Charles d'Hardancour
Humain
Nombre de messages : 95 Âge : 29 Date d'inscription : 13/12/2016
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 61 ans - Taille : 1m80 Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Charles d'Hardancour Mer 14 Déc 2016 - 11:12 | |
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Nom/Prénom : Charles d'Hardancour Âge/Date de naissance : 61 ans - An 948 du Xème cycle Sexe : Mâle Race : Humain Faction : Péninsule Particularité : Père de Judith d'Hardancour, la marquise-mère de Sainte Berthilde, et grand-père de Louis de Saint-Aimé.
Alignement : Chaotique Bon Métier : Chevalier & seigneur d'Hardancour Classe d'arme : Corps à corps et défensif
Équipement :
En tant que seigneur féodal moyen, Charles possède les terres d'Hardancour et tout ce qui se trouve sur ce territoire, ainsi que les biens hérités de sa famille. Il possède quelques tenues d'apparat, deux armures de combat, ainsi que plusieurs montures comme tout chevalier propriétaire foncier ayant des moyens pécuniaires conséquents. L'arme de prédilection de Charles est la masse.
Volailles et bovins en grand nombre résident dans la basse-cour du château d'Hardancour. La petite ville du même nom, située sur la route entre Kelbourg et Sainte Berthilde, est une étape obligatoire pour tout voyageur s'en allant au Nord, ou pour tout pèlerin passant par les routes du pays. Originellement situé sur la route, le château d'Hardancour a été reconstruit moins d'un siècle plus tôt sur le côté de la route, si bien que celle-ci longe littéralement les remparts. Somme toute, Hardancour ne diffère guère des autres cités médiévales : agitée, peu propre, parsemée de chaumières et de lieux collectifs comme le moulin, la justice se rend dans la salle commune ou dans la salle régalienne locale.
Au château, on trouve une bibliothèque fournie, pleine de livres de valeur et de qualité diverses. Ce n'est guère un attirail bien séduisant pour un intellectuel, mais elle suffit à occuper une après-midi frileuse. Les chambres et les salles sont convenables pour une noblesse mineure, guère destinées à l'accueil d'individus de haut rang, bien qu'elles sachent combler les besoins quotidiens de la famille seigneuriale locale.
Description physique :
Charles est un homme âgé, et son physique trahit son âge. Son visage, rond, fier mais ridé, laisse entrevoir des lèvres légèrement plissées et un front soucieux. Une chevelure mi-longue immaculée s'apparente à une barbe fournie et soignée. Un nez retroussé, des sourcils épais et des yeux d'un bleu très clair laissent deviner l'ancienne beauté de Charles d'Hardancour dans sa jeunesse.
Aujourd'hui, cette beauté a laissé sa place à une sévérité et une sagesse soupçonnée derrière un air ferme et austère. D'une taille moyenne, Charles toise du haut de son bon mètre quatre vingt, et le chevalier qu'il était n'a guère renoncé à l'entretien de son corps. Il fustige le manque de rigueur physique, et a toujours voulu s'assurer - sans grand succès - de ne point laisser les années s'emparer de sa vigueur. Il tente de s'entraîner ainsi régulièrement au combat, et de pratiquer la chasse dans les bois dont l'accès lui sont autorisés.
Son ancienne excellente condition physique se remarque également par ses épaules larges, fières de nombreuses années de chevalerie et de combat. Souriant peu, au visage de marbre et aux lèvres toujours serrées, Charles est le doyen des seigneurs de Sainte Berthilde. Il est non seulement le plus âgé, mais également celui qui a le plus servi des les armées. Droit sur sa monture, une démarche droite et assurée, voilà qui est Charles d'Hardancour.
Description mentale :
Afin de bien saisir le caractère de Charles, il faut avant tout comprendre que sa pensée a été forgée par une longue vie, parsemées de nombreuses expériences personnelles et collectives, sentimentales et militaires.
Austère et humble, Charles est avant tout un chevalier. Obéissant envers qui de droit lui est supérieur, fidèle envers ses valeurs et ses idéaux ainsi qu'à sa foi personnelle, Hardancour est un incorruptible à la mémoire spectaculaire. Nourrissant une admiration sans faille à l'institution monarchique, il a toujours cherché à être un serviteur exemplaire du roi et de ses vassaux, particulièrement des marquis successifs de Sainte Berthilde. Par loyauté, il suivrait son suzerain dans la tombe.
Fustigeant le racisme primal qui anime de nombreux Nordiens, il se plaît à leur rappeler que jadis une alliance existait sous le nom de Communauté de la Lumière, et qu'au-delà des rivalités raciales, il considère que le seul véritable ennemi de Miradelphia est l'engeance Sombre. Rejetant autant que possible la guerre, il reconnaît toutefois en cette dernière une ultime solution lorsque celle-ci est juste et nécessaire, servant un intérêt indépendant de toute considération personnelle.
Haïssant les intrigues, il se mure dans un silence loyal et un service fidèle lorsque la nécessité l'impose. Drastique et expéditif, Charles ne croit guère au pardon, et est persuadé que l'exécution est la voie de la sûreté. Très conservateur sur certains points, il arbore des positions très fermes quant à la place des femmes dans la société, qu'il n'estime pas être des dirigeantes, bien qu'il apporte une grande importance au rôle de la mère dans l'éducation des nobles titulaires.
Capacités magiques : Aucune
Histoire :
Il naît, parfois, bien que cela soit rare, des individus au sang noble, dont les buts quotidiens ne sont ni la gloire, ni l'honneur, ni la renommée, mais la recherche du bonheur, de la subsistance des siens, et de la protection de son sang. Il en naît ainsi, parfois, mais ils sont de plus en plus rares, se comptant sur les doigts d'une main. Durant le dernier cycle, on en remarque au moins un, né dans le pays Berthildois, dans la province de Sainte-Berthilde, dans la ville d'Hardancour. Il fut nommé Charles, premier du nom, héritier, frère aîné de Rémond et d'Ildegarde, fils de Gontrand et de son épouse Ségolène.
Éduqué dans le cocon familial de l'affection et des principes féodaux chevaleresques, Charles était d'office destiné à la carrière des armes et à l'héritage du titre de seigneur d'Hardancour. Il rencontra très jeune, à la cour du marquisat, celui qui allait devenir son compagnon d'armes et son frère dans la douleur, Clotaire de Saint-Aimé. De plusieurs années son aîné, à la cour du marquis, ils apprirent ensemble à être écuyers, ils apprirent l'usage des armes, la bonne tenue en présence de ceux qui leur étaient supérieurs - inculquant ainsi à ces jeunes hommes les principes de la société berthildoise.
On estime souvent, à tord, que cette époque était plus facile, car on y guerroyait moins souvent, et on pensait plus aux choses de la vie : procréer, assurer sa dynastie, être sûr de la subsistance des siens. En réalité ce n'était pas une période plus aisée. Il y avait des êtres bons et honorables, avec qui se lier était fort instructif - mais il y avait des vilains et des conspirateurs, de qui il fallait se méfier, bien qu'ils devenaient, avec le temps, de plus en plus nombreux. Avec les années, les liens se tissaient, et l'amitié qui unissait Charles d'Hardancour à Clotaire se faisait plus solide chaque jour.
Vinrent les temps des épousailles. On trouva à Clotaire une femme du nom de Constance, et à Charles, une femme du nom de Séraphine de Navier. Chacun, dans leur nouveau foyer, s'affairèrent à assurer une descendance à leur nom. A l'âge de vingt-quatre ans, Charles succéda à son père qui décéda, devant ainsi le nouveau seigneur d'Hardancour. Par leur sang, ils s'assurèrent que leur amitié perdure au travers de leurs progénitures. Ils en vinrent à unir la fille de Charles, Judith, au fils cadet de Clotaire, Godfroy. Clotaire, portant le nom de Saint-Aimé, avait toujours été affilié à la famille marquisale, tantôt proche du pouvoir, tantôt éloignée.
Lorsque survinrent les troubles en Péninsule, l'engagement de Charles ne fit jamais de doute. Il s'engagea au côté du marquisat contre les félons, mettant son épée au service du royaume. Lorsque la guerre prit fin en 997, et que le marquis de Sainte Berthilde Aegar se souleva à son tour, Charles fit parti de ceux qui s'opposèrent au marquis, à l'instar de la quasi-totalité de la noblesse berthildoise. Il s'illustra également lors de la bataille d'Alonna, opposant les armées péninsulaires aux troupes d'invasion Drow. Cette guerre prit des tournures de guerre sainte pour Charles, qui se voulait ainsi la sainte épée de Néera, protectrice du royaume des Hommes. La mort accidentelle de Sébaste, frère de Godfroy, et l'annonce du roy Trystan de la nomination de Godfroy surprit Charles. Il avait fallu un grand concours de circonstance pour que celui-ci puisse revendiquer le marquisat, bien qu'il ait toujours eu le sang requis pour le revendiquer.
Lors des événements du Voile, Charles entreprit de maintenir l'ordre sur son territoire. La venue des dieux sur Miradelphia provoqua des mouvements de foule et l'émergence de certaines poches de fanatisme en Sainte-Berthilde. Ces groupuscules furent réprimés ou tués dans l’œuf par la parole et l'action conjointe des nobles et des religieux, prônant l'apaisement pendant une période troublée.
Lorsque Godfroy fut finalement écarté, Charles prit définitivement parti en faveur des Saint-Aimé, car il estimait qu'Emma d'Erignac, en tant que femme, n'avait point le droit de récupérer le marquisat. C'est sous ce règne que Clotaire perdit la vie, ainsi que l'épouse de Charles, Séraphine. Ce fut une période difficile de la vie du seigneur d'Hardancour, qui se mura dans l'exercice de sa noblesse. La mort accidentelle d'Emma, et l'arrivée opportuniste - providentielle pour certains - d'Arsinoé d'Olyssea le mirent hors de lui. Toutefois, par loyauté, il prit parti en faveur de la marquise lors de la guerre de l'Atral. Il garda une certaine rancœur contre Arétria et Olyssea pour leur rébellion, d'autant que son petit-fils avait perdu la vie durant la guerre. Durant le règne d'Arsinoé, Hardancour demeura une terre calme et fidèle. Le Médian se rebellant, Charles d'Hardancour figura parmi ceux mobilisés contre les troupes Hautvaloises. En effet, présent aux Champs Pourpres, Charles assista à la débâcle de l'armée royale, faisant parti des rares survivants berthildois ayant pu s'enfuir.
Prenant à nouveau le parti des Saint-Aimé, Charles fut un soutien inébranlable de Godfroy de Saint-Aimé, croyant sur parole que le roi Bohémond était mort. Loin d'être en accord avec les tractations de son beau-fils, Charles ne cautionna ni la tentative de couronnement de Godfroy, ni ses projets de négociations avec la Ligue. Condamnant la majorité de ses actes, ainsi que leurs motivations, Charles n'envisagea jamais un seul instant de trahir Godfroy. Troublé suite aux derniers propos de Godfroy lors de la venue de Cléophas d'Angleroy, et condamnant la certaine inhumanité dont il avait fait preuve, Charles marquait de plus en plus son désaccord envers son beau-fils.
Sa mort fit l'effet d'un choc à Charles, qui ressentit de la peine pour sa fille qui perdait son mari. Défenseur des Saint-Aimé, le seigneur d'Hardancour compte bien maintenir sa descendance en place, car il estime que leur légitimité est entière. Quant à son opinion sur l'éventuelle survie du roy...elle est désormais à redéfinir.
Dernière édition par Charles d'Hardancour le Mar 20 Déc 2016 - 13:25, édité 1 fois |
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Irys d'Arosque
VénérableNombre de messages : 181 Âge : 24 Date d'inscription : 02/09/2015 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : 60 ansTaille : Niveau Magique : Arcaniste. | Sujet: Re: Charles d'Hardancour Mar 20 Déc 2016 - 13:03 | |
| Correction time o/ - Charles a écrit:
- Charles toise du haut de son bon mètre quatre vingt quinze
Ca fait vraiment grand pour un humain. Etant déjà vieux, et donc s'étant déjà un peu "tassé", ca veut dire qu'il frôlait les 2 mètres dans sa jeunesse... - Charles a écrit:
- Il fustige le manque de rigueur physique, et s'est assuré de ne point laisser les années s'emparer de sa vigueur. Il s'entraîne ainsi régulièrement au combat, pratique la chasse dans les bois dont l'accès lui sont autorisés, et est excellent nageur.
Sa bonne condition physique se remarque également par ses épaules larges, fières de nombreuses années de chevalerie et de combat. Le vrai problème : Charles n'est plus un fringuant jeune homme. Pour un homme péninsulaire, 61 ans est un âge avancé. Si c'est possible avec l'âge de Judith, je t'invite à descendre un peu son âge, ou le décrire comme déjà affaibli physiquement. Si d'ailleurs sa mémoire lui échappait de temps en temps ce ne serait pas surprenant... - BG âge a écrit:
- Un homme d'une pauvreté extrême et à l'hygiène dépravée atteindra une trentaine d'année, tandis qu'un noble ou un riche bourgeois prenant soin de sa santé pourra dépasser la soixantaine d'année. La moyenne toutefois s'élève à 45-50 ans pour les hommes et une cinquantaine d'années pour les femmes.
Voilà, n'hésite pas si tu as des questions. |
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Irys d'Arosque
VénérableNombre de messages : 181 Âge : 24 Date d'inscription : 02/09/2015 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : 60 ansTaille : Niveau Magique : Arcaniste. | Sujet: Re: Charles d'Hardancour Mar 20 Déc 2016 - 13:31 | |
| Les modifications ont été faites, ca me va. Validé, en oubliant pas où est la place de Charles. - Code:
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[Métier] : Chevalier & Seigneur d'Hardancour
[Sexe] : Masculin & Humain
[Classe d'arme] : Corps à corps & Défensif
[Alignement] : Chaotique Bon. Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet. |
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