L'appel du coeur. ( Corespondance Irys. )

Favriüs, Jour 1, Enneade 3. 9 ème année du 11ème cycle.

Au lendemain de l'enterrement de son époux, il n'avait pas été chose aisée que de prendre la plume pour la duchesse de Langehack. Néanmoins le fait que s'eut été cette fois pour des choses un peu plus heureuse, que ces dernières Enneades, avait aidé. Écartant sa peine et sa douleur, elle avait espoir que de par ses mots, elle pusse donnée un dénouement heureux a une situation, qui en ces temps de malheur perpétuel, était une source de réjouissance pour la famille de son regretté Oschide. Si elle se sentait que par trop impuissante de l'injustice qui avait ruinée leur vie a tous, au moins cette fois jugeait t'elle pouvoir avoir quelques influences bénéfiques.  

A Irys d'Arosque, Haute-Prêtresse de Néera.

A vous lumière bienfaisante de nos terres, qui par la grâce de Néera êtes devenue une lumière bienfaisante pour toute la péninsule, j'écris la plume lourde. Mon cœur est serré car en le jour heureux de votre nomination, en ces fonctions que par vos actes vous méritez ardament, je n'ai point pue être a vos cotés. J'espère que connaissant les motifs qui me retiennent sur mes terres, vous saurez me pardonner de vous avoir fait défaut.

Si je n'étais point la en présence, je le fus par la pensée. Le Langecin et moi même nous sommes sincèrement réjouis de votre nouvelle position, elle ne peut être l'augure que de grandes choses pour l'avenir. Je sais que votre bonté et votre bienveillance sauront ramenés la capitale Diantraise vers des jours meilleurs. Vous nous êtes un exemple a tous et sachez que si je puis vous apportée mon aide en une quelconque façon, il vous suffit de me le faire savoir et vous recevrez mon appuis.

Mais pour l'heure, je crains d’être celle qui ait besoin de votre assistance. Oserais je demandée a ce que vous veniez, éclairée notre belle cité de votre présence, d'ici a une Enneade ? Si il me tarde de vous revoir et de puiser en votre présence tout le réconfort que je sais qu'elle m'apportera, mon souhait de vous voir regagner le Langecin a d'autres motivations. Je désirerais que vous y célébriez une union.

Le futur époux et la future épouse ne sauraient vous êtres étrangers, tout du moins par leurs noms. Il s'agit d'Angelina de Solaria, que vous connaîtrez mieux sous l'identité d'Angelina de Soltariel, la dernière héritière directe de son nom et d'Oscario d'Anoszia. Je pense que vous comprendrez aisément que les récents événements font qu'ils ne peuvent se rendre a Diantra pour s'unir. Veuillez oublier toute considération politique dans la prise de votre décision, l'échange de leurs vœux se fera sous le signe des sentiments qui les unissent et non sous le coup d'un quelconque mariage arrangé.  

J'attends impatiemment de pouvoir lire vos mots et plus encore de vous revoir sur nos terres. Que les dieux vous préservent et puissent ils, dans leur miséricorde, vous préserver des vicissitudes de ce monde.

Avec toute mon affection, Méliane de Lancrais, duchesse de Langehack.

Une fois son sceau imposé et l'encre sèche, la dame avait roulée le vélin avec soin. Moins d'une heure plus tard, un pigeon s'en allait vers Diantra avec son précieux fardeau.