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 Arcam le Menteur

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Sapientia
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MessageSujet: Arcam le Menteur    Arcam le Menteur  I_icon_minitimeMar 27 Sep 2016 - 18:24


Arcam le Menteur
Mensonge - Illusion - Passion - Décadence
Pulsions - Théâtre



Arcam le Menteur  769248Arcammasque

Sommaire :
  1. Théologie
  2. Organisation séculaire
  3. Clergé



I. Théologie


En Péninsule, Arcam se fait discret, pour ne pas tout simplement dire absent. Ennemi héréditaire de Néera, Mère des Hommes, le culte de la DameDieu empêche toute implantation officielle d'un clergé d'Arcam et même les fêtes données en son honneur sont vues d'un mauvais oeil.

Arcam est la divinité la plus obscure du culte pentien péninsulaire et les habitants d'Ithri'Vaan seraient choqués de voir à quel point leur si cher dieu des arts est dépeint uniquement sous ses traits les plus sombres. En tant que dieu de la Décadence, mais également du mensonge et des plaisirs, il agite les passions humaines et fait naître les trahisons les plus ignobles. Malin, il dévoile rarement ses cartes et est reconnu pour avoir mille visages. Sa ruse et ses Chants lui confèrent un pouvoir de persuasion inégalé : le pouvoir de manipuler directement les cœurs des Hommes comme ceux des dieux.

Ce personnage considéré comme ambigu en Anaëh et en Ithri'Vaan est désigné comme coupable de presque tous les maux en Péninsule. Parricide, Menteur, Traître, Blasphémateur (ce qui pour un dieu est quand même le comble), cette divinité extrême, Chaotique et sans attache pourrait être l'opposé de la DameDieu qui prône l'équilibre et l'Ordre malgré son bienveillant don du Choix. Il est celui qui opère en coulisses, s’immisçant dans les esprits et s’accaparant les pensées les plus inavouables pour les tordre jusqu'à ce qu'elles dévorent leur hôte. Pour lui, le monde est un théâtre dont il est le marionnettiste. Il joue autant avec les autres divinités qu'avec les créatures de Miradelphia.

Il est le dieu tutélaire des prostituées, des escrocs en tout genre et, paradoxalement, des amoureux. Les arts et la beauté dans ce que le concept peut avoir de plus pur sont, contrairement à l'Ithri'Vaan, placés sous la tutelle de Néera.





I.2.1. Symboles associés :
·         Attributs: le miroir et le masque
·         Symbole : un masque de théâtre qui rit d'un côté et pleure de l'autre
·         Couleurs : violet et noir
·         Élément : aucun
·         Magie associée : Immatériel (illusion et contrôle de l'esprit)

I.2.2. Épiclèse :
Le Menteur
L'Ennemi
Le Barde
Le Voyageur
Le Fripon
L’Amant



I.2.3. Iconographie
Comme il n'existe aucun temple ni aucun lieu de culte fixe, il n'existe pas de représentation traditionnelle d'Arcam. Chaque artiste ou Artisan voulant pour une raison ou une autre l'immortaliser le fait avec ses propres codes car on murmure qu'il est capable de revêtir n'importe quelle forme. Le seul point commun des représentations est généralement la présence de ses attributs divins : le miroir (parfois brisé) et le masque de théâtre.





Arcam est avant tout un dieu retord, mesquin et revanchard qui manipule les Hommes et les dieux pour son divertissement. Il ne cherche aucune valeur sinon le chaos des passions, des sentiments et la manipulation pour le sport. Il se repait des retournements de situation, des drames et des trahisons des Humains comme d'autres vont au théâtre.

Alors qu'il est un dieu ambivalent mais pas foncièrement mauvais dans les autres régions de Miradelphia, le portrait d'Arcam connu en Péninsule est éminemment malveillant.
Il est considéré comme le dieu de la malice et de la sournoiserie ; la passion qu’on lui attribue n’est jamais dépourvue de souffrance ; s’il distribue chance et pouvoir, ce n'est qu'une illusion passagère pour mieux ferrer son jouet du moment ; et quant à son pouvoir de manipulation, il bouscule les limites de la raison et du bon sens.

Néera et Arcam sont tous deux des êtres sans attaches. Cependant, là ou la déesse est associée à une idée bienveillante et noble de la liberté, sont attribués au Barde l'anarchie et les pulsions destructrices ou égocentriques qui en découlent. C’est une croyance qui place l’individu (ses désirs, ses craintes, ses haines…) avant la communauté. Le Chaos avant l'ordre et l'équilibre. L'envie avant l'honneur. L'égoïsme avant la bienveillance. La vengeance avant le justice.

Si Néera est le Bien, dans la bouche des Péninsulaires, Arcam est synonyme de Mal.





Les Chants d'Arcam ne sont pas créateurs comme les pouvoirs de Kyria et Tyra. Ils n'apportent pas le Souffle comme celui de sa jeune sœur Néera. Il contrôle. Il brouille. Il transforme. Il manipule. Il cache. Il révèle. C'est directement dans le Souffle et l'esprit des Hommes et des dieux que les Chants d'Arcam prennent leur source.

Mais ce qu'il ne sait créer, il l'inspire et attend que cela germe pour regarder la vérité d'une seule note par mille yeux différents. Arcam n'est que subjectivité.

Les Chants d’Arcam exacerbent les émotions. Ils exposent les désirs les plus inassouvis de ceux qui les entendent et, à travers eux, les contrôlent ou les déchainent. Ils ont notamment bercé l’Ithri’Vaan durant le Voile, exhortant les adeptes à bâtir un temple en l'honneur du Barde.






Tyra, lorsqu'elle entendit chanter Arcam pour la première fois alors qu'il venait juste d'apparaitre sur une île au milieu de son royaume, en ressentit une Jalousie extrême. Pour la première fois, l'ombre s’instilla dans le cœur d'un être. Elle tenta de le tromper, de le combattre, de lui voler les secrets de ses chants. Mais rien y fit.

Beau joueur, Arcam courra le monde sans prendre ombrage des tentatives de la déesse des océans. Il chantait insouciant... jusqu'à ce que vienne l'heure de la vengeance.

Dans ses voyages, il vit Kÿria et il vit Othar. Il sut ce qui s'était passé. Et il décida que l'heure de la vengeance avant sonné. Alors il chanta pour Tyra.

Et dans le cœur de la déesse naquit l'Amour. Un amour fou et irraisonné qui la lierait pour toujours à Othar.

Elle se précipita vers le Guerrier, mais lorsqu'il ôta son Voile, il la repoussa avec dégoût. Le cœur brisé, Tyra jura la perte d'Othar et celle d'Arcam.





Othar avait repoussé Tyra car il la trouvait répugnante. Il ne rêvait de conquérir qu'un seul être : Kyria. La Première des déesses qui avait tissé de ses mains les blés et les boeufs pour se tenir compagnie. Frêle et farouche, elle avait fui jusqu'aux confins du monde à son approche. Le Guerrier avait retourné la moitié du monde pour la retrouver, durant mille ans leur jeu avait continué. Puis Tyra était arrivée, ouvrant un océan entre eux. Il n'avait plus jamais revu celle qui symbolisait sa victoire.

Pour se venger de l'outrage du Guerrier, Tyra ourdit un complot. Elle mentit à Kyria pour l’amener à un lieu de rendez-vous qu'elle avait prévu pour Othar. Lorsque le Guerrier arriva, sûr de trouver sa proie, Kyria s'enfuit, mais Tyra eut le temps de le pousser dans les abimes.

Chaque jour, elle venait offrir la liberté au Guerrier contre la promesse de la prendre pour amante. Chaque jour il refusait. Mais Arcam lut en lui. Il savait que le dieu Prisonnier était prêt à se rendre pour se tourner vers de nouvelles conquêtes et continuer son œuvre... Alors il chanta de nouveau.

Et dans le cœur d'Othar naquit le Désir. Un Désir brûlant qui jamais ne serait assouvi, le rendant fou d'une fureur sans limite.

Pieds et poings liés par ce désir, il continua à refuser les avances de la Mort. Et resta prisonnier pour le reste des Temps.




Puis un nouveau Voile eut lieu. Apparut alors une jeune femme. Averti par ses voyages, Arcam fut le premier sur les lieux... et lorsque la voix de la jeune déesse fendit les cieux, il vit le monde se métamorphoser. Son sang se glaça.

Terrifié, Jaloux, Furieux, il s'élança sur la jeune femme pour l'étrangler. Il serra, serra si fort que sa vie commença à disparaitre. Mais avant que son existence ne s'efface, Tyra ouvrit un océan sous les pieds d'Arcam et sauva la jeune Néera.

De cette première tentative de meurtre, Néera resta muette. Plus jamais un être, qu'il soit mortel ou divin ne put entendre son chant. Du cadeau qu'elle aurait put faire au monde, il n'en reste qu'un Souffle.





L'Océan emporta Arcam jusqu'au plus profond de ses entrailles. Il fut déposé sur une île sous-marine, entourée de l'immensité de l'Océan. Une Île que jamais plus il ne pourrait quitter. Ainsi le Voyageur devint Prisonnier.

Ainsi les dieux furent vengés.





II. Organisation séculaire


Il n’existe pas de temple d’Arcam dans la péninsule. Néanmoins, on retrouve de discrètes alcôves camouflées dans certains lieux auxquels il est traditionnellement rattaché : les maisons de jeux, les bordels, les compagnies de théâtre… Les cultes de Néera, Tyra et Othar refusent tout établissement de structures en l’honneur d’Arcam au sein de la péninsule. Une situation qui renforce le caractère déjà intrinsèquement itinérant des membres du clergé du Barde... si on peut parler d'un clergé.    

L’unique temple d’Arcam de Miradelphia se trouve à Naelis. Il a été bâti suite au Voile lorsqu’Arcam aurait quitté son île pour rejoindre l’Ithri’Vaan. De plus, le visage d'Arcam tel que vénéré par les estréventins est fondamentalement différent de celui de la Péninsule.



Rendre hommage à Arcam se fait... ne se fait généralement pas.
Que ce soit de la voix ou du geste, il est très mal vu de s'en remettre à ce dieu corrupteur en Péninsule. Mais pour ceux qui voudraient tenter l'expérience, il n'existe aucune prière traditionnelle le concernant... autre que les prières pour se protéger de lui en invoquant les autres dieux, bien sûr.

On murmure qu'on l'honore à chaque fois que quelqu'un se livre à de basses pulsions ou à des arts nouveaux qui ont pour vocation de corrompre la jeunesse.

Par ailleurs, le culte d’Arcam est également associé à des rituels encore plus obscurs et sévèrement réprimés par les autorités morales. Certains sacrifices d’animaux ayant pour but la divination sont rattachés à la foi arcaménite. Des rituels arcamenistes sont organisés pour rendre la jeunesse, punir un ennemi, maudire quelqu'un... On raconte que des sacrifices humains ont parfois été exécutés, mais ces derniers sont non-avérés et pourraient n’être que des rumeurs blasphématoires répandues par les membres des autres cultes religieux afin de tenir le peuple éloigné des dangereuses voies du mensonge et de la tromperie.



Aussi étrange que cela puisse paraitre pour un dieu des passions, Arcam n'est pas représenté lors des mariages... Ceci est surement l'une des preuves les plus révélatrices qu'en Péninsule, sa fonction de Mauvais dieu, du mensonge, de la trahison et des pulsions a pris totalement le pas sur son aspect ambigu de nature.




"Qui porte un masque prête ses yeux au Menteur" - Une superstition répandue en Péninsule veut que quiconque regarde une personne masquée dans les yeux risquerait de se faire ensorceler par Arcam.


Le Masque est un symbole fort, relié à Arcam. Tout en étant un outil de jeu fantasque dans certains bals du Sud, le fait de porter un masque à l'extérieur de telles frivolités (qui ne sont pas toujours appréciées des autorités morales d'ailleurs) est extrêmement mal vu, que ce soit par le petit peuple, la noblesse ou les différents clergés. Au fil du temps, il est même devenu une représentation du dieu aux mille visages en lui-même et un millier d'adages, de proverbes, de légendes et de contes mettent en scène des personnes masquées... et jamais pour de bonne raisons.



III. Clergé



Il n’y a pas de mission unique conférée aux prêtres d’Arcam. Leurs activités sont aussi variées que les Humains sont différents... et que les desseins d’Arcam sont insondables. Bien que largement dénigrés par les autres clergés et officiellement absents de la Péninsule, quelques prêtres ont endossé le rôle de prêtre noir et se sont liés aux lieux les plus sombres des royaumes humains. Patrons des assassins, des prostitués, des parieurs, des alcooliques, des marins, des drogués, des voleurs et de tout ce qui grouille lors d'une nuit sans lune.

Certains, plus mesurés, arpentent les chemins, disant assurer le mouvement perpétuel de la société de manière sous-jacente et sont particulièrement attentifs aux individus en marge des communautés. Mais étant donné les années de trouble que la Péninsule vient d'essuyer, on leur impute souvent une responsabilité surnaturelle et ceux portant le symbole du Voyageur sont de plus en plus souvent retrouvés sur le bas côté des routes...



Les prêtres d’Arcam n’ont pas d’habit spécifique et la plupart, à l'égal de leur dieu masqué, ne se dévoilent pas au grand jour. Il n'est pourtant pas rare que d'une façon discrète, les adeptes marquent leur penchant : un pendentif sous les vêtements, un tatouage caché, des habits noirs et violets...

Devenir prêtre est plus un choix personnel qu'un apprentissage en péninsule. N'ayant pas de dogme écrit ni de cérémonies dans cette partie du monde, n'importe qui peut se prétendre prêtre et l'être par ce simple dire... à ses risques et périls.



III.3.1. Les Prêtres
L’absence de structure du culte d’Arcam sous-entend une absence totale de hiérarchie en Péninsule. Le fait que le mensonge, l'anarchie et le désordre soient parmi ses attributions ne doit pas plus aider.



III.4.1. Le clergé d'Othar
Les relations entre le clergé d’Othar et le culte d’Arcam ont toujours été des plus tendues. Pour le Guerrier féru de vérité et de droiture, le fait qu'Arcam ait implanté en lui le Désir qui a causé sa perte est aussi impardonnable que les moeurs du dieu lui-même.

III.4.2. Les adeptes de Kyria
Par son importance mineure et sa portée sur le superstitieux, le culte de Kyria ne se met personne à dos. Parce qu'il fait partie du culte péninsulaire, le clergé de la déesse des moissons refuse toute négociation ou association de celui d'Arcam, mais c'est plus un emboitement de circonstances qu'une haine divine.

III.4.3. Le clergé de Tyra
La jalousie légendaire de Tyra à l’égard d’Arcam n’épargne pas les relations entre les deux cultes, pas plus que l'emprisonnement de ce dernier par son aînée. Jamais ces deux clergés n'ont put se mettre d'accord. Pour l'un, les Arcamenites sont de dangereux fous assoiffés de chaos. Pour les autres, les Tyriens sont des traditionalistes obtus incapables de prendre une bonne décision et coupables d'un crime immonde : l'emprisonnement des sentiments.

III.4.1. Le clergé de Néera
Le clergé de Néera est le plus farouchement opposé au culte d’Arcam. Là ou Néera procure vie et amour fraternel et mesuré, Acam sombre dans la débauche inféconde et les pulsions extrêmes. L'opposition entre les deux clergés est telle qu'un homme prononçant le nom d'Arcam dans un temple de Néera se rend coupable de blasphème.


Le Théâtre d’Arcam est la plus grande compagnie de théâtre de la péninsule. Itinérant, il ne reste souvent que très peu de temps au même endroit, toujours chassé par les autorités religieuses du culte de Néera. En campagne profonde, la compagnie reçoit moins de résistance qu’aux abords des villes.
Les comédiens du Théâtre d’Arcam sont autant une légende qu'un groupe réel. Faisant rêver les jeunes gens aventureux et cauchemarder les enfants turbulents menacés d'enlèvement, leur aura de mystère les précède. Certains jeunes gens en quête d’une petite dose de dévergondage échappent à leur famille le temps d’un soir pour assister aux représentations.

Sexe, politique, religion, tout y passe : le Théâtre d’Arcam est délibérément irrévérencieux. Exclusivement comique, il se moque des grands de la péninsule ainsi que des corps ecclésiastiques des cultes majeurs. Sa taille varie beaucoup selon les candidats mais on raconte qu'ils seraient une petite cinquantaine. A cause de la persécution qu’ils subissent et du fait qu’elle fasse partie intégrante de leur style de vie, ils sont capables de lever le camp très rapidement et de prendre la poudre d’escampette avant que les autorités ne leur mettent la main dessus, laissant parfois quelques babioles étranges dans leur sillage.
Chaque représentation est précédée et suivie de célébrations en l’honneur d’Arcam : chants, danses et déclamations auxquels l’audience est invitée à prendre part.

Les rumeurs de l’arrivée du Théâtre se propagent toujours moins d’un jour avant le début des représentations et le lieu n’est communiqué que par le bouche à oreille.    


III.6.2. Les Marginaux
Les Marginaux sont un groupe d’individus tous plus fous les uns que les autres. Vivant en périphérie des villes et des villages, ils sont connus pour se balader dénudés, danser de manière frénétique et être incapables de faire preuve de raison. L’existence d’un tel groupe n’a jamais été avérée mais cette légende est souvent utilisée pour empêcher les jeunes enfants de s’aventurer en dehors des limites de leur communauté. Elle a été rattachée à Arcam au fil des temps ; il est dit que le Barde se joint à leurs danses les soirs de pleine lune.


(copyright) Rédaction : Halyalindë Yasairava et Livanek
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