, elle comprend que quelque chose de terrible est arrivé. " Oscario .. ? "
Comme si la voix de sa femme lui avait fait reprendre ses sens, il se retourna brusquement vers une chaise qu'il envoya violemment cogné au mur avant de s'en prendre a la table et a tout ce qui lui passait sous la main, ayant visiblement cure de se blesser. Angelina s'approcha rapidement, s'emparant de ses mains pour qu'il se calme. A son contact, il sembla retrouvait cours a la réalité, l'attirant brusquement contre lui, il la serra a l'étouffer, ses bras l'encerclant, son visage enfuit dans sa nuque. Elle accrocha ses propres bras dans son dos, son cœur cognant durement d'appréhension contre son torse. " Oscario, dis moi ce qu'il y'a je t'en pris ? " Il marmonne contre sa chevelure, des paroles dont elle ne comprend guère le sens. " Un pigeon .. Des nouvelles .. Tibéria .. Bannis .. Morts .. Perdu .. "Elle tente de s'écarter mais il s'agrippe a elle. Elle le repousse fermement, s'emparant rapidement de ses mains. " Oscario, il faut que tu m'expliques ce qui se passe. " Il la regarde longuement puis il soupire lourdement, avant de l’entraîner sur le lit ou il se laisse tomber sur le bord. Angelina s'agenouille devant lui, ses mains toujours étroitement liées aux siennes. " Nous avons tout perdus Angelina .. Ils ont bannis mon père .. mes frères .. moi . Ils nous ont tout pris, terres, biens, nom, titres .. Tout. " Lâche t'il amère, la voix emprunte de rage.
Elle caresse ses mains du bouts des doigts murmurant d'une voix douce, cherchant a la fois a comprendre et a ne pas le brusquer. " Comment ? Qui ? " Il détache ses mains des siennes pour les porter sur son visage avant de les laisser retomber sur ses genoux. Elle s’assoit a coté de lui, lui laissant le temps qu'il lui faut. " Je ne sais pas .. J'ai reçue un pigeon. Le message était bref, il faisait mention d'un complot, de la trahison de Tibéria, de notre bannissement .. " Sa voix se brise, il tourne un visage ravagé par la douleur vers elle. " Ce n'est pas tout Angelina .. Il y'a quelque chose que tu dois savoir. " Au son de sa voix cela semble bien pire encore que tout ce qu'il vient de dire, mais comment cela pourrait il etre ? Son cœur manque un battement. Serait ce Tibéria ? Il avait parlé de trahison, en aurait t'elle payer le prix. Elle sent les mains d'Oscario se glissaient sur les siennes. " C'est Oschide .. " Non. Elle se lève brusquement. Son cœur se brise lentement. Elle sait ce qu'il va lui dire. Elle le sent aux creux de ses entrailles, mais elle le nie, elle refuse de l'entendre. " C'est sa femme ? " Sa femme ou les enfants, cela sonne comme une probabilité acceptable, mais elle sait avant meme qu'il ne parle qu'il n'en est rien. " Il a été capturé par le marquis de Sainte Berthilde .. lui et .. Azénor. " Elle voit des larmes perlaient dans les yeux de son époux. Non pas ça, pense t'elle en s'approchant a nouveau de lui pour attirer son visage contre sa taille, qu'il enserre rapidement de ses bras. " Nous allons les sauver .. " Murmure t'elle d'un timbre sans émotions, mais elle sait qu'il est trop tard, elle n'a pas besoin d'entendre l'évidence, mais forcément il poursuit, sans doute pour s'en convaincre lui meme.
" Il sont morts Angelina .. " Elle le sent trembler tout contre elle alors que son propre corps reste inerte, fermer a la réalité. " Ces fils de chien les ont tués. " Il retient un sanglot, elle glisse ses mains dans sa chevelure qu'elle caresse, sans un mot le temps qu'il s'apaise. Mort. Oschide était mort. Elle ne peut l'accepter, pas qu'elle soit dans le déni, elle a bien compris ses mots. Trop bien et elle a mal a en mourir. Mais Oscario a besoin d'elle, son époux a besoin de sa femme. Elle ne peut pas ployée sous la douleur. Elle peut pas laissée le chagrin l'envelopper pour la briser irrémédiablement. Pour l'instant, elle doit etre forte pour lui. Au bout de plusieurs minutes il la repousse pour se mettre a sa hauteur, glissant son regard brillant de larmes dans le sien. " Je dois y'allé Angelina .. Je dois les venger, je dois retrouvé mes sœurs, ma fille .. Mon père, Sysiphe .. ou peuvent ils bien etre ? " Elle voit la colère prendre le pas sur la peine en son regard, elle pose une mains sur son torse et d'une voix maîtrisée elle ordonne: " Tu vas resté ici. " Il s'empare de sa main pour en embrasser la paume. " Je dois y'allé, c'est mon devoir. " Il la contourne, mais elle se place a nouveau devant lui. " Des devoirs tu en as aussi envers moi. Je suis ta femme. " Elle prends sa main qu'elle glisse sur sa poitrine la ou bat son cœur. Sa voix est plus ferme et froide qu'elle ne le voudrait, mais elle mets toute son énergie a ne pas s’effondrer. " J'ai besoin de toi. Qu'arrivera t'il si tu débarques a terre et que l'on t'arrête ? Qu'adviendra t'il de moi ? " Elle s'en moque bien dans le fond, mais elle doit trouvée moyen de le retenir.
" Je .. " Commence t'il, mais elle l'interrompt avant qu'il n'aille plus loin. " Si je te perds, je perds tout. " Elle pose son front contre le sien. " Tu as promis de ne jamais me laisser tomber. Ne m'abandonnes pas. " Souffle t'elle encore d'une voix brisée. Elle s'empare de ses lèvres dans un baiser qui a le gout du désespoir, elle y met un terme la première. " Je vais prendre une chaloupe et gagner Ydril. " Il se crispe contre elle, prés a le lui interdire mais elle ne lui en laisse pas l'opportunité. " Je vais faire la lumière sur tout ça. Je vais retrouvée ta fille, retrouvée tes sœurs. Je vais tout arrangée. " Promet t'elle son regard accrochait au sien. " Non. " Clame t'il fermement. " Il n'est pas question que ma femme prenne des risques a ma place. Tu ne quitteras pas ce navire Angelina, tu m'entends ? " Son intonation se fait menaçante, mais c'est a peine si elle s'en rend compte. Oschide est mort, voila ce que lui souffle en boucle son esprit et il n'est pas question qu'elle prenne le risque qu'on lui arrache également Oscario. Elle ne saurait le supporter, elle en a la certitude. " Je n'ai pas besoin de ta permission. Je ferais ce que j'ai a faire. Toi tu iras a Langehack, Méliane t’accueillera .. " Il enserre violemment ses mains dans les siennes. " Tu veux que j'envois ma femme a ma place et que je me cache derrière une autre .. Tu ne peux pas me demander ça en pensant réellement que je puisse m'y plier. " Il est en colère, elle le voit dans ses yeux, a la façon dont il la tient fermement. C'est une bonne chose, cela l'aidera a faire barrage a sa peine le temps qui sera nécessaire a ce qu'elle revienne vers lui.
" Je ne demande rien Oscario. Sois nous allons tout les deux a ydril, prenant le risque que tu sois reconnu et que nous soyons tous deux arrêtés .. Soit toi tu regagnes Langehack et tu me laisses retrouvée les tiens et te les ramenait. " L'Anoszia desserre sa poigne pour finalement glisser ses bras sur sa taille, l'attirant ainsi tout contre lui. Leurs deux cœurs battent vite. Il hésite, elle le sait. Il a peur pour elle. Son devoir lui commande d'agir. De retrouver les siens. Mais son etre lui réclame de protéger sa femme. " Nul ne sait que je suis ton épouse, je ne risque rien. J'aurais quittée Ydril d'ici a la tombée de la nuit. " Elle glisse ses mains dans son dos, ses doigts s’agrippent fermement a sa chemise. " Il n'y'a pas d'autres solutions Oscario, que tu quittes ce navire ou que tu ailles a Langehack, moi je vais a Ydril, rien ne m'en empêchera. " Il soupire lourdement, une de ses mains venant s'égarée dans la chevelure de sa belle dont il hume l'odeur pour apaiser son esprit et son cœur en déroute. " Pourquoi faut il que tu sois aussi impossible ? Par les dieux pourquoi de toutes les femmes, c'est vers toi que les dieux m'ont conduits ? " Elle répond avec quelques mots, qui un autre jour auraient étés une plaisanterie capable de les faire rire tout les deux. " Par ce que ton ego incommensurable avait besoin de trouver une résistance avant qu'il ne t’étouffe. " Elle s'écarte un peu. " Va a Langehack, fais le pour moi. " Souffle t'elle en une dernière supplication.
Les épaules d'Oscario s'affaissent, elle sait qu'elle a obtenue la victoire. Une victoire amère dont son cœur ne voulait pas. Mais elle se convint, comme elle l'a convaincue avant elle, que c'est la, la meilleure chose a faire. " Je vais allée a Langehack ma douce, juste par ce que je ne supporterais pas de te mettre également en danger, mais si il t'arrive quoi que ce soit .. " Elle le fait taire d'un baiser avant de se blottir brièvement contre lui. " Il ne m'arrivera rien. " Les mots sonnent t'elle une promesse, mais pourtant elle ne promet rien. Elle se détache a regrets. Il est temps de se séparer. Cet instant redouter, qui s'avère finalement bien pire que tout ce qu'elle avait pue imaginer. Il ne dit rien, la fixant l'air tourmenter, tandis qu'elle glisse quelques affaires dans un sac. Finalement il se détourne pour prendre plume et vélin. Au bout d'un instant il lui tends le document. " Cela te donne le droit de récupérer ma fille .. Si elle n'est pas avec mes sœurs, elle sera surement avec ma tante Sybille, elle ne te la donnera pas sans cela. " Dit il visiblement a contre cœur. Quand elle prend le vélin, leurs doigts s’effleurent et il retient sa main en soupirant. Elle ne lui laisse pas le temps de reconsidérer sa décision. Elle l’entraîne sur le pont ou on lui fait préparé une chaloupe. Les regards sont amères et consternés, mais aussi reconnaissant, car tous s'attendaient a voir l'amiral courir a sa propre perte, question d'honneur.
Dernière édition par Angelina de Solaria le Sam 17 Sep 2016 - 22:54, édité 5 fois |
| | | Angelina De Soltariel
Humain
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| Sujet: Re: Quand Soleil et Dragon rencontrèrent les ténèbres. ( Solo ) Sam 17 Sep 2016 - 17:22 | |
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Elle glisse ses lèvres sur celles de son époux, un dernier baiser pour se donner du courage. Elle y sent sa peine, sa colère, sa frustration, tandis qu'il s'agrippe a elle, le prolongeant longuement. Elle le laisse faire, leurs souffles et leurs langues se mêlant tandis que leurs corps se pressent l'un contre l'autre. Elle se moque bien du fait qu'ils ne soient pas seuls et des regards qu'elle sent sur eux. Il en a besoin et elle aussi. Quand ils rompent enfin leur étreintes, il embrasse chacune de ses mains. " Ne prends pas de risques. " Un pale sourire. " Tu me connais. " Il secoue la tete. " C'est bien ce qui me fait peur ma dame. " Elle sent qu'il risque de revenir sur son choix d'un moment a l'autre alors elle se détache, il retient ses doigts aussi longtemps qu'il le peut puis il la laisse partir. Elle jette un coup d’œil aux marins présents. " Ne le laissez pas changer de cap, Langehack et nul part ailleurs sans quoi chacun de vous aura a faire a moi. " Quelques sourires. " On l'attachera au mat si il le faut ma dame .. " Oscario les regarde l'air furieux, mais témoignant malgré tout de l'amitié qu'il leur porte, malgré l'incroyable tristesse que reflète ses yeux. " Certains oublient ici qui est l'amiral. " De francs sourires. " L'amiral a toujours dit que nous ne devions obéir qu'a un Anoszia .. la dame est une Anoszia. " Un clin d’œil vers la dite dame qui se penche pour poser un baiser sur le front de cet homme qui les a marié, en des temps plus heureux, sur l'archipel de Frimas. Il rougit avant de l'aider a gagner sa chaloupe.
Oscario s’approche du bastingage, ses mains s'y crispent tandis qu'il suit du regard, aussi longtemps qu'il le peu, la silhouette de sa femme. Angelina s'accroche un moment au bleu de ses yeux avant de se détourner, le cœur en miette. Ses joues sont toujours sans larmes. Mais la peine menace de la submerger chaque seconde un peu plus fort, a mesure qu'elle s'éloigne du navire. Elle pose pied a terre dans un genre de brouillard qui l'engourdie toute entière, ses pas sont pressés, dures, jusqu'a ce qu'elle trouve une ruelle calme. Un cul de sac sans regards pour se poser sur elle. Oschide avait été capturé. Elle n'avait pas été la pour le savoir, pour s'en inquiéter, pour partir a son secours. Elle lui avait fait défaut pour la toute première fois et il en était mort. Il était seul, loin des siens pendant qu'ignorante elle profitait de son bonheur. Les larmes coulent, inondant bientôt le col de sa chemise. Son corps est secoué de tremblements tandis que les souvenirs défilent en son esprit, chacun déchirant un peu plus son etre. Le bleu de ses yeux, si semblable a celui de son frère, son sourire, leurs plaisanteries, toutes les fois ou elle l'avait sauvée, cette première fois ou ils avaient dansés .. il était mort, mort, mort .. La douleur que ça lui provoquait était intolérable, insupportable, menaçant de l'engloutir toute entière. Ses mains se posent a plat sur le mur. Elle suffoque. Elle est submergée. Cela la brise. Elle ne peut pas le permettre. Ses mains s’abattent violemment sur la pierre, une fois, deux fois et encore plus de fois qu'elle ne peut le compter. Jusqu’à ce que le sang saigne, jusqu’à ce que la douleur physique prenne le pas sur la douleur émotionnelle.
Elle pose ses yeux sur ses mains tremblantes et ensanglantées tout en se laissant glisser sur le sol. Les ténèbres étaient de retour et elle les avait laissée gagner, mais il le fallait. Elle ne pouvait se laisser aller a sa peine, elle devait etre forte. Oscario avait besoin d'elle. Sa peine prévalait sur la sienne. Il avait tellement perdu. A coté sa propre douleur n'était rien. Elle devait trouver moyen de l'en protéger, de l'en guérir. Elle fourrage dans son sac, bande ses plaies en grimaçant puis du revers de la main essuie son visage ravagée de larmes. Elle avait suffisamment pleurée, le temps du deuil viendrait bien assez tot. Elle se redresse puis le regard déterminé, elle reprend son chemin, sa destination Velmoné. Le soleil décline lentement quand elle parvient enfin a la demeure des Anoszia. C'est étrangement calme. Elle pénètre les lieux sans que personne ne l'en empêche. Dans les jardins, elle tombe sur une femme, l'air revêche, un verre de vin en mains, occupée a brayer des ordres a distance. Elle pose un regard méprisant sur sa tenue de voyage. " Je suis .. " La femme lève une main pour l'interrompre. " La dame de Solaria, oui oui... Je sais qui vous êtes, vous avez passée la soirée a roucouler dans les bras de mon neveux au mariage de son père. Difficile a oublier. " Angelina sent ses joues s'embrasaient d'une couleur traîtresse, mais elle n'essaie pas de s'en justifier, l'heure n'est point a cela. " Je cherche Cecyllia, Cornelia ou Lucrezia. " La femme porte son verre a ses lèvres avant de répondre.
" Vous arrivez trop tard ma petite, elles sont parties. " " Parties ? " C'est une voix amère et triste qui lui répond, loin du ton hautain employé précédemment. " A l'enterrement d'Oschide. " La dame de Solaria serre ses paumes, ce qui la fait tressaillir. Douleur physique pour oublier le reste. " Je dois remettre ceci a Sybille d'Anoszia. " Dit t'elle simplement en sortant le vélin, rédigé par Oscario, de son sac. La femme s'en empare l'air intriguée. " Je suis Sybille. Vous savez ou est mon neveu ? " Angelina hoche la tete. " Il est en sécurité, il vogue vers Langehack. " Un fin sourire étire les traits de l'Anoszia. " Enfin un, qui ne soit pas dénudé de jugeote. " Elle déroule le message qu'elle lit avant de reporter un regard étonné sur la dame de Solaria. " Il veut que je vous confie Faustina. " Elle désigne les bandages qu'elle semble venir d'apercevoir. Angelina hausse les épaules, l'air innocent. " Une maladresse, je crains que mes paumes n'aient rencontrées un mur. " Point de mensonges en ses mots après tout. " Maladroite avec ça et il veut que je vous confie sa fille. Il faut qu'il se soit sacrément entiché de vous pour oublier tout bon sens. Ah les hommes. " Claque t'elle. La dame de Solaria redresse les épaules, tout en accrochant son regard au sien. " Il n'arrivera rien a Faustina tant qu'elle sera sous ma garde. Je donnerais ma vie pour elle si nécessaire. " Sybille fait appelé un esclave, faisant mander qu'on amène l'enfant, avant de répondre. " Pas besoin de prendre un air si mélodramatique ma fille .. " Puis contemplant longuement la Soltariel, elle ajoute. " Je commence a voir ce qui l'a séduit chez vous. "
Une nourrice apparaît, une adorable fillette d'a peine un an dans ses bras. L'Anoszia désigne Angelina qui se retrouve bientôt a cueillir la fille d'Oscario dans ses bras. Le bleu de ses yeux fait coulé une larme sur ses joues. L'enfant se blottie contre sa poitrine jouant avec le revers de sa veste. Le cœur de la dame de Solaria se gorge de tendresse. " D'ordinaire elle est plus farouche avec les étrangers. Vous semblez avoir un don quelconque pour amadouer cette famille .. " La Soltariel sourie faiblement. " Je ne suis pas une étrangère. " Elle avait mit Faustina au monde et avait veillée sur elle, en compagnie de Cornélia, durant les premières énneades de sa vie. Elle ferme les yeux, savourant le réconfort que lui apporte cette étreinte. Fière et soulagée de porter contre son cœur une partie de son époux. Elle allait tenir sa promesse, elle allait lui ramener sa fille. Faustina était une promesse d'avenir, dont ils avaient tout les deux cruellement besoin. Elle passa plusieurs heures a discuter avec la tante Sybille, apprenant tout les détails sordides de cette affaire et tout les drames qui étaient venus s'abattre sur les Anoszia en leur absence. Elle ressortie de cette discutions pleine de colère et de tristesse, mais surtout tourmenté pour son aimé. Elle craignait qu'Oscario ne se pardonne jamais d'avoir fait défaut aux siens. Et tout ça par sa faute, par qu'il l'avait rejoint en Nanie pour l'épouser. Égoïstement et elle s'en voulait pour cela, Angelina remerciait les dieux qu'il ait été préserver de toute cette folie. Au lendemain matin elle quitta Velmoné en compagnie de ce petit etre qui lui était désormais aussi précieux que son père le lui était, sans avoir pue convaincre Sybille de les accompagner. L'Anoszia avait clamée qu'il faudrait employé la force pour qu'on la fasse quitter leurs terres. Angelina due battre des records de vitesse, poussant son corps jusqu'a l'épuisement pour gagner Langehack a temps, mais elle y parvint a la veille de l'enterrement. Fin du Rp.
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