Ssenmad Aethol , Drow [ Terminé ]

Nom/Prénom : Ssenmad Aethol
Âge/Date de naissance : 123 années  né en l'An 885 du Xeme Cycle
Sexe : Masculin
Race : Drow
Faction : Peuple libre
Particularité : Le corps couturé de cicatrices et de scarifications

Alignement : Chaotique Neutre
Métier : Mercenaire
Classe d'arme : A distance, spécialisé dans l'archerie à cheval

Équipement :

Tenue en cuir bouilli installé de façon lamellaire, avec une couche de soie dessus, cela évite les flèches de pénétrer la peau avec des risques d'infections. Un arc court d'une facture militaire, deux carquois de quinze flèches chacun. Une épée courte de facture elle aussi militaire. Un cheval de bataille. Sinon il possède quelques tenues, qu'on pourrait qualifier de civile, fidèle à la mentalité Drow, c'est-à-dire, peu de tissus, pour peu de dissimulation de peau. Une gourde en peau, un petit couteau à dépecer, de la corde, un briquet à amadou, quelques herbes médicinales et des bouts de bois entouré de tissus imbibé d'huile pour faire des torches.

Description physique :

La peau comme tout ceux de son espèce, de cette espèce de noir volcanique, les cheveux argentés qui commencent à virer sur le blanc, et les yeux rouges. Comme tout bon Drow... il a le corps couvert de cicatrice, de scarifications et de tatouages. Suite à un accident de combat, il a l'oreille gauche manquante . Très musclé et en parfaite forme physique il ressemble à tous les autres, peut être un petit peu plus taillé au niveau des épaules et des bras, dut au tir à l'arc. Il a l'épaule droite un peu plus reculée que la gauche, à force de tirer sur la corde de son arc pour décocher des flèches. Son nez a été cassé de nombreuses fois et il ne s'est pas réellement remit droit, lui donnant un air un peu penché.

Description mentale :

Rempli d'orgueil, élevé dans une société de méritocratie qui ne récompense que l'effort personnel, il a apprit très tôt que pour réussir, il fallait être prêt à tout. Et souvent prêt à tout, voulait dire être prêt au pire. Il n'a pas peur de se salir, quel que soit le travail et est un tueur froid et impitoyable. Ca c'est la personnalité qu'il aborde sur le champs de bataille, en privé, seul, il laisse des fois tomber le masque et se reproche sa propre faiblesse, après avoir bien souvent versé une larme ou deux.

C'est ce qui , pourrait choquer le plus ses proches, voir quelqu'un qui semble s'impliquer autant dans la société Drow pour donner une bonne image de lui qui a le plus de haine envers lui même. Il est poussé petit à petit au déséquilibre mental par tout ce qu'il a vécu, cette dualité entre image publique et image privé et le meurtre de son frère, son mensonge envers tout ses proches. Ce mensonge commence d’ailleurs petit à petit à reporter sa haine de lui même envers d'autre, et quel meilleur foyer pour sa haine que celui envers les elfes ? Et les Péninsulaire. C'est sur eux qu'il aimerait déverser le fiel de sa vengeance, même si il sait, que ça ne l'aideras pas à aller mieux.

Malgré le foyer hardent qui brûle en lui, ses hésitations, ses choix, ses doutes, en général Ssenmad parait comme un Drow normal, il ne montre rien qui pourrait laisser penser à toute cette haine, toute ses douleurs au fond de lui. Bien entendu, le meurtre de son frère l'a aussi poussé à être encore plus exigeant envers lui même dans son masque de façade, à ne rien laisser paraître, à travailler les expressions de son visage, de son corps. A tout contrôler. Il pense que c'est le seul et unique moyen de ne jamais faillir, ce qui mène inévitablement à une grosse fatigue et à des nerfs bien souvent à  nerf de peau, très difficile à maîtriser.

Capacités magiques :
Aucune, d’ailleurs il répugne la magie.

Histoire :
La naissance ce n'est pas toujours une chose de très glorieux, ni de très beau à voir, Il y a des cris, du sang, de la douleur... C'est mieux de voir au moment où l'enfant commence à marcher, apprend à parler, à se battre, à souffrir, à faire souffrir les autres, à utiliser les plus faibles pour devenir plus fort et vaincre les plus fort, pour s'élever au-dessus de ce qu'il est réellement. Oui, c'est plus ou moins grosso modo l'enfance d'un Drow, manipulation, solitude, découverte de la vie au sein d'un peuple né pour la guerre. D'aucun diraient que ce n'est pas une éducation pour un enfant, mais les Drows ne sont pas des enfants au sens normal du terme. Puis ensuite ils commencent à grandir, les formes des enfants font places à des corps beaucoup plus développé, aussi bien musculairement qu'au niveau de l'ossature. 

Puis c'est l'apparition du Désir. Celui avec un grand D, possession, souffrance, le début de la décadence et de la violence. C'est à ce moment là que le Drow se révèle pleinement en l'enfant, qui devient un demi adulte, pas encore forgé, sur lequel tout reste à faire. Mais ce n'est plus un enfant. Des choses commencent à éclore, des choses changent et bougent. Des choses comme la violence, et l'oublie total des liens ayant pu avoir encore peu de prise à l'enfance. Les frères et sœurs deviennent des inconnus, des concurrents, des cibles ! Au point même que pour une femme, un combat peut dégénérer en meurtre, avec un cailloux, sur le crâne. C'est ainsi que Ssenmad c'est débarrassé de son frère, à grand coup de rocher, se tâchant de son propre sang. De celui de sa famille, qui n'avait plus rien à voir pour lui. Bien entendu que la famille est très importante, les Drow ne font pas autant d'enfants que les humains, mais le Désir l'obsédé tellement que la mort de son frère n'est passé qu'au second plan de son esprit, minant petit à petit le moral de Ssenmad qui se refuse à dire la vérité, il maintient envers et contre tout l'excuse de l'accident. Revenir maintenant sur sa parole serait pour lui aussi douloureux que de se trancher un bras avec un couteau. Et il s'y refuse. 

Puis la découverte de l'armée, des premières contraintes et limites, le fait de devoir se plier à des règles, avoir une barrière. Obéir à quelqu'un, quel choc pour le jeune homme. L'âge des cent ans est un important passage, son entrée dans la cavalerie aussi. Malgré des débuts fort difficile, il a quand même réussis à se couler dans le moule. 

Enfin, la découverte du combat a plongé Ssenmad dans une étrange bulle dans laquelle il semblait évoluer comme dans un rêve. Dès le départ il était heureux de ne pas être en première ligne, malgré le désir évident que semblait avoir l'infanterie à tremper leurs lames du sang des ennemis. Mais le corps à corps , c'était pas quelque chose pour Ssenmad. Très bon cavalier, excellent archer, il excellait, comme tout ceux de son escadron dans l'attaque éclair, surprise et l'embuscade,le harcèlement et pour couper la retraite. Il est donc rester loin du plus gros des combats, leur mobilité pas utile au sein d'une bataille rangée et a évoluer à l'extérieur, là où ils pouvaient couper l'arrivée des renforts, la retraite de soldat et le ravitaillement.

Pour Ssenmad, qui a vécu deux importants conflit, l'armée Drow était bien faite, bien équilibrer et bien dirigée, mais depuis qu'il a déserté et vu d'autres technique chez les troupes de mercenaires, il s'est dit que l'armée n'était pas si bien que ça, le génie tactique manquant dans la plupart il a lui même repris plusieurs techniques, et pense déjà à comment les appliquées à une armée beaucoup plus importante.

Le Voile a donné à Ssenmad une occasion de se reporter sur sa vie, sur ce qu'il pensait avant et ce qu'il a fait. Bien entendu, il n'est pas orgueilleux au point de penser que ça ne concerne que lui, bien que certaines fois il lui soit venue à l'idée de penser ça, après tout, il a commit un meurtre fratricide.
Petit à petit cette idée l'a forcée à se décrocher de sa ferveur religieuse, et si il n'était pas digne ? Si il ne méritait pas de vivre au sein du Puy, de continuer à œuvrer pour la grandeur de la race Drow ?

Lentement, insidieusement cette idée à commencer à saper les forces du Drow, le forçant petit à petit à prendre du recul par rapport à cette religion dans laquelle il s'était jeté corps et âme, le faisant agir comme un fantôme, à l'image du culte de Tesso Uns'aa Ulnen dans lequel il s'était impliqué avec une grande force, pour apprendre  le maximum des artifices qu'il pouvait tirer de ce Dieu de dissimulation et de mensonge. Seul dieu, si on peu dire, auquel il a offert la vérité terrible et nue. Le meurtre de son frère.

Puis finalement, ses doutes, sa fragilisation, les événements récent au Puy lui ont donnée une forte envie de... Découvrir le monde, de s'éloigner de ce nid noir d'intrigue, de lutte, de course au pouvoir dans lequel il était plongé.

L'Assassinat de Brylyan qu'il pense intensément lié avec le Voile ne lui a pas plus donnée envie de rester. Après tout, la lutte de pouvoir est déjà assez présente pour que l’amertume d'avoir perdu sa foi, ses envies et ses appuis  ne lui donne pas envie de s'y jeter plus avant. Pour lui la société du Puy n'offre qu'une finalité, un plafond qu'il peut atteindre assez rapidement aux vues de sa longévité... Mais qu'en est-il de l'extérieur ? Pourquoi ne pas faire comme les autres, crée un petit empire qui a terme pourrait devenir le plus grand Empire ? Et pourquoi pas ? Qu'est ce qui pourrait l'en empêcher ?

Puis il y a Elle... Elle par qui tout semble avoir commencer, toute cette histoire... Le meurtre fratricide , Celle qu'il aurait été  si facile de haïr... Elle pour qui il voulait donner le change. Un Empire ne serait il pas un assez beau cadeau pour ça ?

La perte d'influence des Drow sur Ithri'Vaan a été une douche froide pour Ssenmad, c'était pour lui l'annonce qu'il ne trouverait pas forcément ce qu'il voulait, c'est à dire des personnes sur lesquelles prendre appuit pour se grandir lui même. Mais d'un autre côté ça l'a forcé à changer de techniques, à s'ouvrir à de nouveaux peuples, à découvrir une nouvelle parcelle de vie. Le Mercenariat. C'est donc la perte d'emprise des Drow, les tensions Despotes et les luttes intestines qui les agitent lui ont fait éviter de loin tout ça, ne s'approchant d'eux que quand c'était  uniquement et réellement sa seule dernière option. C'est à dire, jamais, à ce jour. Il en a affronté quelques uns, alors qu'il était avec une bande de mercenaire et s'est rapidement empresser de prendre le large peut après. Aujourd'hui il travaille pour les princes marchant quand ceux-ci le lui demandent, il accepte même tout le monde.  Ayant besoin d'argent pour maintenir en place sa petite troupe de combattant.

Le départ des armées Drows vers Eraison l'a fait rentrée dans sa tanière, se terrant pour ne pas y participer. Il avait maintenant d'autres projets. Oui voir un Ost Drow en marche était quelque chose, mais il savait qu'il n'en tirerait rien de bon si il se faisait attraper à rôder autour de cette armée. Il a donc laisser passer, se faisant tout petit pendant quelques temps. Puis la même choses aux retours des troupes. Maintenant, Ssenmad attend des clients. Continuant à rêver de grandeur et de vie luxueuse dans un Empire uni à ses pieds.

HRP

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Ssen a écrit:

Âge/Date de naissance : 123 années

Ssen a écrit:

Tenue en cuir laqué avec une couche de soie dessus, cela évite les flèches de pénétrer la peau avec des risques d'infections.

Ssen a écrit:

C'est tout le paradoxe de sa personne, il a honte de sa faiblesse, mais n'arrive pas à la purgER (:D) de son corps.

Ssen a écrit:

il répugne la magie.

Ssen a écrit:

L'éveil d'une Déesse est un phénomène très étrange, malgré le fait qu'il soit pieu, l'Humain, l'Être vivant, a bien souvent besoin de preuves. Et l'éveil d'une Déesse, après un événement aussi marquant que le Voile, et sa durée beaucoup plus que supérieure aux anciennes, c'est quelque chose qu'on ne peut pas négliger. Absolument pas. Et la colère de la prime Divinité, ça aussi ça marque. Pas bien longtemps, juste le temps de se ressaisir et de tirer des plans sur la comète, de profiter de l'agitation pour tenter de s'élever, de prendre du pouvoir. Quel qu'en soit le prix. Comme pour tout événement bouleversant, tout ce qui compte, c'est de voir tout ce que ça peut apporter niveau évolution.

Ssen a écrit:

La guerre est d'ailleurs un excellent moyen de prendre rapidement du gallon, suffit juste de savoir être opportuniste, d'avoir un peu de chance et le monde ouvre ses bras. Après il y a différent style de combat, le combat en première ligne, et le harcèlement.  La guerre est quelque chose de distant, quand on est sur un cheval, chargé du harcèlement des troupes, des convois et des renforts, ce n'est pas la même chose que quand on est en première ligne, la seule chose qui importe, c'est de réussir à planter sa flèche dans le plus de personne possible et à fuir pour éviter le contact. C'est quelque chose qui est frustrant et profondément gratifiant. Gratifiant car on terrorise l'ennemi, on lui inflige de nombreuses perte, sans qu'il ne puisse rien faire , mais le côté frustrant vient aussi de là, on ne fait pas couler son sang directement, on ne se frotte pas à lui, on prend la fuite après avoir frapper un grand coup, et on revient de temps en temps, se rappeler à son bon souvenir. Ça ne marque pas autant que le charnier du corps à corps. La cavalerie ne se mélange pas à la piétaille après tout.

Ssen a écrit:

Puis l'assassinat de Brylyan a la perturbation liée l'apparition de la Déesse, la mort de nombreux Drow sans raison,  ont été autant de raisons de la fuite de Ssenamd en direction des autres déserteurs ; ceux de la quatrième armée. Fuyant avec son cheval et son équipement il a déserté, abandonnant sa vie d'avant pour partir à la rencontre de la peur et de la paranoïa. Ssenmad à petit à petit perdu toute confiance en son propre peuple, le Voile, l'éveil et la colère de la Divinité, l'effondrement de ses propres principes, son mensonge, sa haine envers lui même, ça l'a profondément déséquilibré c'est une des raisons pour laquelle il a déserté.

Ssen a écrit:

Quittant un environnement dans lequel il s'épanouissait

Code:

[Métier] : Mercenaire, Chef des Escorteurs

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : A Distance

[Alignement] : Chaotique Neutre