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 Gildric - À qui fut béni des méryales [Terminé]

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Gil 'CordeLyre' Theodbur
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Gil 'CordeLyre' Theodbur


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MessageSujet: Gildric - À qui fut béni des méryales [Terminé]   Gildric - À qui fut béni des méryales [Terminé] I_icon_minitimeDim 20 Nov 2016 - 22:25


Nom/Prénom : Gildric "Cordelyre" Theodbur
Âge/Date de naissance : 23 ans / 61 de Bàrkios ; 984e année du Xe cycle
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : Peuples Libres
Particularité : Rien à propos du garçon ne frappe l'oeil, mais tout lorsqu'il ouvre la bouche flatte l'oreille. Un sens aigu de la mélodie et à défaut de grandes qualités de parolier, un ambitus semblant presque infini, servent l'art auquel il a choisi de s'adonner.

Alignement : Chaotique bon
Métier : Barde
Classe d'arme : Corps à corps ( poings, pieds, coudes... dents ? )

Équipement :
Une veste de piètre facture couvrant une tunique jaunie ; des pantalons de cuir  trop larges semblant avoir été tannés à même la jambe du jeune homme, tenus par une corde probablement piochée parmi les rebuts du port voisin ; une sacoche de laine maintes fois crevée et raccomodée ; l'habit du chanteur jure avec les riches ornements décorant sa plus chère possession : le luth dont il refuserait de se séparer même durant son sommeil.
Tout dans l'attitude de l'infortuné porterait à croire qu'à l'achat de cet instrument ses dernières pièces ont été sacrifiées... ou qu'il l'ait volé à défaut de pouvoir se le procurer autrement, et pourtant. Ce diable d'Arcam le sait lui pourtant, le gredin cache dans les doublures de sa besace ce qui représente à sa hauteur une petite fortune, le résultat de ses années à arpenter tavernes, places publiques et demeures de ces dames... mais il ne dépensera jamais rien le bougre, si l'achat ne sert pas sa musique.

Description physique :
Juste équilibre entre la finesse de la jeunesse et une très masculine rugosité, gratté d'une pilosité d'un chatain blondi par le soleil, ton visage est la reflet-même de ta folle innocence. Toujours marqué d'un sourire plus ou moins charmeur selon que ta compagnie te plaise ou non, ton faciès est empreint d'une beauté qui ne se mesure non pas à sa proximité d'avec les canons d'esthétisme mais à l'éternelle assurance qui semble s'en dégager.
Jeune, en santé, homme dans son âge d'or ; puisque tes traits ne semblent pas déplaire à ces dames, tu entretiens ton corps pour mieux convaincre tes compagnes de t'entretenir. Au dessus des six pieds d'un pouce et un ongle, pesant un et demi quintal auquel on ajouterait un grain, tu dois beaucoup à la marche, au service... et aux femmes.

Description mentale :
Plongé toujours dans un bonheur contemplatif, presque détaché de la réalité ; la guerre pourrait se jouer sous tes yeux qu'elle ne serait jamais que source d'inspiration d'un nouvel ode. Tu souris, tu ris dès que l'on t'en offre l'occasion. Tu manges et tu bois autant que ton estomac t'en donne raison. Tu aimes le semblable qui t'aime et fait une farce de celui qui te hait. Tu prends absolument tout ce qu'il t'est donné de prendre, et cherche l'amusement là où il t'a été caché. Peste soit des usages et des convenances, peste soit de la bienséance et de tout ce qui contraint l'esprit. Il n'est de bien et de mal que ce qui t'apaise ou te heurtes. Travailler à son épanouissement personnel est à tes yeux le seul devoir d'un homme.
Heureusement pour le monde, dans ton égoïsme tu es généreux, car l'art que tu aimes est le parfait partage. Heureusement pour le monde, l'attention que tu aimes tant recevoir, à ta manière tu la rends, et si les demoiselles que tu connais t'offrent tant, c'est que ton jeu de séduction n'est jamais imposture. Si tu fais l'amour à l'autre quand tu aimes l'une, c'est que tu crois ton coeur est assez grand pour les accueillir toutes les deux.
Ton existence est un hymne à la vie et la voir s'allonger est ta seule envie.

Capacités magiques :
Tu connais bien un ou deux de ces tours de cartes qui épatent les simplets, mais faute de dextérité tu ne t'es jamais avancé à leur proposer de parier.

Histoire :

Ah Etherna, contrée aux campagnes dorées.
Pourquoi si longtemps m'as-tu gardé prisonnier ?
Fils de mon père et chair de ma mère, quelle triste destinée m'as-tu donnée ?


Les immenses champs de blés luisant sous le soleil d'été ne voient leur beauté appréciée que par ceux qui n'ont de travail que de les contempler. À vous autres natifs de ces fiefs nourriciers, chaque grain n'est jamais qu'un rappel à l'ordre, le souvenir de l'effort de la saison précédente et le présage de celui de la suivante. À vous autres, habitants des granges et des foyers de chaume, les pales des moulins ne sont jamais que les aiguilles de l'horloge égrainant le temps vous séparant de la conclusion à votre ultimatum. À vous autres, petites mains pétrissant la pâte et battant la viande, le pain n'a jamais que l'odeur de la taille, du cens et du champart.

Nos sourires de souris, nous les rats de campagne.
Ancres de ma vie, ils furent ta douce poigne.
Diablesse d'Etherna, racaille des racaille.
Tu sais tenter ton enfant, pour ne point qu'il s'en aille.

Vous autres, paysans et ruraux faisant vivre votre nation, connaissant responsabilités sans richesses et travail sans gloire, pourquoi souriez-vous ? Ne voudriez-vous pas le pouvoir que l'on vous droit ? N'êtes-vous pas indignés de votre statut de bête de somme à la botte de vos seigneurs ? Vous qui n'êtes point ducs de châtelleries, quelles ambitions peuvent bien vous tenir sur les rails de la vie ?
Mais il est là justement le secret du bonheur, dans le boire le manger et la simplicité des moeurs. Que ces barbares de seigneurs aillent livrer guerres inutiles pour une particule de plus, qu'ils vous prennent votre or, votre argent et le gros de vos victuailles. Il vous suffit d'assez pour ne pas que la fin ne vous tenaille, et famille et amis sauront se grossir le coeur. Une plaisanterie lancée au détour d'un coup de faux, un baiser échangé sous les yeux des chevaux, des oeillades complices au dessus d'un four chaud... et de routine l'ennui est vite oublié.

Pourtant Etherna je t'ai trahi.
Mes songes et mes désirs t'ont vite échappé.
Lorsqu'Arcam m'a ensorcelé,
Sans demander mon reste je suis parti.

Vous autres, paysans et ruraux qui pour un rien faites la fête, pourquoi n'avez-vous pas soufflé sur cette petite feuille attendant de prendre le vent ? Pourquoi n'ont-ils pas compris dès le jour où de ta petite voix d'enfant tu t'es amusé à mimer les instruments ? Pourquoi n'ont-ils pas compris lorsque tes yeux d'adolescents se sont posés tout étincelants sur les musiciens ambulants ? Il leur fallait les Cinq pour comprendre. Il leur fallait leur créatrice pour leur rappeler, que la routine doit parfois être détournée. C'est au crépuscule d'un cycle et à un mois de l'aube d'une nouvelle année que les chants d'Arcam ont fini par t'arracher d'entre les mains des tiens. La malenuit cette obscurité Anathème, c'est parce que le soleil faisait de l'ombre à tes rêves qu'elle est tombée. Si l'astre du jour a retiré sa lumière, c'est pour ne plus que tu sois aveuglé par ses reflets dans le blé. Si des hommes et des femmes de peur ont hurlé, ce n'est que pour que ta première comptine te soit inspirée.

Elle est tombée la sentence des Cieux
Sur ceux qui ne croyaient plus en leurs Dieux
De retour les Cinq, se partageant leur nouvelle Lune
Ont porté nos regards sur le ciel nocturne.
C'est pour rappeler aux hommes vaniteux la grandeur des étoiles
Qu'après dix vies d'immortels s'est étendu le Voile.

Présent de chair et absent d'esprit, l'âme fuyarde devant cette routine qui perdait de son attrait, ton regard a commencé à se porter à l'horizon. Depuis la malenuit rien n'est plus comme avant. Voraces de Seigneurs inconscients de leur réalité, faisant leur honneur et la peine des Dieux ils sont repartis batailler, sauf que les ténèbres de la malenuit posés sur la Terre lui ont volé un peu de sa lumière. L'or ne brille plus et le vert se tâche de brun. Le ver lui-même quitte la pomme car elle est malade. Les tiges ne savent plus vers la face de quelle Lune elles doivent pousser et meurent tentant de séparer ce qui doit être unité. Le cens et la taille ne font que croître, alors que les moulins lentement s'arrêtent de tourner. La folie des grands vous vole votre bonheur, et pour ce qui te paraît être la première fois depuis bien longtemps tu pleures. Tu pleures à t'en vider car la gangrène ronge vos terres. Tu pleures des lacs salés car la couronne ne semble pas voir votre douleur. Tu pleures parce que ce n'est pas ainsi que ton rêve devait se réaliser.

Il est bien maussade le bonheur de l'enfant sur les mers.
Elle est bien triste la joie de l'enfant qui quitte enfin la terre.
Il ne peut qu'à moitié sourire celui qui échappe à la misère.
Si son salut se fait au prix de celui de ses pairs.


Mais il était devant toi maintenant le pays du Dieu chanteur. Ils paraissaient si proches ces rêves que tu faisais tout éveillé. Maintenant qu'enfin ton public t'était délivré, dans ton idylle tu pouvais te plonger.
Mensonges sans nom que sont les histoires d'ignorants. L'Estrévent n'est pas la terre de richesse que tu espérais tant. Dans les rues de Thaar la fange est encore plus odorante que dans vos fermes. Le théâtre de la cité des métissages est bien souvent aussi sombre que la peau des Noirelfes, et pourtant dans cette pièce tu t'es vite trouvé un rôle. Petit acteur de comédie au milieu de ce drame, tu as fait ta vie en racontant la tragédie comme une farce. De tavernes en auberges, et d'auberges en salles, tu as fasciné l'un et l'autre de tes multiples voix. De rues en ruelles et d'impasses en recoins, tu as aussi appris qu'elle est bien chère payée la rançon du succès.
La vie à Thaar semble bien chère à qui compte son argent. Chaque sou perdu déchire le coeur de qui a des projets. L'enfant fait homme qui a grandi avec ses rêves de liberté ne saurait se laisser enfermer par une prison dorée ; tout forcé qu'il soit de réaliser que l'espace est cher et l'argent compté.

Laisse-moi te manger dans la main je te laisserai me dévorer.
Pour toi tout l'amour que tu sais attraper.
Mais prend garde à ne pas en laisser te réchapper.
Car aussi facilement soit mon coeur dompté.
À quiconque sait le prendre il restera à donner.

D'auberge en auberge, puis de chaumière en foyer. Sans penser ni à bien ni à mal, tu ne fais que voleter là où la nourriture est la meilleure à manger. Es-tu un amant ou un prostitué, et bien l'un ou l'autre selon que ta compagne te voie venir ou partir. Tu ne demandes rien sinon ce que l'on t'offre, tu ne fais que donner. Accepter ce que l'on t'offre n'est que générosité ; enrichissante libéralité.

Escroc qu'ils m'appellent, qu'attends-je donc pour payer ?
Sots, devrais-je leur répondre à ces peuplades assourdies
Pourquoi si vite le rouge leur monte-t-il au nez ?
L'or n'a de valeur pour celui que la musique conduit.
Que lorsqu'en cordes et en arcs il est forgé.

Mais puisque rendre avant l'heure il fallait, c'est vers ceux qui ont le plus donné que tu te tournerais. Fin pour un temps de chercher la chaumière qui saura le mieux t'engrosser, il était temps de négocier le retour vers ton foyer.

Frisson de la mer à l'aube d'un retour
Pour continuer à rêver l'aventure d'un jour
Retournons là où le songe est né.
Et quand l'amende aura été payée
Espérons une nouvelle marée sur laquelle voguer

HRPComment trouves-tu le forum ? : Je suis toujours là non ?
Comment as-tu connu le forum ? : En zappant sur le net
Crédit avatar et signature : psdeluxe.deviantart
Compte autorisé par : Irys d'Arosque
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Gil 'CordeLyre' Theodbur
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MessageSujet: Re: Gildric - À qui fut béni des méryales [Terminé]   Gildric - À qui fut béni des méryales [Terminé] I_icon_minitimeLun 21 Nov 2016 - 14:15

Et c'est un oneshot ! - J'ai terminé !
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Irys d'Arosque
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MessageSujet: Re: Gildric - À qui fut béni des méryales [Terminé]   Gildric - À qui fut béni des méryales [Terminé] I_icon_minitimeJeu 24 Nov 2016 - 19:53

C'est bieau Gildric - À qui fut béni des méryales [Terminé] 3551723342 Allez zou !

Gildric - À qui fut béni des méryales [Terminé] Tampon13

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[Classe d'arme] : Corps-à-corps

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